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Introduction à l’informatique Cours complet G. Santini, J.-C. Dubacq IUT de Villetaneuse S1 2016 G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 1 / 235 Organisation du module Remerciements ◮ ◮ Les cours et exercices de ce module sont directement inspirés des documents de M. Bosc, J.-C. Dubacq et G. Santini. D’autres intervenants ont participé à l’élaboration des supports. Les enseignements ◮ 12 sessions de 4h et du travail personnel . . . ◮ 6 sessions pour la présentation générale du système d’exploitation Linux, ◮ 6 sessions pour la théorie de base du codage informatique Votre présence est obligatoire ◮ Contrôle des présences. ◮ Rapport des absences. L’évaluation ◮ Une composition après la sixième session (sur papier ou sur ordinateur). ◮ Une composition à la fin du module (sur papier ou sur ordinateur). G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 3 / 235 Généralités Plan 1 Généralités Qu’est-ce qu’un ordinateur ? Les composants principaux et les principes de fonctionnement d’un ordinateur 2 Le système d’exploitation 3 Le système Linux 4 L’ordinateur de bas en haut 5 Organiser ses données 6 Fichiers exécutables et Processus 7 Compléments sur l’arborescence 8 Flux de données 9 Les scripts Bash G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 4 / 235 Généralités Qu’est-ce qu’un ordinateur ? Plan 1 Généralités Qu’est-ce qu’un ordinateur ? Les composants principaux et les principes de fonctionnement d’un ordinateur 2 Le système d’exploitation 3 Le système Linux 4 L’ordinateur de bas en haut 5 Organiser ses données 6 Fichiers exécutables et Processus 7 Compléments sur l’arborescence 8 Flux de données 9 Les scripts Bash G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 6 / 235 Généralités Qu’est-ce qu’un ordinateur ? Définition Définition (Ordinateur) Machine électronique programmable capable de réaliser des calculs logiques sur des nombres binaires. C’est une machine Hardware Le fonctionnement d’un ordinateur est basé sur une architecture matérielle (processeur, support de stockage, interfaces utilisateurs, connexion, . . .) dont le fonctionnement est soumis aux lois de la physique. C’est une machine programmable Software Cette machine est capable de remplir des tâches différentes selon les instructions qui lui sont adressées. Ces instructions, rédigées sous forme de programmes par les informaticiens, sont traitées en fin de course par le matériel de l’ordinateur. Interaction Hardware/Software La plupart du temps, l’informaticien n’a pas a interagir directement avec le matériel. Pour traiter avec les composants, tous les ordinateurs disposent d’une couche logicielle appelée système d’exploitation. Cette couche est en charge de faire la passerelle entre l’informaticien, ses outils, les programmes qu’il développe et, les composants et leur fonctionnement. G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 7 / 235 Généralités Composants et principes Plan 1 Généralités Qu’est-ce qu’un ordinateur ? Les composants principaux et les principes de fonctionnement d’un ordinateur 2 Le système d’exploitation 3 Le système Linux 4 L’ordinateur de bas en haut 5 Organiser ses données 6 Fichiers exécutables et Processus 7 Compléments sur l’arborescence 8 Flux de données 9 Les scripts Bash G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 8 / 235 Généralités Composants et principes Les interfaces La forme classique ◮ ◮ Un ordinateur est classiquement composé d’une unité centrale et de périphériques matériels (écran, clavier, souris, disques durs, imprimantes/scaner, . . .). Les interfaces permettent l’interaction avec l’environnement (utilisateurs ou autres). Des formes très variées ◮ Les ordinateurs modernes sont multiformes, ◮ Ils remplissent des tâches très variées. G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 9 / 235 Généralités Composants et principes Points communs et différences Matériel commun ◮ Des capacités de calcul : CPU et/ou GPU ◮ De la mémoire : RAM, Disque dur, . . . Logiciels similaires ◮ Pour dialoguer avec le matériel : Système d’exploitation, Firmware ◮ Pour accomplir ses tâches : logiciels, programmes, . . . Périphériques différents ◮ Interfaces : Connexions réseau, écrans, claviers, . . . G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 10 / 235 Généralités Composants et principes La mémoire : une bibliothèque plus ou moins grande Le guichet et les fiches numérotées ◮ Permet de stocker des informations comme nombre entiers Toute information d’un ordinateur peut être vue comme des nombres entiers ◮ Fiches numérotées par des adresses entières. Exemple : la fiche numéro 221 contient la valeur 18. L’interprétation de l’information n’est pas incluse → notion de codage Les performances ◮ Guichet unique d’accès : une requête à la fois. ◮ On peut écrire une valeur dans une fiche ou lire une fiche, rien d’autre On peut aussi demander un paquet de fiches contiguës → plus rapide ! ◮ ◮ Notion de mémoire cache hiérarchique : copie de Grande Bibliothèque dans une bibliothèque plus rapide et plus petite Performance : de l’ordre de 20 Go/s G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 11 / 235 Généralités Composants et principes Le processeur : un moteur à quatre temps Un assemblage hétéroclite ◮ Une unité de calcul qui sait faire... des calculs (simples) ◮ Des registres qui retiennent chacun une valeur ◮ ◮ Des circuits de transmission contrôlables électriquement, qui relient les composants entre eux et aussi le processeur à la mémoire. Une unité de contrôle qui découpe une instruction en morceaux et contrôle les transmissions des circuits en fonction des résultats. Un cycle vital immuable Le processeur effectue des opérations très rapidement, en suivant toujours la même procédure générale : 1. Récupération de l’instruction : on demande à la mémoire le contenu d’une adresse, dont la valeur est trouvée dans le registre PC. 2. Décodage de l’instruction : la valeur est analysée, les circuits de transmission sont mis en route 3. Exécution de l’instruction : l’unité de calcul est mobilisée 4. Écriture des résultats : un registre sauvegarde le résultat, le PC est augmenté de 1 Des instructions spécifiques, au lieu de calculs, permettent d’accéder à la mémoire en lecture (étape 2) ou écriture (étape 4) au lieu des registres. G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 12 / 235 Généralités Composants et principes L’étonnante efficacité Les instructions données doivent être simples (opérations arithémtiques entre deux valeurs, tests élémentaires uniquement). ◮ Les registres sont très rapides ; la durée d’un cycle est de l’ordre de la nanoseconde. ◮ Toute opération complexe est divisée par un humain en opérations élémentaires → programmation. ◮ Les instructions forment un code compact appelé code machine. Analogie : pour faire une multiplication, on peut faire plein d’additions et tester si on arrive à 0. Les grands défauts Aucune intelligence Aucune compréhension réelle des valeurs manipulées On ne peut pas tout surveiller → bugs G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 13 / 235 Généralités Composants et principes L’horizon matériel Interaction avec le matériel ◮ ◮ ◮ Heureusement le programmeur ou l’utilisateur n’interagit pas directement avec le matériel (sauf pour remplacer une pièce défectueuse ou connecter un nouveau matériel . . .). Le dialogue avec l’architecture matériel est l’affaire de programmes dédiés. Plusieurs couches logicielles existent entre le matériel et l’utilisateur : les firmwares, le noyau du système et les outils et programmes du système d’exploitation. La plupart des logiciels que vous serez amené à développer n’interagiront qu’indirectement avec le matériel par le filtre des librairies système. Haut Niveau → ◮ Logiciel,langages de programmation, . . . C’est le domaine de l’informatique et des informaticiens Une interface : Le système d’exploitation Bas niveau ◮ Firmwares, exécution des instructions machine, . . . ◮ C’est le domaine de la physique et des électroniciens. G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 14 / 235 Le système d’exploitation Plan 1 Généralités 2 Le système d’exploitation La fonction du système d’exploitation La multiplicité des systèmes existants Comparatif 3 Le système Linux 4 L’ordinateur de bas en haut 5 Organiser ses données 6 Fichiers exécutables et Processus 7 Compléments sur l’arborescence 8 Flux de données G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 15 / 235 Le système d’exploitation La fonction du système d’exploitation Plan 1 Généralités 2 Le système d’exploitation La fonction du système d’exploitation La multiplicité des systèmes existants Comparatif 3 Le système Linux 4 L’ordinateur de bas en haut 5 Organiser ses données 6 Fichiers exécutables et Processus 7 Compléments sur l’arborescence 8 Flux de données G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 17 / 235 Le système d’exploitation La fonction du système d’exploitation Le système d’exploitation Le système d’exploitation permet de développer des programmes sans tenir compte de la complexité physique de la machine. Les programmes utilisent des fonctionnalités standardisées d’accès aux ressources matérielles. Côté Système, l’O.S. ◮ ◮ ◮ coordonne l’utilisation des ressources (par exemple quel « programme » utilise le processeur à un moment donné, allocation de la mémoire, . . .), assure la maintenance et la fiabilité du système (par exemple gestion des fichiers, de la sécurité informatique, . . .) fournit des services commun à tous les programmes Côté utilisateur, l’O.S. ◮ ◮ facilite l’accès et l’utilisation des ressources matérielles, propose une interface de programmation permettant d’utiliser ces matériels G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 18 / 235 Le système d’exploitation La multiplicité des systèmes existants Plan 1 Généralités 2 Le système d’exploitation La fonction du système d’exploitation La multiplicité des systèmes existants Comparatif 3 Le système Linux 4 L’ordinateur de bas en haut 5 Organiser ses données 6 Fichiers exécutables et Processus 7 Compléments sur l’arborescence 8 Flux de données G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 19 / 235 Le système d’exploitation La multiplicité des systèmes existants Les différents systèmes d’exploitation Beaucoup d’OS différents existent : Trois OS se distinguent : Chaque architecture matérielle demande un système d’exploitation adapté. Certain systèmes d’exploitation sont plus souples et prennent en charge des architectures matérielles multiples. Windows est le système d’exploitation le plus utilisé, OS X est réputé le plus simple et Linux est le système d’exploitation le plus souple. Statistiques au 5 janvier 2011 : http://gs.statcounter.com/ G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) ◮ 90% des ordinateurs utilisent Windows, ◮ il existe plus de 600 distributions Linux. . . Introduction à l’informatique S1 2016 20 / 235 Le système d’exploitation Comparatif Plan 1 Généralités 2 Le système d’exploitation La fonction du système d’exploitation La multiplicité des systèmes existants Comparatif 3 Le système Linux 4 L’ordinateur de bas en haut 5 Organiser ses données 6 Fichiers exécutables et Processus 7 Compléments sur l’arborescence 8 Flux de données G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 21 / 235 Le système d’exploitation Comparatif Les différents systèmes d’exploitation Windows Linux ◮ Non propriétaire : Gratuit le plus souvent ◮ Propriétaire : Payant ◮ Ouvert : sources disponibles ◮ Sources non disponibles ◮ Flexible : sources modifiables ◮ Sources non modifiables ◮ Puissant : Programmable ◮ ◮ ◮ Communauté active : entraide des utilisateurs ◮ Plus complexe : plutôt pour les informaticiens (interfaces de programmation optimisées) Communauté active : nombreux utilisateurs, services payants Plus ergonomique : pour les utilisateurs (interfaces d’utilisation optimisées) Les systèmes, en constante évolution Depuis une dizaine d’année, Linux et Windows ont beaucoup évolué. La plupart des distributions Linux proposent des systèmes d’installation automatisés, des outils de bureautique ressemblant aux suites commerciales. Il bénéficie en outre d’une sécurité accrue à l’heure des virus et autres failles de sécurité. Windows propose de plus en plus de fonctionnalités empruntées à Linux. G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 22 / 235 Le système Linux Plan 1 Généralités 2 Le système d’exploitation 3 Le système Linux Un peu d’histoire Debian : La distribution utilisée à l’IUT Un système multi-utilisateurs Une interface graphique Les logiciels disponibles Distribution et accès aux logiciels La ligne de commande De l’aide sur Linux et les commandes Shell 4 L’ordinateur de bas en haut 5 Organiser ses données 6 Fichiers exécutables et Processus G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 23 / 235 Le système Linux Un peu d’histoire Plan 1 Généralités 2 Le système d’exploitation 3 Le système Linux Un peu d’histoire Debian : La distribution utilisée à l’IUT Un système multi-utilisateurs Une interface graphique Les logiciels disponibles Distribution et accès aux logiciels La ligne de commande De l’aide sur Linux et les commandes Shell 4 L’ordinateur de bas en haut 5 Organiser ses données 6 Fichiers exécutables et Processus G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 25 / 235 Le système Linux Un peu d’histoire Un peu d’histoire GNU-Linux ◮ ◮ ◮ Le système GNU-Linux est la rencontre d’une technologie, le noyau Linux et d’une philosophie de développement et de diffusion. C’est un système au développement collaboratif (par une communauté) qui est distribué librement et permet l’utilisation de tous les logiciels libres développés pour son architecture. Le noyau Linux est historiquement une version libre du système UNIX développé initialement par le Finlandais Linus Torvalds à partir du début des années 1990. Le projet GNU est celui du développement collaboratif et libre d’un système d’exploitation libre initié par Richard Stallman en 1983. Aujourd’hui ◮ ◮ ◮ C’est un système très largement diffusé et utilisé sur lequel ont été développées plusieurs distributions (qui sont des suites logicielles qui accompagnent le noyau). Initialement confidentiel et réservé à des spécialistes avec des interfaces rudimentaires, il est aujourd’hui toujours plus ergonomique et automatisé pour les non spécialistes, mais laisse les outils et interfaces de bas niveau disponibles au plus grand nombre. On notera par exemple l’existence de nombreuses interfaces graphiques Bureaux (GNOME, KDE, . . .) de nombreux paquetages pré-compilées, de nombreux outils d’administration et de services (protocoles, . . .) G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 26 / 235 Le système Linux Debian : La distribution utilisée à l’IUT Plan 1 Généralités 2 Le système d’exploitation 3 Le système Linux Un peu d’histoire Debian : La distribution utilisée à l’IUT Un système multi-utilisateurs Une interface graphique Les logiciels disponibles Distribution et accès aux logiciels La ligne de commande De l’aide sur Linux et les commandes Shell 4 L’ordinateur de bas en haut 5 Organiser ses données 6 Fichiers exécutables et Processus G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 27 / 235 Le système Linux Debian : La distribution utilisée à l’IUT À l’IUT : Debian Une distribution téléchargeable http://www.debian.org/ Pour ce cours ◮ Les concepts abordés dans ce module sont généraux. ◮ Il pourront être testés sur tous les systèmes Linux (avec de très faibles variantes). ◮ ◮ Il vous est possible d’installer une version de Linux sur votre ordinateur personnel (installation ou version Live) pour votre pratique personnelle et la préparation de l’examen. Une pratique régulière devrait vous assurer une bonne note à peu de frais. . . Pour vous préparer à l’examen Il vous est possible : ◮ d’utiliser Linux dans les salles machines, ◮ d’installer une version de Linux sur votre ordinateur personnel (installation ou version Live). G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 28 / 235 Le système Linux Un système multi-utilisateurs Plan 1 Généralités 2 Le système d’exploitation 3 Le système Linux Un peu d’histoire Debian : La distribution utilisée à l’IUT Un système multi-utilisateurs Une interface graphique Les logiciels disponibles Distribution et accès aux logiciels La ligne de commande De l’aide sur Linux et les commandes Shell 4 L’ordinateur de bas en haut 5 Organiser ses données 6 Fichiers exécutables et Processus G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 29 / 235 Le système Linux Un système multi-utilisateurs Un système avec plusieurs utilisateurs Des utilisateurs et des droits ◮ ◮ ◮ ◮ Chaque personne accédant au système est identifiée par un nom d’utilisateur (dit login) et un mot de passe (dit password). Chaque utilisateur bénéficie de permissions : exécution de certains programmes, lecture de certaines données, écriture de fichiers seulement dans certains répertoires. Chaque utilisateur bénéficie d’un espace de travail réservé sur le disque. C’est un répertoire de l’arborescence dans lequel l’utilisateur a tous les droits : il peut y créer des sous-répertoires, y écrire des fichiers, y installer des programmes et applications. Toutes ses données et préférences personnelles y sont regroupées. Ce répertoire est appelé "Répertoire Personnel" ou "Home Directory". Il est en général placé dans un répertoire qui s’appelle /home/ et porte le nom de l’utilisateur. Superutilisateur - Root ◮ ◮ certains utilisateurs ont des permissions étendues pour administrer le système et effectuer des opérations interdites à l’utilisateur normal. l’utilisateur root a tous les droits dans le système (par exemple il peut changer les permissions de n’importe quel fichier, il fixe les noms d’utilisateur et les mots de passe, il peut installer des programmes et librairies dans les répertoires système, . . .) G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 30 / 235 Le système Linux Un système multi-utilisateurs Identification en 2 étapes Étape #1 S’identifier en donnant au système son nom d’utilisateur G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 31 / 235 Le système Linux Un système multi-utilisateurs Identification en 2 étapes Étape #2 Valider son identité avec le mot de passe G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 32 / 235 Le système Linux Un système multi-utilisateurs Exercices Ce TP est un premier contact avec le système d’exploitation Linux. Il vous permettra d’appréhender les différences entre cet OS et ceux que vous pouvez avoir l’habitude d’utiliser (Windows, MacOS-X). Nous présenterons au cours du TP les grandes lignes de l’environnement de travail XFCE, la façon dont on peut interagir avec le système d’exploitation au moyen de l’outil "Terminal" ainsi que les outils de base pour envoyer des mails (configuration de votre compte mail à l’IUT) et pour obtenir de l’information sur internet (notamment sur Linux). Il existe de nombreuses versions gratuites ou payantes de Linux. La distribution installée à l’IUT se nomme Debian et est téléchargeable depuis http://www.debian.org/. Connexion initiale Q1 Lorsqu’on allume l’ordinateur un laps de temps est nécessaire pour charger le système d’exploitation. Au terme de ce chargement, une interface graphique propose à l’utilisateur de s’identifier. Linux est un système d’exploitation multi-utilisateur. Chaque utilisateur doit systématiquement s’identifier ("login") auprès du système pour avoir le droit de l’utiliser. Une fois identifié, l’utilisateur à accès a ses fichiers et son espace de travail personnel. Une fois qu’il a fini d’utliser le système, l’utilisateur se déconnecte ("logout"). La période entre l’identification et la connexion est appellée "session d’utilisation". Démarrez votre ordinateur. Q2 Connectez-vous ! Votre identifiant est votre numéro d’étudiant, votre mot de passe est votre numéro INE. Attention : les identifiants et les mots de passe sont sensibles à la casse. Cela veut dire que les caractères majuscules et minuscules sont distingués. G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 33 / 235 Le système Linux Une interface graphique Plan 1 Généralités 2 Le système d’exploitation 3 Le système Linux Un peu d’histoire Debian : La distribution utilisée à l’IUT Un système multi-utilisateurs Une interface graphique Les logiciels disponibles Distribution et accès aux logiciels La ligne de commande De l’aide sur Linux et les commandes Shell 4 L’ordinateur de bas en haut 5 Organiser ses données 6 Fichiers exécutables et Processus G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 34 / 235 Le système Linux Une interface graphique Accès au système Le bureau XFCE Parmi les différents environnements graphiques existants, vous utiliserez l’environnement XFCE (https://www.xfce.org/). G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 35 / 235 Le système Linux Une interface graphique Exercices Métaphore du bureau Contrairement aux systèmes d’exploitation propriétaires, l’environnement de travail (bureau) n’est pas directement lié au système d’exploitation. Les deux environnements de travail les plus utilisés sous Linux sont GNOME (http://www.gnomefr.org/) et KDE (http://fr.kde.org/). L’environnement choisi à l’IUT est XFCE (lié à GNOME mais plus léger). Une fois la session lancée et l’environnement chargé, vous arrivez dans un espace de travail appelé bureau. Cet environnement de travail est assez proche de celui qui peut être proposé par les systèmes d’exploitation propriétaires. Au moyen de la souris, vous pouvez intéragir avec le système. En cliquant sur les éléments graphiques, vous pouvez ouvrir des menus, lancer des programmes, quitter le système... Q3 Identifier la barre de menu, la barre de tâches et le bureau. Q4 Dans cet environnement, identifiez deux façons de lancer le navigateur internet (Firefox l’application terminal ( ). G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique ), et S1 2016 36 / 235 Le système Linux Une interface graphique Exercices Lancement d’applications Comme la plupart des systèmes d’exploitation modernes, la distribution de Linux mise à votre disposition est un système multi-tâches. Cela signifie, que vous pouvez exécuter en parallèle plusieurs applications. Il n’est pas rare que lors d’une session vous lanciez plusieurs programmes où chaque programme est associé à une fenêtre. À la suite des exercices précédents, vous devez avoir au moins 4 fenêtres ouvertes (même si elles ne sont pas toutes visibles à l’écran). Les fenêtres ouvertes apparaissent dans la barre des tâches située dans la partie basse de l’écran qui doit alors ressembler à ça : Q5 Donnez différentes façons de passer d’un programme à l’autre, d’une fenêtre à l’autre, (au moyen de la souris ou du clavier) ? Qu’observez-vous au niveau de la barre des tâches lorsque vous passez d’une application à l’autre ? Q6 Identifiez l’outil permettant de passer d’un bureau à l’autre. Décrivez dans quelles situations ces bureaux peuvent-être utiles. Trouvez comment on déplace une fenêtre depuis un bureau vers un autre. Q7 Placez sur les bureaux 1 et 2, une fenêtre de terminal chacun et sur les 3 et 4, une fenêtre de navigateur. Résultat attendu : Q8 Expliquez la fonction de chacun des boutons placés dans le coin supérieur droit des fenêtres. Fermez les fenêtres des programmes suivants : un terminal (bureau 1) et un navigateur (bureau 3). G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 37 / 235 Le système Linux Les logiciels disponibles Plan 1 Généralités 2 Le système d’exploitation 3 Le système Linux Un peu d’histoire Debian : La distribution utilisée à l’IUT Un système multi-utilisateurs Une interface graphique Les logiciels disponibles Distribution et accès aux logiciels La ligne de commande De l’aide sur Linux et les commandes Shell 4 L’ordinateur de bas en haut 5 Organiser ses données 6 Fichiers exécutables et Processus G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 38 / 235 Le système Linux Les logiciels disponibles Les logiciels disponibles Les suites bureautiques ◮ ◮ Les suites bureautiques proposent les fonctionnalités grand public de traitement de texte, de tableur, de présentation, de dessin. Plusieurs suites gratuites existent en libre accès sous linux ◮ ◮ ◮ CalligraSuite (http://www.calligra-suite.org/) OpenOffice (http://fr.openoffice.org/) ... Les programes dédiés ◮ Navigateur Web, Client de messagerie, comme sous d’autres OS, de nombreuses solutions existent. ◮ ◮ ◮ Firefox, Opera, Konqueror, . . . Thunderbird, KMail, . . . Des logiciels parmi les plus puissants : ◮ ◮ Manipulation et création d’images : GIMP, ImageMagick, . . . Modélisation 3D : Blender, . . . De nombreuses micro-application ou programmes ◮ De nombreux programmes de conversion de format, de communication et de téléchargement existent en ligne de commande . . . G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 39 / 235 Le système Linux Les logiciels disponibles Exercices Éditeur de texte Nous allons créer un nouveau fichier. Pour cela nous allons utiliser un outil fondamental pour tout programmeur : un éditeur de texte. Plusieurs éditeurs de texte sont à votre disposition (vous pouvez explorer le menu Applications →Accessoires ou Applications →Développement dans la barre de menu de XFCE). À la différence de logiciels tels que Word, un éditeur de texte ne permet que de saisir du texte brut, sans mise en forme. Les programmes sont en général écrits dans un éditeur de texte. Pour lancer un éditeur de texte trois moyens sont à votre disposition : ◮ Lancer l’application depuis le menu application, ◮ Lancer l’application depuis une icône du bureau, ◮ Lancer l’application depuis la ligne de comande, par exemple en tapant : login@host:˜$ gedit ←- Ceci aura pour effet d’ouvrir une fenêtre de l’éditeur. G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 40 / 235 Le système Linux Les logiciels disponibles Exercices Éditeur de texte (suite) Q9 Tapez du texte dans la fenêtre et enregistrez le fichier dans votre répertoire personnel, avec le nom fichier_test_1.txt. Q10 Définissez ce qu’est un raccourci clavier et à quoi il sert (aidez-vous d’Internet si nécessaire). Donnez une liste d’au moins 8 raccourcis clavier standards les plus utilisés des éditeurs de texte. Q11 Modifiez le fichier texte fichier_test_1.txt pour que le texte suivant y figure : Ondoyons un poupon, dit Orgon, fils d’Ubu. Choux, bijoux, poux, puis du mou, du conflit, buvons non point un grog : un punch. Il but du vin itou, du rhum, du whisky, du coco, puis il dormit sur un roc. Q12 En utilisant les raccourcis clavier ou les menus et après les avoir testés, donnez les combinaisons ou procédures permettant de : ◮ ◮ ◮ Rechercher dans ce texte toutes les occurrences de la chaîne de caractères oux. Remplacer toutes les occurrences de la chaîne de caractères oux, par la chaîne de caractères ou. Supprimer toutes les occurrences de la chaîne de caractères du. Q13 Enregistrez les modifications dans un nouveau fichier appelé fichier_test_2.txt. G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 41 / 235 Le système Linux Distribution et accès aux logiciels Plan 1 Généralités 2 Le système d’exploitation 3 Le système Linux Un peu d’histoire Debian : La distribution utilisée à l’IUT Un système multi-utilisateurs Une interface graphique Les logiciels disponibles Distribution et accès aux logiciels La ligne de commande De l’aide sur Linux et les commandes Shell 4 L’ordinateur de bas en haut 5 Organiser ses données 6 Fichiers exécutables et Processus G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 42 / 235 Le système Linux Distribution et accès aux logiciels Distribution et accès aux logiciels Licences libres (open source) Elles permettent de : Licences Propriétaires Elles restreignent un ou plusieurs des droits listés supra. ◮ d’utiliser le logiciel, ◮ d’étudier et de modifier les sources, Gratuit ne signifie pas libre ◮ de redistribuer les sources, modifiées ou non. Certains logiciels gratuits sont des logiciels propriétaires). Copyright© contre Copyleft« Le Copyleft«utilise le cadre légal du copyright pour inverser les rapports de force : le code distribué peut être modifié et redistribué, mais uniquement avec les mêmes droits →Les logiciels qui dérivent des sources Copyleft ne peuvent être distribués hors Copyleft. Tout logiciel a un coût de développement En général : ◮ ◮ Propriétaire est payant : On paie un coût de développement, un service de support, un service de mise à jour, ... Les sources sont protégées et seuls les propriétaires y ont accès. Libre est gratuit : Le coût est supporté par une communauté (utilisateurs, subventions publiques, subventions ou (IUTV) sociétés privées, . . .). Introduction à l’informatique G. Santini, J.-C. Dubacq S1 2016 43 / 235 Le système Linux La ligne de commande Plan 1 Généralités 2 Le système d’exploitation 3 Le système Linux Un peu d’histoire Debian : La distribution utilisée à l’IUT Un système multi-utilisateurs Une interface graphique Les logiciels disponibles Distribution et accès aux logiciels La ligne de commande De l’aide sur Linux et les commandes Shell 4 L’ordinateur de bas en haut 5 Organiser ses données 6 Fichiers exécutables et Processus G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 44 / 235 Le système Linux La ligne de commande La ligne de commande Interface de communication avec le système (IHM) ◮ ◮ ◮ Interface historique en mode texte, Interface privilégiée sous Linux : de nombreux programmes ne peuvent être appelés qu’à partir de la ligne de commande, Interface puissante et programmable. Principes de fonctionnement 1. L’utilisateur tape des commandes sous forme de texte 2. Le texte est évalué par un interpréteur, 3. L’interpréteur lance l’exécution des commandes. Utilité ◮ Permet de lancer des programmes ou des applications, ◮ Permet d’interroger le système et d’interagir avec lui. ◮ Basé sur un interpréteur, un langage de programmation permet de construire des scripts pour effectuer des tâches complexes de gestion ou d’administration. G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 45 / 235 Le système Linux La ligne de commande La ligne de commande login@host:˜$ ” La fenêtre de terminal ou Shell La ligne de commande est un programme fenêtré simple qui permet de taper du texte. ◮ La ligne de commande comporte une partie non interprétée [ user@localhost ˜ ] appelée le prompt. Ici le prompt est configuré pour afficher le nom de l’utilisateur, le nom de la machine, et le nom du répertoire courant. ◮ Le caractère ” marque la position du curseur. C’est là qu’est inséré le texte frappé par l’utilisateur. ◮ Le texte tapé par l’utilisateur sera évalué comme une (ou plusieurs) commande(s) par un interpréteur. L’interpréteur ◮ L’interpréteur parcourt le texte tapé par l’utilisateur, identifie les commandes et les paramètres, et si la syntaxe est correcte, lance un processus. ◮ Plusieurs interpréteurs existent : csh, tcsh, bash. Dans ce cours nous utiliserons le bash. ◮ Bash est l’interpréteur du projet GNU. Il est le plus utilisé sous linux. G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 46 / 235 Le système Linux La ligne de commande La ligne de commande login@host:˜$ ls public_html/ login@host:˜$ ” Exécution d’une commande ◮ ◮ ◮ ◮ ◮ La commande (ici ls) est évaluée (lancée, interprétée) dès que l’utilisateur presse la touche ←(Entrée). L’ensemble du texte partant du prompt jusqu’à la fin de la ligne est interprété comme une commande. Si la commande est valide, un programme est lancé. Durant l’exécution du programme, la ligne de commande est indisponible. L’utilisateur doit attendre la fin de l’exécution du programme avant de pouvoir taper une nouvelle commande. Si le programme produit un affichage (ici ls affiche le nom des fichiers et répertoires), celui-ci est affiché par défaut dans la fenêtre du Shell. Une fois la commande exécutée, le Shell propose une nouvelle ligne de commande où l’utilisateur peut taper une nouvelle instruction. G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 47 / 235 Le système Linux La ligne de commande La ligne de commande login@host:˜$ nom_commande options paramètres ←affichage ... login@host:˜$ ” Interpretation de la commande nom_commande Le premier mot doit correspondre au nom d’une commande connue du système, options Comme le nom l’indique les options ne sont pas obligatoires. Si il n’y en a pas la commande s’exécute selon un mode « par défaut ». L’ajout d’une option pourra modifier ce comportement par défaut. Attention à la différence entre - et -paramètres Certaines commandes peuvent fonctionner sans paramètre. G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 48 / 235 Le système Linux De l’aide sur Linux et les commandes Shell Plan 1 Généralités 2 Le système d’exploitation 3 Le système Linux Un peu d’histoire Debian : La distribution utilisée à l’IUT Un système multi-utilisateurs Une interface graphique Les logiciels disponibles Distribution et accès aux logiciels La ligne de commande De l’aide sur Linux et les commandes Shell 4 L’ordinateur de bas en haut 5 Organiser ses données 6 Fichiers exécutables et Processus G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 49 / 235 Le système Linux De l’aide sur Linux et les commandes Shell Se documenter sur le fonctionnement de Linux Ressource sur le Web ◮ Les forums d’utilisateurs : ◮ ◮ ◮ https://wiki.debian.org/fr/FrenchLists http://www.lea-linux.org/ http://www.linux-france.org/ ◮ Les pages Wikipedia pour les commandes, les concepts. ◮ De nombreux sites de description du système Linux ◮ ◮ http://fr.wikipedia.org/ http://www.linux-france.org/article/man-fr/ Les pages de man ◮ ◮ ◮ La ligne de commande intègre une aide pour les commandes les plus courantes. La consultation des pages de man est essentielle pour avancer dans la maîtrise des commandes bash. Cela doit devenir un reflexe. Les pages de man détaillent les syntaxes, options et arguments des commandes. Ces options peuvent être très nombreuses. Les pages de man sont rédigées en anglais (une version française en ligne est disponible pour certaines commandes). Mais l’anglais est omniprésent en informatique, alors il faut vous faire une raison . . . G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 50 / 235 Le système Linux De l’aide sur Linux et les commandes Shell Syntaxe pour man man nom_de_la_commande Description ◮ permet d’accéder à la documentation d’utilisation d’une commande (les pages de man). ◮ Les pages de man décrivent les syntaxes, les options, les arguments des commandes. ◮ Elles décrivent les résultats des évaluations et le format de ces résultats. Exemple d’utilisation: login@host:˜$ man ls affiche : LS(1) BSD General Commands Manual LS(1) NAME ls - list directory contents SYNOPSIS ls [-ABCFGHLOPRSTUW@abcdefghiklmnopqrstuwx1] [file ...] G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 51 / 235 Le système Linux De l’aide sur Linux et les commandes Shell Exercices Usage du terminal Une fenêtre de terminal est un outil de base fondamental à toute personne travaillant sous Linux. Cette fenêtre propose ce que l’on appelle une ligne de commande. C’est un moyen d’adresser directement des commandes au système, sans avoir à passer par une interface graphique. C’est un outil très puissant qui est de plus programmable. De ce fait, la ligne de commande permet de faire des choses qu’aucun programme graphique n’est capable de faire facilement. Cependant pour l’utiliser efficacement un apprentissage est nécessaire. Ce module est là pour vous en donner un aperçu. Q14 Rappelez la structure de la ligne de commande telle qu’elle s’affiche dans le terminal (décrivez les différents éléments et leur rôle). Q15 Évaluez la commande suivante et commentez l’affichage produit : man ls Q16 Quelle est la fonction de la commande ls ? Q17 Testez la commande ls avec plusieurs options parmi celles que vous avez identifié. Vérifiez que le comportement de la commande est modifié par l’utilisation d’options différentes. G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 52 / 235 Le système Linux De l’aide sur Linux et les commandes Shell Exercices Usage du navigateur internet Un navigateur internet tel que le logiciel Firefox (lancé plus tôt), est un outil de base dans tout travail informatique. Ces logiciels permettent de « naviguer » sur les pages internet. Les pages internet sont regroupées en sites internet, qui sont identifiés par une adresse. Certains proposent de l’information, des applications, le contenu d’autres est plus incertain. Le principe de base pour naviguer d’une page à l’autre sont les liens hypertextes. Précisés par le langage HTML, un lien hypertexte est une mise en forme qui associe un texte ou un élément graphique de la page à l’adresse d’une page internet. En cliquant sur le lien hypertexte, la page correspondant à l’adresse s’affiche dans le navigateur. Dans la plupart des cas, il est simple d’identifier le texte supportant un lien hypertexte. Celui-ci est coloré ou souligné de façon à le distinguer des autres éléments de la page. La fenêtre d’un navigateur se structure en plusieurs parties que vous devez apprendre à identifier et à utiliser : Q18 Identifiez et nommez les différents éléments qui composent la fenêtre d’un navigateur internet. Q19 Donnez au moins 2 adresses correspondant à des moteurs de recherche Q20 Avec un moteur de recherche, trouvez l’origine du nom de la distribution linux Debian ? G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 53 / 235 Le système Linux De l’aide sur Linux et les commandes Shell Exercices Usage du client de messagerie électronique (e-mail) Si votre inscription à l’IUT est finalisée, un compte mail personnel à été créé à votre nom. Son adresse est de la forme : Prenom.Nom@edu.univ-paris13.fr Grâce à un logiciel appelé client mail, vous pouvez envoyer et recevoir du courrier électronique. Consultez-le très régulièrement (au moins une fois par jour) ! Un moyen d’accéder à vos mails est d’utiliser le client web-mail de l’université : une application accessible depuis n’importe quel navigateur internet (connecté). L’adresse du web-mail de l’IUT est : http://ent.univ-paris13.fr Pour accéder à votre courrier vous devez fournir votre identifiant et votre mot de passe. Q21 Après votre connexion au web-mail et après avoir identifié et cliqué sur le service de messagerie électronique, identifiez les différents boutons et champs de l’interface. Q22 Après avoir sélectionné le service de rédaction d’un message, identifiez les différents champs de la fenêtre de rédaction. Décrivez à quoi servent les champs "À", "Cc", "Cci", "Sujet" et "Texte". Q23 Renseignez les champs nécessaires et envoyez un mail à votre voisin de table. Q24 Ouvrez le mail que votre voisin vous a envoyé et répondez-lui dans le corps du message reçu. Q25 Donnez la procédure pour ajouter l’adresse du web-mail de l’université dans les racourcis (onglets et favoris) de votre navigateur internet. G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 54 / 235 L’ordinateur de bas en haut Plan 1 Généralités 2 Le système d’exploitation 3 Le système Linux 4 L’ordinateur de bas en haut Le matériel 5 Organiser ses données 6 Fichiers exécutables et Processus 7 Compléments sur l’arborescence 8 Flux de données 9 Les scripts Bash G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 55 / 235 L’ordinateur de bas en haut Le matériel Plan 1 Généralités 2 Le système d’exploitation 3 Le système Linux 4 L’ordinateur de bas en haut Le matériel 5 Organiser ses données 6 Fichiers exécutables et Processus 7 Compléments sur l’arborescence 8 Flux de données 9 Les scripts Bash G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 57 / 235 L’ordinateur de bas en haut Le matériel La carte mère La carte mère est l’élément central de l’ordinateur sur lequel sont assemblés et mis en relation tous les composants matériels. Elle permet à tous ses composants de fonctionner ensemble efficacement. G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 58 / 235 L’ordinateur de bas en haut Le matériel La carte mère La carte mère est l’élément central de l’ordinateur sur lequel sont assemblés et mis en relation tous les composants matériels. Elle permet à tous ses composants de fonctionner ensemble efficacement. G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 58 / 235 L’ordinateur de bas en haut Le matériel Les unités de calcul CPU - Central Processing Unit ◮ C’est une puce qui traite des instructions élémentaires en réalisant des calculs binaires, ◮ Fréquence de l’ordre de 3 GHz. GPU - Graphics Processing Unit C’est une puce placée sur les cartes graphiques ◮ Elle prend en charge les nombreux calculs de rafraichissement des images 3D ◮ Une carte graphique moderne peut compter une grande quantité de ces puces. G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 59 / 235 L’ordinateur de bas en haut Le matériel Des mémoires différentes pour des usages différents ROM : Read Only Memory ◮ Mémoire non-volatile maintenue par une conception physique, ◮ Taille limitée car très chère, très rapide, ◮ Contient instructions d’amorçage, routines. . . RAM : Random Access Memory ◮ Mémoire volatile : maintenue par une tension électrique, ◮ Accès rapide, ◮ Taille limitée car assez chère. Disque Dur, clef-usb, . . . ◮ ◮ ◮ Mémoire non-volatile (enregistrement magnétique le plus souvent), Accès lent, Taille très grande (support de stockage de masse), beaucoup moins chère. G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 60 / 235 L’ordinateur de bas en haut Le matériel Des mémoires différentes pour des usages différents Organisation de la mémoire Les ordinateurs réalisent des calculs logiques sur des données binaires ◮ ◮ ◮ Les données et les instructions sont stockées sous forme de blocs repérés par une adresse, Les blocs contiennent une information binaire organisée en octet. Chaque octet contient 8 bits d’information qui sont lus comme une suite ordonnée de 0 ou de 1 ou de Vrai et de Faux. Un octet peut prendre 28 = 256 valeurs différentes. G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 60 / 235 L’ordinateur de bas en haut Le matériel Les périphériques Des composants externes En fonction de leur tâche, de nombreux composants ad hoc peuvent être greffés sur la structure de base précédemment décrite. Par exemple : ◮ Ordinateur de Maison : Écran, souris, imprimante, scanner, joystick, modem, . . . ◮ Ordinateurs de bord : Sondes, actioneurs, . . . ◮ Télephone : Antenne, récepteurs, . . . ◮ Robot médical : Interface haptique, bras mécaniques, . . . Des composants internes En fonction des possibilités des cartes mères plusieurs types de composants peuvent être ajoutés : ◮ Cartes vidéo, Cartes son, disques durs internes, lecteurs, . . . ◮ Cartes d’acquisition ou de pilotage de périphériques, . . . G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 61 / 235 L’ordinateur de bas en haut Le matériel Les bus La carte mère intègre les bus. ◮ ◮ Les bus sont des unités physiques qui assurent le transport efficace de l’information entre les différents composants connectés à la carte mère, La largeur (8, 16, 32 64 bits), série ou parallèle et la fréquence (102 − 103 MHz) des bus règlent le débit d’information entre les composants. Cela conditionne donc fortement l’efficacité d’une configuration matérielle. G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 62 / 235 Organiser ses données Plan 1 Généralités 2 Le système d’exploitation 3 Le système Linux 4 L’ordinateur de bas en haut 5 Organiser ses données Les fichiers : noms et contenu Organisation des données enregistrées L’organisation arborescente La notion de chemin Répertoire courant et chemins relatifs Notation spéciales Quelques mini-manuels Métacaractères Arborescence et montage 6 Fichiers exécutables G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV)et Processus Introduction à l’informatique S1 2016 63 / 235 Organiser ses données Les fichiers : noms et contenu Plan 1 Généralités 2 Le système d’exploitation 3 Le système Linux 4 L’ordinateur de bas en haut 5 Organiser ses données Les fichiers : noms et contenu Organisation des données enregistrées L’organisation arborescente La notion de chemin Répertoire courant et chemins relatifs Notation spéciales Quelques mini-manuels Métacaractères Arborescence et montage 6 Fichiers exécutables G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV)et Processus Introduction à l’informatique S1 2016 65 / 235 Organiser ses données Les fichiers : noms et contenu Un fichier De l’information au stockage Les informations utilisées dans un ordinateur sont stockées dans la mémoire de masse, qui se distingue de la mémoire vive par sa résistance à l’extinction et de la mémoire morte (et plus tard, du firmware) par sa mutabilité. Les performances des systèmes de stockage de masse sont meilleures chaques années, mais l’ordre de grandeur reste la ms ou 100 µs. De l’information au fichier L’information est découpée en petites unités qui s’appellent des fichiers, sémantiquement cohérentes — ce sont des informations qui « vont ensemble ». Ces éléments de base du stockage informatique peuvent ne contenir que très peu d’information ou représenter plusieurs Go de données par fichier. Un fichier est lié à la façon dont on y accède (son nom et son chemin), mais nous verrons que ce n’est pas un identifiant : il peut y avoir plusieurs accès différents à un même fichier (liens). G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 66 / 235 Organiser ses données Les fichiers : noms et contenu Noms et contenu des fichiers La décomposition traditionnelle d’un nom de fichier Deux parties séparées par un point : ◮ La 1ère partie informe sur la nature du contenu du fichier, ◮ La 2ème partie informe sur le format ou la finalité des données. nom.extension prefix.suffix description.format Selon les systèmes, certains caractères sont interdits. Par exemple * sous Windows, / sous Linux. Exemples de noms de fichiers Extension .c .html .pdf .txt Enigmatique e3.c New.pdf toto.sh Choix des noms Contenu Sources C Document Web Document Mis en page Texte brut Informatif teste_boucle_for.c 2011_IntroSys_cours_1.pdf test_boucle_for.sh G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique Ils doivent être choisis minutieusement pour être informatifs. Choisir un nom : réfléchir pour un gain de temps pour retrouver le fichier ou le répertoire concerné. Importance de la casse (Linux), tolérance ailleurs (OS X, Windows). S1 2016 67 / 235 Organiser ses données Organisation des données enregistrées Plan 1 Généralités 2 Le système d’exploitation 3 Le système Linux 4 L’ordinateur de bas en haut 5 Organiser ses données Les fichiers : noms et contenu Organisation des données enregistrées L’organisation arborescente La notion de chemin Répertoire courant et chemins relatifs Notation spéciales Quelques mini-manuels Métacaractères Arborescence et montage 6 Fichiers exécutables G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV)et Processus Introduction à l’informatique S1 2016 68 / 235 Organiser ses données Organisation des données enregistrées Des fichiers et des répertoires Les fichiers... en vrac ? Les fichiers sont regroupés dans des répertoires (en anglais directory ou folders). Les répertoires peuvent contenir des fichiers ou d’autres répertoires. L’organisation des fichiers est réglée par le système de fichiers (ang. filesystem). ◮ Cette organisation arborescente permet de faciliter la recherche d’un fichier, ◮ Les fichiers sont regroupés par application, par thème, par format, par fonction, . . . ◮ Organisation hiérarchique qui permet d’organiser les données et de faciliter leur accès. De très nombreux fichiers et répertoires Remarque Le nombre de fichiers enregistrés sur un disque dur peut aisément dépasser 100.000 fichiers, ◮ Dans un même répertoire le nom est un identifiant. ◮ Les répertoires et les fichiers partagent les mêmes noms. Sous Windows, pas d’extension pour les répertoires. G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique Avec tous les fichiers au même endroit, il est très difficile de les lister (trop à lire). S1 2016 69 / 235 Organiser ses données L’organisation arborescente Plan 1 Généralités 2 Le système d’exploitation 3 Le système Linux 4 L’ordinateur de bas en haut 5 Organiser ses données Les fichiers : noms et contenu Organisation des données enregistrées L’organisation arborescente La notion de chemin Répertoire courant et chemins relatifs Notation spéciales Quelques mini-manuels Métacaractères Arborescence et montage 6 Fichiers exécutables G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV)et Processus Introduction à l’informatique S1 2016 70 / 235 Organiser ses données L’organisation arborescente Exemple d’arborescence Linux / . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Répertoire racine (Root Directory) bin/ (. . .) home/ moi/ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Répertoire personnel (User directory) Mes Documents/ ListeDesCourses.txt Exercice_1.sh (. . .) anonymous/ LisezMoi.txt Telechargements/ (. . .) (. . .) Les répertoires importants ◮ ◮ La racine (Root directory) contient tous les répertoires et fichiers accessibles depuis le système. Le répertoire personnel (User Directory ou Home Directory) est le répertoire dans lequel l’utilisateur peut faire ce qu’il veut (écrire, modifier, supprimer, installer . . .). G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 71 / 235 Organiser ses données La notion de chemin Plan 1 Généralités 2 Le système d’exploitation 3 Le système Linux 4 L’ordinateur de bas en haut 5 Organiser ses données Les fichiers : noms et contenu Organisation des données enregistrées L’organisation arborescente La notion de chemin Répertoire courant et chemins relatifs Notation spéciales Quelques mini-manuels Métacaractères Arborescence et montage 6 Fichiers exécutables G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV)et Processus Introduction à l’informatique S1 2016 72 / 235 Organiser ses données La notion de chemin La notion de chemin Le chemin définit un accès unique à partir de la racine ◮ ◮ Deux fichiers ou répertoires ne peuvent pas porter le même nom si ils sont dans un même répertoire. Sous Linux, les noms des fichiers et répertoires différencient les caractères Majuscules et minuscule. Les fichiers Essai.txt et essai.txt peuvent donc être dans le même répertoire. Exemples de chemins absolus / . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Un chemin absolu part de la racine / home/ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . /home/ moi/ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . /home/moi/ Etoiles/ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . /home/moi/Etoiles/ SOLEIL.jpg . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . /home/moi/Etoiles/SOLEIL.jpg Soleil.jpg . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . /home/moi/Etoiles/Soleil.jpg Systeme_Solaire/ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . /home/moi/Systeme_Solaire/ SOLEIL.jpg . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . /home/moi/Systeme_Solaire/SOLEIL.jpg Syntaxe d’un chemin absolu Le chemin absolu d’un élément du système de fichier est unique (sauf avec un lien). Il donne la liste des répertoires et sous-répertoires en partant de la racine / (la référence de l’arborescence) jusqu’à la cible. G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 73 / 235 Organiser ses données Répertoire courant et chemins relatifs Plan 1 Généralités 2 Le système d’exploitation 3 Le système Linux 4 L’ordinateur de bas en haut 5 Organiser ses données Les fichiers : noms et contenu Organisation des données enregistrées L’organisation arborescente La notion de chemin Répertoire courant et chemins relatifs Notation spéciales Quelques mini-manuels Métacaractères Arborescence et montage 6 Fichiers exécutables G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV)et Processus Introduction à l’informatique S1 2016 74 / 235 Organiser ses données Répertoire courant et chemins relatifs Répertoire courant et chemins relatifs Le répertoire courant ◮ Le répertoire courant est un répertoire de référence d’où sont lancées les commandes du shell. ◮ Par défaut, le répertoire courant est le répertoire personnel de l’utilisateur, ◮ Naviguer dans l’arborescence équivaut à modifier le répertoire courant. Exemples de chemins relatifs home/ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ../.. moi/ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ../ Etoiles/ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Répertoire Courant ./ SOLEIL.jpg . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . SOLEIL.jpg ou ./SOLEIL.jpg Antares.jpg . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Antares.jpg ou ./Antares.jpg Systeme_Solaire/ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ../Systeme_Solaire/ terre.gif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ../Systeme_Solaire/terre.gif Syntaxe d’un chemin relatif ◮ ◮ Le chemin relatif d’un fichier ou d’un répertoire donne la liste des répertoires et sous-répertoires en partant du répertoire courant (la référence relative dans l’arborescence) jusqu’à la cible. Il est relatif, car lorsque le répertoire courant change, le chemin relatif change. G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 75 / 235 Organiser ses données Notation spéciales Plan 1 Généralités 2 Le système d’exploitation 3 Le système Linux 4 L’ordinateur de bas en haut 5 Organiser ses données Les fichiers : noms et contenu Organisation des données enregistrées L’organisation arborescente La notion de chemin Répertoire courant et chemins relatifs Notation spéciales Quelques mini-manuels Métacaractères Arborescence et montage 6 Fichiers exécutables G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV)et Processus Introduction à l’informatique S1 2016 76 / 235 Organiser ses données Notation spéciales Notation spéciales Les chemins des répertoires de référence Répertoire Répertoire racine Répertoire personnel Notation / ˜ Répertoire Répertoire courant Répertoire parent Notation . .. La notation ˜ est un chemin absolu, remplacée par le vrai chemin avant l’exécution des commandes. C’est un raccourci au niveau du shell, pas au niveau du système d’exploitation. Exemple de chemins valides pointant le fichier cible / . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Répertoire Racine home/ moi/ . . . . . . . . . . . Répertoire Personnel Etoiles/ . . . . . . Répertoire Courant Soleil.jpg . . . . . . . Fichier cible G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Chemins Absolus /home/moi/Etoiles/Soleil.jpg ˜/Etoiles/Soleil.jpg /home/moi/../moi/Etoiles/Soleil.jpg /home/moi/../../home/moi/Etoiles/Soleil.jpg Chemins Relatifs Soleil.jpg ./Soleil.jpg ../Etoiles/Soleil.jpg ../../moi/Etoiles/./Soleil.jpg Introduction à l’informatique S1 2016 77 / 235 Organiser ses données Notation spéciales L’archivage D’une arborescence à un fichier Une technique souvent utilisée consiste à transformer une partie de l’arborescence en un fichier qui n’est pas utilisable directement. Ce fichier peut ensuite être retransformé en une arborescence. Le format tar Utilisé depuis les années 80, le format tar est un pilier du monde Unix. Il est parfaitement libre. Il servait initialement aux sauvegardes sur bande magnétique (tape archive). Le format tar ne permet pas la compression, mais la commande tar donne accès à des programmes de compression qui permettent de réduire la taille de l’archive. Une archive au format tar est appelée un(e) tarball. Le compresseur le plus connu est gzip dont les fichiers compressés ont un suffixe .gz. Souvent on combine les deux suffixes : une archive compressée peut ainsi s’appeler textes2015.tar.gz ou textes2015.tgz. G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Le format zip Principalement utilisé pour son universalité depuis 1986, le format zip est plus ou moins libre (il y a des doutes sur la possibilité de brevet sur les techniques employées). Le format zip n’est pas uniquement caractérisé par son extension : plusieurs autres formats de fichier sont en fait une archive ZIP qui contient divers documents (par exemple, un fichier docx pour Microsoft Word est en fait un ZIP qui contient divers fichiers XML et images). Le format zip, en plus de l’archivage permet aussi la compression. La commande zip/unzip doit donc permettre la décompression. Introduction à l’informatique S1 2016 78 / 235 Organiser ses données Quelques mini-manuels Plan 1 Généralités 2 Le système d’exploitation 3 Le système Linux 4 L’ordinateur de bas en haut 5 Organiser ses données Les fichiers : noms et contenu Organisation des données enregistrées L’organisation arborescente La notion de chemin Répertoire courant et chemins relatifs Notation spéciales Quelques mini-manuels Métacaractères Arborescence et montage 6 Fichiers exécutables G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV)et Processus Introduction à l’informatique S1 2016 79 / 235 Organiser ses données Quelques mini-manuels Conventions Noms et chemins ◮ ◮ Un chemin peut être absolu ou relatif. Il peut utiliser les notations spéciales. Par convention la notion de fichier sera comprise dans son sens large. Par exemple, le chemin d’un fichier devra être interprété sans distinction comme le chemin vers un fichier ordinaire ou comme le chemin vers un répertoire (sauf mention contraire explicite). Commandes, options, paramètres Commande c’est le nom d’un programme qui exécute une action. Options ce sont des paramètres optionnels. Ils peuvent être omis. L’ajout d’options modifie le comportement de la commande (le résultat). Les options sont montrées encadrées par les caractères [ ... ] (qu’il ne faut pas mettre). Paramètres ce sont des arguments que la commande évalue. Sources et destination Les commandes de déplacement acceptent une ou des sources qui sont des fichiers ou répertoires d’origine, et une destination qui est un fichier ou un répertoire. G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 80 / 235 Organiser ses données Quelques mini-manuels Manipulation de l’arborescence en ligne de commande Alternatives pour naviguer dans l’arborescence et manipuler les fichiers Interface Graphique Ligne de Commande G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Boîte à outils : manipuler l’arborescence Commande pwd cd ls cat touch mkdir rm cp mv Fonction principale Afficher le nom du répertoire courant Changer de répertoire courant Afficher le contenu d’un répertoire Afficher le contenu d’un fichier Créer un fichier Créer un répertoire Supprimer fichier(s) ou répertoire(s) Copier fichier(s) ou répertoire(s) Déplacer/Renommer fichier(s) ou répertoire(s) Introduction à l’informatique S1 2016 81 / 235 Organiser ses données Quelques mini-manuels Syntaxe pour pwd pwd Description ◮ Affiche le nom du répertoire courant. Exemple d’utilisation: / . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Répertoire racine home/ moi/ . . . . . . . . . . . . . . . . . Répertoire courant Etoiles/ login@host:˜$ pwd /home/moi G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) / . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Répertoire racine home/ moi/ . . . . . . . . . . . . . . . Répertoire personnel Etoiles/ . . . . . . . . . . . Répertoire courant login@host:˜/Etoiles$ pwd /home/moi/Etoiles Introduction à l’informatique S1 2016 82 / 235 Organiser ses données Quelques mini-manuels Syntaxe pour cd cd <cible> Description ◮ ◮ Change le répertoire courant (permet de naviguer dans l’arborescence). Si le chemin du répertoire cible est omis, le répertoire courant redevient par défaut le répertoire personnel. Ce n’est pas une commande, mais une fonctionnalité du shell. Exemple d’utilisation: / . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Répertoire Racine home/ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Répertoire courant initial moi/ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Répertoire courant cas #1 Etoiles/ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Répertoire courant cas #2 Commande cas #1 : login@host:/home$ cd login@host:˜$ ” G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Commande cas #2 : login@host:/home$ cd moi/Etoiles login@host:˜/Etoile$ ” Introduction à l’informatique S1 2016 83 / 235 Organiser ses données Quelques mini-manuels Syntaxe pour ls ls <source> Description ◮ Affiche le contenu d’un répertoire. ◮ Par défaut si aucune source n’est indiquée, la commande affiche le contenu du répertoire courant. Exemple d’utilisation: / . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Répertoire racine home/ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Répertoire courant moi/ astronomie.txt Etoiles/ login@host:/home/$ ls moi/ login@host:/home/$ ls moi/ Etoiles/ astronomie.txt G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 84 / 235 Organiser ses données Quelques mini-manuels Syntaxe pour ls(bis) ls -a <source> Description ◮ Affiche le contenu d’un répertoire y compris les fichiers et répertoires cachés. ◮ Les fichiers et répertoires cachés ont un nom dont le premier caractère est un point. ◮ Les fichiers et répertoires cachés sont utilisés par le système ou certaines applications. Exemple d’utilisation: moi/ . . . . . . . . . . . . . . . . . Répertoire courant ./ssh/ id_rsa id_rsa.pub known_hosts .bashrc astronomie.txt Etoiles/ soleil.jpg G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Sans option -a login@host:˜$ ls astronomie.txt Etoiles/ Avec option -a login@host:˜$ ls -a . .. .bashrc .ssh/ astronomie.txt Etoiles/ Introduction à l’informatique S1 2016 85 / 235 Organiser ses données Quelques mini-manuels Syntaxe pour cat cat fichier [fichier_2 ...] Description ◮ Affiche le contenu des fichiers les uns à la suite des autres. ◮ Les fichiers sont concaténés dans l’ordre des paramètres. Exemple d’utilisation: Cette commande est en générale utilisée pour concaténer des fichiers textes. On l’utilise avec une commande de redirection (cf. Partie Redirections) pour enregistrer le résultat de la concaténation dans un nouveau fichier. Soient les deux fichiers suivants : tellur.txt Mercure, Venus Terre, Mars jov.txt Jupiter, Saturne Uranus, Neptune G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) La commande : login@host:˜$ cat tellur.txt jov.txt Mercure, Venus Terre, Mars Jupiter, Saturne Uranus, Neptune login@host:˜$ ” Introduction à l’informatique S1 2016 86 / 235 Organiser ses données Quelques mini-manuels Syntaxe pour touch touch chemin [chemin_2 ...] Description ◮ ◮ Si le chemin est occupé par un fichier ou un répertoire, mise à jour de la date de dernière modification. Sinon, création d’un ou de plusieurs fichiers vides à l’endroit spécifié par le chemin. Exemple d’utilisation: moi/ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Répertoire Courant astronomie.txt lisezmoi.txt . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Création Commande #1 Stars/ TCeti.txt . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Création Commande #2 ACentauri.txt . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Création Commande #2 login@host:˜$ touch lisezmoi.txt login@host:˜$ touch Stars/TCeti.txt Stars/ACentauri.txt G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 87 / 235 Organiser ses données Quelques mini-manuels Syntaxe pour mkdir mkdir chemin [chemin_2 ...] Description ◮ Création d’un ou de plusieurs répertoires aux endroits spécifiés par les chemins. ◮ Si le chemin est occupé par un fichier ou un répertoire, il y a un message d’erreur. ◮ Si le chemin n’est pas déjà créé à part le dernier élément, il y a un message d’erreur. Exemple d’utilisation: moi/ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Répertoire courant Systeme_Solaire/ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Création commande #1 Etoiles/ Rouges/ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Création commande #2 Bleues/ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Création commande #2 login@host:˜$ mkdir Systeme_Solaire login@host:˜$ mkdir Etoiles/Rouges Etoiles/Bleues login@host:˜$ mkdir Galaxies/M91 mkdir: impossible de créer le répertoire « Galaxies/M91 »: Aucun fichier ou dossier de ce type G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 88 / 235 Organiser ses données Quelques mini-manuels Syntaxe pour mkdir(bis) mkdir -p chemin <chemin_2 ...> Description ◮ Création d’un ou de plusieurs répertoires aux endroits spécifiés par les chemins. ◮ Si depuis la racine en suivant un chemin, on rencontre un fichier, il y a un message d’erreur. ◮ Si depuis la racine en suivant un chemin, il n’y pas de répertoire, il est créé. Exemple d’utilisation: chez_moi/ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Répertoire Courant astronomie.txt Etoiles/ Galaxies/ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Création Commande #1 M91/ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Création Commande #1 highres/ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Création Commande #1 login@host:˜$ mkdir -p Galaxies/M91/highres G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 89 / 235 Organiser ses données Quelques mini-manuels Syntaxe pour rm rm chemin [chemin_2 ...] Description ◮ La commande supprime le fichier pointé par le(s) chemin(s). ◮ Si le chemin pointe sur un répertoire, la commande affiche un message d’erreur. Exemple d’utilisation: moi/ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Répertoire Courant astronomie.txt . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Supprimé par la commande #1 Etoiles/ soleil.jpg . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Supprimé par la commande #2 aldebaran.gif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Supprimé par la commande #2 login@host:˜$ rm astronomie.txt login@host:˜$ rm aldebaran.gif Etoiles/soleil.jpg G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 90 / 235 Organiser ses données Quelques mini-manuels Syntaxe pour rm(bis) rm -r chemin <chemin_2 ...> Description ◮ L’option -r (comme récursif) permet de supprimer un répertoire et tout son contenu. L’option -f (comme force) permet d’ignorer certaines questions. Exemple d’utilisation: chez_moi/ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Répertoire Courant astronomie.txt Etoiles/ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Supprimé par la commande #1 soleil.jpg . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Supprimé par la commande #1 Galaxie/ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Supprimé par la commande #1 Andromede.pdf . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Supprimé par la commande #1 aldebaran.gif login@host:˜$ rm -r Etoiles G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 91 / 235 Organiser ses données Quelques mini-manuels Syntaxe pour cp cp source cible Description ◮ Copie le fichier source vers la cible. ◮ La source doit être un fichier ordinaire (pas un répertoire), ◮ ◮ Si la source est un répertoire la commande produit un message d’erreur. Si la cible : ◮ ◮ est le chemin d’un répertoire existant, le fichier sera copié dans ce répertoire et conservera son nom, ne correspond pas à un répertoire existant, le fichier sera copié avec le nom (chemin) cible. Exemple d’utilisation: moi/ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Répertoire courant astronomie.txt . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Fichier source commandes #1 et #2 Etoiles/ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Répertoire cible commande #1 astronomie.txt . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Copié/Créé par la commande #1 info.txt . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . copié/créé par la commande #2 cv.pdf login@host:˜$ cp astronomie.txt Etoiles login@host:˜$ cp astronomie.txt Etoiles/info.txt G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 92 / 235 Organiser ses données Quelques mini-manuels Syntaxe pour cp(bis) cp source <source_2 ...> cible Description ◮ Copie plusieurs fichiers sources vers la cible. ◮ Les sources doivent être des fichiers ordinaires, et la cible un répertoire. Exemple d’utilisation: moi/ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Répertoire courant cv.pdf . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Fichier source motivations.pdf . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Fichier source Candidature/ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Répertoire cible cv.pdf . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Copié/créé par la commande motivations.pdf . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Copié/créé par la commande login@host:˜$ cp cv.pdf motivations.pdf Candidature login@host:˜$ cp cv.pdf motivations.pdf Candidature/ # Moins ambigu G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 93 / 235 Organiser ses données Quelques mini-manuels Syntaxe pour cp(ter) cp -r source <source_2 ...> cible Description ◮ ◮ L’option -r (Récursif) permet de copier un répertoire et son contenu si il apparait dans le(s) source(s). Attention : si le répertoire n’existe pas et qu’on copie un répertoire, il y a renommage Exemple d’utilisation: moi/ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Répertoire Courant Galaxie/ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Source commandes Andromede.pdf Etoiles/ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Répertoire cible #1 Galaxie/ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Copié/créé par la commande #1 Andromede.pdf . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Copié/créé par la commande #1 Top10/ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Copié/créé par la commande #2 (renommage) Andromede.pdf . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Copié/créé par la commande #2 login@host:˜$ cp -r Galaxie Etoiles login@host:˜$ cp -r Galaxie Top10 G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 94 / 235 Organiser ses données Quelques mini-manuels Syntaxe pour mv mv source cible Description Déplace/renomme un fichier ou répertoire. ◮ modifie le chemin d’accès à la source qui devient le chemin cible. ◮ Le chemin source disparait et le chemin cible est créé. ◮ Le fichier ou répertoire pointé reste le même. ◮ La cible doit être un chemin non occupé ou un répertoire. Exemple d’utilisation: Renommer un fichier État Initial de l’arborescence : État Final de l’arborescence : moi/ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Répertoire courant AstroNomIe.TXT . . . . . . . . . . . . . . Fichier Source moi/ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Répertoire courant astronomie.txt . . . . . . . . . . . . . Fichier Renommé login@host:˜$ mv AstroNomIe.TXT astronomie.txt G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 95 / 235 Organiser ses données Quelques mini-manuels Exemple d’utilisation: Déplacer un Répertoire État Initial de l’arborescence : État Final de l’arborescence : moi/ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Répertoire courant astronomie.txt . . . . . . . . . . . . . . . . Fichier source Etoiles/ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Répertoire cible moi/ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Répertoire courant Etoiles/ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Répertoire cible astronomie.txt . . . . . . . . . . . . Fichier déplacé login@host:˜$ mv astronomie.txt Etoiles Exemple d’utilisation: Renommer un répertoire État final de l’arborescence : État Initial de l’arborescence : moi/ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Répertoire courant Etoiles/ . . . . . . . . . . . . . . . . . . Répertoire Source astronomie.txt moi/ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Répertoire courant Relativite/ . . . . . . . . . . . . . . Répertoire Renommé astronomie.txt login@host:˜$ mv Etoiles Relativite G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 96 / 235 Organiser ses données Quelques mini-manuels Exemple d’utilisation: État Initial de l’arborescence : État Final de l’arborescence : moi/ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Répertoire courant astronomie.txt . . . . . . . . . . . . . . . . Fichier Source relativite.pdf . . . . . . . . . . . . . . . . . . Fichier Source Etoiles/ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Répertoire Cible moi/ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Répertoire courant Etoiles/ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Répertoire Cible astronomie.txt . . . . . . . . . . . Fichier Déplacé relativite.pdf . . . . . . . . . . . . . Fichier Déplacé login@host:˜$ mv astronomie.txt relativité.pdf Etoiles Exemple d’utilisation: État Initial de l’arborescence : État Final de l’arborescence : moi/ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Répertoire courant relativite.pdf . . . . . . . . . . . . . . . . . . Fichier Source Etoiles/ . . . . . . . . . . . . . . . . . . Répertoire Source astronomie.txt Espace/ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Répertoire Cible moi/ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Répertoire courant Espace/ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Répertoire Cible relativite.pdf . . . . . . . . . . . . . Fichier Déplacé Etoiles/ . . . . . . . . . . . . . . Répertoire Déplacé astronomie.txt . . . . . . . . Fichier Déplacé login@host:˜$ mv relativité.pdf Etoiles Espace G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 97 / 235 Organiser ses données Quelques mini-manuels Syntaxe pour tar tar cvf nom_archive fichier_ou_repertoire [autres_sources] Description ◮ Crée un fichier archive dont le nom (chemin) est donné en premier argument et porte classiquement l’extension .tar. ◮ Les fichiers sources qui servent a créer l’archive sont préservés par la commande tar. ◮ L’option c (comme create), indique que la commande tar doit utiliser un algorithme d’archivage. ◮ L’option v (verbose), permet d’afficher le déroulement de l’archivage. ◮ L’option f (file), permet de préciser juste derrière un fichier d’archivage. Exemple d’utilisation: moi/ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Répertoire courant astronomie.txt Images/ soleil2.jpg Terre1.jpg espace.tar . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Créé par la commande #1 Regroupe dans la même archive espace.tar le fichier astronomie.txt et le répertoire Images/ et son contenu : G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 98 / 235 Organiser ses données Quelques mini-manuels Syntaxe pour tar(bis) tar tvf nom_archive tar xvf nom_archive [chemin(s) dans l’archive] Description ◮ Examine une archive ou crée des fichiers à partir de l’archive. ◮ Le fichier archive est préservé par la commande tar. ◮ L’option x (extract), permet de désarchiver. ◮ L’option t (list), permet de lister le contenu d’une archive Exemple d’utilisation: moi/ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Répertoire courant espace.tar astronomie.txt . . . créé par la commande #2 Images . . . . . . . . créé par la commande #3 soleil2.jpg . . créé par la commande #3 Terre1.jpg . . créé par la commande #3 G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) login@host:˜$ tar tvf espace.tar astronomie.txt Images/ Images/soleil2.jpg Images/Terre1.jpg login@host:˜$ tar xvf espace.tar astronomie.txt astronomie.txt login@host:˜$ tar xf espace.tar login@host:˜$ ” Introduction à l’informatique S1 2016 99 / 235 Organiser ses données Quelques mini-manuels Exercices Préparation Q26 Ouvrez un terminal. Vérifiez que le répertoire dans lequel vous êtes est bien /home/usager/123456789/. Quelle est la commande qui permet de le faire ? (123456789 = votre identifiant) Q27 Vérifiez le contenu du répertoire Documents qui est dans votre répertoire personnel. Quelle est la commande qui permet de le faire ? Est-ce qu’il y a quelque chose ? Q28 Faites la vérification de trois façons différentes : chemin absolu, utilisation du raccourci ˜, utilisation d’un chemin relatif. Q29 Changez le répertoire courant pour aller dans Documents. Quelle est la commande pour le faire ? Q30 Créez en ligne de commande un répertoire m1101 dans ~/Documents. À partir de maintenant, assurez-vous que le répertoire courant est ce répertoire m1101. Q31 Téléchargez l’archive contenant les données pour ce TP : Allez sur la page http://lipn.fr/~dubacq/m1101.html. Téléchargez le fichier photos.tar. Recherchez où le fichier a été écrit dans l’arborescence de votre répertoire personnel. Q32 Donnez la (suite de) commande(s) permettant de déplacer le fichier d’archive dans le répertoire m1101 que vous venez de créer. À la fin des commandes, le répertoire m1101 sera toujours votre répertoire courant et ne contiendra que le fichiers photos.tar. Q33 Quelle commande permet de vérifier que l’archive est bien dans le répertoire G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique ~/Documents/m1101 ? S1 2016 100 / 235 Organiser ses données Quelques mini-manuels Exercices Examen de fichiers Q34 Quelles sont les informations données par le nom du fichier ? Q35 Les commandes less, cat et hexdump permettent d’afficher le contenu d’un fichier. Analysez la différence de comportement entre ces deux commandes sur le fichier photos.tar. Qu’en concluez-vous ? Quel est le programme le plus adapté pour voir le contenu de ce fichier ? Q36 Relisez le manuel de la commande tar. Vérifiez la liste des fichiers contenus dans l’archive. Combien y en a-t-il ? Q37 Sortez les fichiers de l’archive. Q38 Avec les commandes de la question 35, regardez le fichier contenu dans un répertoire. Analysez la différence de comportement entre ces commandes. Qu’en concluez-vous ? Remarques : si un affichage prend trop de temps, utilisez le raccourci clavier adéquat pour suspendre l’exécution de la commande courante. Si l’affichage de votre terminal est durablement perturbé, dans le menu Terminal →Réinitialiser le terminal. G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 101 / 235 Organiser ses données Métacaractères Plan 1 Généralités 2 Le système d’exploitation 3 Le système Linux 4 L’ordinateur de bas en haut 5 Organiser ses données Les fichiers : noms et contenu Organisation des données enregistrées L’organisation arborescente La notion de chemin Répertoire courant et chemins relatifs Notation spéciales Quelques mini-manuels Métacaractères Arborescence et montage 6 Fichiers exécutables G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV)et Processus Introduction à l’informatique S1 2016 102 / 235 Organiser ses données Métacaractères Le métacaractère * Le caractère * Le shell traduit la ligne de commande en commande argument1 argument2 .... Avant l’exécution, il traduit certains caractères selon des règles précisées ici. ◮ ◮ ◮ Le cataractère * est utilisé comme un joker pour remplacer une chaîne de caractères, Il est utilisé dans un chemin pour pointer plusieurs fichiers ou répertoires existants dont le chemin partage un motif commun. Le caractère * peut être n’importe où dans le chemin, plusieurs fois si nécessaire. Exemple de manipulation avec la commande mv Ici, le chemin *.jpg pointe tous les fichiers du répertoire courant dont le nom se fini par l’extension .jpg. Il pointe donc les fichiers etacentauri.jpg et aldebaran.jpg et exclue les autres fichiers (ici le fichier alphacentauri.gif). login@host:˜$ mv *.jpg Images/ moi/ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Répertoire Courant aldebaran.jpg . . . . . . . . . . . . . . . . . . Fichier ciblé alphacentauri.gif etacentauri.jpg . . . . . . . . . . . . . . . . . Fichier ciblé Images/ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Répertoire final G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) moi/ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Répertoire Courant alphacentauri.gif Images/ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Répertoire final aldebaran.jpg . . . . . . . . . . . Fichier déplacé etacentauri.jpg . . . . . . . . . . . Fichier déplacé Introduction à l’informatique S1 2016 103 / 235 Organiser ses données Métacaractères Exemples d’utilisation de l’étoile Utilisation simple avec la commande mv Ici, le chemin al* pointe tous les fichiers du répertoire courant dont le nom commence par les caractères al. Il pointe donc les fichiers aldebaran.jpg et alphacentauri.gif et exclue les autres fichiers (ici le fichier etacentauri.jpg). login@host:˜$ mv al* Images/ moi/ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Répertoire Courant aldebaran.jpg . . . . . . . . . . . . . . . . . . Fichier ciblé alphacentauri.gif . . . . . . . . . . . . . . . Fichier ciblé etacentauri.jpg Images/ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Répertoire final moi/ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Répertoire Courant etacentauri.jpg Images/ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Répertoire final aldebaran.jpg . . . . . . . . . . . Fichier déplacé alphacentauri.gif . . . . . . . . . Fichier déplacé Utilisation double avec la commande mv Ici, le chemin *centauri* pointe tous les fichiers du répertoire courant dont le nom contient la chaîne de caractères centauri. Il pointe donc les fichiers alphacentauri.gif et etacentauri.jpg et exclue les autres fichiers (ici le fichier aldebaran.jpg). login@host:˜$ mv *centauri* JPG/ moi/ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Répertoire Courant aldebaran.jpg alphacentauri.gif . . . . . . . . . . . . . . . Fichier ciblé etacentauri.jpg . . . . . . . . . . . . . . . . . Fichier ciblé Images/ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Répertoire Final G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) moi/ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Répertoire Courant aldebaran.jpg Images/ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Répertoire final alphacentauri.gif . . . . . . . . . Fichier déplacé etcentauri.jpg . . . . . . . . . . . . Fichier déplacé Introduction à l’informatique S1 2016 104 / 235 Organiser ses données Métacaractères Métacaractère et chemins ciblés Exemple plus complexe et détails de l’interprétation ◮ Le cararctère * est développé lors de l’interprétation. G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 105 / 235 Organiser ses données Métacaractères Autres métacaractères Du shell aux programmes Il faut bien se souvenir que les métacaractères sont interprétés par le shell. Cela a deux conséquences : ◮ ◮ Le programme appelé ne sait pas si les noms ont été tapés en entier ou si des métacaractères ont été utilisés. Il n’a que le résultat final. Dans un programme, on ne peut pas utiliser les métacaractères. Les jokers Ce sont des motifs simples. Lorsqu’ils ne peuvent pas être instanciés, ils ne sont pas supprimés, mais passés tels quels. Exemple : mkdir -p toto/* selon que toto est un répertoire non-vide ou autre chose. On y trouve ? qui remplace une lettre, [a-c][0-2] qui remplace a0 b0 c0 a1 b1 c1 a2 b2 c2, Les raccourcis Le motif {fourch,brou}ette est remplacé par fourchette et brouette indépendamment de l’existence ou nom de chemins correspondants. Le motif ˜ a déjà été vu et est remplacé par le chemin absolu du répertoire personnel de l’utilisateur courant. ˜user est remplacé de la même façon mais pour l’utilisateur user. G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 106 / 235 Organiser ses données Métacaractères Exercices Copie et déplacement Q39 Quelle commande permet la création "simultanée" de trois répertoires GIF et Photos/Portugal, Photos/Marseille et Photos/Montagne ? Q40 Quelle commande permet de déplacer depuis le répertoire images tous les fichiers présentant l’extension gif dans le répertoire GIF nouvellement créé ? Q41 Quelle commande permet de copier depuis le répertoire images tous les fichiers présentant l’extension jpg dans le répertoire Photos nouvellement créés ? Q42 Définissez le répertoire Photos/Montagne comme votre répertoire courant. Quelle commande permet de déplacer la photo de chalet dans ce répertoire ? Q43 En vous mettant dans Photos, déplacez les photos restantes dans le bon répertoire (Marseille est supérieure à 2000). Si possible, faites usages de jokers. G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 107 / 235 Organiser ses données Métacaractères Exercices Suppressions Q44 Quel est le résultat de la séquence de commandes suivante : cd .. rm images Q45 Comment modifier la dernière commande pour supprimer le répertoire images/ ? Comment modifier la commande pour éviter les invites de confirmation ? Q46 Quelle commande permet de copier le répertoire GIF et son contenu dans un répertoire nommé images_GIF ? Q47 Quelle est la différence entre les deux commandes suivantes : cd ~ cd /home/usager/votre_identifiant/ Q48 Fabriquez une archive qui contient le répertoire Photos (et uniquement celui-ci). Vérifiez son contenu. G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 108 / 235 Organiser ses données Arborescence et montage Plan 1 Généralités 2 Le système d’exploitation 3 Le système Linux 4 L’ordinateur de bas en haut 5 Organiser ses données Les fichiers : noms et contenu Organisation des données enregistrées L’organisation arborescente La notion de chemin Répertoire courant et chemins relatifs Notation spéciales Quelques mini-manuels Métacaractères Arborescence et montage 6 Fichiers exécutables G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV)et Processus Introduction à l’informatique S1 2016 109 / 235 Organiser ses données Arborescence et montage Le partitionnement Du disque aux partitions ◮ ◮ ◮ Un disque est souvent divisé en plusieurs zones d’usage distinct (par exemple, système et données utilisateurs). Chacun de ces zones est appelée une partition. Elle est un système de fichiers indépendant des autres, et peut être combinée avec d’autres. Sous Windows, chaque partition est désignée par une lettre en fonction de son ordre de découverte par le système. Cette lettre fait partie du chemin. L’ordre des partitions peut changer et donc la lettre ; ça pose problème pour les mises à jour. Montage et démontage ◮ Un système d’exploitation peut rendre accessible une partition : c’est le montage de la partition. ◮ Inversement : c’est le démontage de la partition. Une partition montée peut être utilisée normalement par les programmes. Une partition démontée doit utiliser une interface spéciale plus compliquée qui contourne le système de fichiers et permet d’accéder directement au disque. G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 110 / 235 Organiser ses données Arborescence et montage Les partitions sous Linux L’arbre unique ◮ Sous Linux, les partitions sont toutes dans regroupés dans une seule arborescence. Les partitions qui ne sont pas la racine sont accrochées dans la partition racine (ou une autre déjà accrochée) au niveau d’un répertoire qui sert de point de montage. Le contenu du point de montage est alors inaccessible et remplacé par le contenu du système de fichier qui a été monté ◮ Le chemin absolu d’un élément du système monté est le chemin du point de montage suivi du chemin dans le système de fichiers monté. Exemple : fichier moi/toto.txt dans un système monté sur /home, le chemin absolu est /home/moi/toto.txt. Le pseudo-système /dev Sous Linux, les périphériques sont accessibles par une interface de type fichier. Leur chemin est /dev/codeperipherique. Le sous-arbre à partir de /dev est un système de fichiers indépendant d’un périphérique physique. On parle de système de fichiers virtuel. G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 111 / 235 Organiser ses données Arborescence et montage Syntaxe pour mount mount [[périphérique] point_de_montage] Description ◮ périphérique correspond à périphérique (/dev/xxx). Il y a plusieurs syntaxes possibles. point_de_montage correspond à un nom de répertoire valide dans l’arborescence principale donnant accès au contenu de l’arborescence du périphérique. ◮ Sans argument, la commande liste tous les montages en cours ◮ Exemple d’utilisation: login@host:/home$ mount /dev/sde1 /mnt/usb / . . . Répertoire racine du périphérique /dev/sde1 photo/ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Contenu... CV.pdf / . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Répertoire Racine mnt/ usb/ . . . . . . . . . . . . . . . . . Répertoire normal G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) → Introduction à l’informatique / . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Répertoire racine mnt/ usb/ . . . . . . . . . . . . . . Point de montage photo/ . . . Contenu du périphérique . . . . . Contenu du périphérique CV.pdf . . Contenu du périphérique S1 2016 112 / 235 Organiser ses données Arborescence et montage Exercices Analyse de périphériques Q49 Le périphérique zero est un périphérique virtuel. La commande dd if=/dev/zero count=1 | hexdump -v permet de voir les 512 premiers octets de ce périphérique virtuel (en hexadécimal). Regardez-le. Qu’est-ce qu’il a de particulier ? Q50 Le périphérique urandom est un périphérique virtuel. La commande dd if=/dev/urandom count=1 | hexdump -v permet de voir les 512 premiers octets de ce périphérique virtuel (en hexadécimal). Regardez-le. Recommencez. Qu’est-ce qu’il a de particulier ? Q51 Le périphérique sda1 est une des partitions du disque dur. La commande dd if=/dev/sda1 count=1 | hexdump -v permet de voir les 512 premiers octets de ce périphérique virtuel (en hexadécimal). Regardez-le. Que se passe-t-il ? Un programme normal comme dd peut-il examiner le disque dur en outrepassant le système de fichiers ? Q52 En utilisant la commande mount, analysez les différentes partitions présentes dans votre système. Identifiez celles qui correspondent à un vrai périphérique et les systèmes de fichier virtuel. G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 113 / 235 Organiser ses données Arborescence et montage Espace libre Une partition occupe une taille fixe. La plupart des systèmes de fichiers sont de taille fixe. Elles peuvent accueillir uniquement une certaine quantité de données. L’espace de travail Comme dans un parking, la quantité de données que l’on peut mettre dans un disque ne doit pas être égale à la quantité de données qu’il peut accueillir, sinon, on ne peut pas faire un certain nombre d’opérations. En plus de l’espace réservé à la signalisation (index et tables divers), on réserve aussi un peu d’espace pour les programmes importants du système. La fragmentation Les fichiers sont posés par petits blocs dans la partition (qui est elle-même un gros bloc dans l’ensemble du disque). Parce qu’un fichier est plus rapide à lire si les blocs sont les uns à côté des autres, les systèmes de fichiers essayent de maintenir cet état. Sous Windows, on peut aider le système en procédant à une opération de rangement : la défragmentation. Les systèmes de fichiers utilisés sous Linux n’ont quasiment pas de fragmentation si on utilise moins de 95% de leur espace. G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 114 / 235 Organiser ses données Arborescence et montage Syntaxe pour df df [-h] [emplacement] Description ◮ ◮ Affiche les disques montés et leur capacité de mémoire (celui de la partition qui correspond à l’emplacement, tous s’il n’y en a pas). L’option -h (human readable) convertie l’affichage des tailles mémoires en unités conventionnelles binaires (en nombre de blocs par défaut). Avec -H c’est en unités décimales. Exemple d’utilisation: login@host:˜$ df -h Sys. de fichiers /dev/sda1 myserver:/home/moi ... login@host:˜$ ” G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Taille 56G 1,8T ... Uti. 16G 1,6T ... Disp. 37G 192G ... Introduction à l’informatique Uti% 31% 90% ... Monté sur / /users/moi ... S1 2016 115 / 235 Organiser ses données Arborescence et montage Exercices Partitions et espace disque Q53 Analysez l’espace disque disponible et utilisé sur toutes les partitions de votre ordinateur. Comparez les unités décimales et binaires. Q54 En utilisant df / et df /etc, vérifiez que ces deux répertoires sont bien sur la même partition. Comparez avec df ~ et df /boot. Q55 Si un utilisateur remplit complètement la partition qui abritent ses données, qu’est-ce qui cesse de fonctionner ? Qu’est-ce qui peut continuer à fonctionner ? Q56 L’administrateur root a pour répertoire personnel /root. En regardant sur quelle partition c’est, expliquez pourquoi ce n’est pas dans /home. G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 116 / 235 Organiser ses données Arborescence et montage Les nœuds d’index Les nœuds d’index ou inodes ◮ Les données des fichiers sont stockées dans des blocs numérotés. L’organisation des fichiers et répertoires est elle stockée dans des blocs spéciaux appelés nœuds d’index (ou inodes). Un chemin est associé à un inode unique qui va contenir la liste des numéros de blocs de données qu’il utilise. ◮ ◮ Un répertoire est un inode qui pointe vers un bloc de données qui contient un tableau de type nom → inode Un fichier est un inode qui pointe vers un ou plusieurs blocs de données qui contiennent... les données. L’inode, c’est le représentant du fichier. Il contient aussi les métadonnées associées. Lire la structure des inodes Les inodes sont simplement désignés par un numéro. La commande ls -i ou stat permet d’accéder à cette information. G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 117 / 235 Organiser ses données Arborescence et montage Syntaxe pour stat stat chemin [chemin_2 ...] Description ◮ Si le chemin est occupé par un fichier ou un répertoire, affiche les métadonnées relatives au chemin. Exemple d’utilisation: login@host:˜$ stat /etc/fstab Fichier : « /etc/fstab » Taille : 672 Blocs : 8 Blocs d’E/S : 4096 fichier Périphérique : 801h/2049d Inœud : 5244539 Liens : 1 Accès : (0644/-rw-r-r-) UID : ( 0/ root) GID : ( 0/ root) Accès : 2015-09-22 22:04:47.768711256 +0200 Modif. : 2013-11-13 09:12:51.763972183 +0100 Changt : 2015-08-09 10:57:36.553313285 +0200 Créé : login@host:˜$ ” G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 118 / 235 Organiser ses données Arborescence et montage Exercices Découvrir les métadonnées Q57 En utilisant la commande stat ˜, trouvez le numéro d’inode de votre répertoire personnel. Q58 Quelles autres sortes de métadonnées arrivez-vous à comprendre ? Q59 Avec la commande ls -ia1 ˜, regardez les numéros d’inodes de vos répertoires. Sont-ils différents ? Comment l’expliquez-vous ? Q60 Maintenant, regardez le numéro d’inode avec stat du répertoire /home/usager. Est-ce que vous le reconnaissez ? Q61 Regardez avec ces commandes les valeurs des numéros d’inode de /, /. et /... Expliquez. Q62 Recommencez avec stat /home et stat /. Que remarquez-vous à propos de ces numéros d’inodes ? Est-ce que ces répertoires sont identiques ? Comme l’expliquer ? Q63 Dans le répertoire /̃Documents/m1101/textes, il y a un fichier texte. Regardez ses métadonnées. Dans une autre fenêtre, lisez-le. Puis regardez encore. Est-ce que quelque chose a changé ? Q64 Faites une copie de ce fichier. Modifiez la copie avec gedit copie.txt. Vérifiez que les métadonnées changent encore. Lesquelles ? Est-ce qu’il y a une commande qui permet de faire ce changement de métadonnées sans vraiment changer le fichier ? (après, supprimez la copie). G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 119 / 235 Organiser ses données Arborescence et montage Les liens durs Un fichier, deux chemins (et plus si affinités) Vu la structure utilisée, il est possible de mettre le même numéro d’inode dans deux répertoires différents (même nom ou pas) ou sous deux noms dans le même répertoire. On obtient ainsi deux chemins qui pointent vers le même fichier. C’est ce qu’on appelle un lien ou lien dur (hardlink). Lorsqu’on édite le premier « fichier », le deuxième est aussitôt modifié (normal, c’est le même). Lorsqu’on supprime l’un des deux fichiers, l’autre reste. Pour savoir quand effacer vraiment le fichier, il utiliser le compteur de liens (lorsqu’il est à zéro, on peut effacer). On ne peut pas faire de liens durs entre partitions différentes.q Boîte à outils : les partitions Commande mount df ls stat ln G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Fonction principale Manipuler les partitions Afficher l’espace restant Afficher le contenu d’un répertoire Afficher les métadonnées d’un chemin Créer un lien (dur ou symbolique) Introduction à l’informatique S1 2016 120 / 235 Organiser ses données Arborescence et montage Syntaxe pour ln ln source [cible] Description ◮ Crée un lien dur entre la référence source et le chemin cible. Exemple d’utilisation: login@host:˜$ ln astronomie.txt Etoiles/lisezmoi.txt Le lien sur un fichier crée une deuxième entrée pointant vers le même inode. moi/ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Répertoire courant astronomie.txt . . . . . . . . . . . . . Référence source Etoiles/ soleil.jpg aldebaran.gif G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) moi/ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Répertoire courant astronomie.txt Etoiles/ soleil.jpg lisezmoi.txt . . . . . . . . . . . . . Nouveau chemin aldebaran.gif Introduction à l’informatique S1 2016 121 / 235 Organiser ses données Arborescence et montage Exercices Liens durs Q65 Dans votre répertoire /̃Documents/m1101/textes, créez un petit fichier source.txt. Insérez quelques lignes de texte dedans (avec gedit source.txt), puis quittez l’éditeur de texte. Q66 Vérifiez dans la console son numéro d’inode, et son contenu. Quelles sont les commandes pour cela ? Q67 Faites une copie de source.txt vers copie.txt, et un lien de source.txt vers lien.txt. Vérifiez le contenu de la copie et du lien. Vérifiez que les numéros d’inode et les compteurs de liens sont comme ce à quoi vous vous attendiez. Q68 Avec l’éditeur de texte, comme plus haut, modifiez le fichier source. Regardez les trois fichiers dans le terminal. Est-ce conforme à vos attentes ? Essayez ensuite en changeant la copie. Q69 Faites un lien de lien.txt vers lienlien.txt. Vérifiez le compteur de liens. Effacez ensuite lien.txt, et vérifiez encore. Q70 Modifiez lienlien.txt, puis regardez tous les contenus. Effacez le fichier source.txt. Le fichier lienlien.txt est-il toujours là ? Q71 Essayez de faire un lien entre copie.txt et /tmp/copie.txt. Que se passe-t-il ? Pourquoi ? Expliquez. G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 122 / 235 Organiser ses données Arborescence et montage Les liens symboliques Une redirection Sous Windows ou sous Unix, on peut créer des « raccourcis » qui lient un chemin spécifique à un autre endroit dans l’arborescence. ◮ Unix les appelle des liens symboliques. ◮ Windows les appelle des raccourcis. ◮ ◮ Un lien symbolique est un chemin (relatif ou absolu) qui indique un autre point de l’arbre. Il fonctionne au niveau chemin et pas au niveau inode. Un lien symbolique peut traverser les partitions. Un lien symbolique peut pointer sur un chemin qui ne correspond pas à un fichier ou un répertoire. On dit qu’il est brisé. G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 123 / 235 Organiser ses données Arborescence et montage Exercices Liens symboliques Q72 Dans votre répertoire /̃Documents/m1101/textes, recréez un petit fichier source.txt, effacez lienlien.txt et copie.txt. Q73 Faites un lien symbolique de source.txt vers lien.txt. Vérifiez le contenu du lien. Regardez les métadonnées associées. Q74 Avec l’éditeur de texte, comme plus haut, modifiez le fichier source. Regardez les deux fichiers dans le terminal. Est-ce conforme à vos attentes ? Q75 Faites un lien de lien.txt vers lienlien.txt. Vérifiez le contenu des trois fichiers (en modifiant). Q76 Modifiez lienlien.txt, puis regardez tous les contenus. Effacez le fichier source.txt. Le fichier lienlien.txt est-il toujours là ? Q77 Essayez de faire un lien entre commande.txt et /tmp/story.txt. Que se passe-t-il ? Pourquoi ? Expliquez. Q78 Faites un lien symbolique vers un répertoire. Que se passe-t-il ? Quel est le danger ? G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 124 / 235 Organiser ses données Arborescence et montage L’archivage et les liens Les formats zip et tar ◮ Le format tar permet d’archiver autant les liens durs que les liens symboliques ◮ Le format zip ne permet que d’archiver les liens symboliques ◮ Le programme zip remplace, par défaut, les liens symboliques par des copies. ◮ L’option -symlinks permet de conserver les liens symboliques dans les archives zip. ◮ Le programme tar a une option -dereference qui transforme les liens symboliques en copies. Les liens durs ne sont archivés qu’une seule fois par défaut. Un lien symbolique archivé en tant que tel pointant en dehors de l’archive peut être brisé ! Exemple (Création d’archives) login@host:˜$ zip --symlinks -r sel.zip sel/ adding: selection/ (stored 0%) adding: selection/best.jpg (stored 0%) adding: selection/img_1363.jpg (deflated 2%) adding: selection/img_1221.jpg (deflated 1%) login@host:˜$ unzip sel.zip G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 125 / 235 Organiser ses données Arborescence et montage Exercices Liens et archives Q79 Dans votre répertoire ˜/Documents/m1101, créez un répertoire selection. Q80 Faites un lien symbolique dans selection d’une image de images, un lien dur et une copie de fichier. Rajoutez un lien dur dans selection vers la copie de fichier sous un autre nom (par exemple lameilleure.jpg. Q81 Archivez le répertoire selection au format tar. Vérifiez avec tar vvf selection.tar que les fichiers sont tous présents, sauf le lien symbolique. Q82 Archivez avec zip le même répertoire. Vérifiez (avec stat sel.zip) que la taille de l’archive est cohérente avec la présence de quatre images (et non pas trois). Q83 Archivez dans un autre fichier zip le même répertoire avec la conservation des liens symboliques. Comparez les tailles et expliquez. Q84 Créez trois répertoires d1, d2, d3. Dans chacun de ces répertoires, décompressez les archives crées précédemment. Regardez ce qui arrive aux liens symboliques et aux liens durs dans chacun des cas. G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 126 / 235 Fichiers exécutables et Processus Plan 1 Généralités 2 Le système d’exploitation 3 Le système Linux 4 L’ordinateur de bas en haut 5 Organiser ses données 6 Fichiers exécutables et Processus Fichier binaire et fichier texte Processus dans un système multitâches et mutli-utilisateurs Gestion de la mémoire vive Gestion de l’accès au CPU Processus en ligne de commande 7 Compléments sur l’arborescence G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 127 / 235 Fichiers exécutables et Processus Fichier binaire et fichier texte Plan 1 Généralités 2 Le système d’exploitation 3 Le système Linux 4 L’ordinateur de bas en haut 5 Organiser ses données 6 Fichiers exécutables et Processus Fichier binaire et fichier texte Processus dans un système multitâches et mutli-utilisateurs Gestion de la mémoire vive Gestion de l’accès au CPU Processus en ligne de commande 7 Compléments sur l’arborescence G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 129 / 235 Fichiers exécutables et Processus Fichier binaire et fichier texte Fichier binaire et fichier texte Les données numériques Tout fichier enregistré sur un support numérique est une suite d’octets. Accès aux données Lors de son utilisation un fichier est lu par un programme. Pour cela il doit décoder les informations binaires et les traiter. G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 130 / 235 Fichiers exécutables et Processus Fichier binaire et fichier texte Fichier binaire et fichier texte Deux grands types de fichiers : Binaire Vs Numérique De façon générale un fichier binaire ne peut être "lu" que par un programme informatique, alors qu’un fichier texte peut être "lu" par être humain. Les fichiers binaires Les fichiers textes C’est un fichier qui peut être "lu" par un éditeur de texte brut. Les données sont encodées comme une suite de caractères. G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Ce n’est pas un fichier texte . . .Il peut contenir des instructions machines, des données compressées, des données binaires brutes nécessitant un programme pour être lues. Introduction à l’informatique S1 2016 131 / 235 Fichiers exécutables et Processus Fichier binaire et fichier texte Fichiers sources →Exécutable →Processus Les sources : Une "recette de cuisine" ◮ ◮ ◮ Exprime un ensemble de tâches à réaliser pour accomplir le programme (le plat cuisiné). Utilise un langage de programmation. C’est un fichier texte. dessine.c (...) float r, x, y; r=3.0; x=0.0; y=7.1; cercle(0,0„r) segment(0,0,x,y) G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Les processus L’exécutable ◮ ◮ ◮ ◮ Exprime les mêmes tâches dans un langage machine. Ce fichier ne fonctionne que sur des ordinateurs qui ont la même architecture. C’est un fichier binaire. dessine 10100101 10001001 00101010 01111011 01000010 00101101 (...) ◮ ◮ L’évaluation des instructions machines engendre des processus. Ces processus sont exécutés par le matériel. Les instructions machine doivent donc être adaptées au matériel. 11101001 00100101 00100010 10110101 00110011 11010100 Introduction à l’informatique S1 2016 132 / 235 Fichiers exécutables et Processus Fichier binaire et fichier texte Exercices Préparation 85. Vérifiez que votre répertoire courant est bien m1101. Analysez l’affichage produit par la commande ls suivie des options -lh. Vous pourrez comparer les affichages obtenus par les commandes ls -l et ls -lh pour comprendre l’effet de l’option -h. Vous pourrez aussi rechercher cette information dans les pages de man. 86. Analysez l’arborescence créée lors de l’extraction des données de l’archive au moyen de la commande ls. Vous dessinerez cette arborescence. 87. Après vous être placé dans le répertoire créé lors de l’extraction de l’archive (donnees), quelle commande permet d’identifier le plus gros fichier (taille mémoire). Identifiez-le. 88. Quelles commandes vous permettent d’afficher le contenu des fichiers texte command.txt et README ? Quels sont leurs contenus ? 89. Analysez le résulat de l’évaluation des commandes suivantes : file textes/README.txt file textes/command.txt file images/img_1175.jpg 90. Quelle est la fonction de la commande file ? Parcourez les pages de manuel de cette commande. G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 133 / 235 Fichiers exécutables et Processus Processus dans un système multitâches et mutli-utilisateurs Plan 1 Généralités 2 Le système d’exploitation 3 Le système Linux 4 L’ordinateur de bas en haut 5 Organiser ses données 6 Fichiers exécutables et Processus Fichier binaire et fichier texte Processus dans un système multitâches et mutli-utilisateurs Gestion de la mémoire vive Gestion de l’accès au CPU Processus en ligne de commande 7 Compléments sur l’arborescence G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 134 / 235 Fichiers exécutables et Processus Processus dans un système multitâches et mutli-utilisateurs Identification des processus par le système d’exploitation Système multi-utilisateur ◮ ◮ Plusieurs utilisateurs partagent les mêmes ressources matériel (RAM, CPU, disques, . . .), Chaque utilisateur lance des processus liés à ses activités sur la machine et il utilise les résultats de ces processus. Système multi-tâches ◮ ◮ Plusieurs programmes en cours d’exécution partagent les mêmes ressources matériel (mémoire vive, CPU, disques, . . .). Ils peuvent provenir d’un seul ou de plusieurs utilisateurs, Chaque programmes lance des processus et il utilise les résultats de ces processus. Il faut partager les ressources ! ! ! ◮ ◮ Chaque programme doit être exécuté éventuellement "en même temps". Il faut donc gérer le partage des ressources de calcul (accès à la mémoire vive, au CPU), Chaque programme ou utilisateur doit pouvoir retrouver les résultats de ses calculs. Il faut donc pouvoir identifier qui a lancé les processus et qui doit récupérer les résultats. La gestion des processus est réalisée par le système d’exploitation. C’est une de ses tâches principales. Pour cela il a besoin de pouvoir identifier chaque processus. G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 135 / 235 Fichiers exécutables et Processus Processus dans un système multitâches et mutli-utilisateurs PID et PPID PID - Process IDentifier ◮ C’est un numéro unique attribué à chaque processus lors de son lancement. ◮ Il permet d’identifier de façon unique chaque processus. ◮ La liste des processus en cours d’exécution est accessible en ligne de commande par les commandes ps et top. PPID - Parent Process IDentifier ◮ Le premier processus lancé porte le numéro de PID 1. Les processus suivants sont des processus issus de ce processus parent. ◮ Chaque processus est lancé par un processus parent via l’appel système fork. ◮ Le PPID est le PID du processus Parent. Utilités ◮ ◮ L’utilisateur peut suivre un processus, le suspendre temporairement, le relancer ou le tuer (interruption définitive). Le système s’en sert pour lui affecter des ressources matériel. G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 136 / 235 Fichiers exécutables et Processus Processus dans un système multitâches et mutli-utilisateurs Exercices Racourcis clavier et astuces en ligne de commande →− (Tab). Que se passe-t-il ? 91. Tapez les 2 caractères sl puis pressez la touche −→ →− . Que se passe-t-il ? 92. Tapez les 3 caractères sle puis pressez la touche −→ 93. À la suite de l’affichage précédent tapez la combinaison de touches Ctrl A . Que se passe-t-il ? 94. Que fait la commande man sleep ? Que pouvez-vous dire de la commande sleep ? 95. Exécutez la commande sleep 32000000. Que se passe-t-il si vous tapez la combinaison de touches Ctrl C ? 96. Quelle action produit la pression de la flèche ↑ sur votre clavier ? 97. Quelle est l’action produite par la pression de la combinaison de touches quelques lettres ? Par la combinaison de touche Ctrl L ? 98. Quelle est l’action produite en tapant ls d’un espace) ? G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) →− (le caractère −→ Introduction à l’informatique Ctrl U après avoir tapé signifie la présence S1 2016 137 / 235 Fichiers exécutables et Processus Gestion de la mémoire vive Plan 1 Généralités 2 Le système d’exploitation 3 Le système Linux 4 L’ordinateur de bas en haut 5 Organiser ses données 6 Fichiers exécutables et Processus Fichier binaire et fichier texte Processus dans un système multitâches et mutli-utilisateurs Gestion de la mémoire vive Gestion de l’accès au CPU Processus en ligne de commande 7 Compléments sur l’arborescence G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 138 / 235 Fichiers exécutables et Processus Gestion de la mémoire vive Gestion de la mémoire vive Chaque processus a besoin de mémoire Allocation de zone mémoire Pour stocker et travailler sur : L’allocation permet : ◮ les données, ◮ les instructions, ◮ les résultats. Il faut assurer l’intégrité des données ! G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) ◮ ◮ ◮ d’attribuer à chaque processus un espace de travail en mémoire, le système contraint le programme à écrire dans sa zone mémoire et ainsi, évite qu’un programme modifie les données d’un autre programme. Introduction à l’informatique S1 2016 139 / 235 Fichiers exécutables et Processus Gestion de la mémoire vive Gestion de la mémoire vive Principes généraux de l’allocation ◮ L’OS maintient une table des zones mémoires allouées à chaque processus. Ces zones sont réservées et ne peuvent être utilisées que par le processus parent. ◮ Lorsqu’il a besoin de mémoire, un processus demande à l’OS quelle zone il peut utiliser, ◮ L’OS lui attribue, en fonction de l’espace libre, un certain nombre de blocs mémoire. ◮ Les blocs mémoire attribués sont alors réservés. G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 140 / 235 Fichiers exécutables et Processus Gestion de l’accès au CPU Plan 1 Généralités 2 Le système d’exploitation 3 Le système Linux 4 L’ordinateur de bas en haut 5 Organiser ses données 6 Fichiers exécutables et Processus Fichier binaire et fichier texte Processus dans un système multitâches et mutli-utilisateurs Gestion de la mémoire vive Gestion de l’accès au CPU Processus en ligne de commande 7 Compléments sur l’arborescence G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 141 / 235 Fichiers exécutables et Processus Gestion de l’accès au CPU Gestion de l’accès au CPU Le planificateur gère le temps CPU attribué à chaque processus ◮ Le CPU ne traite qu’un seul processus à la fois, ◮ Le planificateur permet l’alternance d’accès au CPU en attribuant une priorité à chaque processus. ◮ L’illusion d’exécution simultanée de plusieurs processus est donnée par une alternance rapide d’attribution de temps de calcul à chaque processus. G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 142 / 235 Fichiers exécutables et Processus Gestion de l’accès au CPU Syntaxe pour ps ps <-eu> Description ◮ Affiche les processus en cours d’exécution. ◮ L’option <-e> indique que tous les processus doivent être affichés, ◮ L’option <-u> restreint l’affichage aux processus de l’utilisateur. Exemple d’utilisation: login@host:˜$ ps -eu Warning: bad ps syntax, perhaps a bogus ’-’? See http://procps.sf.net USER PID %CPU %MEM VSZ RSS TTY STAT START TIME COMMAND santini 5905 0.0 0.2 4824 1656 pts/1 Ss 09:27 0:00 -bash LC_ALL=fr_FR.UTF santini 5962 0.0 0.1 3884 896 pts/1 R+ 09:48 0:00 ps -eu MANPATH=/etc/jav login@host:˜$ ” G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 143 / 235 Fichiers exécutables et Processus Gestion de l’accès au CPU Syntaxe pour top top Description ◮ ◮ ◮ Permet de suivre dynamiquement (temps réel) les ressources matériel utilisées par chaque processus. Ouvre un interface dans la ligne de commande qui peut être quittée en pressant la touche Q Donne pour chaque processus en autres choses, le PID, le nom du propriétaire, la date de lancement du processus, les %CPU et %MEM utilisés. Exemple d’utilisation: Tasks: 85 total, 1 running, 84 sleeping, 0 stopped, 0 zombie Cpu(s): 5.7%us, 0.0%sy, 0.0%ni, 93.6%id, 0.0%wa, 0.7%hi, 0.0%si, 0.0%st Mem: 772068k total, 231864k used, 540204k free, 2412k buffers Swap: 995992k total, 0k used, 995992k free, 161316k cached PID USER PR NI VIRT RES SHR S %CPU %MEM TIME+ 5116 root 20 0 33832 22m 6576 S 5.7 3.0 0:19.49 5879 santini 20 0 16060 7344 6116 S 0.3 1.0 0:01.06 1 root 20 0 1664 568 496 S 0.0 0.1 0:02.95 2 root 20 0 0 0 0 S 0.0 0.0 0:00.00 3 root RT 0 0 0 0 S 0.0 0.0 0:00.00 G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique COMMAND X xfce4-netload-p init kthreadd migration/0 S1 2016 144 / 235 Fichiers exécutables et Processus Processus en ligne de commande Plan 1 Généralités 2 Le système d’exploitation 3 Le système Linux 4 L’ordinateur de bas en haut 5 Organiser ses données 6 Fichiers exécutables et Processus Fichier binaire et fichier texte Processus dans un système multitâches et mutli-utilisateurs Gestion de la mémoire vive Gestion de l’accès au CPU Processus en ligne de commande 7 Compléments sur l’arborescence G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 145 / 235 Fichiers exécutables et Processus Processus en ligne de commande Processus en ligne de commande Occupation de la ligne de commande ◮ ◮ Lorsque l’on tape une commande, la ligne de commande est bloquée (plus de prompt) jusqu’à la fin de l’exécution. La ligne de commande est à nouveau disponible ensuite. login@host:˜$ sleep 20 (il faut attendre 20 secondes avant l’apparition du nouveau prompt) ... ... login@host:˜$ ” login@host:˜$ gedit (Il faut quitter l’application ou tuer le processus gedit pour avoir un nouveau prompt) ... ... G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 146 / 235 Fichiers exécutables et Processus Processus en ligne de commande Libération de la ligne de commande Deux façons possibles de lancer une instruction en tâche de fond : Relégation en tâche de fond Lancement en tâche de fond ◮ ◮ Les commandes qui prennent beaucoup de temps peuvent être lancées en tâche de fond pour libérer la ligne de commande du shell. Pour lancer directement la commande en tâche de fond il suffit de faire suivre la commande du caractère &. On retrouve immédiatement un nouveau prompt. login@host:˜$ gedit & login@host:˜$ ” G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) ◮ ◮ Si une tâche déjà lancée occupe la ligne de commande, il est possible de suspendre son exécution en pressant la combinaison de touches Ctrl Z . La tâche est alors interrompue et on retrouve un nouveau prompt. Il est possible de relancer le processus en tâche de fond au moyen de la commande bg. login@host:˜$ ˆZ [1]$+ Stopped login@host:˜$ [1]$+ gedit & login@host:˜$ Introduction à l’informatique gedit gedit bg ” S1 2016 147 / 235 Fichiers exécutables et Processus Processus en ligne de commande Exercices Gestion des processus Afin d’illustrer la gestion des processus nous allons utiliser la commande sleep pour simuler l’exécution de programmes dont l’exécution n’est pas immédiate. Pour se rappeler de son fonctionnement vous pouvez utiliser la commande man. 91. Évaluez l’instruction sleep 1000 puis tapez Ctrl C . Que se passe-t-il ? 92. Évaluez l’instruction sleep 1000 & (n’oubliez pas le caractère &). Que se passe-t-il ? 93. La commande ps permet d’afficher la liste de processus qui s’exécutent sur votre ordinateur. Un processus s’exécutant sous Linux est identifié par un numéro de processus, et par un propriétaire (celui qui a lancé le processus). Identifiez ces deux données lors de l’appel des commandes suivantes, donnez un explication à la différence des affichages (utilisez le man si nécessaire) : ps ps -ef 94. Quel est le numéro de processus associé à la commande sleep 1000 & ? G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 148 / 235 Fichiers exécutables et Processus Processus en ligne de commande Exercices Gestion des processus (suite) 95. La commande kill permet de « tuer » (supprimer) un processus. Sa syntaxe d’utilisation est la suivante : kill PID où PID (Process ID) doit être remplacé par le numéro du processus à supprimer. 96. Quelle commande permet de détruire le processus associé à la commande sleep 1000 & ? 97. Tapez la commande gedit dans le terminal. Quel est l’effet sur la ligne de commande ? Pouvez-vous saisir de nouvelle commandes ? 98. Après avoir lancé gedit (celui-ci étant en cours d’exécution), que se passe-t-il si on tape Ctrl dans le terminal qui a lancé gedit ? Quel est l’effet sur le programme gedit (utilisez ps pour suivre l’état des processus) ? Que se passe-t-il si vous tapez bg ? Z 99. Que fait la commande top ? 100. Exécutez la command ps -ef f. Examinez comment est construite la forêt de processus. Repérez comment sont agencés les processus qui gèrent vos terminaux entre eux. G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 149 / 235 Compléments sur l’arborescence Plan 1 Généralités 2 Le système d’exploitation 3 Le système Linux 4 L’ordinateur de bas en haut 5 Organiser ses données 6 Fichiers exécutables et Processus 7 Compléments sur l’arborescence Droits sur les fichiers Arborescence du système Linux Interprétation ou Compilation Exécution des commandes Chemins par défaut et variable d’environnement Configuration des variables d’environnement G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 150 / 235 Compléments sur l’arborescence Droits sur les fichiers Plan 1 Généralités 2 Le système d’exploitation 3 Le système Linux 4 L’ordinateur de bas en haut 5 Organiser ses données 6 Fichiers exécutables et Processus 7 Compléments sur l’arborescence Droits sur les fichiers Arborescence du système Linux Interprétation ou Compilation Exécution des commandes Chemins par défaut et variable d’environnement Configuration des variables d’environnement G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 152 / 235 Compléments sur l’arborescence Droits sur les fichiers Propriété des fichiers Identifications des utilisateurs dans un environnement multi-utilisateurs UID (User IDentifier) numéro unique associé à chaque utilisateur lors de la création de son compte. GID (Group IDentifier) numéro unique d’un groupe d’utilisateurs. Chaque utilisateur peut être associé à un ou plusieurs groupes. Utilité ◮ ◮ Chaque fichier (ou répertoire) et chaque processus du système est associé à un utilisateur : cet utilisateur est le propriétaire du fichier (ou répertoire) ou celui qui a lancé le processus. Être propriétaire d’un fichier ou d’un processus confère des droits sur ceux-ci. Connaitre l’identité du propriétaire d’un processus ou d’un fichier ◮ ◮ ◮ Les commandes top et ps affichent le nom du propriétaire des processus. La commande ls avec l’option -l affiche le nom et le groupe du propriétaire d’un fichier ou d’un répertoire. Les UID et GID sont enregistrés dans le fichier d’administration /etc/passwd ou d’autres mécanismes G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 153 / 235 Compléments sur l’arborescence Droits sur les fichiers Syntaxe pour ls(ter) ls -l <source> Description ◮ ◮ Affiche le contenu d’un répertoire en format long. Le format long donne le nom du propriétaire et son groupe, ainsi que les droits des différentes classes d’utilisateurs sur les fichiers et répertoires. Exemple d’utilisation: chez_moi/ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Répertoire Courant public_html/ index.html astronomie.txt login@host:˜$ ls -l total 32 drwxr-xr-x 2 santini ensinfo 4096 20 jui 15:50 public_html -rw-r--r-- 1 santini ensinfo 25 20 jui 15:49 astronomie.txt Ici, le nom de l’utilisateur est santini, nom du groupe est ensinfo et les droits sont colorés en vert. G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 154 / 235 Compléments sur l’arborescence Droits sur les fichiers Les droits sur les fichiers et répertoires 3 catégories d’utilisateurs - Type de Fichier Types de fichiers d l r w x r w x r w x Doits du propriétaire (User) Doits du groupe (Group) Doits des autres (Other) Droits/Permissions Types Fichier ordinaire Répertoire lien symbolique r w x (Read) (Write) (eXecute) Fichier lire écrire et modifier exécution Répertoire lister le contenu modifier le contenu traverser Types d’utilisateurs u g o a (U)ser (G)roup (O)ther (A)ll G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Cible Propriétaire du fichier/répertoire Membre du même groupe que le propriétaire Tous les autres Tous les utilisateurs (réunion de ’u’, ’g’ et ’o’). Introduction à l’informatique S1 2016 155 / 235 Compléments sur l’arborescence Droits sur les fichiers Syntaxe pour chmod chmod droit fichier Description ◮ Modifie les droits et permissions accordés par le propriétaire aux différents utilisateurs du système. Exemple d’utilisation: Retire au propriétaire le droit d’écriture sur le fichier cv_2011.pdf. login@host:˜$ chmod u-w cv_2011.pdf Ajoute au propriétaire et aux membres de son groupe le droit d’exécution sur le fichier listing.bash. login@host:˜$ chmod ug+x listing.bash G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Retire aux utilisateurs qui ne sont ni le propriétaire ni membre de son groupe les droits de lecture, d’écriture et d’exécution. login@host:˜$ chmod o-rwx listing.bash Ajoute à tous les utilisateurs, tous les droits. login@host:˜$ chmod a+rwx listing.bash Introduction à l’informatique S1 2016 156 / 235 Compléments sur l’arborescence Droits sur les fichiers Description Il existe plusieurs notations des droits. ◮ ◮ La notation alphanumérique :(ugoa) (+/-) (rwx) La notation octale ◮ ◮ Calcul des droits pour un utilisateur (u, g ou o) : Droit ----x -w-wx r-r-x rwBinaire 000 001 010 011 100 101 110 Octale 0 1 2 3 4 5 6 Exemple de notation octale des droits d’un fichier User Group Other Alphabétique r w x r x x Binaire 1 1 1 1 0 1 0 0 1 Octale 7 5 1 rwx 111 7 Exemple d’utilisation: Alph. --rwrwrw- ----r-rw- ----r-rw- Oct. 000 600 644 666 G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Alph. rwx --- --rwx r-x r-x rwx rwx rwx Oct. 700 755 777 login@host:˜$ chmod 700 dir_parano login@host:˜$ chmod 644 fichier_pub Introduction à l’informatique S1 2016 157 / 235 Compléments sur l’arborescence Droits sur les fichiers Exercices Identification et droits Q101 Au moyen de la commande id, affichez votre UID et votre GID ? Comparez-le avec celui de votre voisin de table. Qu’en concluez-vous ? Comparez-les avec celui de l’utilisateur root. Qu’en concluez-vous ? Q102 Quels sont vos droits sur le répertoire racine /, root, /tmp, sur votre répertoire ˜/, et celui de votre voisin de table ˜/../login_voisin. Q103 Pouvez-vous lire les données contenue dans le répertoire de votre voisin. Quelle commande permettrait de le faire ? Qui doit lancer la commande ? Q104 Donnez les commandes octale et alphanumérique de changement de droits permettant : ◮ ◮ ◮ d’autoriser aux membres de votre groupe et aux "autres" l’accès en lecture aux images du répertoire donnees_tdtp2/images. de donnez les droits d’écriture aux membres de votre groupe sur le fichier donnees_tdtp2/command_line.txt de vous (le propriétaire) retirer toute possibilité de supprimer le fichier donnees_tdtp2/0readme Q105 Imaginez comment donner à votre voisin un accès sous votre répertoire personnel à un répertoire dans lequel il aurait les droits d’écriture sur un fichier spécifique, que vous ne pourriez vous que lire (mais pas modifier). Il ne doit pas pouvoir créer un autre fichier chez vous. Comment faites vous pour effacer ce fichier ? G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 158 / 235 Compléments sur l’arborescence Droits sur les fichiers Exercices Remise en état Après toutes les modifications pouvant impliquer votre répertoire personnel, n’oubliez pas chmod 711 pour remettre les modes de votre répertoire à leur état d’origine. G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 159 / 235 Compléments sur l’arborescence Arborescence du système Linux Plan 1 Généralités 2 Le système d’exploitation 3 Le système Linux 4 L’ordinateur de bas en haut 5 Organiser ses données 6 Fichiers exécutables et Processus 7 Compléments sur l’arborescence Droits sur les fichiers Arborescence du système Linux Interprétation ou Compilation Exécution des commandes Chemins par défaut et variable d’environnement Configuration des variables d’environnement G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 160 / 235 Compléments sur l’arborescence Arborescence du système Linux Les principaux répertoires et leur contenu Une structure plus ou moins normalisée ◮ Les fichiers nécessaires au fonctionnement du système sont organisés en arborescence, ◮ Cette arborescence est commune à presque toutes les distribution linux, ◮ Cette organisation rationalisée facilite l’installation de nouveaux programmes qui savent où trouver les fichiers dont ils peuvent avoir besoin. Une organisation qui permet un cloisonnement ◮ Les fichiers et les répertoires systèmes sont protégés par des restrictions de droits, ◮ De nombreux fichiers ne peuvent être modifiés par un utilisateur « normal », ◮ ◮ Seul l’utilisateur root, ou les utilisateur faisant partie du groupe admin peuvent avoir la permission de modifier certains fichiers. Il s’agit d’une protection. Pour réaliser une action susceptible d’affecter le comportement du système il faut montrer "patte blanche" et prendre conscience de ce que l’on fait. Entrer le mot de passe root doit être un signal d’alerte. G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 161 / 235 Compléments sur l’arborescence Arborescence du système Linux Les principaux répertoires et leur contenu Répertoire Contenu / Répertoire racine : Toutes les données accessibles par le système /bin Binaires exécutables des commandes de bases (cd, ls, mkdir, . . .) /dev Fichiers spéciaux correspondants aux périphériques /etc Fichiers de configuration (profile, passwd,fstab... ) /home Les répertoires personnels des utilisateurs /lib Librairies partagées et modules du noyeau /mnt Points de montage des périphériques /root Répertoire personnel de l’administrateur /tmp Données temporaires /usr Ressources accessibles par les utilisateurs /var Fichiers de log ou fichiers changeant fréquemment L’essentiel est synthétisé dans https://fr.wikipedia.org/wiki/Filesystem_Hierarchy_Standard G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 162 / 235 Compléments sur l’arborescence Arborescence du système Linux Exercices Hiérarchie du système Astuce : si la sortie d’une commande est trop longue, on peut ajouter |less à la fin de la ligne pour l’afficher par morceaux. Ceci vous sera expliqué dans quelques séances... Q106 Identifiez le propriétaire, le groupe et les différents droits des fichiers contenus dans le répertoire /bin ? Quels sont vos droits sur ces fichiers ? Q107 Ces fichiers on le droit x. Que pouvez-vous en conclure ? Q108 A votre avis, que se passe-t-il en fait lorsque vous saisissez une commande telle que ls ? FHS Q109 Identifiez, à l’aide de la FHS, la fonction de /usr/include. Confirmez votre hypothèse en regardant quelques fichiers. G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 163 / 235 Compléments sur l’arborescence Interprétation ou Compilation Plan 1 Généralités 2 Le système d’exploitation 3 Le système Linux 4 L’ordinateur de bas en haut 5 Organiser ses données 6 Fichiers exécutables et Processus 7 Compléments sur l’arborescence Droits sur les fichiers Arborescence du système Linux Interprétation ou Compilation Exécution des commandes Chemins par défaut et variable d’environnement Configuration des variables d’environnement G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 164 / 235 Compléments sur l’arborescence Interprétation ou Compilation Langages Compilés Vs Langages Interprétés Caractéristiques des Langages Compilés ◮ L’ensemble du code source est compilé une seule fois avant l’exécution en instructions machine (contenues dans un fichier : exécutable). ◮ Le compilateur n’est pas nécessaire lors de l’exécution. ◮ Le compilateur est spécifique à la machine. ◮ L’exécutable (code compilé) est spécifique à la machine. Avantages Inconvenients ◮ ◮ Il faut recompiler pour prendre en compte une modification du code. ◮ L’exécutable n’est pas portable sur d’autres machines. ◮ Plus rapide (spécifique à la machine qui exécute les instructions). L’ensemble des instructions sont regroupées dans un seul fichier. Exemples de langages Compilés ◮ C, C++, ADA, Pascal, Fortran, Cobol, G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 165 / 235 Compléments sur l’arborescence Interprétation ou Compilation Langages Compilés Vs Langages Interprétés Caractéristiques des Langages Interprétes ◮ Les instructions du code source sont converties en instructions machine lors de l’exécution du programme ◮ L’interpréteur est nécessaire lors de l’exécution. ◮ L’interpréteur est spécifique à la machine, ◮ L’exécutable (le code source) n’est pas spécifique à la machine. Avantages Inconvenients ◮ ◮ ◮ Moins rapide. Plusieurs fichiers (et librairies) servent à l’exécution. ◮ Modifications du code source immédiatement prises en compte lors de la réexécution. Le code est portable sur d’autres machine Exemples de langages Interprétés ◮ Java, Python, Bash, Lisp, PHP, Prolog, Perl, Javascript G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 165 / 235 Compléments sur l’arborescence Exécution des commandes Plan 1 Généralités 2 Le système d’exploitation 3 Le système Linux 4 L’ordinateur de bas en haut 5 Organiser ses données 6 Fichiers exécutables et Processus 7 Compléments sur l’arborescence Droits sur les fichiers Arborescence du système Linux Interprétation ou Compilation Exécution des commandes Chemins par défaut et variable d’environnement Configuration des variables d’environnement G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 166 / 235 Compléments sur l’arborescence Exécution des commandes Lancer un programme/une commande Cas général ◮ ◮ Pour exécuter un programme il suffit saisir sur la ligne de commande le chemin menant au fichier contenant les instructions, Si le fichier présente la permission "X" pour exécutable, les instructions qu’il contient sont exécutées. Script bash exécutable ◮ ◮ ◮ ◮ Un script bash est un fichier texte contenant des instructions bash test_bash.sh La première ligne contient le chemin menant à l’exécutable de l’interpréter précédé des caractère #! (par exemple #! /bin/bash), #!/bin/bash instruction 1 ; instruction 2 ; ... instruction N ; La seconde ligne est souvent vide, Les lignes suivantes comportent des instructions. G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 167 / 235 Compléments sur l’arborescence Exécution des commandes Exercices Lancer un programme/une commande Q110 Après avoir créé un répertoire bin dans votre répertoire personnel, définissez créez dans ce répertoire un script nommé listintro.sh. Ce script comporte une unique commande permettant de lister le contenu du répertoire de travail Intro_Systeme dans lequel vous avez l’habitude de travailler. Q111 Attribuez les droits d’exécution sur ce fichier. Il est normalement devenu un exécutable. Q112 Quelle commande permet d’exécuter ce script si le répertoire courant es le répertoire ˜/bin qui le contient ? Idem, si le répertoire courant est votre répertoire personnel. Vous vérifierez que le script se comporte comme attendu (il vous place dans une autre répertoire). Q113 la commande echo permet d’afficher une message à l’écran. Modifiez le script pour qu’il avertisse l’utilisateur de la fin du script par un message explicite. G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 168 / 235 Compléments sur l’arborescence Exécution des commandes Syntaxe pour echo echo expression Description ◮ Affiche sur la sortie standard l’expression après interprétation. Exemple d’utilisation: Affiche ’Bonjour’ : login@host:˜$ echo Bonjour Bonjour login@host:˜$ ” G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Définie une variable puis affiche sa valeur : login@host:˜$ Astre=Terre login@host:˜$ echo $Astre Terre login@host:˜$ echo La planete $Astre La planete Terre login@host:˜$ ” Introduction à l’informatique S1 2016 169 / 235 Compléments sur l’arborescence Exécution des commandes Lancer un programme/une commande Cas général ◮ ◮ Pour exécuter un programme il suffit saisir sur la ligne de commande le chemin menant au fichier contenant les instructions, Si le fichier présente la permission "X" pour exécutable, les instructions qu’il contient sont exécutées. Cas particulier : les commandes ◮ ◮ ◮ Une commande (ls, gedit, firefox, . . .) est un programme comme un autre, Les instructions qui doivent être évaluées sont écrites dans un fichier (/bin/ls, /usr/bin/python, /usr/share/bin/firefox, . . .), Pourtant . . . Des chemins qui mènent nulle part ! ! ! ◮ ◮ les noms des commandes (ls, gedit, firefox . . .) sont toujours saisies comme des chemins relatifs (pas de /bin/... devant le nom du fichier), alors que le fichier de commande n’est pas dans le répertoire courant !. . . On donne donc un chemin vers un fichier qui n’existe pas . . . G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 170 / 235 Compléments sur l’arborescence Chemins par défaut et variable d’environnement Plan 1 Généralités 2 Le système d’exploitation 3 Le système Linux 4 L’ordinateur de bas en haut 5 Organiser ses données 6 Fichiers exécutables et Processus 7 Compléments sur l’arborescence Droits sur les fichiers Arborescence du système Linux Interprétation ou Compilation Exécution des commandes Chemins par défaut et variable d’environnement Configuration des variables d’environnement G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 171 / 235 Compléments sur l’arborescence Chemins par défaut et variable d’environnement Chemins par défaut et variable d’environnement Lorsqu’on donne une commande au terminal, on ne spécifie pas le chemin vers le fichier qui contient l’exécutable, on donne juste le nom du fichier. . . login@host:˜$ ls Mes_Documents/ Etoiles/ astronomie.txt cv.pdf login@host:˜$ ” . . .alors, comment le système trouve-t-il le fichier a exécuter correspondant à la commande ?. . . Un mécanisme propre aux commandes ◮ ◮ ◮ Le premier mot tapé sur la ligne de commande est toujours interprétée comme le nom d’un fichier exécutable, Le système recherche donc dans une liste de répertoires contenant les exécutables si un fichier porte le nom de cette commande, Dès qu’il trouve dans ces répertoires un tel fichier, il l’exécute . . . G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 172 / 235 Compléments sur l’arborescence Chemins par défaut et variable d’environnement Chemins par défaut et variable d’environnement Les variables d’environnement ◮ ◮ ◮ Comme les variables d’un script, les variables d’environnement sont associées à une valeur, De telles variables sont définies par le système d’exploitation pour son fonctionnement, ce sont les variables d’environnement, ces variables peuvent être utilisées par les programmes. La variable d’environnement $PATH ◮ Sa valeur est une liste de répertoires séparés par le signe ’:’ PATH=repertoire1:repertoire2:...:RepertoireN ◮ ◮ Lors de chaque appel de commande, l’interpréteur parcourt cette liste dans l’ordre à la recherche d’un fichier portant le nom de la commande, Dès qu’il rencontre un tel fichier, il met fin à sa recherche et exécute le fichier. Rôle de $PATH → Il s’agit d’une liste de répertoires que l’interpréteur parcours automatiquement et séquentiellement (par défaut) si aucun chemin n’est donné pour trouver le fichier exécutable. G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 173 / 235 Compléments sur l’arborescence Chemins par défaut et variable d’environnement Syntaxe pour which which nom_de_la_commande Description ◮ ◮ Affiche le chemin du fichier correspondant à une commande. Parcours successivement les répertoires de la variable $PATH. Dès qu’il trouve un fichier correspondant au nom de la commande il renvoie son chemin. Exemple d’utilisation: / . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Répertoire Racine bin/ ls . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Exécutable #1 ... home/ chez_moi/ . . . . . . . . . . . . Répertoire Courant bin/ ls . . . . . . . . . . . . . . . Exécutable #2 G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) login@host:/home/chez_mo$ echo $PATH /bin:/usr/bin:/usr/local/bin:/home/chez_m login@host:/home/chez_moi$ which ls /bin/ls Introduction à l’informatique S1 2016 174 / 235 Compléments sur l’arborescence Chemins par défaut et variable d’environnement Chemins par défaut et variable d’environnement La commande export pour modifer la variable $PATH ◮ Définir la variable $PATH login@host:˜/$ export PATH=monDir1:monDir2 ◮ Ajouter un répertoire à $PATH login@host:˜/$ export PATH=$PATH:monDir2 G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 175 / 235 Compléments sur l’arborescence Chemins par défaut et variable d’environnement Exercices Environnement Q114 Au moyen de la commande env, donnez la liste des répertoires contenus dans $PATH. Q115 Au moyen de la commande which, afficher la localisation des exécutables correspondants aux commandes mv, cd, man, cat, firefox, acroread. Q116 Vérifiez que ces répertoires font partie de la liste contenue dans la variable $PATH ? Que se passerait-il si ce n’était pas le cas ? Q117 Ajouter le répertoire ˜/bin à la liste des répertoires $PATH. Q118 Maintenant que ˜/bin est parcoure par défaut lors de l’appel d’une commande, comment invoque-t-on désormais l’exécution du script listintro.sh ? Vérifiez le comportement attendu. G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 176 / 235 Compléments sur l’arborescence Configuration des variables d’environnement Plan 1 Généralités 2 Le système d’exploitation 3 Le système Linux 4 L’ordinateur de bas en haut 5 Organiser ses données 6 Fichiers exécutables et Processus 7 Compléments sur l’arborescence Droits sur les fichiers Arborescence du système Linux Interprétation ou Compilation Exécution des commandes Chemins par défaut et variable d’environnement Configuration des variables d’environnement G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 177 / 235 Compléments sur l’arborescence Configuration des variables d’environnement Fichiers de configuration Fichiers systèmes et utilisateurs ◮ ◮ Les variables d’environnement (et d’autres variables de configuration) sont définis dans divers fichiers. On distingue les fichiers système qui définissent des comportements pour tous les utilisateurs (stockés dans le répertoire /etc/) des fichiers de configuration propres à un utilisateur (stockés dans le répertoire personnel) fichier /etc/profile /home/chez_moi/.profile /etc/bashrc /home/chez_moi/.bashrc Propriétaire root utilisateur root utilisateur Applicable à Tous utilisateur Tous utilisateur Évalué lors Au début de chaque shell d Au début de chaque shell d Au début de chaque shell Au début de chaque shell Configurer son environnement ◮ ◮ ◮ Chaque utilisateur peut redéfinir ses variables d’environnement, Pour cela il peut modifier le contenu des fichiers .bashrc et .profile dans son répertoire personnel, Ce sont des fichiers cachés (leur nom commence par un point : .). Pour voir si ils existent il faut utiliser G. Santini, l’option J.-C. Dubacq -a (IUTV)de la commende ls.Introduction à l’informatique S1 2016 178 / 235 Compléments sur l’arborescence Configuration des variables d’environnement Fichiers de configuration Contenu d’un fichier .bashrc ◮ Redéfinition des variables d’environnement, ◮ Définition des alias, ◮ Définition des fonctions, ◮ et de façon générale toutes les instructions que l’on souhaite évaluer lors de l’ouverture d’un nouveau shell. .bashrc # Mes aliases alias ll=’ls -l’ alias df=’df -h’ alias rm=’rm -i’ # Mes variables PATH=$PATH:$HOME/bin Autres variables d’environnement $HOME le chemin du répertoire personnel de l’utilisateur, $PWD le chemin du répertoire courant. G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 179 / 235 Compléments sur l’arborescence Configuration des variables d’environnement Syntaxe pour alias alias nom_de_la_commande=expression Description ◮ créet un alias entre un nom de commande et une expression. ◮ l’expression est donnée entre quotes : ’expression ...’ Exemple d’utilisation: login@host:˜$ ll -bash: ll: command not found chez_moi/ . . . . . . . Répertoire Courant login@host:˜$ alias ll=’ls -l’ public_html/ login@host:˜$ ls -l total 32 index.html drwxr-xr-x 2 santini ensinfo 4096 20 jui 15:50 astronomie.txt -rw-r-r- 1 santini ensinfo G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique public_h 25 20 jui 15:49 telluriques. S1 2016 180 / 235 Compléments sur l’arborescence Configuration des variables d’environnement Exercices Chemins par défaut et variable d’environnement Q119 Copiez l’exécutable de la commande ls dans le répertoire ˜/bin. Deux versions de la même commande existe dans 2 répertoires différents listés sans $PATH. Quelle commande est exécutée ? Comment en être sur et pourquoi ? Q120 Si vous modifiez la variable $PATH, de la façon suivante, quelle commande est alors exécutée ? login@host:˜/$ export PATH=monDir2:$PATH Q121 Modifiez/créez un fichier ˜/.bashrc pour ajouter le répertoire ˜/bin de façon stable à votre variable $PATH. Q122 ajoutez dans le même fichier les alias qui vous paraissent intéressants. G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 181 / 235 Flux de données Plan 1 Généralités 2 Le système d’exploitation 3 Le système Linux 4 L’ordinateur de bas en haut 5 Organiser ses données 6 Fichiers exécutables et Processus 7 Compléments sur l’arborescence 8 Flux de données Entrée et sortie standard Redirections Tubes G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 182 / 235 Flux de données Entrée et sortie standard Plan 1 Généralités 2 Le système d’exploitation 3 Le système Linux 4 L’ordinateur de bas en haut 5 Organiser ses données 6 Fichiers exécutables et Processus 7 Compléments sur l’arborescence 8 Flux de données Entrée et sortie standard Redirections Tubes G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 184 / 235 Flux de données Entrée et sortie standard Entrée et sortie standard Rappel : Les programmes informatiques ◮ ◮ ◮ Un programme prend des données en entrée. Ces données peuvent être lues dans un fichier ou fournies par un flux du système. Le programme manipule ces données. Le programme fournit un résultat en sortie (des données). Ces données peuvent être écrites dans un fichier ou exportées comme un flux vers le système. Les flux de données Pour fonctionner, un programme a donc besoin de lire des données (flux d’entrée : input) et d’écrire les résultats de ses évaluations (flux de sortie : output). On distingue 3 types de flux de données : ◮ STDIN : entrée standard (là où sont lues les données), ◮ STDOUT : sortie standard (là où sont écrits les résultats), ◮ STDERR : sortie erreur (là où sont écrit les messages d’erreur). G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 185 / 235 Flux de données Entrée et sortie standard Entrée et sortie standard Les commandes qui lisent sur l’entrée standard ◮ Certaines commandes Linux qui traitent les données d’un fichier (dont le chemin est passé en paramètre) peuvent alternativement, si aucun chemin fichier n’est spécifié, travailler directement avec les données lues sur l’entrée standard. ◮ Par exemple : echo, cat, head, tail, grep. ◮ Par défaut, l’entrée standard est le clavier. Les commandes qui écrivent sur la sortie standard ◮ ◮ Les affichages produits par les commandes Linux sont le résultat de leur évaluation. Ce résultat est écrit sur la sortie standard. Par défaut, la sortie standard est l’écran. G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 186 / 235 Flux de données Entrée et sortie standard Syntaxe pour cat cat fichier [fichier_2 ...] Description ◮ Affiche le contenu des fichiers les uns à la suite des autres. ◮ Les fichiers sont concaténés dans l’ordre des paramètres. Exemple d’utilisation: Cette commande est en générale utilisée pour concaténer des fichiers textes. On l’utilise avec une commande de redirection (cf. Partie Redirections) pour enregistrer le résultat de la concaténation dans un nouveau fichier. Soient les deux fichiers suivants : tellur.txt Mercure, Venus Terre, Mars jov.txt Jupiter, Saturne Uranus, Neptune G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) La commande : login@host:˜$ cat tellur.txt jov.txt Mercure, Venus Terre, Mars Jupiter, Saturne Uranus, Neptune login@host:˜$ ” Introduction à l’informatique S1 2016 187 / 235 Flux de données Entrée et sortie standard Syntaxe pour head head < -int > fichier Description ◮ Affiche par défaut les 10 premières lignes d’un fichier. ◮ Si un entier n précède le nom du fichier, la commande affiche les n premières lignes du fichier. Exemple d’utilisation: Soit le fichier planetes.txt contenant les lignes suivantes : planetes.txt # Premier groupe 1 Mercure Tellurique 2 Venus Tellurique 3 Terre Tellurique 4 Mars Tellurique # Deuxième groupe 1 Jupiter Gazeuse 2 Saturne Gazeuse G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) La commande suivante affiche les 5 premières lignes du fichier : login@host:˜$ head -5 planetes.txt # Premier groupe 1 Mercure Tellurique 2 Venus Tellurique 3 Terre Tellurique 4 Mars Tellurique login@host:˜$ ” Introduction à l’informatique S1 2016 188 / 235 Flux de données Entrée et sortie standard Syntaxe pour tail tail < -int > fichier Description ◮ Affiche par défaut les 10 dernières lignes d’un fichier. ◮ Si un entier n précède le nom du fichier, la commande affiche les n dernières lignes du fichier. Exemple d’utilisation: Soit le fichier planetes.txt contenant les lignes suivantes : planetes.txt # Premier groupe 1 Mercure Tellurique 2 Venus Tellurique 3 Terre Tellurique 4 Mars Tellurique # Deuxième groupe 1 Jupiter Gazeuse 2 Saturne Gazeuse G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) La commande suivante affiche les 4 dernières lignes du fichier : login@host:˜$ tail -4 planetes.txt 1 Jupiter Gazeuse 2 Saturne Gazeuse 3 Uranus Gazeuse 4 Neptune Gazeuse login@host:˜$ ” Introduction à l’informatique S1 2016 189 / 235 Flux de données Entrée et sortie standard Syntaxe pour grep grep "motif" fichier Description ◮ Affiche les lignes du fichier qui comportent le "motif". ◮ Les lignes sont affichées dans leur ordre d’apparition dans le fichier. Exemple d’utilisation: Soit le fichier planetes.txt contenant les lignes suivantes : planetes.txt # Premier groupe 1 Mercure Tellurique 2 Venus Tellurique 3 Terre Tellurique 4 Mars Tellurique # Deuxième groupe 1 Jupiter Gazeuse Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) 2 G. Saturne Commandes : login@host:˜$ grep ’Tellurique’ planetes.txt 1 Mercure Tellurique 2 Venus Tellurique 3 Terre Tellurique 4 Mars Tellurique login@host:˜$ grep ’1’ planetes.txt 1 Mercure Tellurique 1 Jupiter Gazeuse login@host:˜$ ” Introduction à l’informatique S1 2016 190 / 235 Flux de données Entrée et sortie standard Exercices Manipulation du contenu d’un fichier texte Q123 La commande suivante montre le contenu d’un fichier texte : login@host:˜/$ cat /proc/cpuinfo Q124 Quelle sont les informations contenues dans ce fichier ? Q125 À l’aide des commandes cat ou less identifiez dans le fichier /proc/cpuinfo le nombre de fois ou le mot ’cpu’ apparait Q126 La commande grep ’cpu’ /proc/cpuinfo permet d’afficher les lignes du fichier /proc/cpuinfo où le mot ’cpu’ apparait. Vérifiez qu’il y en le bon nombre ? Q127 L’option -v permet d’inverser son comportement. Au lieu d’afficher les lignes qui présentent le motif, grep affiche alors les lignes qui ne présentent pas le motif. Affichez les lignes du fichier /proc/cpuinfo ne présentant pas le mot ’cpu’. Q128 Proposez une commande permettant d’afficher les premières 5 lignes Q129 Proposez une commande permettant d’afficher les dernières 5 lignes G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 191 / 235 Flux de données Redirections Plan 1 Généralités 2 Le système d’exploitation 3 Le système Linux 4 L’ordinateur de bas en haut 5 Organiser ses données 6 Fichiers exécutables et Processus 7 Compléments sur l’arborescence 8 Flux de données Entrée et sortie standard Redirections Tubes G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 192 / 235 Flux de données Redirections Redirection des Entrée/Sorties Commandes de Redirection Il est possible de modifier le comportement par défaut des commandes et de donner une entrée et/ou une sortie standard différente des entrées/sorties standards. command > fichier.out ◮ ◮ ◮ ◮ Redirige la sortie standard de la commande command vers le fichier fichier.out. Si le fichier fichier.out n’existe pas, il est créé avec comme contenu les affichages produits par la commande command. Si le fichier fichier.out existe, son contenu est écrasé et remplacé par les affichages produits par la commande command. command » fichier.out ◮ ◮ ◮ ◮ Redirige la sortie standard de la commande command vers le fichier fichier.out. Si le fichier fichier.out n’existe pas, il est créé avec comme contenu les affichages produits par la commande command. Si le fichier fichier.out existe, les affichages produits par la commande command sont ajoutés à la fin du contenu du fichier. command 2> fichier.err ◮ ◮ ◮ ◮ Redirige la sortie erreur de la commande command vers le fichier fichier.err avec écrasement du contenu si le fichier de sortie existe déjà. command 2» fichier.err Redirige la sortie erreur de la commande command vers le fichier fichier.err avec préservation du contenu si le fichier de sortie existe déjà. G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 193 / 235 Flux de données Redirections Exemple de redirection Comportement par défaut de la commande ls login@host:˜$ ls aldenaran.jpg alphacentauri.gif etacentauri.jpg login@host:˜$ ls aldenaran.jpg alphacentauri.gif etacentauri.jpg login@host:˜$ ” login@host:˜$ ls > 1.out login@host:˜$ ls 1.out aldenaran.jpg alphacentauri.gif etacentauri.jpg login@host:˜$ ” La sortie standard de la première commande ls est l’écran. La liste du contenu du répertoire courant est affichée à l’écran. G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Redirection de la sortie de la commande ls La sortie standard de la première commande ls est redirigée vers le fichier 1.out. La liste du contenu du répertoire courant est écrite dans le fichier 1.out. La deuxième commande ls, montre qu’un fichier portant le nom 1.out a été créé. Introduction à l’informatique S1 2016 194 / 235 Flux de données Redirections Syntaxe pour echo echo expression Description ◮ Affiche sur la sortie standard l’expression après interprétation. Exemple d’utilisation: Affiche ’Bonjour’ : login@host:˜$ echo Bonjour Bonjour login@host:˜$ ” G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Définie une variable puis affiche sa valeur : login@host:˜$ Astre=Terre login@host:˜$ echo $Astre Terre login@host:˜$ echo La planete $Astre La planete Terre login@host:˜$ ” Introduction à l’informatique S1 2016 195 / 235 Flux de données Redirections Exercices Redirections Q130 Que font les commandes suivantes ? login@host:˜$ login@host:˜$ login@host:˜$ login@host:˜$ echo echo echo echo “Bonjour" “Bonjour" > bonjour.out “Salut" > bonjour.out “Bonjour" » bonjour.out Q131 Entrainez-vous avec les commandes suivantes. Profitez-en pour comprendre les affichages produits par les commandes ps et file : login@host:˜$ ps > essai_ps.out login@host:˜$ file /usr/include/stdio.h > file.out Q132 Proposez une commande pour copier le contenu de /proc/cpuinfo dans un fichier cpuinfo.out sans utiliser la commande cp G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 196 / 235 Flux de données Tubes Plan 1 Généralités 2 Le système d’exploitation 3 Le système Linux 4 L’ordinateur de bas en haut 5 Organiser ses données 6 Fichiers exécutables et Processus 7 Compléments sur l’arborescence 8 Flux de données Entrée et sortie standard Redirections Tubes G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 197 / 235 Flux de données Tubes Tubes Principes de fonctionnement des Tubes (Pipe en anglais) ◮ ◮ A la différence des redirections simples qui permettent de rediriger la sortie standard d’une commande vers un fichier, Un tube permet de rediriger la sortie standard d’une commande vers l’entrée standard d’une autre commande. Syntaxe ◮ Le tube est symbolisé par le caractère |. cmd1 | cmd2 ◮ ◮ ◮ La sortie standard de la première commande (cmd1) est redirigée vers l’entrée standard de la deuxième commande (cmd2). L’entrée standard de la commande cmd1 et la sortie standard de la commande cmd2 ne sont pas modifiées. G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 198 / 235 Flux de données Tubes Exemple de Tubes avec les commande ls et more Rappel des commandes : ◮ ls affiche à l’écran (stdout) la liste des fichiers contenus dans un répertoire. ◮ more affiche page par page le contenu des données passée sur son entrée standard. Exemple #1 ◮ Si de très nombreux fichiers sont contenus dans un répertoire, la commande ls peut produire un affichage qui ne tient pas dans l’écran, rendant impossible le parcours de la liste des fichiers (seuls les derniers sont visibles). login@host:˜$ ls Défilement de tous les fichiers betelgeuse.jpg etacentauri.jpg soleil.jpg syrius.gif vega.png login@host:˜$ ” G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Images/ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Répertoire courant aldebaran.jpg . . . . . . . . . . . . . . . Hors de la fenetre alphacentauri.gif . . . . . . . . . . . . Hors de la fenetre betelgeuse.jpg . . . . . . . . . . . . . . . . Dans la fenetre etacentauri.jpg . . . . . . . . . . . . . . . . Dans la fenetre soleil.jpg . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Dans la fenetre syrius.gif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Dans la fenetre vega.png . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Dans la fenetre Introduction à l’informatique S1 2016 199 / 235 Flux de données Tubes Exemple de Tubes avec les commande ls et more Exemple #1 (suite) : ◮ La redirection de la sortie standard de la commande ls vers l’entrée standard de la commande more permet de passer en revue l’affichage de la commande ls page par page. login@host:˜$ ls | more aldebaran.jpg alphacentauri.gif betelgeuse.jpg etacentauri.jpg soleil.jpg syrius.gif Affichage d’une première page puis Presser la touche Enter pour la page suivante soleil.jpg syrius.gif vega.png login@host:˜$ ” G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Images/ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Répertoire courant aldebaran.jpg . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Page 1 alphacentauri.gif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Page 1 betelgeuse.jpg . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Page 1 etacentauri.jpg . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Page 1 soleil.jpg . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Page 1&2 syrius.gif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Page 1&2 vega.png . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Page 2 Introduction à l’informatique S1 2016 200 / 235 Flux de données Tubes Exemple de Tubes avec les commande ls et grep Rappel des commandes : ◮ ls affiche à l’écran (stdout) la liste des fichiers contenus dans un répertoire. ◮ grep affiche les lignes d’un texte qui comportent un certain motif. Exemple #2 : ◮ Si de très nombreux fichiers sont contenus dans un répertoire, la commande ls peut produire un affichage qui ne tient pas dans l’écran, rendant compliqué l’identification de certain type de fichier (fichiers au format gif par exemple). login@host:˜$ ls aldebaran.jpg alphacentauri.gif betelgeuse.jpg etacentauri.jpg soleil.jpg syrius.gif vega.png login@host:˜$ ” G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Images/ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Répertoire courant aldebaran.jpg . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Affiché alphacentauri.gif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Affiché betelgeuse.jpg . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Affiché etacentauri.jpg . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Affiché soleil.jpg . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Affiché syrius.gif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Affiché vega.png . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Affiché Introduction à l’informatique S1 2016 201 / 235 Flux de données Tubes Exemple de Tubes avec les commande ls et more Exemple #2 (suite) : ◮ La redirection de la sortie standard de la commande ls vers l’entrée standard de la commande grep permet d’effectuer un filtrage des fichiers présents dans le répertoire sur la base d’un motif présent dans leur nom (par exemple l’extension .gif). login@host:˜$ ls | grep ’.gif’ alphacentauri.gif syrius.gif login@host:˜$ ” G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Images/ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Répertoire courant aldebaran.jpg . . . . . . . . . . . . . . Retenu par le filtre alphacentauri.gif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Affiché betelgeuse.jpg . . . . . . . . . . . . . Retenu par le filtre etacentauri.jpg . . . . . . . . . . . . . Retenu par le filtre soleil.jpg . . . . . . . . . . . . . . . . . . Retenu par le filtre syrius.gif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Affiché vega.png . . . . . . . . . . . . . . . . . . Retenu par le filtre Introduction à l’informatique S1 2016 202 / 235 Flux de données Tubes Syntaxe pour wc wc fichier <fichier_2 ...> Description ◮ Affiche des statistiques sur le nombre de lignes, de mots et de caractères (comptés en nombre d’octets) contenus dans le fichier dont le chemin est donné en paramètre. Exemple d’utilisation: Soit le fichier suivant : Commande #1 : tellur.tsv login@host:˜$ wc tellur.tsv 2 6 29 tellur.tsv login@host:˜$ ” 1 Mercure Venus 2 Terre Mars L’affichage produit indique que le fichier tellur.tsv comporte : ◮ 2 lignes, ◮ 6 mots et ◮ 29 caractères. La taille du fichier texte est donc de 29 octets . . . G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 203 / 235 Flux de données Tubes Exercices Tubes Q133 Étudiez et comparez les commandes suivantes. Pour vous aider vous pouvez évaluer les commandes pas à pas en vous arrêtant avant chaque tube. login@host:˜$ login@host:˜$ login@host:˜$ -l login@host:˜$ -l cat /proc/cpuinfo | wc -l head /proc/cpuinfo | wc -l cat /proc/cpuinfo | grep ’cpu’ | wc head /proc/cpuinfo | grep ’cpu’ | wc Q134 Proposez une commande pour afficher le nombre de fichiers dans votre répertoire home Q135 Proposez une commande pour afficher le nombre des processus Q136 Proposez une commande pour afficher les premières 5 lignes des dernières 10 lignes du fichier /proc/cpuinfo G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 204 / 235 Les scripts Bash Plan 1 Généralités 2 Le système d’exploitation 3 Le système Linux 4 L’ordinateur de bas en haut 5 Organiser ses données 6 Fichiers exécutables et Processus 7 Compléments sur l’arborescence 8 Flux de données 9 Les scripts Bash Introduction Variables et Paramètres G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 205 / 235 Les scripts Bash Introduction Plan 1 Généralités 2 Le système d’exploitation 3 Le système Linux 4 L’ordinateur de bas en haut 5 Organiser ses données 6 Fichiers exécutables et Processus 7 Compléments sur l’arborescence 8 Flux de données 9 Les scripts Bash Introduction Variables et Paramètres G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 207 / 235 Les scripts Bash Introduction Rappel Les interpréteurs ◮ ◮ ◮ ◮ L’interpréteur parcourt le texte tapé par l’utilisateur, identifie les commandes et les paramètres, et si la syntaxe est correcte, lance un processus. Plusieurs interpréteurs existent : csh, tcsh, bash. Bash est l’interpréteur du projet GNU. Il est le plus utilisé sous linux. C’est Bash l’interpréteur qu’on utilise dans ce cours. L’interpréteur peut lire les commandes à partir d’un fichier, le script shell. G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 208 / 235 Les scripts Bash Introduction Introduction Structure d’un script Bash ◮ ◮ Un script Bash commence toujours par la ligne # !/bin/bash , suivi par une série d’instructions et commentaires (optionels) Un commentaire est une partie rédigée du script qui ne sera pas considérée comme une instruction lors de l’exécution du script. Pour commenter une portion du script on utilise le caractère #. L’ensemble du texte situé sur la même ligne et après le carcactère # sera considéré comme un commentaire et ne sera pas évalué. Exemple #!/bin/bash echo Liste des Fichiers: #affiche la liste ls G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 209 / 235 Les scripts Bash Introduction Introduction Execution d’un script ◮ Un script est un simple fichier texte (habituellement, ils ont l’extension .sh) . Pour l’executer, il faut avant tout le rendre exécutable : chmod u+x script.sh ◮ Maintenant, on peut l’exécuter en faisant : ./script.sh ◮ On peut aussi le lancer en appelant explicitement l’interpréteur : bash script.sh Premier script Bash Q137 Après avoir créé un repertoire nommé /Intro_Systeme/TP_3/scripts/, écrivez et exécutez un script exo_0_script.sh qui affiche à l’écran le nombre de fichiers contenus dans le repertoire courant, après un message de texte "Nombre de fichiers :" G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 210 / 235 Les scripts Bash Introduction Exercices Introduction aux scripts Bash Q138 Définissez et exécutez un script nommé exo_1_script.sh qui réalise la suite de commandes suivante : echo "Debut"; sleep 2; echo "Apres 2 sec."; sleep 5; echo "Apres 5sec" Q139 Que se passe-t-il si vous commentez les lignes commencant par la commande sleep ? Q140 Définissez un script exo_2_script.sh qui affiche "Bonjour", définit le répertoire /Intro_Systeme/TP_3/scripts/ comme répertoire courant, puis crée dans celui-ci un répertoire Test, et finalement copie dans Test le fichier /proc/cpuinfo. Q141 Définissez un script nommé exo_3_script.sh qui affiche le contenu du répertoire Test, puis supprime le fichier cpuinfo y contenu (Test/cpuinfo), et finalement crée dans Test un fichier infoCPU.txt composé par les lignes du fichier /proc/cpuinfo qui contiennent le mot ’cpu’. G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 211 / 235 Les scripts Bash Variables et Paramètres Plan 1 Généralités 2 Le système d’exploitation 3 Le système Linux 4 L’ordinateur de bas en haut 5 Organiser ses données 6 Fichiers exécutables et Processus 7 Compléments sur l’arborescence 8 Flux de données 9 Les scripts Bash Introduction Variables et Paramètres G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 212 / 235 Les scripts Bash Variables et Paramètres Les Variables Les variables en Bash ◮ ◮ ◮ Pour affecter une valeur à une variable c’est très simple. Il suffit d’écrire nom_variable=valeur Pour accéder au contenu d’une variable, il faut utiliser le préfixe $ On peut accéder aussi aux variables d’environnement, qui ont été définies ailleurs (par exemple $PATH) Exemple MSG=Bonjour echo $MSG echo $PATH Les Variables Q142 Définissez un script nommé exo_4_script.sh à partir du script exo_2_script.sh, et modifiez-le pour que le nom du répertoire Test/ soit une variable dans le script. G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 213 / 235 Les scripts Bash Variables et Paramètres Les Paramètres Les paramètres ◮ Il s’agit d’unes variables spéciales qui contiennent les arguments fournis au script par la ligne de commandes ◮ $0 : nom du script ◮ $1 $2 ... : paramètres en position 1, 2, ... ◮ $# : nombre de paramètres positionnels ◮ $* : ensemble des paramètres Exemple Soit arg.sh le script suivant : #!/bin/bash echo "Nombre d’argument "$# echo "Les arguments sont "$* echo "Le second argument est "$2 login@host:˜$ ./arg.sh A B C Nombre d’argument 3 Les arguments sont A B C Le second argument est B G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 214 / 235 Les scripts Bash Variables et Paramètres Exercices Introduction aux scripts Bash Q143 Définissez un script nommé exo_5_script.sh à partir du script exo_2_script.sh, et modifiez-le pour que le nom du répertoire Test/ soit passé comme un paramètre du script. Q144 Rédigez un script recevant 3 paramètres (nom, prénom et serveur) permettant l’affichage d’une adresse mail formatée (nom.prénom@serveur) G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 215 / 235 Structures de contrôle en BASH Plan 1 Généralités 2 Le système d’exploitation 3 Le système Linux 4 L’ordinateur de bas en haut 5 Organiser ses données 6 Fichiers exécutables et Processus 7 Compléments sur l’arborescence 8 Flux de données 9 Les scripts Bash 10 Structures deDubacq contrôle G. Santini, J.-C. (IUTV) en BASH Introduction à l’informatique S1 2016 216 / 235 Structures de contrôle en BASH Les calculs arithmétiques Plan 1 Généralités 2 Le système d’exploitation 3 Le système Linux 4 L’ordinateur de bas en haut 5 Organiser ses données 6 Fichiers exécutables et Processus 7 Compléments sur l’arborescence 8 Flux de données 9 Les scripts Bash 10 Structures deDubacq contrôle G. Santini, J.-C. (IUTV) en BASH Introduction à l’informatique S1 2016 218 / 235 Structures de contrôle en BASH Les calculs arithmétiques Les calculs arithmétiques Bash un langage orienté sur le traitement des chaînes de caractères Même si ce langage n’est pas fait pour effectuer des opérations de calcul arithmétique il propose des fonctionnalités de base permettant d’effectuer des calculs simples tels que les additions, soustractions, multiplications et divisions. Syntaxe $(( expression_arithmétique )) Exemples login@host:˜$ login@host:˜$ 8 login@host:˜$ 2 login@host:˜$ 15 login@host:˜$ 1 G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) total=$(( 5 + 3 )) echo $total echo $(( 5 - 3 )) echo $(( 5 * 3 )) echo $(( 5 / 3 )) Introduction à l’informatique S1 2016 219 / 235 Structures de contrôle en BASH Les calculs arithmétiques Exercices Les calculs arithmétiques Q145 Proposez une suite de 2 commandes affectant à une variable res le résultat des opérations arithmétiques suivantes et affichant le résultat contenu dans cette variable : 5 + 7 et 3 ∗ 2 Q146 Proposez une suite de 3 commandes permettant : ◮ ◮ ◮ d’affecter à une variable res la valeur 3, d’ajouter 13 à la variable res, d’afficher le résultat de l’addition stockée dans la variable res. G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 220 / 235 Structures de contrôle en BASH La boucle for Plan 1 Généralités 2 Le système d’exploitation 3 Le système Linux 4 L’ordinateur de bas en haut 5 Organiser ses données 6 Fichiers exécutables et Processus 7 Compléments sur l’arborescence 8 Flux de données 9 Les scripts Bash 10 Structures deDubacq contrôle G. Santini, J.-C. (IUTV) en BASH Introduction à l’informatique S1 2016 221 / 235 Structures de contrôle en BASH La boucle for for Syntaxe #1 for Boucle itérative ◮ ◮ ◮ for (( init ; test ; incr )) ; do expr_1 expr_2 ... done permet de répéter l’évaluation d’une ou plusieurs instructions, à chaque tour de boucle une variable appelée itérateur change de valeur, la sortie de boucle s’effectue lorsque l’itérateur atteint une certaine valeurs. Ici, la condition d’arrêt est sur la valeur numérique de l’itérateur. Exemple #1 test_for_loop_1.bash #!/bin/bash echo "test #1" for (( i = 0 ; i < 3 ; i++ ));do echo ’$i = ’$i done G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) login@host:˜$ ./test_for_loop_1.bash test #1 $i = 0 $i = 1 $i = 2 Introduction à l’informatique S1 2016 222 / 235 Structures de contrôle en BASH La boucle for for for Boucle itérative ◮ ◮ ◮ permet de répéter l’évaluation d’une instruction, à chaque tour de boucle une variable appelée itérateur change de valeur, la sortie de boucle s’effectue lorsque l’itérateur a parcouru toute la liste. Syntaxe #2 for var in val_1 val_2 . . . ; do expr_1 expr_2 ... done Ici, la boucle s’arrête lorsque toute la liste des valeurs a été parcourue. Exemple #2 test_for_loop_2.bash #!/bin/bash echo "test #2" for i in hello la terre;do echo ’$i = ’$i done G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) login@host:˜$ ./test_for_loop_2.bash test #2 $i = hello $i = la $i = terre Introduction à l’informatique S1 2016 223 / 235 Structures de contrôle en BASH La boucle for Exercices La boucle for Q147 Dans le cours nous avons vu plusieurs syntaxes possibles pour la boucle for. Soit le script suivant : #!/bin/bash # affiche les 10 premiers entiers pairs for int in 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 do echo $int done Q148 Modifiez ce script pour remplacer la liste de valeurs par une expression arithmétique G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 224 / 235 Structures de contrôle en BASH Les branchements conditionnels if Plan 1 Généralités 2 Le système d’exploitation 3 Le système Linux 4 L’ordinateur de bas en haut 5 Organiser ses données 6 Fichiers exécutables et Processus 7 Compléments sur l’arborescence 8 Flux de données 9 Les scripts Bash 10 Structures deDubacq contrôle G. Santini, J.-C. (IUTV) en BASH Introduction à l’informatique S1 2016 225 / 235 Structures de contrôle en BASH Les branchements conditionnels if if Branchements conditionnels ◮ ◮ Le if permet de mettre en place des alternatives. Un test (dont le résultat est Vrai ou Faux) permet de conditionner les expressions qui seront évaluées. Syntaxe #1 Comportement if test then ◮ expr_1 expr_2 ... ◮ fi G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique Ici, les expressions ne sont évaluées que si le test renvoie la valeur Vrai. Aucune des expressions ne sont évaluées si le test renvoie la valeur Faux. S1 2016 226 / 235 Structures de contrôle en BASH Les branchements conditionnels if if Syntaxe #2 Comportement if test then ◮ expr_1 ◮ else expr_2 fi Si le test renvoie la valeur Vrai l’expression expr_1 est évaluée, et sinon le test renvoie la valeur Faux c’est l’expression expr_2 qui est évaluée. Syntaxe #3 if test_1 then expr_1 elif test_2 then expr_2 elif test_3 then expr_3 else G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Comportement ◮ ◮ ◮ ◮ Introduction à l’informatique Si test_1 renvoie la valeur Vrai l’expression expr_1 est évaluée, si test_2 renvoie la valeur Vrai l’expression expr_2 est évaluée, si test_3 renvoie la valeur Vrai l’expression expr_3 est évaluée, et si aucun des tests ne renvoie la valeur Vrai alors c’est l’expression expr_4 qui est évaluée. S1 2016 227 / 235 Structures de contrôle en BASH Les branchements conditionnels if Les tests Les tests peuvent prendre plusieurs formes Il peuvent porter sur : ◮ l’arborescence (présence, absence, permission sur les répertoires et fichiers), ◮ les chaînes de caractères, ◮ les valeurs numériques. Tests de l’arborescence Syntaxe Valeur [ -d fichier] Vrai si fichier est un nom de répertoire valide (si il existe). [ -f fichier ] Vrai si fichier est un nom de fichier valide (si il existe). [ -r fichier ] Vrai si il y a le droit de lecture sur le fichier. [ -w fichier] Vrai si il y a le droit d’écriture sur le fichier. [ -x fichier ] Vrai si il y a le droit d’exécution sur le fichier. G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 228 / 235 Structures de contrôle en BASH Les branchements conditionnels if Exercices Tests de l’arborescence Q149 Créez un script ico_existe.sh, qui teste si un fichier ico est présent dans le répertoire courant. Si le fichier existe, le script affiche le message d’avertissement suivant ($PWD sera remplacé lors de l’exécution par la valeur de la variable d’environnement) : Attention: le fichier $PWD/ico existe Q150 Modifiez le script pour qu’il supprime le fichier ico si celui-ci existe et affiche un message d’avertissement indiquant que le fichier est supprimé. Les affichages seront alors les suivants : Attention: le fichier $PWD/ico existe Le Fichier $PWD/ico est supprime Q151 Modifiez ce script pour qu’il teste en plus si le répertoire courant contient un répertoire nommé ico/. Si il ne contient pas de répertoire ico/, le script crée ce répertoire. G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 229 / 235 Structures de contrôle en BASH Les branchements conditionnels if Les tests Tests sur les chaînes de caractères Syntaxe [ [ [ [ chaine_1 = chaine_2 ] chaine_1 != chaine_2 ] -n chaine ] -z chaine ] Valeur Vrai si les 2 chaînes sont identiques. Vrai si les 2 chaînes sont différentes. Vrai si la chaîne est non vide. Vrai si la chaîne est vide. Tests sur les chaînes Q152 Définissez un script testPWD.sh qui prend en paramètre une chaîne de caractères et la compare avec la variable d’environnement $PWD, il doit afficher ’OK’ si le paramètre correspond à la valeur de la variable, ’Non’ en cas contraire. G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 230 / 235 Structures de contrôle en BASH Les branchements conditionnels if Les tests Tests sur les valeurs numériques Syntaxe [ [ [ [ [ [ nb_1 -eq nb_2 ] nb_1 -ne nb_2 ] nb_1 -gt nb_2 ] nb_1 -ge nb_2 ] nb_1 -lt nb_2 ] nb_1 -le nb_2 ] G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Valeur Vrai si nb_1 = nb_2 (eq pour equal). Vrai si nb_1 6= nb_2 (ne pour not equal). Vrai si nb_1 > nb_2 (gt pour greater than). Vrai si nb_1 ≥ nb_2 (ge pour greater or equal). Vrai si nb_1 < nb_2 (ge pour lower than). Vrai si nb_1 ≤ nb_2 (ge pour lower or equal). Introduction à l’informatique S1 2016 231 / 235 Structures de contrôle en BASH Les branchements conditionnels if Les tests Opérateurs booléens Syntaxe Valeur ! [ test ] [ test_1 ] | | [ test_2 ] [ test_1 ] && [ test_2 ] NOT : Vrai si le test renvoie Faux (négation). OU logique. ET logique. Tables de vérité ET (&&) Vrai Faux Vrai Vrai Faux OU (| |) Vrai Faux Faux Faux Faux NOT ( !) G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Vrai Faux Vrai Vrai Vrai Faux Vrai Faux Faux Vra Introduction à l’informatique S1 2016 232 / 235 Structures de contrôle en BASH Les branchements conditionnels if Exercices Tests sur les valeurs numériques Q153 Définissez un script testTemp.sh qui prend en paramètre une valeur numérique et une lettre (’C’ ou ’F’). Si la lettre choisie est ’C’, le script doit afficher ’chaud’ si le paramètre numérique est plus grand que 25, ’froid’ si est moins que 10, ’normal’ dans les autres cas. Si la lettre choisie est ’F’, il affiche ’chaud’ si le paramètre numérique est plus grand que 78 et ’froid’ si le paramètre numérique est inférieur à 50, ’normal’ dans les autres cas. Si la lettre n’est pas ’C’ ou ’F’, il affiche un message d’erreur. G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 233 / 235 Structures de contrôle en BASH Les branchements conditionnels if Substitution de commande Un moyen de composer les instructions La syntaxe $(commande avec des arguments) est remplacée à l’exécution par le résultat de l’exécution dans un sous-shell de la commande commande avec des arguments. Cette fonctionnalité très puissante permet d’utiliser des commandes pour les affecter dans des variables et ensuite s’en servir dans le script. C’est une substitution Exemple #!/bin/bash TITLE="En ce jour du $(date -I)" MOTS=$(grep cool /usr/share/dict/words) for i in $MOTS; do echo "$TITLE, $i est un mot cool" done G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 234 / 235 Structures de contrôle en BASH Les branchements conditionnels if Exercices Archiveur Faites un script qui a les actions suivantes si on lui donne en argument un répertoire (par exemple ~/M1101/TD6) : Q154 S’arrête si la cible n’est pas un répertoire Q155 Définit une variable BACKUPDIR qui vaut le chemin du répertoire du dessus suivi du mot sauvegarde (ici ~/M1101/sauvegarde) en utilisant la commande dirname Q156 Crée le répertoire s’il n’existe pas Q157 Définir une variable faite avec la date du jour et le nom du répertoire (par exemple 2014-10-31-TD6) en utilisante les commandes basename et date. Q158 Crée une archive compressée du répertoire (ici en exécutant tar czf ~/M1101/sauvegarde/2014-10-31-TD6.tgz ~/M1101/TD6) On pourra affiner en s’arrêtant si une archive existe déjà sous ce nom avant de la créer (ou proposer de l’effacer en utilisant la commande read x pour lire une variable depuis le terminal). G. Santini, J.-C. Dubacq (IUTV) Introduction à l’informatique S1 2016 235 / 235