On le sait, la prochaine étape majeure dans le développement des "voitures écologiques" est l'arrivée des hybrides rechargeables. Fort logiquement, c'est une voiture de grand luxe qui inaugure cette technologie, encore coûteuse. Car à 87.800 $, la Fisker Karma n'est pas exactement une voiture populaire.
Il est vrai qu'elle n'en a pas non plus les caractéristiques : avec ses deux moteurs électriques de 201 ch chacun l'auto exécute le 0 à 100 km/h en 6 secondes et atteint une vitesse se pointe de 201 km/h. Evidemment, de telles caractéristiques sollicitent énormément les batteries au Lithium Ion, d'où la présence d'un "prolongateur d'autonomie".
En l'occurrence il s'agit d'un moteur 2.0 Ecotec Turbo à injection directe de 265 ch dont le rôle est d'alimenter un générateur de courant. Ceci permet à la Fisker de porter son autonomie à 483 km contre 80 en utilisant seulement les batteries. Celles-ci sont rechargeables directement sur secteur mais le temps de charge n'est pas précisé.
Cette technologie prend de la place et la Fisker Karma –la berline comme le cabriolet- mesure près de 5 m de long (4,99 m).
Elle pousse la démarche écologique jusqu'au choix des matériaux de l'habitacle. En finition haute "EcoChic" les sièges sont revêtus de viscose de Bambou qui remplace le cuir des versions Ecosport. De même le bois utilisé provient d'arbres morts.
La version cabriolet présentée à Detroit reprend exactement les mêmes caractéristiques que la berline. Il y ajoute un toit rigide rétractable sur lequel Fisker ne donne aucune information. Ce nouveau cabriolet resterait une 4 places même si les passagers arrière ne semblent pas très choyés.
Fisker n'annonce pas encore de prix de vente ni même de date de commercialisation. Il est vrai que les berlines n'ont même pas commencé à être livrées à leurs propriétaires : les livraisons ne commenceront qu'au quatrième trimestre 2009… Si tout va bien.
Camille Pinet
