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I. 11,34;

\\\||.\(4J.lv.\|| #1, nl .
4

]}^cJ0`/zb/^ //. .

2/11 SOUBRY.

~`.

*.

1(

//5

YW

.
D ES

343194

REPRESENTATIONS

EN MUSIQUE
ANCIENNES

ET MODERNES.

M. D . L X I,

~EI0f I dwf Pn;w'l 4,. .

f_@&ees@&@ex@@aea@>s@''~ U'
IMONSEIGNEUR _

~H.()TMAN
CHEVA LIER, SEIGNEUR
EE FONTENAY

VERNANCHS

'ET AUTRES LIEUX,

QONSEILLER UESTATI

ruil,

; NE ;

V ,Les bearley ingenicux ne


[ indignes dg fatzention

dg 1application des Sqges, je


me per/inde, que peur de/a# 'v
trg eyrit des : conti-

! que wu: donne une C/mfg:

I R FQ

' onderule lEtut, 'voue ne

_refuferepus quelque; beure; la


[ ee't oufvmge , ou je truite
defultonf en Mugu~e , ! !
wmmenf' o elle et lez meilleure
putt; Veuf uz/eg un gout delitut

_pourtout qut'ly et ttrnuet


dun; le eomrneree : Lettref, com:

me 'vous uz/eq un ju'/le dtfeernef


ment pour tout gut porte le Cu

tette _/nIt/quztefez'vuf1\>
te , qui nou; dott [ Regle
les ouvrage; tfeorit, Lot nou,
Ht/zzortgue du Vo)//:ge
I/'ullon trunquille ou 1/out ete:

lun _def prtnttpuux Afeurf pur


en] ; ; du _premier Ordre

en oe: ; tonnoziznees ,
let7/oit dja ; , muiffen uy

euueoup plu: oleoufuert en ees Enf

tretiens ou olonneg` ueeeqf `


evo: Ami: , ceux qui ont [

neur upproter, lu lterte'


de penetrer dum cette tendue'

gut' vou: a

nuturelle. (

M'0JYSl5JG!1=f_R7#

. I J' S T R .

tenez toute 14 dignit Nyon


homme, ezu bien 14 bezette
repzotdtion ; avendone/
4 1; grez.ndes`ezfezires, 5% dans

les Emp/ois iinportdns. Ce avec


' cette penetration, tette fem/it
K,de' Z 'vous vo)/eq* 472; les

; 1; _pins dzciles, ce jre


perfonnesy pourraient ezjrpercef '
fvoir, vous 'lezler /oui(
'ec/ezt liz .Fortnne 'vou

donne tout 4 14 Rezin dans 1;[


gemens vous fiites , pezrce.
dans ces jngemens vous nm.'ef;_
gard 14 .

Y .

Cyi' ce Trinnesigreejepre/ente
14 dzufengcceje feces de/ez Il/[tc-Y

' _/ique des Anciens , l.Hi/toire


defon retalinzent /ier le T/oed~
' tre. Ie conduis ces Reprentdtions
jufqtid ears premieres Sources,
ces Sources pures claires,

qui vous /ont connzies , :


`/1 cette connoiznce vous
vient fintlindtion que vous ,

~pour les gens de Lettres', - pong

/'
P I T R

Yaz afford . ;
: [ gmux Am , mfr:

res Art: liz JI/fugue 4 des C'/mr;


me; qui : tombent dzutant
plus , gills ; fpzrimels.
V\L,Hzmzonz'-e da: Concert: 4
dc rapport avec alle dw
. d 'utreAme, gu?! a
de :mnatre ce qui : lzfzit'
jim aimer. q fur quo_y>j"o/ mg
dttng que :t azz/nage trouwen:
,guprf de vom 14 qu]'e'

'vous demfmde', # que was me


permettrez, en gime-temp: de plz'

! que je ; :
: que de ,

'
.

.'v\'

`*

fi.

;M~oNs1oNEIfR,;
.
Vtre trevhumbl,

86 trs-Obefnc
V'

Scrvircm'
' *

tf

/'

*"_'___------___4.

Awwe
?REFCE
` les Spelacles publics font
une partie de la Philofophit

des Images que jerhe fuisfpto- '

pofe comme
fin de atta
mes
Ytudce
11la jtois
ch 5. enfegner les lettres hu

fmaines ,fe neI dais' pas omettre

entre ces_ fpetacles ingenenx


fes en; Muque , qui
priment
navement
affe
lions
de fi-1"Ame
, 8c fontles
agrea
.B`1ement~l'a peinture de' nos

murs pour nous apprendre


fes regler. Ces Rcprefentations
ont deux Parties, le Chant, c

es Mouvemens Harmoniques

: crps : ce font ces deux


parties qui font le Caraterc \ de

la Mu{`1qneQDramatique. Il
1$11:=$1: des :
5 .

P R AE F A C

`pes Frequns de lune & dclat'I:


tre 5 Tous les anciens Potes en
ont parl-, &I cffPc- ces deux

fortes dExercices , que Vrgil


fait occuper ceux qui jouiflent
du repos ternel dans 1esChamps
llyiens. `
`
:id.*\">

Pure pediur pluutlunt ebore;


eurminet difunt.

Nec non Thretius long turn ve


` : :
`
otlgquuur : _ ybteln dtr-

'

menu ,

Jdmgue digitif, june :


_ ne ful/ut ;
- Les Churs' de'1_anc1'enne
Y'frelgfedie uniret ces cic-mrY cfpc

de Reprefentations
pour cx~
Alprirner1"h'arrr1or1c:
du Ciel-c
les
' tnouvemens' des Arcstf Car

_ :pour philofopher fur esMyfc


V- res donc '1e's Grecs "Hrcnt autre

""

fois (me partiefde leur Religion


cdc- leurs Cer'v..1`nQnies

PREFACE
lutour des Aurels , 85 au milieu

des
commence
rentSacrices
5. chanterqu'ils
les v loanges
leurs fauffes Diviuirez , : 5. re

prefenrer par des mouvemens


harmoniques de droir gauche,
86 gal1Cl1C droite les mouve

mens du Ciel c des Planetes. lls


donnerent le nom tour ou de
`Strap/ze au mouvement droite
gaucl1e8c celui retour ou

ol'.~rl11i,ropI,> au nrouvrernpentI de
'gauche - droite. Puis feirtoure
nant vers les Images 1
Dieux .Sz churantfans mou

voir , ils reprefenroient la {


1 Terre par Celle
tous les Areurs,A Se dounerent
ceclxantle nom dEpode. `

Certe Muiique Dramatique


efi felon Horace ,le plusI >ancienY
ds Spetacles la Grece. Puif

que Thefpis fut le premier qui


fitvoir ces aons qui rftoient
alors que des Chanfons 5. boire

propres du temps de lavcndge.


.a

`___

K Tmgim
E F' Cgenus
. {
W gnoium

_
xz mmnfe
fft_ / vfexi pvmfr.
Per-

Tbeaif,

4 _

, AGERENTVE
ferunz' [ .
Sil falloit juger cle la Mnfi

: des- Anciens par ces pre


miers eommencemens , javo'c
1\1`11 feroit bien imparfaite , 86

quei~1e meriteroit pas que .


y fit attention. Cependant tous
ies autres Arts ont commenc

de cette forte, 8: la Pofie Epi


que aui' bien que la Dramati

que qui furent I-iparfaites chez


les Grecs, ne furent pas moins

ifmparfaites quand on commenca

les cultiver. Horace a dcrit


}a naiffance 8c le progrs de ces
ations en Muique. Les ouvra
ges Grecs qui nous relient , nous

font ": jufqtrol`1 alla cette na


tion favante, qui a eu. le bon

~*~

heut de perfeiionner prefque


~
... aw- =

i
)

P REF HCE./"
fous le's'A`rts ,(i'ell'e"na'pas culi`
Vavanrage les inventer.
me on raifonheroir mal l on !
fot que cette Nation naI pas
Z:om1u11 l"Ar:hite6ute parce'

que`lle t quelque temps


` fans avoirI les trois Ordres , qui
fonfvencore aujou1dhuy"cc'Y

ade plus parfait en cet Art


il ne faut pis. juger cle fa M^u~`
flqueI par lesY premiers- efas
! Ht;

Atlxene qui nous devon` :


la
hofes
connoilfance
qui t'o1'ent'
une
err u{agcpar'.
it1(7`.-r1itc:d.elI

myPeri'patetici'en
les. Gre_cs ditvcroivoit
que Phanius
le
au fe4cond. livre des- Potes , de `

fon temps' on tenoit que St',ra~>


I_tofnlque lArl1enien avoit le pte
mletajout' plufeurs @hordes
'au' Luth , Scvque non feulement
Y11 avoit trouv la dverlt des ac

_cord`s, mais encore inv"e:n1:c:1cV

moyen les noter pour la diver'

itrdes parties'. Le har*


aonique quArtemon a li biel!Y
decrit , c dont le mme Athca"

ne fait mention,nous elc une


h. 9.

preuve evidente des ontrepar


ties de la Muque des Grecs,
puil`qutant compof de -trois
Violons attachez un mme
corps,on les Faifoit tourner fur

un Pivot avec tant de viteife,


que lon pouvoir joer trois : '
differens en mme temps,
comme li autant de perfonnes
avoienrjou de trois lnftrumens

differens fur divers tons , pour


- faire divers accords. Philochore'
au troilme livre de fon Atrhyg

dit,que ce fut Lyfandre le Si


cyonien , qui changea la maniere
imple des lnl`t1umens , 8: qui
enfeigna le moyen de les accom
pagncr de la voix, la faifant

pour la faire entendre avec


les Inlirumens. Il fit les accords
du Violon &: de la Flte , 8: des
voix avec ccs lnpcrumens. Il cn

richit la Mufique , la rendit ing

P P A .

5 'comparablement plus c1ouce,8"`


plus fgavante quclle.ntoit , in,
ventales Duo , les Trio, c les

I quatre parties, les fugues , Sc le


contrepoint, le jeu de Fltes,
Be le Magadis, : fit mieux chan,
ter les voix quelles ne chan,
toient avant lui. Il nommoit le

chant de plufieurs parties le


chant fons contraires. Les
Grecs avoient aufi .unc double
Tablature , 1unc pour les In[l:ru-.
mens Se lautre pour la voix , 86

parce que lune des deux toit


tojours le Delfus 85 lautre la
Baile., ils leur dont-'soient ces

deux noms. Il se; perdu plu


[eurs livres femblables ceux
Philocore , dont nous tirerions

grandes
ces
Ylivres
toientconnoil`a'nces
venus juf"qu finous.
Enn on peut dire quil en efe

de la Mufque des Anciens


comme des autres Arts , tandis

quils ont t imparfaits , plu


lieurs en ont crit pour chercher

-es moyens deles perfel;ioI1`nCr,

~*

vi-_v-.__-_-

PREFAGE

z quand : connu!
topa cei_` clen`cr1`re> les Grecs1

Iayant rojsourseu cette refervc,


pas rebattre : Vles meines

matieres quand ellgestoient f_,`u_",


fifamnientclaircies.
Aux reprefentations en

.que jfayjoint les les Sa


pates,.c.l_es autres Ftes, o Ia.
l\/Qiufiquep. la Imeil1e|_.1re par.t,

parce que .ce font comme des`


fuites ces reprefentations'.
Herodote obferv aiu _neuv_i~__
Livre { Hiizoire, que
Leroit la cotu-me des Rois de
faire tous les ans pour

le jour de leur naiffance des ;P


tes p,ubliques.q_ue appelioit

du nom de T)/:zfe-,ceIt dire F

tes completes , parce que rien


ny .manquoit pour PabondanceA
des Viandes , les Jeux , les fpef

`frac-les, &'la Mufique,

- Alexandreapprit des
Ftes :
Nopecs de [es amis , : Chaires

P R EF A _C .

gui 'les a decrires au dixime L


.iv-re de fes Ifliflzoites parle dumc
ale ptocligieufe de trois Stades
tout fotenu de plulieurs

.Colonnes de vingt Co.ud,e de


hauteur? couvertes Lames

: _.S5 d'Atgent , de cem: lits


-manger difpofez aut0;ur-des Ta,
,_b'les'oula R1'c,l1ell`e des Tapis :

/des Etoiles '8 Soye , les

'_1`.apifl`eries de pia-yf`ages,de Chaf


; dAnimaux,8 le Lit du
Roy lont les pieds toient fin
Or galoient la Magnicence

des Peuples quil:tvoit vaincus 5

c dont ces rueulales prtie,ux


toientles riches dpouilles. Il
'y eut ces des
,cles routes fortes des Bal
CTS, des Jeux de Fltes, des
feurs ale-('Qn;1eJ des Ations en

Mufique des T-ragedies , des


. Comedies c des pref`ens'dont
Chares fait un dtail fr exal,

quil_ nomme les fujets de cwest


,-les principaux Aeur,
L

~-

P R F A C E.

-8: ceux qui jooienc des Inru


mens.
Marc Antoine tanr Arbe;
nes lit1lhonneur de Bacchus,

hc'_' une de ces Ftes fur un valle


_ ucivins.
#41?! Theatre
de 'Verdure qui repre...
.
._
fentolt laGr.otte de Dieu,
_.avec
les ornemens
desjeux
qui fetous
h`aifoient
21 fon honneur,
ce fut de Cleopatre quil apprit

faire ces Ftes accompagnes


de Mulique. Chaque Pays a fes
ufages. LItalie a retabli les
actions en Muique , les Ballets

font plus en ufage parmy nous,


les Efpagnols ont leurs courfes
.de Taureaux, c leurs .
La Cour de Savoyeles Supu/ter,
8: 1 Ftes pour le jour de la
naillance de fes Princes. En AI
lcmagne les wirft/tufts font en.
ufage 5 Sc font des pieces com
pofes de Mafcarades, de Bala'
lets , de Chanfons , c de .

: ufage se{t introduit comme


Vntelui des anciens Tournois que
'

_ llmpcrcur

1..... .

..

.. .ev

I A C .
lEmpereut Henry [urnomm
lOi{`eleur inltitua pour exercer
la Noblelfe en temps Paix;

pour la tenir unie 8c pour termi;


ner fes diferends dans ces affetti-V
bles Ftes 86 16101111121111
ces. Le Wirfchaft cut une fem#
-blable Origine , 8: le Prince chezd

-qui fe faifoit lAfl`emble poux:


recevoir plus agreablement fes
Htes , faifoit fon Palais une

Htellerie dont il faifoit luym


me 1Hte1i'er , 86 pour ter tou-I

tes les occaions de querelles 85'


de demlez pourles rangs 8 les
Ptefeances ,on tiroir au fort les
Perfonnages que chacun clevoit

reprefenter , affectant cl_y aller:


deguife en rielerins, 86 en peu
.ples de div_erl`es Nations , Ou

`Bergers ,fen Artifans , Cn ?


teurs ,~,-en -il/ledecins , en

Shantls ,`8cc.Quaud.laPrinceI`e
- l`utmatiee all DMC

sie ti;Qlt@in'.i1;yv.uc un' de @it

-?"1";ff./.2.e1frf. Qude cs;H.rs1!si.


e

"lf ?
: au Roy le perfs,
ffonrnrgefde' $eigneutV Polonois 1
la Reine eut celui de coup"eu{`.-5Y
de Bourfes le prince

Imarck quiregne prefent", Ht


le petfonnage de Garon Barbier

qui \rouloir'1".>L'{elY tout le monde;


1D'u'c de Holfein , de

Toile , lA-.rnbaTad'eut
Hollande ,' Capitaine de

& ainli que 1on>

prend plaifir fe cleffaire -de


-tous les airsrde granffeur pour fe

divertir ' plus agrablement 82


( contrainteffous ces figures

de divers tats 82 des emplbs1lesf


1J1us~vils'8c les plus plaifans'.
` La NIL1'que.n'ei:'fpas e~ll`et1"-Y
teilemeitt attache aces' diver

I'ti'ffe*Inens`, elleeri' a iit ' neant'


'moins af{`ez'"ouventfun-cles 'prin'=
eipaux Ornemens; 'II' - " des
'wirtfcbaff 85' des ;

Mu,que;Lorfque1efen Dite de
Savoye- voulut' reconnotrc Tesi

yniei1de'MfGneuri.le :

`1" REF A .

faint Maurice fon Ambafal


.deur en France , il lui envoya

deux >Sapates,1\ni pour ce Sei..


gs-neur, 85 lautre pour la Mar

quife fa Femme. Ctoient deux


grandspaquets o trouvot
divverfes chofes mefurve quon
.les-developpoit ,-.a-vec' des Vers

: des Devifes propres aux. cho


[ quils clevelloppoient, ; capa

lales d'exciter la curioit , juil


111112 ce qrfenln. iltrouv:14 dans

le fond- du Paquet l.`rdre deu


lAnnonciade , que ce Prince lui

envoyoit- , 8 la .Marquife trouva.


dans le lien deslettres de

dA-tour Madame Royale.

11 Cours en Elli
rope o\`1lonY ne falfc aujourcl,h,ui
`qui
quelques-unes?
ma~ fait croire

queFtes
_1on'fe3

`ruit
fori bien
ine
aife-dfen
les- ;
apprendre

,lofophie
tu des
ma Images
jeurxelz`,. fur
to,it'_Q1i
la

rneswernploisy,q\1ar'igI*31!
_1`,"`

PR F A C .

donnay mes premieres applica


tions , 86 ces remarques, pou

vant fervir ceux qui font occu


} femblables emplois,on

a cru que je ne devois pas les fu>p


primer en un temps des tu-I
des plus ferieufes mattachent .

d`autres fonlions. Ces connoill


fences pottentavec elles un Ca
ratere derud`ition , qui peut `

tte de tous les ges, 85 ce qui sc


crit iftoriquernent : critique
ment de quelque matiere que
ce foitpeut set'ite en tousiles

temps.
Le Trait
desdes
Ballets
feItala
fecondo
partie
Repro
fentations en Mulique aprs
quoi je pourrai donner tous les
\auttes Spetacles , les Illumina

tions. Sc les Feux joye, lare.


ception des Princes5 les appareils
funehres, les decorations facres,
les Procellions accompagnes de
Machines : deRepr'efentations.
Q-ay dja donn les C-arroufels ,'
lsseourfes `fur,.la Neige : fr

I R F A C Ei
la Glace , 8c les divertiffemens
qui fe font fur leau, car je
cormois trois fortes dIrnages,

dont je compofe tout le corps de


mon ouvrage. Des Images de la

parole 8: du difcours qui font


lHiii:oire ,la Potique., 8: la
Rhetorique, ou lArt perfua

det. LI-Iiiloire peint les 'chofes


quife font faites pour les repre
fenter la memoire. La poiie '

qui net quune f'ai{euf`e`dIma


ges , travaille pour 1Imagina

tion. Et 1Art perfuader qui


a fes Figures 8fes Images pout'
la perfualion , travaille gagner
le cur 8: 1 volont. La philo

fophie peint pour lc{`prir , com-


me ces trois autres Arts travail
lent pour la memoire , liinagina
tion , 8le cur.

~Les Spetacles font les Ima


ges d'a&ion. Et enfin les Hiero
glyphiques les Medailles , .les
Emblemes , les Devifes ,les Ar

moiries , les Symboles , 8: les


iij
,\~4

P F A Ci' E.
Enigmes font les dernieres Irnas`y
ges `cavantes~, clefquelles je com

pofe le grandorps- de la Philo`o_


phiedes Images dont ce Trait
une partieA , auf bien que

huit ou dix autres que jfai dja


rendu publics.Y

~ stststsutrtatstsuee
EJK RAT Af

_Eer pincpalr faute: corriger fn"


dans le Grec, der accents, de.r'vli1if0n5
de mam' quelques [ chang
que les Sfavants connatront ai ement.

: Iz. Mnhm ,l1'fez. ;


chim.page 37; Vous chantez mal.,
li vousprtendez"de chanter Is. pr
tcndez chanter , d mme , pretendez

lire , cnon de lire ; l e Capi


, lifez el Capitano , 62. conttaler ,

lifez contraller. page 154. ou difputa ,


lifez on difputa, page zoz.-. }; vou
loir en imtnolet. L. quils vouloent
Yi1'lrr1oler.pa'g: L97. Femme Pierron
le Poivre ,il eil: ainli dans llIiorien,
aulicu de Femme de Pierron.

Les autres
fI mes _font Ecu rso.nide'
'

Extrait du Pr;"vt`lege du ].
grace 8: Privileffe du Roi , en date
du 1.. Fevrier X679. ligne' le NORMANT,

. Il cit permis au ,
dela Compagnie de Jesus , faire impxi.

iv

mer par qui bon lui femblera , en un ou


plulieurs Volumes, Lu Phi.e/apnic des .
ges qui trein des Speltlcles ,de lHio1't , n

del"u/`age ies Dew*/: Hierogl)/phes, Blafpm,


Sec. en tel Volume , Marge , (Ia1a`tt>1'es,~
8: autant de fois que 'bon lui femblera,

pendant le terps 8: efpace de fix annes


eonfecutives,a` commencer du jour que cha.

que Volume fera achev dtrc imprimf


Et defenfes font faites ai tous Libraires,
Imprimeurs 8: autres , dimprimer ou fai
re imprimer vend-re , 8: diltribuer ledit'

Livre fous quelque pretexte que ce foit,


fur peine de Confcation des Exemplaires
.contie`aits , amande arbitraire,dommages

. comme il ell plus au long port par

ledit Privilge.
; fur le Livre de la C:-mmunuute
Lflmzires - Ifxprimurx de Paris, le I9'.

Avri_I.i679. [ 134113? du Parlement


du 8.Afu1{x6)5. (! du Con/Zul privi in
Ro] du , Fevrier 1668.

/ Signe' Syndic;
Ledit here Meneftrieraced au Sieur
Ren Guignard ce Privilege pour l"T`m-'
prelion des Reprefentations en Muique,
anciennes 8: modern cs, qui font partie de

fon grand ouvrage de la Philofophie des


Images.

REPRESENTATION,A
DES

EN MUSIQUE 'u
ANCIENNES

'D
5

- Nrn!! les Spectacles pu-

blcs,quele feulplariit femblei

avoi. Inrrodnn dans le mon


_
de pour le diverriflimenr ,
les reprienrarions en Mulique doivent

tcnirle premier rang , parce quelles font


unelnihruiion plus ancienne

ue

la plufparr des autres fpetacles , /que les


Grrccst les Romains I`inve"nrerenr pour

Ielor le peuple , : pour fervir en


rnmetcmps a la magnificence deleurs
.Frites c de curs ceremonies'. Il eff
Vf1qucc'e& dernier de tous les di

vrrrilemens

ue ntre nation ait re

Cfll Parce qu ayant rojours fait pto.


.

*___*

"2

: Repr:/'ntationt en Mu/qu:

fetiion dnne vertu mle 8: guerricre,

elle Ipetacles
.a prefer les
exercicesdesmilitaires,
_8c _
lesI
heroques
Combats',

-l`c~.iesl_t>u1'nois ces paiblcs dvertifle.


la Mulique. 11 Vn'y guere plus
,vingt ans , que ces `repr{`entations_

ont; .ccrmmenc paroitre fur les thea


tres deFt'ance,8c'c1or_1me'elles font moins
_ connusepcc pais ,7qucn Italie ,_ o elles
` fout. frequentes fcicpuis plus d`un , V
ie crois que _Yon (eta bien aile le'n ap
p`t_cndt1`rigine ,lan'at|.1t<:,'8.:4 les cata- '

@tetes en _'uu temps o ces atious com.


`rne<;<2r\.tfavoitdu (.
,t 1,
le point dansle mauvais
. ufae que 'peut faire._Le thea.3
tre acela de commun avec quantite' dc
hols, qui _dellesmmes font indiffe
'
!-

rentes , peut tre innocent comme

il peut tre ctirnin_el,& Ii linft1~u`tion


de lajcuncffela
p rendre
utile pouraux
la
`lecvlartiation`
.`, c
pourV former
'_al:ionspubliquesceux qui tecitcnt dans

les Tragedies , ces fpetacles patlictiP


~ques pourraient ietvir purger ):
es paliions les plus violentes, li ceux
.
i

_ qui eotnpofentces ations, les faifoient


` `f_fV1'r'.atntttioeitits , comme tls les font
`_ft'_1"vit.aux _P_i_a.iirs. On ne fauroit trop
"coiicia,rnncr les Spetacles fcndaletix,

( . .
;
dont Terttilien a fait la peinture en un
defestrairs. ientloin de vouloir .

_:11 credit
desquon
ations
de cette
forte,
Ijei'r'x_is
periimde'
les doit
fuircorn
I '.1u'il
plus11
facilement
fame '
melunpaie

plusdans
craindre,

ff

.fousles appas du plailir. Le Pape Ur


bain VIII. qui eut tant de commerce
Iavec les Mules, i`epla1`gnot du mau
vais ufage qu'on failoir ia Polie, pff,
cefurce qui lfobligea d'-inviter les - Pfx""'a

waeren ncsieatrsbiifunn bei Att, .';... d.;


dans Vhonneur uil avoit eu fous rant
Peres de lEg(liie, qui lavoienr fait

}; a mttmation da 'riders at a la f."';"{;~


reformation des -murs. Un Poels flier 4"!

fontemslui ayant of prefenrer un ou ichgl


vrage dontle fi-.\jet.la conduite c les ell: la
vers toient indignes dun Chrtien epo
il lui reprocha avec rant de chaleur fon Li'

Iitnpudence mifera-ble en mou- mm'


rut de douleur 8: confuion. Il loa
_au contraire la medeeie du Chiabieta,

dont les.Mui`e`s toient Ii chantes c


linvita. par un Bref plein de(l:itne 8c
d'arniti lanne Sainte ,qui fe cele
: Rome Yan 162.5, pour avoiroc
Ycaon revoir -ce Pote , qu"il avoit

aimds jeuneil, autant pour l"


nneence de-fes murs, que pour la

A ;

De: Rp"efenmn'am en ;

beaut fon lprir 8: fes' compoi

rions. mme Pape clnncs


@Prs cxhorra fon neveu le Cardinal

Antoinc , cultiver cette poe hon


re , qui na rienY que dinnoccm 8:
c_lagrcable , qui fut cauf , que
dipal en Mufique durant
lg Pontlcnt 1 , faint Ale

xis , faintI Bonifacc , 8: (aime Theodore,


faifant voir route , que des
fpcacles cette fonc peuvent avoir

toutesI les beaute: des plus agrcablcs di


vcrtiffrncns fan: offenfcr les bonnes
; murs. . .

Le Pape Clement IX. tant Nonce
cn lfpagiic j, rcompoV une alion de

_ Baltazar qui fut mifc cn Muque , 8:


. /
tcmpsaprc's
fon
Exaltarion
au
Ponrificafes
Ncvcuxla
firent

.`. _ repre/fente; dans fon Palais avec un ap


~* Plaudi-[Temen: univerfcl. Si tout cc qui

milf.-S Theavtrcs toit la nature


de reprclntations , il n'y auroit pas
; dclanm comrc -des ations o

:-lian:Y
dgrave
lrieux, mais
murs,

pas :tojours
aufli lcsrcglcs
8: fouvcn: on araifon deliidre lc

Theatre , 8: les quoi1 re


' M preferire,
aux perfcnncs
qui Font Profll
lion <;l'unevie_n
Peu reguliere.

- anciennes ' nzoolernes.

]'e'cris pour ceux ,qui bien loin denI


abu{`ersen fervent pour iniruire -la ieu
neII`e 8: pourvla Former; 8: je dis pour
jriftifcr ces rcpref`entarions , ce qum_1
Pote des plus polisc des plus dlicats
de ce iecle ad itlors quinvita_nt un r->
chevque une Tragedie de faint Ni

cephore Martyr,illui envoya ces beaux


Vers.

Te./peanfe docet mites proponere /I4./4;_ ]oCom


miru EC.
S
nun
kSi facint ludos Indi ! prefule dign, clef..prin
Cbriiadumque : dat forme noile ,i,ni
!!!

'

denom

rdrgumenrum

Palmas. , prefer: qui nomine Archie:


Fors

erft : /'nwnes ere/Z'en~ ufB"

nous annu
v/E/nuln /xccendat virus: , mortifque
_ decora,

.dnbirio ' quam mmc imitan


gauolenf,
4

:fingere
_

` IIWI 7ar 'peln' !!! rfwraY

lntere Morts, cum ludimus,


_
quum eff
Informare pios gmagnifquc in Fortin

Ducere Imagnibus. , Chrilique


cendereamorem.
/
A }

Des Repregfenlariam Mujfqur


1. Chant qui fait la partie princ

pale d_e ccs reprelentations, guere


moins naturel lihomtne, que la Parole.

La nature : voulu- nous donner


cette efpeee de foulagcment dans' };
nes d_e cette vie'. Ce qui1 a fait dire aux
Efpagnols en Forme de proverbe, que

ceux ni chantent tourdiflent leur dow


Ieur-s"ils ne l'a'gur1'lle_nt pas.
.Quim mnmfu dolor _
(Ei eil: la mme chofc. que Pettarque

:anlx_`;__
__ '-

edite en une de fes chanfons. " _ _


LesC4nMnrlb'ilduaJ_/1'
Voyageurs chantent
drfacera..
quand ils

font (culsles
pour
s'addoucirauI
les Ettignes
du
pritnns eherniin
Laiaotlreurs
1nil1ett'cit';_sY
'liamps les Matelotstfur la niet ,lcs

ams_vit~ Bergers en garda-nt les troupeaux , `le"s-.


e"` Artifanstians lents attcliers, Bc les unisV
ba pide. 8e les-autres cherchent _par ce moyen
tica ver

2f;f',a stet une partiede lennuy , que la


l .

'mf [
,

contlnuation dun mme travail acoi'


mme de caufera Cet ufage du chant que
la naturcfcmbloit navoir introduit dans
le monde , que pour acltloucir les chai

gto 'grins c les peines d_e cette vie_,_dev'int


les premiers Eeu

ples nn figue Ade tjoiffance. On c


neem talapnaiflitnce des Princes , a`tle`urs no.
0i1 ces, ; entres folennelles dans les

ls

~dl'n11IJ@"'.mrfzle,r'nc`r,1 '.
'
Villes-, dansles ; fcdztns les' rfertpa
.

Temples au

. .

rlomphes : aux (; jd;

ralles,-n'y. ay t point de pafliotr, ny from rc-


: m'ouvem'entelelame, que la ? mos
innumc
que n'a&6:i:tJd"exc`ite`r', ou d"ap'Piie`r gm :

parladivetfir dn chant,
ou mme
die this ver
tu cm,-m`.Pm
1@ purr"
to-m`fi1e;;;.j
les 'autresarrs qui imitenrla. nature. incubuit

: Pafmilcs Grecs,-tant bF""?l


Poca

de' Cl1anrsjquils iigditlc

nommerentdess Parodies; Epodes; P"

d'
Strophe::p=Anrii:rophes.
, .Eglogues
5 '2m'f
..Georgiq11es.,'Il`:pithalatnes Dythiram "cff>
I
bes., ldi:les~s1Nenies , Epicedes , &;_

Enfin` la Peesla Iliriufique furent gti.

. r'\ ~'il:

parmi ces aucienspe uplessdeux Surs


i.inl`eparaI>les de laurre , que les
noms de Postes de Mu lieiens furent
communs ceuxquri chanterentl, 8
ceuxqui`rrent"des Vers.Y :QJ
`
Cell: du nom des Mulesqu .

dent la Poeiie quona tir lenom de lfusf


la
Mufique ,Bc Apollon qui efl'. lent Qui;
Pere, cleI Dien des faifeurs de Versa '

toujours la Lyre main. Linus , Ort.


, Terpandre, Philmon , D5- " il
Al1.\0.c,l:ictis,c]l1i`l".uren|: les premiers Fai- ``l1t
fCu_rs_deVetS ! nomrnez- iridifferm- " `

); _

Y8Y De: Repefwtnnerfuqn _


' I 'Pmiers chamercnie .feux-:mmes I l
' Hymnes avoientY 'ns 111
~ " " ge dc__leui's_ Dieux, 8:: n d_eux.fu: iii
, ; 1

.celebre parladouceur defeschanrs , qu

' "', 1:09 qufil l,`e'i`iloit fuiwzeesifores

`
1

Y
`

L ; dfs animaux,-,s.& qu"x`anrvde{odn'dq


jfquhux'Enfers'.-pcxur'en:.reri-rer. -fori
_ paule ,il avoit addquci au:(on;de'lii
Yoxmdei Lyre; ce.qu-rl yade plus
_ 4i^1`rouc.lie , 8: `15.11:5111 dans uhe

_ .4 ; Terphde compi

1- , fadesiiisieles avditfits :
1: viens'.
le_s,deux.dernie1-'s
deA noxmner,Idechanrerenr'
CS l_gue
naif;
fence de Larone .-, 8: : 8: la
.mine .

i I

_ Les Grecs ne portent gueneplusloin


Foriginc de leur Muquet leur
Poeie, qufau temps de la faiiifaxziian rdf
Thebes , 8: 1 ville dc'I~`ry:e, :
ils veulenlnqir lune.1ir=e'rl>:'i:-ie :au Ion
du Luth dAmphon , & laufre auf fon

la Lyre dA pQllon,.La"Muique 8: la.


Pocie des E-gypriezis -font plusancien.
nes,ies
8: il
a nel 11111
K fence-que cc
115,32; fut
_

&'_launrc ,agili bien quefi.7AIcrologie;

BR" 8: la plufpart des nutre.<i{`a:cx1e'e.'..>


1'i_zc_ c~ Onfne parle parmi les Hebreuxqmele
Flims; Vers de 2.1nxiques Les livres (Eieren

. neimssflxesl " _ 9> "


en font Vpleins , 86 depuisI Henos -qui mini.
commena lepremicr chanter les

fut;

loiianges de Dieu , >que fe conren1>:e_r er


:
)!5:$,`&]'11
auparavant >dau:lr._Ier par
quidesinventa
-vux : orga
{ infrumens de Mulique, cette Nail
rio-n fainte fe : de ces deux fortes

d`harrnom'es
'ointes enimbie ,_ ou fn norante
cur rg

I
pour rendre fes ceremonies 8: merme
]1'ool>'o`lG`enre,
fes
Ftes plus folenneiles.
de cequleft
Laban fe 'plaint
forti ingiiars

fans bruit delama-if'on,& comme err


ieve' fes Filles qul ini 'avoit donnes re

pourepoufes', fans lui iaifr la confo'~`

gg

lation deleur direadieu, 8: de les acranrjciss


compagner au fon des chani`ons'8: 'de`s':isy"
inltrumcns.
' '
CY,rh'1~
" Mer Rouge',

Moyjer:8: les Enfans dl'racl delivrez de \


lacraintc des Egvptiensquiles pourfui
voient', ! `uremi`ubmergez dans I
ies eaux , :hanteren: ai Dieu un Canti..

quede reconnoifince. C'e* le plus an.,I


tien. Cantiqpeque ayons ! @
.plus part des Enterpretsde cecantique
veulen! que Cefoit la premiere compo'
`rionerz Muique qu ait paru plus de
trois eens ans devant la naiffance de
Linusc dOrphe'e ,que les Grecs font

Peresle leur Poele. Cantique _

Du ; Muffy
-:=\A_v. _;g-2:

purcn'_1cntna1raxi`, mais cclui que nous


avonsJ au trcntcdcuxime chapitre. du
Deutcrunome , toutes lesbfrautsflc` la
Poee : la ,grandc loquence. YDieu
commanda : de:ir Gand- `
que un jourayant l mort , paul' (!

. nu peuple juifdonl
Yingratitude toit alle ;'ul`quaux der
ncrs cxccz..Ce fidele minire vo
lonts dc Dieu _ne l: cantenta pas de
il le chanm' , : lAu
theurdulivre des mctvcilles lilcr-
:ure inf"e1'_ parmi les _ouvrages de fain
Augufin a cr , que Dic,1,1.avoitV faitun

miracle . lfgard du premier de; ces


Cantiq\ues,ayt-ntinfpir tout le peu-plc:

3 le chanter avec une julie harmonie,


8 un conccrrrc .l de tantde fans

aucune confui , quelques interpretes


: : que Dieu ii:-un
Mracl/c lga.rd_ du fccofxd , donnant
_s Mofc une vo.ix~aI2:zf forte, c aflz

tendc Pomfc faire enunldfrtrK de tout


lc
loign,_e,qu&`ut.
dk:
I .fuipupl,
unc. quelque
rinde agic
@eus ,
P

_gicufc tnultltuder ..1_;


qui 4mir {

g _

1?'`

concerts , nation 'fayet ce !


.diloit_ quand il`,aH`uro,|'t4 , 1!4``

Muqu, fik, il Parlc

xncmner mnderner, `
.
clairement en cette ocealion ( con
cert plulieurs parties , que : mieux>
le croire,que recevoirles vfions d'un
homme qui s'avil'e apres tant deiecles ,
lu'tflafoi de fa feule imagination de nous

dire que les'A~nciens nonr pas la


M ulique' contrepoint tl' plueurs
Parties..

. Klmhr
. _ Pun des - plus ???
Ed*Yi'
Rabbi. David
'ftjayans Ribbins expliquant le Pfeaumc

me

la

fuam. ut

4t~.~& le Chapitre P5.. du premier livre emnow


des Chroniques , qui elcomrne le fup
plemenrdes quatre Livres de l"hifioirc enim
.des Rois nous_apptend.quil y avoir Pimm
magna'36
matres de Mufique, 8ed*ex" ?!

..

,.

Inlmlm

ce ens )oueurs dlofrnmens qw fa- fawn

voienttous, lesaccords.. Car,ditl,c- iz

. -toit encerem`prs la une fcienee Gnguliere


'ile bien entendre les concerts des voix !

-c desrnlrumens capabies che toucher , lfeiis


fr de faire mprellion fut les efprits, Il

'

'_PalC CICS quatre mille Muliciens ou mb- I


AI=KflJ\' dlintumens qui furent tablis
DaVi dont les uns chantoienr ieu- diis.vi
ment , les aurtesaccornpagnoient de deu

. youolent,
. .. .
quod
.la voueles
lnrumensdont
ils

it- divifez en plufeurs churs- tantt ils "ach

les uns aux amies, tan- fuerit


Pellmsf

Nils-chantoienttousenmble , 8c tan- i",'s


tttilsie taifoient pour laiiler jocr les

!A _

.rz Def Rprefrmatans en `/Vu/ique. I


Pitres
`4'1`-rompettes
goertefat Il
donneenleurs
languelc
nom de'da'rgent'2.
]:
1&?r)la1f_r> cbm qccux qui cqmpofdient les diverfe
chin? di- parties' pour les Pleaumes , 8: qui les - !
ribuieiit auli' Chatit`resL Il allure , que
'mi , qm quelques- uns`excello1eu'ten ces eompof

ggfs; . Comme- il :waait` des' Chan


cocg his, tres quilesexecu-rnient Iidmirablement,

fag cfailt 1 dnrnbremenr des -infim


: v er mens donrils fc Hfet'vti'ent, il en reinarl

que lesmodcs , 8: les -accords , aufquels


": il donne lesnoms de Negindth,Scl1mi

nit-liv, Hal2:hit.m, Hanigunim, Hate


t1uel;an_~ philloth ,- ) , M-afeil `, VMiclitztn,

4lh
- _ -

A11;-A
' aioute quadliet iuxlzfuam meladiam ,
1hil,& ut rat : /wlmi: :nim miur/2`

,Zl_ quodque. [imm 'dwjinum , five


]lC>=31r2_, 415 { mmm pento:
Il?u1u: mltinll n >fiuroit pas Iarrlteld cert;
.Wam orte

S i s avoient tousc a

ur u

;;,s_ mme iimplcrnent des bour


dons,puifquil ne faut pas Vune grande
eience pour chanter de cette forte.
. David qui initua ces Chantres, fut

Roi, Prophet: ,Pote, 8: Mulcien.


_lfhiflnire des Rois .lui fait chante!

des Hymnes 8: des Cantiques Dieu


en ation de gracedes vikoires qu"il f

'

anciennes ' moderner1;'


: rcmpottes , 8: des bien- faits qurl
` avoit rceus. Ses Pfeaumes font atlmnt
Poclcs quil accompagnait Iclu .

( Harpe. On remarque en quelques

uns les cnractcgde la Pocfc Dramati


que , : dire fepffcnmion , car
ce motfGrec igniic aion , : ell: la

mme cl1ol`e -que le nom :


les Ita.liensA ont donne', ces alzos

hcatre parce que les Anciens nom


tnoxent part1S.opcrantcs que nous
gppellos Acuts. '
fell: ainll que David dans (`es_'Pl`eau

trtcstgntt parle D1`c'u , : tantt :


Dieu quilui parle. ll fe parle I`oim~
, il Parle aux luift , il les fait Pztrlet
Dicu, 8: raconter les uns` aux autres
les merveilles Dieu. Enfin

phcte prie , menace commande , aver.


,lr,plcure~, demande, remercie, c cx

Erilnc en divcrstempsY tous lcs mouve

mens de`l`Amc que la Poefie Drama.


tiqueaco-mme de reprefenter.

Lelivre dc Iob cit felon la plufpart


I

'S Interptcts- une-clfpece

Frplgue ou narratif'. Ccll: un ouvrage


e<:r1ten=yera,vBc Dieu avec

Salim., qui- fait jlefcommcncemcnt de


cettetaatration , eil: _unc invention oe.

qui.nte Vtien la verit - lhi

-r4

Der npr:/Entationr en Magque

fcoire ,8c qui 1: la rendre


plus agreable. Quelquesuns ont cr,
que Moie ftoitlfAuteur de ce Poerne,
c qu'il l'avot compofe pour confolct

le peuple Jufau milieu des maux , que


ce peuple ioufrpit des Egyptiens, com
me on dit que 1ancienne Tragedie ne

fut invente, que pour former ieshom_


mes la compaion , 8c ia crainte ,ou

pltr pour les preparer aux fcheuit


venemensque ces deux paions peu
vent caufet dongle monde.` ` _
. _Dire que1Mo`e. toit -favant

Mufiquepeut-tre avec I4.'mmeproalvi


lite' _que quelqnmnn: dit quilf}'av0i
laclaimie Icel`l: prendre plailr douter

desrchofesdont on ne veut pas 5inirui~


re ,car le nom de Prophete que Philou

le Juif`lui donne pluliet-Jrs fois en :


Aendroit o il parle du Cantique quil
chanm avec tout leI peuple 1 mme

que celui favant -en Mufique felon


les manicresde parlerde l'Ecriture in
tc qui olonne le nom de Prophetes aux

excellens Muiiciens , qui favent lesI


differences des tonsc des accords. Aill
le livre des Chroniques patla.ntde Cho.
neniasqui toit le premier des Levites

: 1 chef de tous lesconcerrs , dit


- Rrophetie pour entonner

*ss : ,`fm"em1.t'.A mdem:

` ;

les accords , .qui-1 toit favant en


l'art de chanter. Ckanmiar Prin
eps;Lm'4rum Praphetia : pm,

prttinendanxmrladiam, : quipf" lmld fil-, 5;- '


tvien.t.~.Qui` ne feait,dit .O`u[mtilie'n, -

que la Muiquetoie non feu ement -Ii '


patfai.re..en'-ces premiersl temps ,mais

encore dans Yune .Ii -grande vuvenera.t1'on

que.lon-donnot l'.-nom. de' Prophetes ": dc"lixges~aux Muicie_ns,c.e(l: ldire


L
de f.1vans'.Q: ignorqtltfcm tantm .
iam ili: in utiquisz temparius , non 1%- .

dii mvdvuertrncriar lanbug'/.`.


fc-, utjidemllu/l`cis'}"nt:, ' Safru.
_ ;fluearentnr.- iv

' Il eiltldit dans Ie mme livre des Citta


lriquesque David 8 les Chefs de l.tr_
; .Choifnerit les Els, d'Aph . d'He
: , Sc dditun , pour faire des con

ccrrsavec di-vers in&rumens,chacun fe- ;: Pm


lonfa partie, leur donnant cet emploi

titre dolIice.lgtur David@ Mgi


/fralur exewirus fgregfwernnt in mim'-Y
rriumjliar yb ' , .

thun , guiproplnmrent in eitlmris P/'al


rcriis, ' cjmbalir famdum mit ma

maasirfifwif"
:~..;.,';'
it >IlYe'l1r.dece choix deux Ct"lmc~ .
vingrt huit matres de Mllflq " .f"
Ionttdts favantsle Celan- Hman

Drreyrefnr4n'am enlnjque

3:: eut quatorzeils c trois fille , qui


I Cum

mini, Pere diiribua chacun leur partie pour

neri accompagner les Inrumens, fairc


dotores
ucmi Chur { plus proche du lieu), o

otogin~ toit le Roi- quandon offrait les `5ai:ii


.&* ces , particulierement le Sacrifice :

: Loiinge qui toitV li agreable Dieu;


lnjgslf comme il en -rend trnoignage quandil

lios qua- dit au Pfeauine 49. l.e\Sa'crifi'ce de


uorde~

Cim louange m'l1onorer:i.Y Ce fut anl pour

girarzres rendre ce Sacrifice' petpetuel , que 'ce


rtmrver.

`
~

3
tub gran nom re : Muficrens qui 6::
; .voient au Tabernaciesfe divfaen viagr
gfmn quatre churs ,` pour (ucceder, les uns
dum in aux autres durant les vingt quatre lieu-"
remplo
- f-
Domini
resdonrfe our civil
Lcompofe.
diftriburi crane -u,Gym_b1is ,` `8: _Bfalceriis ac ! ,in
. domus Domini iuxtak egeni I bid.
Sacrifcini laudislronorificabit me. Lib . Prxralp. c. :

~ I,3me'rrieY fgefe divine V4q.ui'ini'trm


: Befeleel Bc' Ooliab Pour faire avec
_ rant d'add~re{Te ; r.:lioi`esI necef
BM, 31. faires pour l'uf'ge~ dusI'al3crm1cle`\,~infn'-v`
.

Pira ees. Muciens c leur ces'


accords , : ces Concerts merveilleux'.

que lhioire Sainte nomme des crets,


1 nahm parce quils Vnet'oierlt pas ( de tout
amm, lemonde. Elle diiingueceux quirchane
cantaba:
.

I d
. rml, toicnrlc , Sc lokave en baut, c
] im ceux qui cliantoientla balie 8c~les au

&:; P-liilona;
.

parle

! nidrnrs. `

"at-7

parle : accords divetfes patties om"


.=QE-~'= |

edeconrrepoint au iecond livre ln :fFl;


ra.
IC

vie de Voccaon du Cantique 'ciiif .


quil clrantaavec la fur. Celi malen- bfs

tendre 1Ecriture : dite mi|iih


cette
len
la:
Mufqnue,
Morra
lorf`quelle
ne {fit pas
un m reno
eoncert l"atrne
Dames
Tambours
qui avec
fortitent
les autres
la cc.
met Rouge, Car n'cndplai`e ces nou

veaux Interpretes des Qfaeles l'Ecri.


.=s.?-n

mrc, quand 'la : Mofe 8: ees .


Dames prirent des Tambours , ce ne
furp as pour chanter , mais pour clanfer,

`Parce que ces Tambours leur letvoient


. _.

marquer les cadences- 8: les renclre

plusvagreab-les , comme le pratiquent


encore a.u}'ourdhni [ihr les : de
Venifeles llesdes Gondolers avec tane

de grace ,que tous les trangers en fone


8: comme nous enco~
te que lcs danfeurs farabandesprena

Nm des Calagirrettes, pour accompa


gnerdeleurbtuit les concerts des Vio
: CC qui a fort bonne grace.

pourcela'quelEcr'ifure Sainte #ne parle


guere de ces Tambours qu'elle najoiteI

ln' . In Tjmpano Chow , parce agrava

beursc'e'to1't
toient
Pour
Faitsla D.anl`e
pltt
quecesTam
: la rims.

'hf'

'

rs Der Rgpraymlmrmknr
crwrfym- Mufiqne. ce fameux
liif quifut chantaprsle pafrage dela mec
quibus Rouge, fut ml de chant Bc ,
;;"fi1: comme les repreintations en Mufique

Auns can lont au jourdhuy com.pofe'es> de Recits


de Ballets.

'%11ncl'on:1oute, que les autres -Mu


: qui Fureur faites clepuis,comm
2`Llentre de S".1i'rl cde Davidi aprs l
ciefaite des I-?hsli(tins,fntoienr :

mieux concertes ;Q15 les 'Eambours


cles (2ifrnl>2tl'es` ue l"oniemp1oioitdan's
ccs Muliquesme aifoient unguerc rneil.I

leuri effet , que des crelferelles Se des._


grelots : quavec tout lerefpeb quion
doit la Muliqne qui-fe fa-ifoir-au chant

des-Pfea-umes de David , : difficile


scmpe'aher d`avoit -mauvaife opinion'

Symphonie o' les corsde chaie '


1cs"Iambours~ : les Cymbales toient

mles aux Ha_rpes_ 55.-faultJ Ii`z\lte1ims,I


q1.1and5 d1`sje on parle aini,on Fait' voir
que ne sc gnere:donnle.re'r'ns
lire lEcriture.Sainte 56 fes anciens :

terprictes ponti entendre q'uelletoit~la.


/irifque des Hebreuxidont Ion parle fi

dci vement `anslaconnotrc. Ce peu.vv


15 5:15:1
: -l qui comnient
` ; Sacrices fous des Pnvil;I

lons Sczdes Tentes-,deguerre ,.a~vant que

..w.w.i`rv1t.'-ztfoJri'rf~

Salomon eut fai_tbutle'T`empIe de Je-


-_rufhlem , mloirdes inrumens militai'.
cs fes concerts', mai's'utoit par _ re.

tri{_es_18c_pas
qufaprs un !
interva`lles\,
chant en
partelle
des forte
voix suiamitgf
}:
accompagnes Luths , de Harpes ,

Cgi:

C;i2.V@HIIlS=,0Ifi1l.l`O1.C une Mu- 'momma/;

qugguerriereude Tambours
__bales , 8s de_.Irompetres, comme on
hanr `ouve_nt des Deum en Italie,&
en Alemagne entrecoupanr les vetfets,
.dece Cantique dat1:ionI de graces du

fon tumultueux ces ullrumens mili-F


rairesdont;_oufais de favans accords.
Comment auroit- ou entenduflsk-Iarpes;

ICS I_;,uthS,,.l_'os Cilaveiiins` 8e les--voix;

!.nmsavec le lon de-ces- iniirrumenu


.qui fons- tant de bruit ,11 ;

d..vQtr qifils nercouvrent-lls avoienu'


afsltes ,tles~Mu`etres cdes Corners#
plspropres amler avec lesvoix\, 85.

!19.S%pprenons,que tous leur'eontzrerrsI


futentueglez .par David : toit ex-`>
Gtllcnt Mufeierr, : par Gad : Nathan
deux antr,es>Prophetes..- Car ainis

que les Chroniques factes le diferir


Pklflmt . quand elles parlent-du
qucgprit leRoi;E'zechriasf -rta_blir.les`
_
'GrCmonies..,qiigue^ ~Le=r:it_f2._.p5m.

. _ IDamxjcwh'Cjynbnfg%
' -- _
B-1),

i."

! )

zo Der'rpnj"'f1fer'bnrm'2que
rerii: , Cyr/onrirfecundfm difjrozionm
.Daft/rl R`rgi:,' Gzd' fvidcnts, ' Nathan

Prophetie.' fr" qudem Domini prrtceptum


fait per man/am Profh''f4ru`m~ ciw. Un
Peuple infitruit die Dieu par le moyen deA
ces Proplietes devoir- ire une autre

Mufique que celle des grelots 8 des


creilrelles pour .laquel'le' les enfans
mmes n"ont ,pas bcfon driiru`tion.
; f5c're"conti.11u- raconter'

fordre avec lequelon ehantoit, : comi


me on diverifioit le chant du fon des
Trompettcs t des accords de Idivers
infirumcns par intervalles durant tout
le tcm-ps
des Sacriices,
'
Le Rabbin
David -ifrynillii
-des'

plus favans en lang-_ue a excelletn:


ment ces- dinirions , montrant

queles feuls Pi'e'tresvjoi;'roient des 'From'.


Pertes, 8: les Levites des autres itim
mens, queles Ciiavntres accompag-noient

de leurs vfoixzque les Trompettes toient


fepares de ces cl1u:uts'de _.Muiiqt'ieU=-,
que tout le peuple chantait quelquefois,
erifemble Pour accompagner les Trom
pertes. Aprsla captivit cle"Babylon'e
quanti peuple ret'omfna'cn ulde
aveelapcrmiilon de Cyruskoi de Per
fe, de Tquarante deux _mille trois cent

: quls toient avec fept mille


_'ti

'
\

mrenms ' mdmer.

-zr

trois cent trente 'fept Eielaves, il ne le .

trouva plus quedeuxccnt Muficiens ou ?


Muiiciennes capables *chanter leur par
tie , parce que de douleur de fc voir

loignsde leur chere ]e'ru`alem, ils cel;


rentde-'chanter , 8: de joier cles.in{tm
mens, 8: refufcrent pluiieurs fois de.
donner ce : au peuple donr ils
toient. les prfonniers ,comme il elle
dit au 136. que Moniieut

Godeau Evque dc' Vence , rcnd'u,.n~,


; beaux .

Allis fur les bords de lIuf`rate4 f.


ADontle fier 8: rapide cours

Brigue les rgucilleufes Tours


De qui Babylone fe : ,
@biet dela Fureur des.Cieu1r,
U Sion rcliete Patrie,

Le triie fouvenir de ta' gloire Herrie'


Nous mris lmmesdans'les yeux

? dfendues',
En ect tatot`1'nos;douleu,rs

Ne vouloient de nous que des pleur s

VEtaient aux- Saulcs fuipends

Mais en cetre capn'V-vit`


_ Nosmatres pieinsde violem

~Nen'us permettoiem gardetllr

ll

,gi

gz Der Reprefntfuanr mill :gue:


. 'Nido leurr enliberte'.

la
l

I
5{

Reprenez vos muettes, _ _


N])ifoient ces_v__ai1Queurs i.nhumains_

Cliantczmous ces Cantiques- (; '


@apprit
fes Prophetes.
Ce difcoursSion
Iaccri`1r,`no.s
douleurs ,_
lll nous v nt de honte c:o_nfon_dre,.

Et dans ntre tranflgorcnous n'y.pm$


`
repondre
;
par
des :1 : desIpleurs.
Comment ferions nous cet outrage,

ux Hymnes : de Sion _
@inne harlarention _
___
Entendit leur divinlangage 'L

Quel Sacrilge que des'ch_ant\s`


Faits pour ccleblrerlcs louanges
'
Du Monarque ternel des hommcs
des Anges.`
_

15_'17511: .
n
Y_Les
'Sc liPrfans,qui
delicat ,_n'uroient
avoient lepa_s-preme
guu:

ce peupleA de leur chanter des airs _deY


rj_onHne_e.,.c les Cantiques fzcrezf.

clianroient fur leurs.I:I:Atr_Fr_es,..2

WS - .qilnd ils
.,f_fm dans la. Jude _s.1_`_lS_ Moises
d entendre quitn_atna.s turriulgpeux.
;
.1 ...

ancienne: ;

13;

Vbxs 8: une confuiion pluieursin


iiitumens qui nturoient rien ede corv
eert 8: qui nauroit fait `un guere meill
leur effet - que les- Cte[I:relles 8: les
GrelotsI

Cfefh en~ verit nous en vouloir faire

accroire?8c plaifanter un peu trop fa


cilement (ur un fujet aui : que
celuide la.M`uiique des Hebreux dont
les livres [ctez parlent avec tant de reli

pelCe peuple qui eut des concerts


pluiieurs churs pour les ceremonies.`
les plus faint_es,eut auiI`i-~une Muquc
recitative pour les reprelntations. Sa.
lomon nous apprend luy-mnie !

fr donna ce plailirc ce divertiffement ,.

8cquileut pour cela dansfon Palais des


voix delicates dhommes 8 de femmes. _
.
. ilau
. feconcl chapitre
. de I,Ec- hiecgr
F
L
v'f4tm,d1t'.
cleliaie , o il fait le dnombrement des fom !
.
Canta
niagnrcences
de Cout, pour etirC
Gonnoitrc la vanit', der /I/ujciem' glcs
fliers

:
der enfans des
, 'hammesi.
tom ce ler
' Efdff 1~

: avec ces Muiiciens ? ff


reprefenter cette celebre action quit je .
mm Pour la folmnit ,;;';u,\
; nocesavee la der Pharaon. 'eh ;
Y lantiquedcs @antiques ' qui Gti- Maja

gene 8t.[`ai'rit1erome__donnent- leI nom 1"'

24 Dm Keprefcnfnrimrm Muque
dEpithala.me : chantmuptial. Le

premier quiafaitfur ce Cantique qua


tre lavantes Hotnelies, que lain-t ]ero
mea traduites , dit en la Preface quil at
mife la tte ces Homelies , que
une Palorale ou une al:ion de Theatre ,

o fous les pcrfonnages allgotiques dfurr


Berger , Sc dune Bergere , les Noces

ce Prince font reprefentes, ll ajoute


que une aion quia t chante
8_6 non pas li-mpleme'nt reeite. Le nom

_C Cantique des Cantiques quonlui a


clonn,ene& une preuve vidente , aulllf

bien que celui de Camcrrm afrnmnlir qui


fgnile un chant dal:ion ,ou une ation
_Cn Mulique r mais rapportons ici les
propres termesdontce Pete lervi ,
eallegnons les, felon la tradulrion de
lintjerome , puifqus nous .nelaurions

ernploier de meilleur tmoignage pour


tablir cette verit ,que les fentimen:
deces deux Peres de 1"Eglile li favans,

ffitalamium
8: liclaircz. Lvlluf, id , nuptiale'
carmen in madum miki 'uidemr dmmatis
Salimume mnfcripmsz quam revivir in'
arnnbenrir jponfe. Origene dit claire
ment que une reprelentation en

Mulique , Carmen-in modem dramatic ,.

Si pourfaire v-oir quil [entend dfune de


ses

aneienmrd" moderner.

if

ees composesde plufieurs S


CC#
nes , 8: plulieurs perlonnes qui chan
tent : qui recitent ,il ajote peu 11
gnes aprs. Drama enm Jietur mul/rr.

ram perfnarum camlemr : in Semis

agifabula/blt, 1:61 dit/effe per/ne intra


dacurzmr, ' 4111: 4L'efmtz`bu.t, alii: etiarn

rirfceaienriur diveifr , ' ad dit/rifas


term: narrariawir explrrur. Je ne fedi li
pourroir faire une definition
plus
lique: , dit
ce Pere ,le chant plufi
curs perfonnes

julle cesrttions Mu

_femblablc ces pieces Theatre , o


felon les diverles Scenes il y a des per
fonnes qui entrent , :'dautres 'qui le
retirent , : des tolles dilierens cle cli'

verfes pcrfonnes qui compolnt le corps


dela@:ion cn traitant les unes avec les
autres. ll yavoit donc au temps (
gene des Reprefentations en M ufique,

. la nature celles que nous avm:

lulourdlhuy , efur le rap'port~:le ce Pe'-


rele Cantique des`Canti`ques eltune de
ces reprr'l`entation's. Ce PereIl va plu#

avant 86 ne Il"eT:e~ntentant pas d:"tvoic


diten general ,quece'ro`it un chant deA

plulicurs perfonnes d,-lingilc' par`Scene!`


&parrecits~,il apprend quelles font ces
PffH!1=S quand ilditque : lpou

if qui`par1e,ou pltrqui recitn chang`


\/

f
il

5,5.

Det.RfprjnMuomenJl/Lgliquei

tant a l'EpoL1x , : les compagnes,`


1'E P oux Cl ui sentretient
avec lE unie>
_

ou avec (es amis. Fit ergajrmo al pfa,V


.il parle de l'Epoufe noir [ ad Y/fum
_ fum, /ed ad mlolefrentulnr 5 ruiftm
fermo , Mntummad ad/Panjcm , /d
! amica: dirigimrfponf : : laan

qurlfupm diximm carmen nuptiale in'


vnoslum rlramats efe canfcnlvtum. Il repe'
te encore une fois la mme chole ds le

commencement de la premiere Home

lie o devant que` dexpliquer les paroles i


de l'Ep0ufe ou de Sulamite Salomon ,
lditqu`1l faut fe fouvenir de ce quila
diten Preface ,que ce livre locr elf

compofe' la faon des alzions -


tre , o diverfes perfonnes parlent 86
" le fuccedenr les uns aux autres avec desY
changettiens conrinuels

qui font de

le[_I`cn_ce de ces ations. lleminie apar


! quad in Prcfationepremanuimur
guia libellus /pic Epitbalamii haben: :

dramqtir in modum corgferilirur.

.Drama antem diximur ubi certe per


fume nrraducunmr , que laquuntur ,
lie interdcm/ ervepunt , lia recedunt
: mdnnt~..' fic forum in mumtiang

! agturperfnarum,

de Fois que ce Pe c ;

che le liens literalde ce Cantique en fes.

Ineennexmadem.,`
5.7
fgavantes lIomclies,il lui donne ;
jours le nom Drame, ou dattioii
ainfi devant que dexpliquer dune nia

niere allegorique les paroles de l'Ep0u..

fe qui demande un baifer fon Epoux,


cloula douceur fonhaleine, il die

_qu'ii-nur auparavant confiderer dans


cette reprefentation ,que lEpoul`e sad_
dteffe Dieu., pour demander par ees
paroles lererour de ion Epoux. Inzelhge

dw: ad Patrem , am ni fam venire!


mi eamfponfu: ,

ei Tulum praprii

uri: infunderet. Il tecotmot en diversen


droirsleschangemens de Scene . 8: les
diverfes perfonnes , qui la Bergere par...
' _le_.. Ainfi ex pliquant ; paroles : vtre
nom(/I ; me: oreille: .que ;
_deur , parfum rpandu ]? agrul ,
il dit qxelle parle encore comme
arloit au commencement juf`qu'_
cequ1lfe !) changernen
'
comme lordre deces pieces le detriatide`
Htform qudrm expoto :adem que in

,fhptrvouffercufrit iam in prfnn'q


aliqua mutatie perfamtrum,
Ita quippe orda Dmmatir qui ": !
bis cxpqtiane : ]? ]1aj'n't,

_Au commencement de lacfeconde


sl. _
II. t,

Der Keprefntatiehr il/In/ique


Homele expliquant cesI paroles efui
bh/Ine,mait je/his belle, (!t que celt

poule qui parle ,nonpas les compa


gnes comme auparavant, mais aux filles
de Ierufalern , qui ne la trouvoient pas
belle qu'on la leur avoit reprelente.
Rufur in hacperrmflizan/le laquemir in
tra . Loquemir ! 5114:
adqlefmmflai que pri furrercfii
lent .~fal.an'fi!iar erufa/na qulms
quam bis que deragaverint { ejur,

refpanderr , &c'_. lf ec cmfnet /aio- _


ficum drama , ' prapuflc fnbuleffrc/fer.
'eli en cetrenime Homelie qu'il di
Pcingue lordre des Scenes . diiant que

lEpoufe` a parle Dieu en la premiere,


! dire qu'ellca parle" { addrell
liant ai Dieu la demande , quen' la le
cende elle a "' parl " lon Epoux
cri une autre tfes compagnes,.& quen
'tte deux ily a eu' clesI perrnnagcs 86
1ailes Scenes Epil`odiqL1csquil appelle des

fhrrurr ou des entr; eh, cormt


on a ctumed'en faire dans ces ouvra
gcsdramatiques pourla liaifon des See
nes , 8c la conduite de'l'intrigue, Cuna

que ihfunr titre/ignrv/porfa. Sdpri


/ eji: mz"Deirm'f4'"u: e/",'~/cundv
ad fponfumi ferrie' 'd' hdlrfcrntulnr in
'ieriqufu _'j)`na'n_/rmmrdia quedan ut
fe . /mju: : /mn gud,/

lill

tl

(.

' moderner,

19

Melhchorus fe?n:hune.1dipfum , num:


adliafferufalcm
re ]19nden.t,vcrlmdirSgif.
Le l`ujet cette
piece eli , qu un
Prince challnt autour du Parc du Li

han qui toitallcz prochcde Ierufalein,


trouve une fille , qui felon laI cotume

ces tempsl gardoit des Vignes : des


Brebis,8: compagnes

de la duret fes freres qui la'yant


oblig de garder les Vignes. toient cau
feqtfelle toit toute l1le'ej=des,ardcurs
ilu Soleil : moins bcll<_t,q_u .l.ordinai_.
re. Cejeune Prince charrueY de la beauf.
t cette fille , qui toute hle quclle
toit, ne Iailfoit pas d'tre eaetrencmeirp

hienfaite , delire clen faire fon- Epoufe 5


lui promettant cle riches prefcns "
tat conforme fa naillance fielle vou,"
loitcoirfentir les Challes clelirs.: Elle till
tellement ravie la propoiition que
ini fait ce Prince , que cornme. ii elle
toit prife de vin , elle enV fouffrc une
d0UCC'lPDg.ueur,: une efpece clv`a
noiiill"ement ,- :demandant aies compa-.
gmSUn'pr0mp't;l`ecours de.Heurs.8: do

ff_l1it/Ssdoni, lodeur la ptrifle faire reve,


Ulf, 5 pillan: de cette langueuraun
tranquille fornmeil , le Prince
mande aux Bergeres qui font ac'-
nlI_ru`e'spout.la;i`eo|.1ri1',dt;V lalailler !
C

>w~1`r'_~r

go

Derfeprefntdtant enufnqttc

pofer ins'linquieter tandis qu'il rei


tire pour aller pourfuivre Chtile.
Cette Bc-rgere revient de fon fommeil
8: `onVvanou`1'll`ement , : pleine des

r veries,V que cet Aagreable fomrneil lui


2ca~uft':es` , elle croit le Prince encore

prefent, elle le cherche autou-t du lit de


gazon fur lcquelcllc repofe', : -com

me G elle voyot la troupe de ChafI"eu~rs


qttiretoient avec ini ,elle ies prie

chaifer aux Renatds quiI gtenr lesvVi

que1legarde. Enfin revenant dP


foner'ret'tr,fc voyant que le Prince ny
eff: plt1s,e|le le leve' 8: le va chercher
danslesvtliages voiins ,o Vayan: en!
n trotrvelle nele quitte point quelleI
ne l"tt 'men danslzt tna'i('0n'de mete.'

Toute occupe la pafon c des` te


cherches de ce Princc,elie' le retire de
fes compagnes pour sentt'etenr fans in
quietude dans une [idonee penfe, tan'
disque fescompagnes admirent la
gnificence du char du Prince. Ce Prince
at1_~ivel:tde[I'us Sc tout penetr de la bestu-I

tideeetre lille quil na veue" encore


qui-ien pafnt, il en 'fait la del'ctip'tOD1

ceompazre (es yeux ceux des 'Colom_`


bcsf,ri,`es:cl1eveux au poil delicat des ten`
dres Chevreaux, fes dents, aux dents
des
Br`el>,irI , ; la.;
eil: pluf
.

gte _1

aneennermderner. ' Y gr

Ihelle quelyvoire,8_c fes levres de ru


bans de'carl:tte , 8: pour avoir lav:mt:t
gede voir plus fouvcnt cette Bergere',
il invite les habitans lieu , 8: les
compagnes Sulamte, c`e le nom\
la Bergere ,cle mener patre leurs trou
peaux [ur les collines de Sion dont la

valle voifine ell: comme un jardin ferm


YLa nuit tant venue' , ce Prince va frap
per al la porte Sulamre qui se'ro|'t

dja retire. Elle fait difficulr lui


ouvrir,Parce qu"e`lle efl: dja couche ,
8: pour sexcule ce Prince elle lui fait
entendre,quell'e n'eIl pas en 'etat 1
recevoir. _ll periife demander queIle
lui ouvre , parce qn1l eil; ex 'ol au fe
rain la. nuit, 8: voianr qu elle ne re.

poncloit plus , ille retire. Cependant .


Bergere fe leve , 8: ouvre
s`ta.nr lahabille
promptemennelle
porre ,izallez
ne
trouvant plus le Prince qtfelle craint

d'avoir rebut par les refus ,elle fort pour


le chercher. Elle ell: rencontre par les

Gardes la ville qui faifoierrt la ronde


dans la campagne, ils lui renton msm-
'teau , 8: la blelfent lans la connorre ;
elle nelalH`e pas , 8: s1'n

formant par tour G na- point veu


fon Bicnainre' , elle en fait la peinture ,

glifant !!! le teint.bla.nc agreablemen


`

iii)I

12

De: Rfprentmionr en ?

(1 rouge,les cheveux noirs , une

cocfnre de drap d7'ot,'8clr1ralle Forst~


droite. Cependant le jour vient- : le

1|
fl

Prince rant forrpourjoudes beaurez`


de laeampagnc , trouve fur fes pas= 111
Berger@ dont 11 loue' 1:1 beaut , lui dei
couvrant la palon qu1`l Pour elle.'

Elle le pr1'edentrer dans un jardn voi'~"'


n o il y de grandes alles, pour y
dire plus couvert , & pour y Voir

plaifr routes les beaurez dela cam-I


Pagne. Le Prince y donne des avis la
Bergere , 11.11 .demande l`on:rmit-i , 8'

fon confentement pour ,Palliance qllll

Vorl' 1'A."gumentdc la Piece, en


Yoci la conduite, Car Orgene a cllh't1

gu lrxn &vl`r1utre, appelrinr lhrgurnent'


Inaffuw Drqrfm , & la cor1<:lrr1'zc'[1r0']Jo~.V

_ffnafnz/.ejp:cie:. La conduire fuppofe


toutecerle Hltore, 8: les conclulons

duMa1^age prifes 6 arrtes. Ainl la


Bergere commence d:1bo1d,eomme

remarqu Or1`gene,par le dcfr ardent de'


voirfon futur Epoux, elle parle lui
cnfure , le lou des emprctfcmens qnrl

pour elle,& dela grace quil lui faire de


lui ire ~Voir [on PalaisS elle parle aux
4

Elles elejeruflcm
: 'fur
-rmm:1f1e!.4
la couleur de
fon reintiqui leur Parorun peu brlfg
Pour avoir t expoleaux ardeurs du
Soleil la campagne. Elle demande

aprs au Prince oil palle les ardeurs


elumidy, afin quelle ne se'lo1`gne pas

dulieu o il corume de repofer. IllY


l'u1"indiquelel1`eu elle peur aller
frmrroupeau, loue fa beaur , : lui
promerderiches ornemens pour la
rer , raviede.lodeurdes parfums & des

habits ce Prince qui sroir 211115 au'.


prs delle Pour l"entreteni`r,7elle en Par,
lfeavecfesY comprgnes , quand ce Prin
cearrive lui.mm'e 8c'lo'u`c' la beaut

la Bergere: .
"

Les Irerpreres qui ont erir fue


ce Cantique
,` conviennent`
qu
Vfell
une piece
Theatre tous
rompo;
fe en Vers avec routes~ les beautez'
la Mufque recirativ"e ,`mais tous '

Cenviennenr pas du nombre fes.


Parties 111 111 difpofrioll , q`L1el~_
ques uns ne luien dorinent que trois,
clautres quatre , 8: quelques Uns cinq.A
Enrreces derniers 1 Pere Corneille _2

Lapide d-ifpofe' ailileerreaon.


ll fait le premier A Ee tout le pre

' mier Chapirre\iulquan Verfer f::ir':x1n;I


du . 11 tendle fecond Ae' juf:

quad Verlc liximedu rroif-ime Cha

1__

311; De:Reprefent4n'om eh 2141!/qne.


pitre, Le troiiime Atercontient le
I_;_eltt: du Chapitre troifitne tout le
quatrime , : jnfqu au deuxime Ver
fet du cinquime. Le quatrime Acte
se'tend depuis ce fecond Verfet uf.

I
_
"

quau troiime du Chapitre ,


8: 1 dernier Ate contient tout le feite
de ce Cantique. Il a _fuivi cet ordre
des ; enfes interpretations 8: lE5
appliquant myptiqtrenient aux divers
ges de lEgl1`f,il commence ainlile

premier.

-.

Inprima dramzte ntlucitur Salomon in


liliana mante vicina eaque amcnzme

frrrilrima alam/miam, vel 'venatinm' [


du/mfdf e in puellam nallem fed
more frati: (: Pa/la-/'itiam quam al
fbrmam ngnem firm corporir :lfm ani//li,
ut/Poffmn ).
Sfcundnm _Drama quadncpt , ~z. v.
. Sponfa Sprml neunte vere efuamtur
in agro: ' vinca: , ut Ficuum grtbfr

' 'z/ines jlarmtiu: uttrquc


_max juet mpi 'wtlpeculm que : ale-I
maliimtnr. Snbducitfe Sponft: Spon

anxie reguirit,/dfrur. Tandem {


invenit , necdimltit denen' inrrodumt mm
in domum matrix fila.
Tertium Dram incipit c.3.t1.6.ulu'dici

`ur Spar!/'a a_fcem_lcre pcf _llferfnn fica;

Wl-Tjulm ldnclennef
fumi Ferculum
modern.
Span/
m
reim defcrilfimr, dcniqnefbrmspanft cc..
[ ur,
.
.Qmrmm Dram incipit cap. 5. v. 2.
ubiS/un/ii Dormiem Span/ naarno ra
re madda aiumpuyhntz, ei tarda
aperire , [uit kan; tardtatem . nam

deind requiren: wufodiul'


urlu! 'vulncmt/ir,'[ml/io_,/Palzkmr .
_ Q4j7/tnmD"Zm4 incipit c. 6. u. 5. ;

pnrfa de/ribizur, max Spanfm' dfccndit


in [forium . Denique 8._/Ponfis
: Span/iam deducere in darxum !
jim eign.: zntrncfmperque co/ug.

Certe piece dem en mmetemps de


lanture des Epirhalamcs , des Eglo
, 8: des Georgqucs. Des Eptha
lames parce que : une reprefczca
tion faire pour le Mariage deSalornon;
des E , parc`e'que ce fom: des

Bergers : des Bergeres qui chantent ;

8 des Georgiques parce quon y pat


le que dece qui fe fait la campagne.

Dfons dune que ces reprefentations


dela maniere dont nous les avons au.

jourdhui , commencercnt parmy les


Hebreux , ( perfetionnerenc Parmi

les Grecs , Re perdiren: nfenblement

Parmi les, Latins does la lans eff.

36

De: Kepre/ntatn: en !

11101115 propre pourle chant que la lan-`

-:'3 9

Musl

gue grecque , qui ell naturellement


faire pour la Poel-e & pour la-Mui.
que. Pour la Pofe earle de fes me.
raphores Sc pour la Mulque caufe
de la diverfxr de 'ls accens qui font
une efpece de Mnlque.

LCS Grecs rfeurentpoint de Pole


qune ft chante. Non [eulement lat

Glues.

Lyrique [ech/antoitfurles inllrnmsns,


ceq ui la fit nommer Melque. Mais

lEpiquedonr le Ryle toit: narratif, fe


chantait, cell: pour cela quHomere
11 Mule chanter la fnrenrdA-

?
mfg

chille ds 16 commencement de lgonllia

Qs.

de : il nelaucun. de ces Pmes ,


: 1 propqltion ne par
Ientde chanter. Heode en 121 116.
genie , qui 611: un Po:'mede la genea

logie de leurs fauIl`esD1'v1`m`rez,' debute


I

VCIS.

;;\

Comwenforr:
:banter
des
/: dH'
"
1
r
_

heen-
.

v
W5 Leurs pleces de Theatre Fe chanterent
1 aulli comme il fr aif clejrrfliier.
11; pour cela quils eurent trois~

' frres de Mulque, lune naturelle ow


diatonique pour les Pofies reciratives ,
une autre Egure ou c/aqromnriyue pour

Ies Pofes Lyriques qu1`lS accomPa


1

^ m"mr1."1a'ri:me:.V

37

gnoient du des inilrumens 8: une


autre Enlaarmonique propre exciter les
pafiions ; Sc les mouvemeus de lAme

pour la Poiie ; ils di


inguoientces trois efgeces de chants
. Vgard de leurs Pofies comme ils
diftinguoient 1: Parler , le Lire lf,
Chanrer. Le parler demande, dif`ent1'ls,

une voix i`oienu'c` , qui fans s'arrter


aux tons hauts c bas , va prefque ro.
jours dunemme teneur. Le chant au
contraire leve la voix , : la diingue

par muances , felon le nombre Sc la ca.


dence ! veut lui donner. La leture
ou pour mieux dire la recitation des
Vers tient le milieu entre le parler, :

le chant. ainii qu`un Savant ex...


pliquece que Qintilien a dit au pre
mier livre de fes Iniiitutions,o il dit.

que la leture des Vers doit tre ferme


8cmleclune douceur que la gravit

`accczmnpagne,non pas comme ouliroir


I

la Profe , quil ne faut pas aufli que

chante pui1"quil ne sagic que de lire.


Sur qu o il remarque le reproche que
Cfiatfaifoit un Yfon temps,

qui il difoir. -Vous chantez mal Ii vous


prtendez de chanter, St li vous`pr
rendez de lire ,vous ne , man

Ilvous chantez.

t
Il 38 Des Rppre/`n_z'l4!an: en Muque
1516:)Eiaur Les Poemes Eplquesne fchantoient
C

, donc pas abfolumentd une maniere E

: cpm gure comme les autres pofies, mais


uavlfa
xequad ils avoient feuement quelques 1'nHe
; xions detons comme les Eprres , 8:
ICC

IO-

; (Imi- les Evangiles que1on chame la Me


lis , fe, : les Leons de 1OiHce quif
chanrenrdune maniere qui tient plus
lndrilf-_ delale/@Luie quedu chant. Lapluiarr
mural-n des Religleux lifenc de cette maniere

ilrig durant leur refeion. ( pour cela


gencfq

que nous donnonsle nom de Leon .

ce chant Lrlm Ep;_/Iolxemz Pauhdpa


oli , Lcp 7:/wmf.: Praplum L~Z,'a
mum fnws' Evange/ii 8:c. Un Scholiae

:2icl,Ci_ Grecdont le nom nefl: pas connu,ex`

mus d- pliquant la Rherorique dAn'-ore dit,


Xfrc. Si

mms que ces Leeurs doivent imiter la :

ml@ C5- :ure des chofes, : la qual1c des per.


IS1filC

gmcan- onnes pai e :on e

le

ur voix , pro

;;j\lS;"" nonantd une voix haute 8: ferme, 8:


M', ` comme dun ton Her ce que d1[`en|: les

Souverains , 8: les perfonnes


nes , 8: dun ton plus modee : plus
bas ce qui dit par les perfonnes qui
ne font pas de nance ny dans de

grands emplois. Il ajote _quecela sob


,fcrvoit ainfi aux I.eonsqui fe :

toientdans 1Eglif du _faim _Sepullgq


dejerufalemf ` N -' .. ff

ancmnc: moderner,

sg

vero: `e'e'mv s'vrnna'1o| 2.: 1'iU.'VYIv~


anew oi 0vzufu,us"f4:vor'rn'vr13'awnu 'rL?r9s"Y~
" ; avaw/~axe|v. xL1~l uw
7l'9'<rw7:1v e'1 frvegrvvrsdov xa? vf4a",uivov ,
duri: a'/nel avnv 'y54/rzv ! N

viv n Wgjowmv 1011 'Lv18"s'r


cpsrvn -, und of :

ow0L;4vw'amv'm {

11.'/et nfl?,

Schar. Min. in Itnenwr PQ 69. . 1. 16.

ACefr de cette forte que chante


encore aujourdhuy dans plufeurs

Eglifes la Damon ]ef`usChri1, Le

qui reprfente jefusChrift, 8c

qui ne chante que les paroles que le


Fils de Dien pronona, chante voix

bafe pour marquer la modeftie ,' :


Sauveur. Le Diacre qui
!1:1311& prend un ton

narratif , 8c.le chur qui reprefnte


Judas , Pilate , : lesjuifs , chante dun
ton fort haut, c dune maniere fiere.
Ce .qui fait voir , que les Juifs avoient
'SCS manieres chants Dramatiques ,

q_11 lEglife a_ retenus, ?! jeu des pe


tits enfans dont le Fils de Di u parle

dans faint Mathieu 8: dans a1ntLnc,`


lorfque reprochant auxjuifs quils ne
Profitoient ny s intrukions ni de

Flles faintJean Baptite, il dir

go
wwmmi.

Der Relvref"nt4tr'0nI en fI,g/ique

ceux qui le'coutoient Y: qui dirayfe


cui quefepeufle fifelmlalle ?l eff fem5[
mmm ble wer errfanr gurfnt ; dans la place

2fffim=1~ ' qui crient 2r leurs compagnons, @leur


bo gene

4;f;N: avon; joiide devant


luayrnf mm', wur at/eg paint . !
*Hills

pues fc /wom L/mme' des nir: lugubre; vous


;iC1f*l"f 1271?/fz. [wi/11- f7curv'. C'toit un ulaqe
,

qui dr parmi lesJui'`s<lans letirsftes, de (


` partager en deux troupes, lunejooit

ua.-

mdr. CS lnllrumens, c lautre danfoit au


%1_I=L`~ eesinllrtrniens. On faifoit nel
111$

vbis : que chol`e de femblable aux Funerail

les chantoit des airs lugubres que


memv les parens des dfurits accompagnoient

mus : de leurs larmes Se de leurs cris.


Ynonplam
.
.
xrns.
Les enfans qui naturellement rmrrent

illdflfz toureslcs chofes quils voyent faire,


. mmeles plus [aint-es , 8c les plus re

ligieuf`es,rent parmi eux une elrvece


-de ieu de cette danle 8: de ce chant de

feltes , Qc de funerailles , 85 repro


choient ceux qui ne rpondoient pas
leurs accords joyeux :rifles ,CC

que le Fils Dieu reprochoit auxjuift


de t nps.
. LEg : retenu cet ugedu chant

" cleux churs. Il efr ancien , puifquc


int Ambroil linrroduifit dans

I .gllfe de Milan, 8: rint Auguffin dans


'

In\m'r'nri:rt9" ;

celles dAfrique fur lexemple celle


Milan : Sidonius IApollinaris en L ,Eh
reconnotlufage dans lEglife de Lyon 17., '
ds le cinquieme , 8: faifant

pitaphe Claudien Mamert frere de


ce faint Marnert Evque Vienne,

qui
niiitua
les Rogations;
il le loue
d'avoirA
entoun
excellemment
les
Pfeaumes que__lon chantoit . deux
churs : davoir initruit les_ Eccle

Qaiiiques qui fervoient fon Frere de la_


maniere dont il falloir chanter reprifes
dans ces deux churs.

Palmammbirmodalator', Phonq- L_ 4. E;
Glan!

. .

Art gramlanre ;
Iruas docaitfbnare .

Les Eglogues des Grecs chantoient


. par reprifes
.
Amant
amil
de lun a lautre : alterna
difoitque les Mufes aimoient ces
chants reprifes.
Eglfg.
Les Antienues que lon entremle au
chant des Pfeaumes, font comme des

Preludes `chant dont on fe fervoit


pourpreparer au ton fur lequel on
voir chanter le Pfeaume qui fuivoit cer
te Antienne ou Antiphone ,comme is \

Dommoient les Grecs. Plutarque au


difcours du lence lcles Oracles dit
que Mardonius ayant envoy .un es

D.

:fz ::1(1/!::;! : _
domeiiques confulter> lOracle :
pharaus pour apprendre ce qui lui
fon
Voirfommeil
arriver ,que
(erviteur
fongeaduranr
le Vrniniire
du Dieu>

! alloir con{`ulrer,lui crioit de ne pas


approcher , 8: que ne laint pas de'
sa_vancer,il lavoir repouf dela main,

8: enfin- lui: avoit une pierre affez


greffe la-tte , ce qui toit, dit Plutar
que comme unI prigede cequi devoir
arrivera Mardonius 8: pour exprime! _

ce -Prfage dune chofe Future', il fe'


` ? du D10! drdnlfhant fvrrewva 'M'

- que lntienne le)


Prelude ce_quon va chanter auffi

tt aprs'. Ce quon ain1agin'F delus'


des enfans de chur 8: des Chappiers'
qui chantent enfernble un mme fujet'.
eil fans fondement parce que
voit pas cet Page au commencement
de lE_glife,

; ces prcludes
des chants
de lEgl('
repondenrles
Prlcludes
des Poemes
Epi
ques ', qui font ces invocations, ou cee
propoftions que' chante dun ton
qui'lert de Prlude au chant narratif'
; Ce( aini que' Virgile fait
des Prelludes 8: dans fes Eglogues , 8
fes Georgiques, aufff bien que
dans' '<i1aEneide. Et pxr_rouri_l parle de;

mciennes ' moderner;

'chant.Me1ibe dit Tityre quil chante


fut Ibn Chalumeau lombre dun H

tre.
^.
Tit}re,tu ! recuban: [ tegmine
fargi

Silva/rem tenui / medimri: in/en'.


@and il veut chanter la uallance de
Saloninus il invite les Mules de Sicile

chanter dun ton plus haut,

; Muzpaulo ma/am .

qui donna occalion Monfieur


Chappelain dans lOde quil addrelia

au Cardinal Mazarin originaire Si'

cile,de commencer par con beaux Vets. A


Spavnmes : de Sicile
17: Chalumeame

- _7''aa,'i.rom/fredes Ormeaux.'
Infpirerent legrmd Prgile.
Prince
des Potesdes
latins
ne dt1"i
Ipasan
commencement
Georgiques
qu1'l va chanterla maniere dont il faut
cultiver la terre pour la ferner ,
menr il faut faonner les vignes , nour
jrir le beilail , : lever les Abeilles.

Qiid facie: lem: .


terrain

'

Verme /Iacenslumifquc adfungtre 'viles


onvcnar , qua beim; , qui cultus has

du `

B ij

Q...

"44' Dc: Rep refmmfen: en /lfrrgue


Sizperori argue apibur quanta experm-`
tia ,

Nuna mnere z`mv'pr'4m

A Fgard cle1Ene'1'c_le qui grand


Pome , il commence par ces beaux
Vers.

7: chante fer rnmatr , ' cri:


j1z'eux_

2555 der bard: Pbrygmr conduit darli

l.4,

ler champ: de Lavnie.


'conm
On : l`ervitauIi du mot antiplao_
wir urne pour exprimer le chant . deux
lrsalgi churs qui fe pratique dans lEglil`e'.
rwm fut le Pape Celeftin 1, qui ordonna
s ' que les cent cinquante
.
,~uC,lA
Pfeanmes de
Ph1 David l`echantail`ent decette forte de.
um de.
.mwen vant la Melle, On croit que ce fut
faint Ignacele Martyr qui en intro
Scrat.l.

dult luage dans llglife Grecque,


Onfe fervoit aullide ces mots Lavare

.dntipbamrm pour dire prendre le ton ,

ou lever le ton puifque le Moine


faint Gal parlant- de ce Saint qui prit
le ton de l`Evangile de la hauteur que

vouloir, : le chanta Fort bi':n,ditL


Anripharmm iff: in `z/ringe
ium evrwt , ' clar permntnt/it.

[ Pomes Epiques ou narratrs

.qui corrunencent par des Prludes, o

45

le Poteinvite les Mules chanter , ou


dit quil va chanter lui_mme`,fe chan..

toient efl`e&ivemeut , non feulement


par les Poetes ,mais par des Chautres

que conduifo-it dans les armes


pour chanter durant la marche , les
combats : les belles ariens des He

ros ,afin que les Chefs 8: 1 Soldats


excitez bien faire par le chant 8: 1
recit de ces belles actions combatiilent

plus vigoureulemeut. Les Cavaliers


euxrueines apprenoient ces chants
nartatifs , ce qui : mettre en Vets :

en Chanfons tant Romans il


cinq ou (ix fiecles. Le Roman Rou

parlant dela bataille d,IIaliings onne


par Guillaume le Conquetant dit

Taillfr qui moult chantait


Sm' un C kwal quitt allait,>
Devant allait chantant .
De I/Illemagne ' de R0 :
Ertl Olie/ier,tler Vafzux
,Qfi moururem en Rain: chevaux.
Heiiocie fut le premier qui chanta
fur un Theatre lon Poeme, 6: l`on clit

qu@ HC faclianr pas jouer des inirumetis


pour accompagner fa voix, il fe fervoit
du Gliletnentcfune baguette quil tenoit
en :nain pour marquer les temps c les

Pii

546 Derkepnfentntionr en
paufes , ce qui fit quon donna le nom

Rap/br/fie! ou de chants baguette


ceslottes de Pofie. ]e croirois plu
tt que cette baguette lui auroit fetvi
battre la rnefure, 8: regler les
mens defon chant , ? faire ces {inle
mens qui auroient t defagrcables, fi

je ntois dailleurs perfuad que ces


chants ne furent dirs Rapfodin , que
parce que c"eto:`ent plufieurs airs coufus
enfemble , ce qui convient mieux au

V-:.i.e-.

mor de Rapfodie , que ce quon dit dunc


baguette , qui les auroit pltt fait nom
mer Rndader que Ruf/dier. fut
dans les grandes alernbles de la Grece,
quife faifoienrde cinq encinq aus que
chantoit ces Pomes , la Muique
tant un des jeux, 8: des divertiffcmcns
de ces Ftes, ou les Muiiciens di`fpu
070, toient pourle prix auli bien que les Lu~
9v teurs ,les Coureurs,& les meneurs de
we e"<a, Chariots. Pluton nous apprend ,que ce

;'L":vfut_ Hipparchus ls aine' de Pilirtte


}. qui le premier introdulfit Arhenesl u
, lage de chanter les Vers dHomere, 8:

- quil tparotre le premier les Rapfoa


mls gy- den rs dans lesjcux Panatltena'1'ques,or`1
ils ehanvtoenr des Vers en Dialogues , 8'
ffucccdoienr
les uns aux autres comi:
dlzl
_
_

- m feQ,1= snes de fon Fwrss

}:
11
" Il nefl:aucun de nos Potes Epiques, ping
qui ne dife dabord quil chante les ac'.`` e<~pe
tions glorieufes cle quelques Heros, quoi "f`j

qucleurspomes
ne foienr jamais chan~ '"
Egf*

tez ny misen Mufque.


,
71 le Vainqueur des Vainqueurs- : Git _
de [ _ Y
. m'0v`e_|
Qgiiufquzu
dit Scuderi au
Capitale
commencement
afkperler [ <guerre.
de fon chg '
Alaric.
.
L'Autheurde lArt Potique en n

trelangueadivil`e' fon ouvrage en qua


tre chants,I comme il ena fait quatre du

Lutrin. Cependant nul cle ces Pomes


rfat chant iul'quici. Il n"en eilt pas

:mme des Po'c'r>nesd'.Italie. LArio;e `


8: le Tale fe chantentde l les Monts.

Ainli ce nell: pas fans raifon dil


' fiinguent par chants leurs Poelies Ep
ques , puil'quen effet elles (ont chantes ;'.
ce qui les a fait ailujetrir aux hui
tainsdans tous leurs Pomes, aln quils
: les mmes mefu-I
tes que i'Orlaml0 c la jferufalem.
I-Arioflte chante les Dames, les Caf'
valiers,lesArmes , les Amours les Ga-
lanteries, 8 les Emreprifes hardies , par
ce que fon Pome eff un Roman , Sc que

ce font pour l'orcli`naire ces fortes cho.

ffs quien cornpoanties plus agreables _


Evcnerneus.

"48
Reprefmtuiimr
Murgia
n LeDer
Talle
au contraire plus
regulier
que ce Poete Romancier fe contente
1 11111 chante les Guerresfaintes dun~
grand Clpitaine qui alla delivrer des
mains des Ennemis du nom Chretien,

` le Sepulchre ]el`us~ Chrillz.


11[1 capitano
C!gran _[epa/cro liberfdi Cmjfo ,
Molta egli apr calenno , e con I4,"-minar,
' `\ Mol/ajjfrf nclglario/oncqui/0.
in van flnferm iz/i .toPp0f ' in 'vivrai

S'arm a"jTn edi Li/'fz ! mi/fa

Cfm/orilla ilC!ela i fami


Segni' 5 coinpngni errati/i.
Ces Vers Sc tout le Pome entier'

compqf de vingtchants, chantent (:


un meme air. On peut faire latmrne

chofe du Poeme du Board', de celui de


lAehillini ,_ clu Conqtrilio di Granata
de G-ratiani , : cle la plus- part des au
tres qui ont paru depuis un fiecle , clout
tousles Vers font d_on ze lillabes , c les
chants d-.fltinguez par huitaitzs , comme

ceux-cy.
I Toutes ces Poefies quoi quellcs ayent
t chantes ne font pas des reprefenlta.

tions en Mulique parce que la Muliquc


Dramatique comme les Grecs ont nom:
'

anciennes modernes.
49
me' , demande . que
joignelation au chant, 8: au rc

cit pour exprimer par les mouvemcns


corps qui accompagnent le chant 8: 1
recit, les paliions cles mouvcmens de
l'ame,
'
La Tragedia 8: la Comedie des
cicus furent des at-lions cette fotte,

ccs actions fechantcrent, Nous en avons


preuves itreprochables dans Denis
dHalica1'nafi`e , qui au traite' quila fait
la liaifon des mors , nous apprend
commentlon chantoir certains endroits

Trageclies dEurpde , 8: lAuteur


dclArt Poetique en ntre langue , ii.
bien dcrit la nafince teprfen
mtions en Muiique queje nai qu'.
donner ici fes Vers pour en faire conv
notre lbrigine , 8: qu'Horace en

dit , puiique cc(l: d'apre'S ct original


qn'il a fait une ii belle copie.
La Tragealie in/"orme| ():
naiant
7\{_:'1oit 9a1m_/imple Cburo chacun
alanfmt,

Et du .Dieu des Kal/ln: entonmmt let'


_ loanger,
Seforoit dattirer alefertilet fvrntlangef.
La le w'n"la []: veillant les ;

.Duplm Chantre un Bont toit le


prix.

go Dr: Repre/ntaram en Mnque


Thrfpis Zut le premier , qui roriille' dt

:
Frornermpnrles Bourg; cette heureuffolie,
_Er d.4'r'eurs mal arnet. chargeant mmm.

ler Pa2zn:dunv/`pe'h1ele .
E/b)1l_e dans le churima ler per/annager,
1__)un ma/`qu_epl;,4: lvavnte lmbilln les ei.

Sur les ai: Theatre en public exlmn/]'e'


Ei: paratre lAZeur un Brodegun
chau//`.
Sophocle 2: _/bngenc

carat [ Pompe augmmm F1141'


_
Interejfa le chur dans tout:lmf?ion,
_Der Ver: trop r4boteuxpolitlex/rrqv
Lm' donna cbr; les Grec: mt: hauteur d
wm,
O/` jamai: nkmignit lafiile/f latine.

Les noms meines de Tragedie , : de

Comedie que lon donna deslors . ccs

1""
Tr
.

reprfenrarions , nous
. . font voir clairv

digg; ment qnelles fe faifoienr en Muiiquc,


- Com' : chants. C"etoir un
da ai rc-

bus divi- ufilge parmi les Grecs , doffr1r des Sacri,

frees aux Divinirez quils croyoicntpre.


quibus

( la culture des champs. Ils leur

" imm_o_loi5`:nt_d_cs Victimes ,

c'toit un

anciennes ' rnadcrnn'.

gr

Bouc qui toit VpourI 1'o:din:1rc celle


,

\.1uon offroir. Bacchus au temps de L1

vom fo!
venres

Vaudangc parce que cr animal gte

opexab
turAuci

les Vignes. Ou chamois auro ur de l'Au'


! o la vime mir brle,do vicm
que ce .chant fc nomina Tmgedie ou le

qui. Ni
incrns
jam al
xaxbus
8: amo

Mr,

chant du Bouc , car cfc: cc que veut duc

ci

mor Grec.`Da'utrcs -au- contraire di

ut

ccr cho
=quiavo1`tle`mieux chant dans les Ftes tus
red

fen: ,que le Bouctoiz leprix`dc celui

to hirco
id genus
carminis

quod fz

Ufrafcnncllcs coufacres Bacchus. Hora- 'm1I;i'


ce le drclnircmcnt, : de lrqrt rOTr:
VPo<:riquc`c1:\' utrc'languc le dic audi
K4l.;'Jrslu1".
v
'

r
si equi-ya- , hoc eft ab hirco hoe vinearum

cebatur ,

vel cfm?

gileua , vel quouter mufti

`c'ribus fuerat , vel quod ora fua fcibus

. ,Duplu:.b45i[eCb4ntr:. un ! le \Cafm_

, wx.

22811:

; quifcrnblc plus~'probable eil'r , qu`on vimm


dpnnoizunc Oudre pleine- de vin cc- ,,1i_

lui qlinvoille mieux claur ,' _cer-te _Cm


Oudrefenommoit un comme on
lcs nomme `cncbre*p'aru1i nous, parce

_que11e,'wi;f@ire de la p`eau'cn1e- de r
animali D:1u`:res 'ong anili ayanc , que

.
2..

cfecdu marc des Raifmsdour on Bar- lib.


_
bQ1lp`t_1c ( `a.v.ein'r`V 1'invu`nr1'oufdCS .
~ . V.7,2,::1,"L1i:"s quzlun c-lc uom l

Eu

il

gr. Dr! Rept:/ntatiant en /Iig/ique' _


gedie parce que les Vendangeurs ;

tant ainli barboullez , montoient fut

les Chariots de la vendange leur fer


t
|

voient de Theatres, : chantoient fur


-ces Chariots des Satyres fur les defordres
publics avec une liberte que la (implicite

i
'

tl
l

.desees premiers ecles fonroit.


le premier qui barlvaiiil/e'

'
-

_lqas.ein v

Lie

les ! bcureuffalie
. mal orne@ chargeant un

'_

'mnf4 [-! funfpeaclc mut/tau.


La Ville de Dijon qui ell- un pais de

Tomlttreau

Vendanges , : Vignerons a v long


_-h

ImPS ClC`s'l`petSt;1cles de cette forte, qu0n


: la Merefae, ces fpetfltaclcs {
fafoient tous les ans au tems du Cama,

, 8c_les 'perfonnes de qualit d'_gu`fC5


; _cn Vignerons chantoient furV des Cha
. riots ` des C hanfonsr, 86 'des Saryrcs,

toient commela cenfure publiqu@


>cles murs de ces temps l :celt de CCS

Chariors Chanfons c Satyres, qll?


vint le Proverbelatin des 'Chariotsclin
Plan/fra in}'uri4mm,. Je ne _fcailfloti

"

ne feroit point Engelbert deCleves Gou


vernenr du DucheI Bourgogne qui
" afllfoitrrtro"u`uit:i Dijon .cette elfpecie/de
vt5i`[ii5l="1`<2\l, car je trouve quA'dolfc Corin

ancienne: ' maalernet. `


33
te Clever` tdans fes Etats une efpecc
cle fociet compofe trente fix Gen
tilshommes ou Seigneuts,qu'il nom

ma la compagnie des fouxC ette


paguie snifeiiibloittousles ans au tetnpls.`
des Vendanges le prcmierouiccond Di-,
manche du mois dOtobre , ou ils tnan

geoient tous enfcmble , tenoicnt cour


pleniere , 8: faifoient des divertiiic mens

de la nature de ceux Dijon , lifant'


un Roi 8: (ix Confillers pour priider
cette Fte. Voici leslettres decette in-A

liitution traduites fur lOriginal Allc


mand.

Nou: tous qui amm: m! nar Sceaux lz


: 1:]`;1-: rr...
cennot[?m:,qu'a]1rer une meure alltbera
tion ntre hanne volonte', pour laffe
`llon a'm'tlpa'fftulle"t qnt nant
partons : l'autrc, avon: reflu

canclu entre nous de faire une Societe'


quifera appelli: la ! Fol la for
me maniere q1_4i.t'en,"nit` C'c_/l' ffavoir

quechacun : . doit porter un Fol 'ar


genttm brod , ou con/is )zm habit /elonfa
'volonte' , ' quand quelarfun : :
portera par lournclltmnrttce Fol. crlui de

nous qui fen atpercevra layffra payer


: trois 1/ieuxTournoir,qu/`e_
donnez. Pauvre: It l`honneur
iii

74 Dr: R:prr1tom'ons en Muquc


Dieu; Er : devrons' tous le!
am faire unearnhle o nous from
ueronstour 2 Clem; le fccenal Dimanche'
l'aPre'.tl4 faint Mchl , ' nul nepourr

partir de lH3telleric nfortirolc PEcnric ,


guilr1airpo_ye'fa port de la depenfefaite
on ladite oemhle , : nul ne pourra

srzlgfenter,quepour'coufe de maladie,
guefa 'redence ordinaire fur eloign'e dr
plus de Fx journes du lieu de ladite
leo. Si que_lqn`un ol_e,r_' .-/]`ocicz._ voir quel;
que querallgou inlavpiciqvec un autre, In
. devra 4cqo_'rr_z'r/colar emr@ le lover'
' le coucher dro Soleil I: eudj, Dep-'ul'.

dclvm' tau-rolan5l.a_,'7mhle_elire lcn

le: -Ajjoceun /ix -,Gmf'er'/ler!Y


Pour o-'fdorfrzerclef faires dilo: Societe'

particnl/'erevment pour regler la `Caizr~ de


_ L"arfrr:'e/z:'t/varrtt-, exlgrer lo: alllrerr/Er,
?on!_le: Chevalier: " E/co1')(:r5pa}1er0.-lf
egale went leur queer: par: , les Sw

goeurr un tier: plus que lor Chor/'allersI


' Efcujsrs 5' ' 1:: Comes om tier:
que les Seigneurs. Le matrlde lo Fefe da`
I__/jrohlfenour . aociez, irons' en-m_

ble dam lEg_li/ dclnrre- Demo de !


prier pourccux de no: Confrercr qorif-Y _
rmt decedez chacun _y pre/ntern m

O`randelEn ? quo) . Avon: tour, _


: : vaux Il ces lettre: Fan de
tl>

_ dneenner' moderner.
fg*
tre Seigneur 1581. le /our defaint Ram..
Ferl.

Ces Patentes font felles de trente


cinq Sceaux en cire verte , qui toit` la
couleur des foux. Celui du Comte de
;sud

Cleves efr en cire rouge. LOriginal de


ces lettres toit conferv dans les Ar
chives du Comte Cleves.

Il tant de rapport entre les art..


cles de cette inftitution , Gc la Mere i'.
liede Dijon , qui avoit comme ceux
Cleves des Ptatuts , un Sceau , Sc des

Oiciers , que je 'crois facilement que


celt la maifon de Cleves it que cette
inxitutionatire' fon origine , les Prin
ces cette maifon ayant eu gran
des alliances avec les Ducs de Bourgo

gne , _dans la Cour defquels ils toient


le plus fcrtlveul

La plufpart des Villes des Pays.bas


dpendantes des Ducs Bourgogne
avoient de femblables Ftes , ou de

femblables folies. Le Prince dAmou!


Lille fe nommoit autrefois le Prince

des Pols : parce que la Muii que fai-V


[]: une partie de cette quon
nommoit de 1Epinette , des Hautbois
en toient la marque, 8: ces Hautbois

fe mettent encore autour des Armoi


ries dela Ville en certaines occafons

i ij

56 Des Reprefcntatiantcn Maqul I


Ijoiifarice.

La troupe du Prince dAmour de


Tournay : le chapeau vert.
154.7. on celebra Lille la Feile de la
Principaut des 'Fols.Celle de Plail`an~
ce fut folennife Valenciennes 1an
154.8. on faifoit DoiaiwV la aux
'Afnes , . Bouchain celle du Prevt
des Eourdis. Doutreman a dcrit ees

Feles au Chapitre feizime de la le


conde partie de lhifloire de Valencien.
nes. On : il y a cent ans Langres
une Mafcarade de la Mere-folie qui in
Iruifoit de jeunes fols 8: qui leur ap
prenot chanter , 6: danfer un bran

le que nommoit des Sabots , parce


quonyf`aifoit de Frequents tapernens
des pieds en cadence avec des Sabots.
Il y avoit alors peu de Villes qui
ncufl`ent de ces boufonneries , o Von

introduifoit des Muftques ridicules


tantt toient des Afnes qui chan
toient,tantt des Loups , des Singes,
des Renards ou dautres -animaux
jooient de la Flute , tantt on frot

toit des Grils de fer avec des limes au


lieu de Violons , 8c ees folies toient

les divertiemens les plus ordidaires du


Carnaval ,quedes manieres plus gra

. ves ont enfin fagement abolis. Lemar.

ancienne: ' modernas.


5,7
dy gras lan 1511. on joiia aux Halles
de Pars le jeu du Prince des fors , c de
la mere forte o il ny avoir tien ie rai
fonnable quun Trio chant par la mete
Sorte , c deux jeunes Sors. Les paro.'
les de ce Trio toient ,

Tout par raifon:


Rai fon par tout :

Par tout raifon.


Lacomedie des Anciens qui Fut ;
me leur Trageclie une reptefentation

en Muique,eur une origine prefque


femblable,avec cette difference que les
Bergers faifoiens . ll1onueur dApol
lon, ce que les Vignerons faifoient il
Vhonneur de Bacchus. Er comme ces
Bergers alloerir chantant 'cle Village en

Village que les Grecs nommoient Ca


mcs , on nomma ces reptefentarious
Camedia, comme qui cliroit chant cle.

Village quideyinrenravce le tem-ps des

ations regles de Theatre aufii bien que


les Tragcclies, les Yunes &` les autres ayant
t difringues par Scenes, par Adres
avec des orneinens de Theatre , BC desA

habits propres des (niets quon reprefcn


t0r.Cci:1`ur ct ancien ufagc que les
Italiens ont rtabli les Paflcorales qui fom:
fiagrcablcs
aufquelleslcs
mign:rrdi
fes de _'leur 8:
langue
conviennent
fr bienY V

58

Der Relorefentotiom en /Vo/lque'

quils tfonrguere de pieces de Theatre

plus fpiritnclles , que le font cinq ou hx


de ces Pafiorales. Mairet 8:- Racan les

introduiiirent avec fuccs en ce Royau


me , mais ils ; pas eu des imitateu1's,

8: la grande Tragedie qui parut en ms


me temps avec toutes les beautez dc
Pintrigue 8: dela Fable . 8: lexprellion

heureufe des fcntimens Heroques 8:

dignes de la grandeur des fujets que l`on


: , lemporta les petites pointes

. Silvie de Mairet,8: les Berge


ries de Racan toient remplies l`exem~
ple delAminte du Tafle , du l`fa_il:or Fi.
do du Guarini, 8: de la Philis de Seys
ro du Comte Bonarelli.

Les Grecs tfeurcntpas fenlemenrdes


Trageelics, Y des Comedies o lcsgran
des Pallions toient reprfexites, tles
intrigues ingenieufcment conduites, ils

eurentdautres pieces de Theatre punc


rnentpour le plaiir, dont la Muiquc
faifoit le principal ornement, Ils leur

donnerentle nom de , ou de loix,`


peur-tre parce quils donnoicnr lc
me nom aux modes de leur Muiiquc,

. ou parce Iquils avoient accotum de


rrvls' meme leurs loix en chaufons pour les
rendre plus falniiieres, 8: plus aifcs

retenir par le plali-rde les clmnter,

dntennes ' modernes.'

39

Cette pratique mettre les loix en'


Vers Se en Chanfons, que lEgli(e a re
tenu , pour les Commandemens de
Dieu c les prcceptcsdcl`Eglil`c cfr din
iiitution divine,puis que Dieu irrit

contre les Ifra-li~tes Pour leurs fre'quci'i.


tes
lejour
KClfobr'ifi.nces
devant que, ce
commanda
Patriarchc Moi`{`e
mou- bite }
rut, dcrire un Cantique vouloir
gue les Ilralites dcrivifient quls :

lappriH`entpa1cur ,qu`ils l'enfeignaf


fentleurs enfans : le leur .

ci _
ient chanter, afin que les Commande- ?
mcnsq_uil leur faifoir dans ccCantique, <3rm'V

.
_ s1ls
. ne' h'
_
leur feiviiienr
de condemnation
,rciaifud
toinrpas Hdelcs les garder.

PI*f

.
Cantique
.
eli : admirable
, ou
Moeiiiviiele Ciel c la Terrc. lc'cou-'
. de touter,& o rappellant le iouvemr
tesles graccsque Dieu faites ce

m
ni

11
taci.

Deum.
32

peuple ing'rat,des dangers dont il Vavoit

delivr ,St des grandes Promeiles !


luiavoitfaitestantde fois , il lui repro- .
chefes
maux dontil.
ingratitudes
punita ,fes8murmures
le menace , des
: feiten( ,
fes defcnbeinces. Toutes les autres Na- leges
_

cantabc

UOHSHDICCDI CCIC Pratique de DCUIC : $250

leurs lolx Vers & de les faire chan- bvioni


manda.
[11

rgquosl

LCS Chllossqili ont parini .eux de Lf1;Pi2q;

n reprj2nmrdii: cn' lufque

f:1;,] temps immemorialla plupart des chofe 1


D

fis fuiub qui fouten ufage dans lEutope , dou.


nerent le uom de Mufique leursloix,
bit
Cdr- l aux maximes politiques leur cou
Rhod'
f

. vernement,dont les ieulcs maifons re.


l 98 guantes avoient le fecret 8 le chant.
MMP Leur Hiflboirtz'I nous apprend que fous

Qfxvs l'Empil'ede King Fils Ling, U qui fut


so

Roi la partieAufirale dela Chine!


voulant sacco-mmocicr aux manietes

duPa'1'S, : s'iuitruire des loix & la


forme du gouvernement pour s'y
fr ; fotmer,euvoya Xautung des Ambaf

LugRae_ fadeurs au Roy Lu au que ces En

Sem 1~ voyez puienr apprendre la M-ufique


gatos

mild, de la famille Chev: , (1111 celle qui en


glc1iclf ale fectet, : qui lcn(`eigue aux Souve
1

fa- rams `afin'queni divcttiiant ils sm.

Che

{ .

doiveit
{
quils
_
A
9

Muflc pout la conduite leurs peuples.

i1tYumliiusqui futluventeut de cette


ne Mu- Muflque , quitoir autrefois excellente

gfeg s'ileu faut juger par leurs livres , 11


gqssefa- daujourdhuiucft pas fort : par.
'1x;l;;sn_ mi eux , 8c ils la iouifrent guere , que
zricesef- dans leurs Comedies,dit un Hftoricn

dici' moderne

ui a demeur

tixriutelI
Iiguursi- BCCS Parmi CDX.

gfngduikf
srs-

lufeurs an
P

ainfi arriv si la Muiique la' i


Chine ce quicfi: atrivv la mufique des

: ' Moderner.

61

Grecs , 8: aux beaux Arts dans lIralie Mam


: la barbarie de fcpt ou _huir fie- Mlm'
.
.
des aprs les inondations
des Goths 8: 1. .
des Viiigoths, qui perdirent tout par le M
mpris qu`ils firent de tout ce que les
Anciens avoient fait plus excellent,
Mais il Eiudroit tre mauvais conno1`f
'C`:

fnr en Muiquc 8: en Peinture pour


croire que la Muique : la Peinture des '

Grecs nayent pas t autrefois ,


-ar.ma-fce

leures que la Mufiquc : la Peinture que


les Chinois ont 1. Cequi nous

relie des ouvrages desulprure, :


chiterurc cette nation iefcavante :

1 polie nous fait voir videininent quils


ont t les plus habiles Defliiiateurs,
que aitcncore . Leurs bas reliefs

nous apprennent quils ntoienr pas


moins habiles pour la clil`p'ofition , 8:
.larrange1r_1en|: de leurs figures. Mais
ceux qui nen ont vir, que quelques def.
fcins mal gtavcz , 8: mal copiez ill
`geant fur ces deifeins,du peu'd'addre(l
de ccs anciens Maitres, croyent
favoient pas la Per(`pci;ivc,` Maisquar
rit beaux morceaux qui recnr en'.
:core des ou ; grands hommes

: qui [ervirentde Modelcs Raphael


pour le belle difpoition que nous admi~
ilunsdans fes Tableaux , font des tmoi

82

Der reprdnatins en Mu/ique

Iguagesirreprochablesdc la fgience des


Grecs dans cette partie de la Peinture.

Nous voyons par leurs Catnayeux qu'ils


erxtendoienr excellemment le mlange

des couleurs , puis quils (clout li bien


fcrvis des couleurs naturelles des Aga
shes, des Cornalines , 6: des autres
pierres fines pour exprimer- diverles

choies. Si leurs ouvrages de Peinture


avoienr p venirjul`qn' nous,conime
leurs ouvrages dArchite6ture, 8: tant

dhdmirables Statues, les Peintres

roienrpas befoin d`a_llcr dautre ECOC


pour s^in&r.uire. Il merveilleux, ql1
pour oter anciens Peintres la gloire
davoir t dl1abiles gens , on aille chl~
cherdansplinc un Solus qui ne travail- '
loir qu des affemblages de pices de

rapport pour les Pavez , : qtfau Ilieu


Vxfaelitlirttf comme Pline , quavcc des
.pieces de terre cuite Vvernies de diveris

.couleurs , il eur feu oppofer l'ombre de


la tcre'dun Oileau' le'clar qui (
toit' de l'cau `quil avotli bien' reprfcn

~tc'e quelle fcmbloit fe mouvoir 6: con

ombre , 11:11
cr artifice , on en veut
,tiret cire'.ctin{`eq'tiene', que la pratique
.}`our=/5:V des ombres toit. une chofc
peucounetw: Pourquo'i.sari;':te_i;;~`17 ce jeu

ancienne: moderner.

it

(l'Apelle 86 Potogene , qui rt'acti'enI

We

furune table trois lignes plus deli'ces les


unes Yqueles autres pour inferet de la

Ui

lll

que toute Pexcellenee de leur peinture

eoniitoit principalement dans la pro


pretc la dlicateie du Pinceau
font donc ccs miracles dela peinture que
Pline a fi bien dcrits dans ce mme cha~

pitre , lHcleue Sc le Marfyas li de


Zeuxis. Ces beaux Aitsde tte que Par
rhafius donnoit . fes figures , cette (age

ptoportion,ii cotrce : li legantc.


es
a

8c cette :icldrel`e des contours qui ar


rondiffoientfi bien les corps, que lu:i1
fembloit : relief? Pourquoi taire

cette Penelope Zeuxis les murs


R-=':_=

toient e-xprimes , Alcmene : Amphi7

tryonpouvantez la viie du petit Her


cule qui trangloit les Serpetis dans fon

Berceau Cette aiiemble des Dieux

Jupiter ams furle Trne priidoit _avec


tant de majefi? Ces deux hommes ar.
mez dontlfun courant au Combat ,ferns

bloityatrirer par la pofiute , 8 la vi.

gueur fon ation , tandis que lautre


quittant les`armes paroiffoit comme
e`l"ouil de laiitude aprs le combat,
ne montroienrils que la propret 8c la
delicateiie du Pinceau? lflphigenie de
.Ti~man`te, fon1Cyclope dormant:< dont

64 Des Rfprtfnrtons en Muque.


aun Satyre `rnel`uroit'le poulce avec une
Tliytfe. 86 ce portrait d'uu Heros, qui
: pour unclief-d'uvre,~toieutce
des ouvrages moins confiderables que

la Colombe de 5o`fus,> Ct homme qui


avoit trouv lfaddrcfle de donner de l'a.

\ me Se de lecfptit fes ouvrages, : qui


faifoit voir plus de chofes quilnet1 re
prfentoit , neFaifoitil rien de plus ex

cellent, que ces trois lignes fi dlicate-


ment tireslune fur l'autre?
. V

( compare donc plus la Pein


rute des anciens Grecs avec celle des
'C hinois d`prei`ent (ur le tableau deSt10S

lignes dApelle PtotogenC`>& (uf


ia Colombe de pices de rapport de
fusLesCl_1inoi's ne frrtiroient avoir lebon

got de la Peinture, St de la Sculpture,


parceque leurs corps nont pas la bcll
Proportion de ceux des Grecs ! que

` ces peuplescantonnezaux extremitezde


lAe nefortant point de leur pays 11
peuvent peindre que des barbes efflles
des nez camus, Sc des pieds eihopiez
comme font ceux de toutes leurs fem
mes.

Lair dun pas Se fes manieres contri.I


buenr beaucoup au fuccs desArts 8: des
.5ciences.Les Italiens ont naturellement A

plus de genie : de diipoiirion pour l


Peinture,

msnm ' :

65

Peinture ,la Sculpture , la Po'e'lie , la


mui;

_ Mulique ,8clrchitc`ture que les au


tres nations , parce qu'ils , 8:
font levez au milieu ees beaux Arts,
8: des chofes qui peuvent le plus con
tribuer les rendre excellens. On ne
fgauroir trouver en France 8: Allema

, gne quedillicillemeiitces beaux payla~


ges que voir en Italie,ce Ciel li-clair,

8: lilerain ,que les Peintres pailagilies y


aclmirent,& que le Poulin toit dans
Timparience d`aller revoir, rand-is quon
le retenoiten France. Ou peuron voit
ailleurs ces ruines `d'A1rrphithearres,deY

Temples, cle portiques , 8: bas reliefs


'antiques dont il enrichlfoir les Ta.
bleaux .P Ce beau lang qui fait un reine

vif, frais , delicat , 8: compos naturel-


lcmentde Lys 8: Roles, comme cli

$,1 trouve guere qu'


Venil`e,ou le Titien , 8: 1 Vero~

: l bien imite', La plpare des


Peintres Flanians , qui ne fottenr pas
leur pays , ou qui travaillent dapt'eS` des
modeles pris dans ces pais l. fout des
corps malles 8: , parce que lair e
tla nourriture du pais leur donne cet
embonpoint. Les paifagesrle la Cllic
ne lauroicnt tre beaux ., parce que la

Pll1parr leurs arbres ne le lont Pa


F

-_*__*

'66 Der .Raffa/ntation: en Muqu


Cc font de gra.nds'ittonc (ecs , icI ceo`
tez comme les Yt1e\t'tes des Palmiers ,

dontla ligure nePc guere agreable quand"


ou les peint naturellement Icomme ils.I

font.Leurs fueilles fontI longues : ta.


1'cs,les.ftuts. gros outre niefure. NosA
yeux ne font pas accoromez' il leursI
btimens de bois levez divcrfes ta
ges Cms avoir rien de lordonnanee de

la belle Areb`ite6ture Ainfi quel moyen


de perfelionner Parmi eux la peinture,
I ftce'tArtqui eil une imitation dela NitP
turc trouve peu de belles cltofes imi"I
ter parmi .

Il nen ell pas de mme clesauttes cho;A

Ifes qui ne fnt.p`as fujettes al ces clefuts , I


ils Pourizoietitl excellcr en la Mufique

comme excellent en la Medecine,


pail-iculierementen la connoiflnce dll
battement des Arteres , par le moyen

duquel non'l`cu'lement ils ugent des


vetfesinalndies, mais ils Font un rapport
fidele desI accidens , 8: des SymptotnesI

qui font arrivez aux malades. Ainfi nc

jugeons pas dela Mulique des a'nccns~


Chinois Pat leur peintureY dpre[ent,.

ny de la peinture' des Grecs'` ,'dautrcfois


parlesrpeintures de la Chine , inous ne
izoulonsjrigerdes de la Cout

d"A`ugVufte par -celles du Mogol ou CS '


Rois de Culecut.

'anciennes ' inadernes.

67>

I,csA;ions qui on donna le 'Acfns


de Loix parmi les Grecs , fe rt:prl`en` DI M1"
toient aux jeux Pithiens.]uliuS Pollux efl: 51

prefque le feul Autheur qui en ait fait le


caratere. Ilclonne cinqpart-ies ces re

prfentations , : s-'attachant unique


ment la. mort du Serpent Pithon tu
par Apollon qui toit l'a6tion dramati`
que que lon reprientoit aux jeux Pi
tliiens , il nomme la premiere ces

cinq parties lEj]`a], la _feconda fadilaA


que, la ttoiiime lambique la quarrie
mele Spondee , Sc la cinquime le chant

de Triomphe. 11 introduit dans la pre


miere partie Apollon qui reconnot le
lieudu Comb-at : dans la feeohde !

taque le Serpent : dans la troilrne il


combat, c'ei'alorsquela. Trompette
prend la place 1 Flte pour accom

pagncrla voixt, dun air qui exprime le


craquement dents du Serpent.. Toute

la quatrime partieefr la viroire d'A~pol


lon , Bc dansla derniere, ce DieuY vi6i:o

'

rieux danfc une efpece de Ballet.

1589 Nopces de Ferdinand


Mdicis troilime Duc de Tofcanc,
avec Madame Chreitienne de Lorraine,
le Comte de Vernio jean de Bardi Ht un
iitermede agreable de mbar dA\.

poilou t du Serpent. 1lltdubord !

ij,

63

Der Reprejntaims en Muque

rotre une Foreft au milieu de laquelle


un Antre obfcur fervoit de retraite au
Serpent, Les Plantes les plus voiiines de

la Grote ou il couehoir paroili`o1`enrY fou


les de fes longs replis , : gres de fon
cume. Delun des ctez cette Fort
savancerenr comme en tremblant des
hommes l des femmes vrus la Grec

que , qui ayant vii que le Serpent tfroit


plus couche' fur cette herbe o ils la

voienft vaupara vant , fe mirent chan


ter : fon de divers Inzrumens ces
Vets dunemaniere recirative.
'

1-Ilvradfkngue in quea (
Ginapurd {} la terribilfcra
lria fo/Ew
:olfato e ! maligne- .
Une autre Troupe tlHommes 8c
frmmes venant dun autre cteI la

:Foreft, chanterent au fon des mmes


lnftrumens.

Qu' di:_/1'tfamie
La paz/ente/ ferp , in que/io Im-

Vamimj1`a`mmn,e fom, jfchi4,e ruggt


.Qui lrr6e e fardrjrugget
'
: dau ' ma/fro .P

Fa Giove udita il pianta ne/fro

fx.-5

anciennermodernef.
69
A peine eurentils achev chanter
ces Vers,que le Serpent parut luttant
du fond la Caverne , 8: tous ces Grecs
hommes 8: femmes lIlle Delos'

iiis de frayeur lejetrenr genoux,c


levanrlesyeux vers le Ciel imploreiit le

fccourscle jupiter avec ces Vers chantez


rlun ron lugubre,c. itilez rliverfcs
- 1"

pallions crainte , clelelpoir , de


priere ,de coiilance, de lupplicatiou ,
8: larmes.

Offzrtufmti noi
.Dunque nffizjar rrfame
_ ; di quejio ma/iro infame?
O Padre ! Re del Cela

Volgt' gli occhi

.Alla }211 Del@ ,


Clffr tefpira , a te piega giuoco/Gi,
te diimzndrt nim :piange eplo :
lampo e,

.Afardi Ici 'vendetta

Comm 1 mofrocrudelcbf 14 divora.


Le Serpent se'ranr apperceu de cette
Troupe, court eux avec dii0rriblCS'

lifllcmcns q-uandtout dun coup Apol


lon Ciel leur fecours 55
reconnoili le lieu du Combat.
Ill`aiteu.(`uite le defy pour la leconde
patrie.

7o D . Reprq/nlaions en Mufiqzfe
La troilienieell le Combat coups
de F leches, le Serpent les rompan: de
fes dents , 8: les arrachant dc fes blellu.
res ( fortoit du fang I chaque
coup.
La quottie1nt:'V partie ell la mort du Ser

pent aletriomphe dAPollon quienn


monte fur le Serpent : le foule aux

pieds. Les Grecs qui avoien-t fui , rc


viennent Pour voir le Serpent tendu,

: pour couronner Apollon qui les en .


delivtez. Ilslui chantent ce Madrigal.
O vnlorojb Did

Dio- chiaro jbumno,


Ecm' l Serpente rio

Sprigla giacer della invitm mano


Morta forriilfera

` afchiem , afhern.
Venite / e`Z)elo

Cantando alzata belle Ninfe al Cielo.


Cette defaite duSerpent ntoit pas
la ( action que les Grecs teprlen~
roent en Mnlque. Ils avoient laFablc

de Niob ,l'Accoucl1ement de Canace ,

Orcfle , Edipe , Hercule furieux l^~2


mortdHe6lor,c pluieurs autres pie
ccs de cette nature.

1@ ne ( quon vent dirc,q|uand

: moderner..

7;1

Udi que la Muique : la Peinture


.
.
[TOUS PCl1'VCl1't IOGl'1Cl' Cn'Il'O1S IHEDICFCSZ , !

la Peinture par la-vivacit du coloris ,


cpar la delicatelle des traits ,dc mme
que la Muque par la nettet , c par la
juflelle de la voix charme nos Fens; la
Pemure par la (imple rcprlentation cles

3 J

pa(lons,de mme ;1uelftl\`t1f1queI par les'

9,

J"
,
,
I

. J.

nccens l par les mocles,ou gua1s,ou trl-

Haes nous caufe des motions de )oye 011 I

de trifcee;<Sc la Peinture par'l'in genieule


I

z artle reprkutatlon quelle veut


reprelcnter, de mme que la Mulique

,v

parle Jttvzmt mlange ,8e par la belle


fuite des Conlbnnztncescontenrellefprit, 2
8clu1"caufe une adtniration , o le cur ,t

: les fens ont fort pat1r.]2tvoiie` )B


qulefai Yefpritfi bcuch, queje ne de
mele pas bien ces trois effets de la Pein
ture : la. Mufiquet ny le rapport

que l"on veut qui le trouve `l'uu "


lautre.

'

Je diitingue la Peinture" la cora

rerion du dellein , la lge cll`pofitiot11`


des Parties, Se du tout enfeinble ,_la dif;

eretiou du eoloris , la d1'fl:ribut'on des


Ombres c des jours ,~ la juleffe la.
pet'f`tte@tive, Ilia.mrunie des mouvemcns:
ele firme avec les altntis qui font pein
"51 & une certaitie bie11fca1icc,qui fue

vr_-__`

7 1. De: Reprq/'cntatanx en Muque


que tout eli. trait avec att , c avec uucnT
iage intelligence , quon nomme le

Co#/ame. ( ce que nous voyons dans.

les ouvrages de ees deux` excellens hom


mes, qui fout la gloire la Ffar1ee,t4

lfhonneur 1 dans un ii bel art;`


Iun clefquels jai dit autrefois en
voyant ce qu|l;avoit fait pour la Chap
pelle dun grand , 8;A pour lef
Palais du plus _granel [?ince~du llontiet

SONNE 7*,

.Q1,4anpeigne mill: gb/'ers dans un m


Tableau , /
ige de Pom fe ' du jaar [ im
_ pq/ure,

'

Fde Appracberde nam ou fuir une figure


El Memble en unpaint le }, la Terre
.

LE BRUN parte ptn: lain le pou


voir du Pinceau

ne dires plm qamifer I4 nature


EA/le demerefortde [ dae peinture 1

i Pim a"armneHr attendait :

,
Ilpem les P4[/'iam' ,il rena' v

a ,
p De [ Divinitfat un 'tref'n/ile,
R}>'frfnte [agr/zce , la gloire il atteint
Ce que ! peut r/ainfon nddff
Pfxprirne,

-Y

1, ;

__

ancienne: ' modernes.


Comme Paul,l:'lv au Cid lc plu! [if-A
Hime,
'
'

11 .wit ce qfily vit il fait plm, il _V1m'nt,Y 1


Un mcs amis charme' belles

:"\

chofcs qui : peintedens la Galericdc'


faint Cloud , en fafnt les dcvifes qui
devocnt : (Vornamen: ,r ,

pour 1: Peintre qui scl furpaf l'ui'_


m'emeen un 11 bel Ovrage, Le <_:orpslcI
.certe 11 1 miroir, 111: 1

Peintre 1 -plus hcurcuxc 1 plus ~p'1'can|:T


qufxfoit au monde 8: 11 la.ccc'>1t|pa;m|4
de ; Sr dc-ces Vers.

` `

` :
7:/:Mipaf le/eret art ingeniem
Remplir ' 1efprif lesjcux'
; lautes les mutez. que IUnivert Mfg

7: plnt en tout gamfnf

; la Nature "

Sife- hJ:jw5Tmsfr';1;~qufftgl.f
._

>r`\;\~

- fons des I_n;rumnsl ~"d`rlI

voix' res
1:55
cenfnanceswt iles :

_ ..

W--_-_-_-

74 Deskfprefntntiansen/Muguc.
Ixtomlires
, les temps , 8: les inter,1
valles , les modes , les ornemens du

chant , 81 accords des parties.


Les Anciens qui furent lijuiies dans
les chofes quils ctivirent ces deux

Arts Liberaux, ne s:tviferent jamais de


comparer la vivacit du coloris, cla
delicate[l`c des traits , avec la nettet , ;

lajilllelle de la voix, ny Al'ingt:ni<:ufe l:I


: teprefentation de ce que la Pein
ture reprelenter , avec le (:

mlange c la belle fuite des confortan

ces. Ils rfappellerent jamais la Peinture


des paflions une [imple reprelentation ,
ne dirent jamais que la belle fuite

des conibnances ,ny leur favant me'


lan efulfent leulernent pour caur de
rniration Pefprit , fans que le cur

cls fcns y euiient part.


f Pour comparer leur Muiiqne, SVC?
leur Peinture ,ils firent trois efpeccs de
Muiiqu lq Diatapique , 14 Chromatique,
lEnh4r"maniqn. Ills comparercut la
premiere avec lecl_airobfcur, parce que
Mufique Diaraniqu fuit les tons na

turels ,aufl les degtez de couleurs par


rapport ge clair obfcur le nommocnt
en leur langue aufii bien que les

gfdtons dela voix.

ils comparerent : leolorisla

ansenner moderner.

yg

figue qui divife les tons comme dans


la Peinture onle ferr des dcmy Teinte:

pour unir les couleurs , c les noyer les


unes dans les autres , particulierement:
Pour les Carnations ce qui lie
donner le nom Muliquc colore .

efpece Muiique , que les Grec!


rtommerentcn 'eur langue !

dunom mme des couleurs. Enfin tafiio"


nant encore davantage fut ces .partages de
tonspour faire des accords plus furpre
8c des confonances plus ;

lcufes, ils donnerent le nom de Mu{i~

que Enhanncnique celle dont les demy'


tous mmes toient> partagez , 8: la

cette efpece Peinture , qui


joint la delicatel: des traits , : la v
vaeitedu coloris lexprelion des mou.
yemens ,qui Font lharmonie de lAme,`

Cell: cette exprclon que Pon ne doit


pas appeller du nom _/imple Repre/en-< '
tan`m,puisqu'il rfyarien de plus vif,

plus favant , 8 plus diicile'


trouver. cette Partie la Peinture

quiafat donner le nom de Divin Ti


tien, nul nayant mieux entendu que
lui, l'union,les maifes , BC les corps des
' couleurs 5lliatmonie des tons , la dill

pfition du
tout
enlemblc
, qui
{

accords
ces Ybeaux
mouve_

76. Der Repnfenmfion: en .Mun/ique


. 'mens dc lAme que peu de gens igaveut'
bien peindre.

ER-ce avoir bien penetre dansles fe.


ctets dela Muiique, que dire .qnt le
' lcsfchs ont part anfeawnt
rnlunge t ' le bellefnire : cdnnan

511!12!?1$ ci que
ces doux accords croient fairs pour ila
terfloreille , l pour-toucher le cur.

Ieiai bien que faint Auguiizin qui .


critiix livres de laYMu'iiq'ue`-, dont le

dernier cit une efpece raifonnement


phyiique fur la nature des n'ombte's',' de

mande quelsfont-'les plus a reables ,' ou


ceux des cadences articulees ,ou ceux
qui font de iirn/ples porrernens.de='-voixf
ou ceux qui : tnouvemens du
corps qui accompagnent lelfon- ,'corn'm2_
dans la danfe Sc les ABallets ; ou ceux -qui
simptiment-dans .l_a.memoire.ylai'[int
les tracesdnqchatrt ", 'cdes quon z

entendus , `ou cenit >qui sfarrrent .dans


Pefprit des'ma'tres capables`rie jugerri
la juiicife des accords fgai auili que
ceSa_intsetdeclar en veur deces ;
, tant parce qu2.yaut entreprisY
1(;11:6 Fimmortalit
: clame par Ie : laV Muiiques
flfglombres .fonttles plus fpitituels de

tous, quejpare que ; 'faf.~ulLlV


(\,

..

'anciennes * modem.
77
/quils touchent eil: plus noble que ne
ione celles qui peuvent tre touches
; autres cfpeccs de nombres comme
l`oreille , : l'1m1gination.
_

- - au got de ceuxqui
-res choles peuvent l.vl1.,ire,la.iH`onSI leur
'lefade plaifir dobVerveY dans une belle
compoiron tomes l~es~HneH`es de
rrepoinr,au lieu ci-enrenlre les Concerti;
~donr~l'ecur `e"lroreille -peuvent efr

'agtcablemenvt touchez. _fe'trouve'ce Pla.-i.


ir emblable- eeluiede
Iriens, qui au lieu de remarquer dans une
excellente Piece de Theatre la conduire

delintrgue-,les
Perip iesgrands
,le denoui
: ,les beaux Verstes
fenti
f_.( x_.=i\a.=:Y_~\-:

meus,&l.^t juflzeffe cles Aeurs expri-V


mer _les Palions , 8 :l repreenrer les

cliofes,s`amu(`enr remarquer ou finit la


Protafe , ou commence lEpira{e , ou les

rimes font moins aH`o,nnanres,c les ca,

clences plus rudes ; en quoi je ne fai avei:


Horac, ilon doit plus admirer la
tiencc de ees gens l ou Yinutilir de
leur travail.-

'

'

NeNmiu
dicamrxlt
'4tiemrvntrumqn,
mirati.
Horan

' Le peu d'u[`agc queurenr les Grecs

clelaMt1[que'aAplu{ieurs patr1'es,o,u de
zontrcpoindans leurs piece' clra.maiu'.-I
)

in arr'

I'o:

--------.__-_`

78
:
Mfqne
Iques ,al"ait'dourerli
leur Muliqueavoit
_t aufli parfaite que la ntre , sils
I:tvoient eu mlange arties , 86 li

leur Mulique avoir p aire tous ces


grands effets. : leur Hiftoire parle
1

avec unt dadmirat1'on zfurquoi ja1 trois

11$ dire en 'faveur leur Muique,

la premiere que la Mufque contre

'

Point ell: moins propre pour les repre


nratons de Theatre que la Muliquc
recit. La fecondequ1'ls ont eu comme
nous une Muque plueurs parues
_8]1 leur Mulque toit plus caPal)l_I~f
_que a ntre deproduirc ces grands eifel?
quclcurs >I1ii'l:u_ir;cs nous alfurcnt quelle

/aproduts.
"
'
.
_ @gt-nt au premier jc dis que lc
`des Grecs dans leurs aCions'dc_ Theatrlc
: l'a marque.
delrndcrer les ,
` tous les fcheux venel
: dela fortune en les pprivfmt
~s1'll":t|.1t aul direpar ces fpeclcs avc#

la eompalon 8c la craintequ font les


effets ordinaires des chatigemens la
fortune;1`ls 'erudierenr tout qui pou
uoit faire : e&`et{urlhon1me.,C
emiirquc' que les inflcxions de la voix
lc' rrmbre 8; la cadence des paroles , l$

_mages ; 6: les caracres des

_ ahtennesmamcf.

7,

: pouvoient faire ees grands


effets , ils sy attacberent uniquement.
Cfeltcequi leur lit preferer les recits au
contrepoint , ou aux churs plulicurs
parties ,parce que harmonie les
` artics sentreclioquent` ,ne fait,qu'ut`i

bruit
les paroles
guent confus
prefquepoint.
i ne fe diin
_

pour _cette mme raifon que


nous
obligez de
rtablirnous
les
recits avons
dans latMuiiqueY
, lorfque
avons vouluia faire fetvir aux repre{en

tations de Theatre , Ge quand on avoit


ct_ que ces fortes da6tions ne rcui
roient pas parmi nous , ctoit moins
un defautde ntrelangumque ntre
..Mufique,qu tant plulieurs parties,
8: mle fugues, de portemens de
voix , 8 roulades divers accords,
accotnpagnez de plulieurs infttumens,

plus agreablepour les grands


Concerts , que pour la recitation , la.
multitudedes voix, : le bruit tant
'el'in&rumens nufenr l'articulation des
paroles.
_
`

Les Latins ayant trouv la declaram


plus naturelle pour ces reprefcnta..

tions que le clianee la Muiique ,fe con.


tentetent pour leurs pices de Theatre
d'une [imple recitation , 8c de faire chan',

_G in;

So

Der Rprtyntmfa-nt eze- M51/ique

ter dans les cliurs , quitoient co1nn'it

les intetmeties de ces grandes actions.


On : laii mme des ;
medies, parce que ntant plus comme

en leur premiere origine des Satyres fut


les defordres publics ou l-on chante-it
_avec-lib_e_rr;ce_ que.lon vouloir, on ne
ptit plus cleplaiiir auxautres cliofesque

_l_Qt1fy,;'c1ianrOit. : aima mime


les' piai-fanrer_ies.& 4les bons mors des
\

.tC(teurs_ , _que ce,e`hapg,fffade des M;


ciens. Celficc .quHoi'aee a voulu dires.

qL1udila_tii, quede chur des

i`i't:s>t1aygi,x1;>plus-111Y libert de m.d1'IC'&


nuire auxgepsgar ies .ridicules bou

fonneries t, ou le ii: yrgi , 1


ne divertiifoitplus.

.q

Thrpirer qricnr fialmojurg .


` eanimoins Louis de .Benavente at
renouvelle _en Efpagne cette aneienneli
hert des Saryresdes choeurs de la

, ayant ,c:,o1_rip_of douze Intermea


des eriI vingt-quar_re.;c;l1ants., quil ;
ii'ifr_pi.i'zr`t1ei"ai4 Madrid. 1645.. fous _ce
titre Earle: . 0 refreben/ian 'mami
las de/'ardents pulcos en !
; ; 7,J .1/tinte] quatre
, rrniieries verita,bles -
`1CDiip11motale 8: 131(._$ defor

.. _

stes
Rubi'.u~Prs{sPFsa
snvdevze :
_ I


_
Sc
1' 'ltfcienner
vingtquntte
"moZer7ie!.
chants.

'

1lnen fue mme le Trage.'


die ,comirte elle toit grave 8: {

on y-conferva les churs dont le chant,


&la aule delaioienr les Speatefurs ,
Bc drendoienr leutefprit ccs gran?
des palonsque lesvenemens tragiques'
omcoturrie dexcirer dans Fame'. '
Comm.: le principii einer de leur
Muqzdans ces Irepre@htaridms , toit
dexpri.'ner les pa'`1o'ns !
mens 11 les ;
xions de voix ,I les gellte , 8 1 images'

des chnfes , ils prcererent les 'recits aux~


concertsde plui`im1rs'parties. ils eurene'
aini trois , des recite
dune { voix que les Grecs no'mm_e:."
rent /Wanode , c- les Latins Cantique;

desD"a.logues deux ou trois voix


qui fe rpcindoient Pune lautrecomme:
dans les Al".glogue.*> , 8 des churs ouI

lueurs ehantoien-tenfemble. Les We-'-L


Ereux tentla mme chofe , puifquiau'
Cantique - Cantiques, ily> 3 en;

droirso Sulamiee chnnte eule ,8c ;


chante avec fon pouse," r:1tntc">tY
: !" ui chante, c tantt
: une troupe

e Bergetes , ou une>

Jtroupe deCouttins de la fuite du Priu


. De `runtie . -les' Pfettumes ?

_______

8_1. Der Reprejnmtions en ?


tiennent beaucoup du eratere Dramat-`
_ tique , tantt David qui chante ],
tanrot il parle Dieu , 6: Dieu lui parle,

8 tantt ccc tout le peuple.


On a. retenu dans lEglifeces't'rois ma

nieres de chant o celui qui enronne


-chante feul, les deux churs fe rpon

dent lun lautre : suniHent dans les


'Anciennes , c quand les Infirumens

Itiennent la place des voix, un feul chante


ou recite le Verfet qui eli: chant par les

inftrumens.

'

Q Vr

Les Grecscles Romains fe fervirent/


aufii des Initrumenspour leurs Intermel
des , c'toient ordinairement des iitcs,

parce quilne point dnrument qui


approche plus dela parole, o fait ref
{ par degr reprefente ailez-bien
es mouvemens du golier qui articulent
le foufle pour en Former la parole ~'Del:i

vientque les Orateurs quand ils dclaf


moent leurs difcours , avoient Aalliez

fouvent des joieurs de Hte derriere cui


qui ervoientleur donner ie ton ', ou si
le forenir, ou mme le rtablir, s_il

>:i`rrivoitquils le perdiflent dans la chai


leur de la declamation. Ces ioiieurs de

'Htes nairl<>ienr"pas> moins _aux infle


xions de voix:I que devoenr prendre les
\`teurs dons les recits de la Tragediec

indenne: dt' moderner,

T35

desautres pieces Theatre.


(mand rl 1: li fouvent dans left
argurnens des Comedies Terence,que

Claude Flaeeus fils Claude lit les


Concerts avec les lftes droites 8: gan?
ches ,pareil-les , 8: pareilles , il faut
-4

T;-;

entendre que ccs Htes droites 8: gau


ches ne'toient ni de mme grolieur , ni

fouvent de mme longueur., comme jai

remarqu en pluieurs bas reliefs Grecs


8: Romains. ces Fltes plus
courte, 8: plus mince faifoit une tier
';_.It_a

: la plus longue on la plus groe;


8: celui qui en )oiioit des deux mains
.les faifoit accorder harmonieulcmcnr.

-F-az;=.uw

Elles toient fcmblables ai ces longues


Fltes qui nont que trois trous 8: que
Yonaccompagne du fon dun Tabou
rin qui fett comme de bafe tous itc
cords; on leslie avec une attache au pe..

tit doigt,8c le tenant entre ce doit 8: .


11 que l'on nomme Medecin , on fc

fett des trois autres pour boucher 8:


pour ouvritles trois trous de cette Fl

te. Ainli il toit aif les joiier ;


toutes
deux, un
Elles
onttuyau
cela de
Igulier
qtfayant
long
, lafin
lu.
Imiete: balie 8: troite, elles fautent Paci..

lement , 8: naturellement la quinte,


_quand on fouie un peu plus fort. Ainii

*__*

$4 Du : iz :
1 ron naturcldc ces Fltes' guzmdrous
_-_ les trous fom bouclicz , quand on

fouille doucemenrcfl: G. Unen ouvrant

lc trou lc plus l1a_ur des deux qui fom ;


fus,cllf:s l`onncnrA Re. quand onlcvc le
fecond ellesfonenr B. M5 ,'& quand.ol1

_l
l?

leve celui do defi`ous,lles lonnem `C.Fl1


Ut. Puis venant _ ibuffler plus fort cil

rbouhantrous les trous clics momen:`


ai la quinte, 8 fonnenc DSal ras en l

. vntle doit le plus l_1ut'ELmm';ei}lc


vantlcl`ecoi1d F fa Ut; en lcvani: Celili
de dclfous
Sol . 1(1 cmi
nanc fouiller encore plusforc tou;

boucher, c' lever fiicelivemnt lCS`

doigts , 'elles font Plufci`;sgrxdatiolj


de tons

` Onlcs inirocluilit' Yclar`1sl;c7s4 Y'C".'<J!,I1"`t?;I


cli:-s , 4parce que =le's Comllics aj/Irirlli
commenyo par ds'Ch:lr_s ru_&1`qus,_8

des"rpreimarion$_champtres il ny a
pasdin&ru`mcir cfm' foi: plus champ

tre que celicy , ny plus : aux


Villageois , parce 'q autre arrifi_
ce que ( Canne, dun Rofcau, ou

dun Chalumau coup cerrain lon


'gueur , 8:A perc certaines propo'rxion'S

on Hai: 'des Flrcsl' Les Pipeaux ont cu


la'mrneV origine ;' S le bruit que.. fon!
4 SH~1utboisque Fonjoiieavcc ccs

anciennes ' modernes.

8;

peaux ajc ncfai quoi de guai 8: fau-`


relanr qui eil extrmement Propre pour

les nopces de Village.


_ Lefon plrtintifque facile
ment aux Fltes , lcs fit fervir aux fune
railles des Anciens , 8: des funerailles il

fut alle les introduire dans les Tra


gedies, donrles Argumensont rojours
quelque chofe de lugubre par le chan

gementI de fortune qui cil; cffentielces


reprefentations.

Les Violons : emport parmi


; ufage des Fltes pour

lesI_nter1nedcs des afkious de Theatre,


Perce que les Violons font un YConcert `
[Elus ( <5et't'\1'euitA VAfoitenu queue:vl
uroient faire les _inrurncns venr,.

! f`autlnece{lu`rement reprendre ha..`


leine ;ce qui l'a,itvquils fone moins pro
pres pour les danfes dclicates , ainfr les
bellers
tantA
.lesles
[
les plus
ordinaires
'Iliearre,"on_.s
desdevenus
lntrerrnelciesY
fubiru
des
Violons
aions
aux
lltes _dot\1rt"`LeI fetvoientles Anciens :

)'C.fn ,Cs$fSylqph0nies que la multitu


lles Parties fort agreable , parce.
_1\1 des ,tons { marque plus
llintcnient
You ,fturoit
lvecY dautres que
Initturuens
qui font faire.
plus
Pgoprcs at':s:,'o_m'pz,gr1e|:V les._voix` : les

Y V"_...,_,___-_1

Der Refrefcnt/itonr.en lufque,


recits , que le bruit de ces grandes Sym;

plwnies qui les Iletoufieroient entiere

rnent. Auii lesAnciens ne { fervirent


iarnais dans leurs reprelcntationsde .
ique.

tu-frons la feconde verit 8c faifons


voir les grands rifers que la Mufrquc

des Grecsa produitsJ pourexaminer en


fuites ilsonteu une Mufiquc pluiieuts

parties : contre-poinr.
_ Les Grecs qui : Hattoienr dexercer

fur les cfprrts 8:- fur les volontez CS

hommes une efpece de lbuverainct par


le moyen ia parole 8: dela periuaiio-H,
I
~

I
pourI erablrr
cette ouyeramete
, em

ployerenttrois Arts ingenieux, la Po


fieIz lEloquence , 8c la Muiique. La
Poefe en peignantles chofes que lon
veut` perfuader entre aifernent dans li.
maglnatron-par le moyen deS\image5 8C

des figures, quilui font propres, 6 Si-'


tant rendu inatreie de lefprit par ces
charmes qui l'amufent 8: qui le diver

tiiI`ent,eIle paife plus facilemenrjufqull


. La Rherorique par fes artifices
Sc fes apparences : verit ca_ tivant

Yenrendemenr attacheia volonte; 8l la


Muiique , >snlnuanr par loreille jufquc
dans lame endort ees deux mmes`fa

F\1,i~lzI _Pour lei A;,on&iu1"rcrol. elle veut

nneennes' moderner.

87

111 que les Grecs [ rendirent


matres delel`prir 8: 1 volont des
hommes, par les charmes innocens de
la Pofie , cle'1Eloquence 8: 1

ique , 8: qu'ils reprefenrerenr


dansleurs Fables, par leur Prore qui r
renoir route force figures, fdgui

-anc Vcomme il vouloir pour furprem'


dre le monde 5 par leur Hercule qui

enchanoi: les euples , 8: 1: :01:


liz par les oreil es , 8: par leur Orphe
qui fe faifoirnfuivre des animaux 8:

: Forers. Ily tan: de rapper: entre


: trois : , que fi 1 Polie

que lE.loquence emprunte fesA igures ,'


Pune 8: lautrea befoin dela Mulque,
pour joindre la beaut du cham 8: la
delclamarion la peinture des cliofcs, 8:

la delicatelfe de leurs inventions pour

la rendre plus elicace. 11-


>befoin du fecours de la parole, qui
' propre de la voix,comme la voix

particuliere Vhornme , tous les autres


animaux rayanr quun .fon vague qui
ue dir rien,quelque arricul ! Puife
erreen certains Oiiaux, qui imirent la

voixcla parole de lhomme : ainf la


langue Pinftrumenr don; la Pole ,

Lloquence 8:1 fe I"er\ienr


sinln'1iei_:;clax1_s 1: A:i`pril:s_.I Aug

H*-*__-t

.$8 De: Repre/mations en /


pourjuget de lexc.ellence de la Polie.,
de -lEloquence ,` t 1 Muque des
Grecs., il ne faut que coniideret la lliu

lure leur langue,qui fans dili


cultla plus julle, la plus abondante,

. la plus exprefiive, : 1 plus varie de


toutes les Langues que nous connoil
fons.
Les : Voyeiles dont cette langue
eil compoi`e,expriment naturellement

les [ep: d1'H"crences 1 voix que les

.Anciens appelloient Sepem


, nulleantre langue na cet avan
tage , tant. la, feule qui ait ces

voyelles fonnantes , qui font les fuls

fons que peut Faire -[emit quanll


On Yparle , ce qui leur afait donner le

nom d,eVa]:lle:; pourles diinguerid


`Confones qui del lesm_mes font muet~
fes, : ne peuvent faire entendre',
lorsY quelles font .jofint'es- aux
Yoyelles ! les .a fait nomme!
0n'5_.

'

3 : ',i,f,"

. feulement ces fpt Xfnoyellee


donc la Vlangue .Grecquec compofe
Ap.,I'2l`eralztlernenttt . toutes les autres, er
pnf1o1'enrl.cs fept diznces-desfcmi

nelde la.- yixtpaandlhosi'pat%onsf,

ruaLsv'1esi`unesfpnrngus<.:fesvamfs

Jueves wfgqueiques -nnemmbtgus.;


elles

C5 }.
c.~e.u<:
sa
1:
Ex
!

Sg

I'elles fetvoientv. marquer les clil`eten7


fu

:ences de temps qui sobfervent dans


/ la Muique par des Notes longues
8: breves , &. celles que nous dittiu
guons par des Notes blanches 8: noi.
res. Leursf Diphtongues qui font les

feules qui ont coupwes tous voix


par des Voyelles lies , dont le fonia
diftinguoit , mais non pas dune. manie'

forte 8: aum. 11-}


celui des imples Voyelles ,fervoicnt
faire les pallges Bcles diminutions qui

font In Mufique fi' belle quand elles

font bien mnages.4 me diray--je de


laut pieds dont ils Ydiftinguerent: les
lnefures de leulrs Sillnlaest,I 8: leurs
notst-Iln'~yapo-int mo-ts deux
syllabes, trois, de quatre, de cinq,
8: fix ,dont ils nayenr remarqu

les differences. Ceux-'qui fone: compo


fen dunc Sillabe .longue , 8: clune
breve,ou dune breve, 8: dune lon
gue ,dedeux breves , de deux longues,

Irun: longue , 8: deux breves , de


euxbteves 8: du'ue longue

breve entre deux longues, ou dune


longue entre deux breves ,^8cc.~flsa,u

oient leur Muque toutes ces diff..


Iences, : Pour faire fcntir que

! leur Muque pbrefv-meng

"95 DerY Reprefentdtonr en .Mu/ique


ces diffrencces que lon nobl`ervc
prefque plus , ils donnerent le nom de
Pra/rdie , dire,dohi`ervations

pour le chant. la mefure des Syllahes


que les Latins nommerenr ,2i4ntifr'.
A ces obfervations ils ajoutcrent une
grande diveriit de vers, ou le choix des.

pieds , : ainfi quils nommoient les


Mefures des.Syllabes , dont leurs mots
croientI compofez ; le choix , des
pieds ( un : 8c une ca_
dence propre . exprimer dans lame
tertains mouvemens naturels accom
modez - ces cadences , comme la corrie
Luth o.u de quelque autre
ment produit des fons diferens felonIl
quelle efr plus lche. ou plus rendu,Y
ou que le doigt qui la touche la ,toucher

plus hantou plus bas. Les VcrsGrecs`


ne .furentfpas de-iirnples Vers comme
les ntres, quin,ont point me

fures quun certain nombre de5yliahcs,A


avec un repos Fhemiliche 8 des r
mes ai`i`onan_tcs,q ui rapportent cesVersI
les uns auxaurres; ce qui ferr plus au.

: de,loreille,qu exciteries
vemens. Les,Pieds, ies Mefures rties4
'Vers des Grecs roient diingltez paf

les mouvement quils pouvaient exci-`


xerdans iauie> ils en avaient de doux,
_i

Y ancienne: modernes,

'e 'graves ,de feveres lches, 8:


iielanguillaus. : 'dans diverlir
de Vers llero'iques Iambes ,Sapphi
ques , Alcaques , Gliconiques
.4~Jv-_\0.6@

Trochaques , Anapelliques , 8;
Il ny avoir point paflon qui
ne rrouvr des mefuresc des caden
ces propres exprimer les mouvemens.

ll yavoircles Vers compofez de S ylla


bes longues 8: Spondes pour les
matieres graves. Les Vers Iambes
toient propres . exprimer les empor.
temens de la Tragedie. Les Vers Elegia..

ques roienr fairs pour la douleur, 8:


Y les- plainres,- 8: Yinegalir de leurs ca
dences fervoir faire fenrilA :

_": enrrecoupez, qui font propres

dela rrilefl quand elle veut fe lain.


dre au milieu des maux qui l'acca lent.
Les mors compofez dontla Langue
Grecque abonde quelle diverfit dI`
mages ne reprefentoir-ils pas limagi
nation avec une nouveaut
qui rouchoir 8: qui I`urprenoit?la li.
berr des iigures qui faifoienr parler les
Forrs,les : 8: 1: Rivieres,la`
peinrure des Paffions , 8: : feriti..
mens de -lame faife , 8: YIl naturelle
la,Pn'eT1e Grecque, qu`roien ece

ffautanr moyens de sin'fnuer :


H lj

'

T-.

_--

9E D.t&epre/nt1`tt7on;rtn'I4;g/:'qt*e
-toute autre maniere que nd

fait ntreEl,oquence 8c ntre Poe,


qui ne font de beaucoup prs ,ny
fi vives , ny i,hardies?.O\ cit la Lan
gue qui ait auj-ourd"hui cette difference
daccents,de rnefures ,de pieds,din

Vcadences quavoit la
langue Grecque ou du moins ori cli:
la Mufrque qui les obferve dans le
chantavec la.tnmeexa6titude? tonI
4`gard
aux mots de deux ou de trois
Syllabes , dont les unes ont longues ,.
de les autres brves? Ne chante fort
jaars f`ur.les.'uames mefures tous les Vets
qui ont Iun pareil nombre de Syllabes,
fans diftinguer la difference des mots
Sc des 5 yllabes , ou des lettrcsrlontccs
Vets font compofez? >I~it^41llelam`gue rfa'
prisfle . foin de fe petfetionner avec
j'_2`;1_i1tj,<le_1a3irnelequelaY Langue Gren'
`1i1e,q_ui en mme ;
de pt:frir'ee9.'*i.ounerrous~ les Arts , : tou
tes les Sciences. Ce. foin quelle CU
dobfervt.t le fon des moindres Sylla
-lses, la dijvetlt des accents SC dei
pronon ciations , lit que rien najamai-s

tauli exalz que - Muque parce


que la perfetion de la Mu (ique dpemi
Vgtie tous ces petits foins que les 'autres
hugues ont negiigez.l Il fa-udroit "?

f'nen!Z miderie' -

Mufieien ft exccllenr Grammairien f

pour bien compofer en Muque, 8


: ce qnils faven: ,ii peusque fouf
vent ils 'coupent les mots , ils con..

fondent les Voyclles, ils font fennel


comme , lI commelO , fans
avoirjamais appris la dicrit des fons
quexpriment naturellement ces lettres.`
ils repercnt plueurs fois une mme'
Syllabe Ems autre raiffon que de faire
des Fredons 8: des porrernens de voix-,

Ils appuyant fur des lettres qui deman


dtre gliffes par des diminutions,
11 faut que la: voix : ferme , ils

font des tremblemens. Ils fon: des Syl.'


labes molles de celles quon cloir fo
lenir, Sc pourv quls trouvent des
fugues, des rouladcs, 8: des palfages
-pour rendrc le chant agreable, ils les
placent 1ls.vculcnt , 8:-'antfouvent
danfr l"oreille par des tremou-lfemens
pecipitez quand' il faudroit entrer
dans lame par des infi-nuations plus
graves, 8c de plus de poids.
Parmy les Grecs ctoient ks P'o'c'tes
qui cbantoiem euxme'mes leurs Vers@
SC comme ils afetoienc de faire en..
tendre lesparoles , : dc; faire fentirla

beaut de leurs compoitions , pltt.

gue de faire adrriirer lftendiie ou la.`de1,


`

____---q

Der Reprfmtd'tiam.cr'r Muqu

licateiie de leur voix ,il leur toit hieirI

i
l

plus aif dexciter les paflions ,


ceux qui ne chantent que pour chanter,
8c qui ne le mettent guere en peine de
faire entendre les pa roles de leurs chau
fons , parce quedailleursleur Muque
ne convient guere ces paroles.
Le favant Trait que Denis dIia
licarnaile a ecrit Parrangemenr des
mots , 8c que tant d`auttes Grecs,
ont dit de la prononciation, nous fait
voir combien ils toient exa`rs_.dans
leur chant,
`

& choix des mots , leur


arrangement , de leurs mefures ,- leurI
nombre,de leur cadence,de la nature des

Vers 6: du genie clune langue quede


pend le fuccs du chant pour produire
grands eits que les Anciens ont
admirez. ll ne faut que lire ce que Lon
gin a dit au trait du fub1ime,de lar
rangernent des paroles _, pour tre per
fuad de lexcellcnce dela Mulique, de
la Poelie , 8: lEloqnence des Grecs.
Lmrmonie , dit ce grand homme , ?!
par/implement un agrment, que lc mr

rure it mir dem la voix de pour


Per/kader
pour rfnfpirer le ?
lair dans ler Inflrumem . ]? '

muren merveilleux pour lefuer le coffrage;

.
nneienner ' made.
9f
penre'manz/air les Pajfom'. Et de
ne 'voyons nous pn: que le /im des Flnre:
meut Paine de ceux qui le'cautent , ' les
rernplitdefurenr,eomme fil: raient hors
d"eux. rne'me.r ? que lenrirnprinznnt dane

oreille le mannen/en: de/`n cadence il les


eontrainfde In /kie/re,' dj enfermer en
il

qllflqueforte le mam/ement de leur: corps. _


.Etnan fenlemmt le fan der Flilies , mais
pre/`q'ue foutre qui,il}l de diferen: jim: au

mvndeseammepdr exemple ceux de ln Ly


refont : effe, Car ien !!! ne fgnil
ent rien deux mme: : neantmoins
par ces ehangcmens de tons qui senrre

choquenr les uns les autres 8: par leI


mlange de leurs accords fouvent v
comme nous Vloypnls, ils caufent la.
me un tranfport , 8: un ravifemenrad

mirable. Cependantce nefbnt que desImm


ges de /imp/es Imitation: de In voix,
qui ne difent neperfnadent rien , ne'tant

filfaurpnrlee ein/1' que des [bn: lutards,


' mmpaint commefai dit des effet: de la
nature de lhomme;que ne diransnomdonc
peine de ln esnporian, qui ]! en effi',
comme llmr/nonie du di/cours dont Infa

gfefl naturel ai lbnrnme , qui ne frappe


par fimplement loreille mais le/prit:

qui remueI rout la fois tant de diH`e- ,',


Irentes (; de noms , de penfes, de ,.

9g

:
}: clleg,ancesvl
Muqul

C 0f'CS
, tant
de beautez 8c
;l[v`Cleic`{qt1elles1i\tre ameacomme une

Iepsfa legcfqn }: d alnir : qui par


n nu dai les afiverfire des fons in

l.
ptits , infpitea ceux
Iqui ccoutent lles pafions mmes de
Ofltllr, 8c qui btit furce fublimc

amasV de paroles , ce grand : ce .

que nous cherchons!


_ Peut-on aprs un tmoig'nagefiex
rs 8c ei
' L
p
un homme l eclatr douter,

que les Grecs nayent eu une Mulique


actble de produllreideI fi grands effets,
Sc I es accords admitables,plus naturels

H ? favans que ne font ceux denti


e

*\uiique,qu1 na pas tous ces rap

Sprtt la prononciation , la mefurc,


_ acompolitlon des mots , 85 qui
ouvent ne lail rien entendre de l
eaute des paroles cde la fuite du dif
o,t_rlrs. Difons donc avecque LongilhI
qui nufoxt de [afn/ie douter dme'vF
lzrt rmrvenfeltlentfent reconnu? ,` '
: fan fbi.

En efR:t~cette Nation fgavante qui


onnut fi bien toutes les proportions
pcorpsI humain , quelle forma fur C65
Lrptlrtlons les trots ordrc dArchite'
1: ; nous lui devons |in vention,

- Paf'

faiefuens

f ancienne: ' modernes. `

97

fairemenr les mouvemcns de ce mme


corps que ce fut fur Yharmonie de ccs
xriouvrarueusA quelle` regla fa Muiquh
Elle obferva que lcs corps d`une' matiere
folide, faifoient un plus grand fon quand
ilsroient creux , sils vcnoienr tre
barruduue maniere uu peu forte', par

- ce que Fair enferm dans : efpnce :


faifoirun plus grand norribre cl'onclula.-'
>rions repliqucs les unes fur Iles autres',

wenaur fe rompre courre les 'bords de

'ce corps qui les Faifoier reflechir ?


mc les branlemcns des prriesdu corps
folidc qui roir battu , leurfaifoient Exire
des rremoulferrrensplus violens. S plus

frequens. Ce ce qui Yleur r choir


les Tambo urs les Tymbalespour' ani.

if
1

met lcs Soldats par le grand bruit ccs

inrumenslmllitaires qui scnrendenr

plus loin , 8: qui branlenr le corps d'u.`.

lr

'ne maniere plus Forte pour"les ;

15`11
la m'arche
ou des_ aions
mi.`._
:lira.ire`s`
` ' K
_

_ qrfavoir obferv farneui


Herodore quivoy:rnr que les Soldarsd

l')cmetrius'v'roie-nrY 15 remlj
une machincf de -guerre qu1l falloir p

prochcr de la muraille 1151111: place , pril:


'fdeufx Tromperrcs , 8c : mit en mme
5511195 les foufler toutes euxvec

_----_----n_n*

: 98

Der Rep maton

: i:oice"f ue 1 I
_

q _ es Soldats animez
gt cc (on extraordinaire pouflizrent tout

un cou 'leu fmahlncso


`
'

.
Demetrius
if

Comme les Grecs obl'erverentI u

les corps fortemen b '

' q

fons ___o_____s ac : attus rcndoicnt ccs

_
- ,
im grand
bruit
rem
"
' il S
___ _a_.__r_qi;_c_rent que les cordes delies Fairer
____ __
-iis des animaux,o,u dun' me.
_ _ 0nnanr,reneloicnt
licarlcllesitoi
b' un fonaiourcl
"
d_______s __
e_nr ientendues ctou
___ _S vc___une_ plume; ou pinces des
_

_.da

:_1 i_ls apprirent , que l'air

____e__________._____ ( ongs__tu_yaux ouvcnsi


d_____o___S ____ nces,_`aiio1t de julies gra
; om airs 8c tons cniorrantpzit
___ errores, C ce qui les derer.

: leur harmonie de cet


__ _K _____p__rt_es dinrumens que lon bat,
___,_________etpp_phe ,_ : que faufile , c

__ __________o meme temps alcur Poli


de ____ ue
qtienceps
accompagncmcns
u
'
I
receqvoilq4 C }: I autre Pou'
_______s_____c______s ____ r. De la vint la diverfii
___
:
gus , graves, 8c circon'
,
dllrrmolsc
lan iff 8: ' bts
i I ai gres !
1 _
.
gu ans :des fyll-abe#
.miguesl breves , piedsc
'
des' rne
fure 1curs Vers , 8c le tour de leurs
!
A

ancienne: moderner,
_ lls apprirent desinltrumeiis que
batles accents graves , de ceux que

toucheles accents aigus , quand les cor


des lont bien rendu`c's;& des tertillemeus
delair qui fe font dans les inlizrumena
quelon fouille , lesaccents ci reoniicxes.
Etcomme enfin ils remarquerent fut'
les inftrumens que frappe la diverli
t des temps, des mefures Se des repos ,

_ c'ell:aulli de ceux que l'en fouille


. apprircntrcgler les intervalles dequils
leursI
Vers , : les periodes qucl'on peut reci~
Aterdunc haleineavecde petits repos,qui
aident le recit , 8c la refpiration.
Tout cela le trouve naturellement dans
lecorps del_bomm:`,le battement dans
le cur' dansles arteres; le fouille dans:
V la rc-fpirarion, c dans la parole qui ell:A
un l`o_na.\'ticuleI ,

& les trmouilemcns


des cordes clansl cs mulcles , les nerfs BC
lcsteudons.. clk ce qui a fait donner le
dharm onie aux motwemens du

corps de -lho mme quand ces ;


mens font re glez >Car comme la beaut
corps nat dela proportion , c

( parties , quand
P<1rties ferappotrent exatement les unes
Ntux autres dans u

ne du l`ymmetrie : '
cla grace qui animent cette belle .pro' `
portion,naiilent nccclitement de la par

I ij

:QQ

Der Reprqntatianren/1/fujque

faire harmonie des mouvemens inte


rieurs avec les exterieurs , qui non (.

ment si-iniiieiit avec les parties du corps,


qui font cette fytnmetrie , mais lesfont
agiravec uu certain accord , 6 une C3.

denceli qu`il : aif de voir que


ce font les mouvemens de lame ufont
agir cette multitude tforganes divers
c ldiferenss dont le rapport l lu~
xiion entretieniient Pharmoiiie delliom,
me' `exterieur. pour , fr je ne mc
trompe , que quelques-uns de leurs Phi

lofophes dirent que Fame toit une ?


mouie, parce quelle t le principe de
' - ces inouvemens`rju&es;8t ne fcai li
neft point pour cela mme que la ce,
'_ Iebrc infcription du Temple de Delphes
renvoyoit lliomtr'ie la connoillnce de
llnmC,'Prce que la mme (!

Aqui a mis naturellement dans nos efprifs


lesbfemeuces' des dilhiplines , Sc leurs
Eremicrcs notions, _a fai-t de nos COIPS

` S modeles dela plufpart des Arts qu


Yliomine peut exercer' pour utilit

uflibien que pour le plailir, Crit aiiili


que ces Sages prolterent , lrcnt de
g.I1d_s progrez dans 1c't_.udc ,des fciencfii
&la-connoillnce des Artsen re,fle'cliil`,

fnfulr eux-mmes , 8: autant `del`0l'S


le conlicletc les regles qu'ils nous

miennes ' madmet.


idr
entdonnes fur de : , de per
fuadet , 8 de raiionner , |admirc ces re
flexions ,qui ont quelque cliofe d'ex

-
_
;
:

traottlinaii'e 8 de divin.

LEloquence SL la Pofic de cette Nev


tion ingenieufc , ptoduitenr de grands
eters , pour la perfuaon . z pour les
`;'.`$:
f`a`"-3

>mouvcrncns de Pameauil bien que pour


le plaiiir , parce que c lautre_
avoieut t comme formes fur les re.
gies de la Mu [ique , qui cit capable de

produire tous ces el"ers prodigieux. :


certes fr le fon des inirumens erneut nn..

turellement le-corps par les tremou(l`e


mens de lair , 8 Ii imprimant dans l'o
reille les cadences des mouvemens ,ils

nous portent fuivre ces cadences parle

chantdont naturellement on accompg

gne le (on des inftrumens, pour peuele


difpoition que ait la Muque, ou

`;__

mme pat le mouvement du corps, qui


a peine de sempcher de danfer , Sc de
fetremouilet quand on entend quelque

Symphonie. ; devons nous dite de


lame qui eftle principe de tous ces mou
"; iinon quil faut quelle foit

eme elle- mme , : comme branl:


toute fpirituelle quelle eil'. , parce qu'il

ny a. rien qui approche plus de la natu


re des efptits , que le fon qui ell: un agita.'

I ;

'Dex . mlduffque
xtionfdela1r Difons que 1am_cqui
11 corps par dcslicns imperceptibles,
qui 1. fom agir fur ce corps , qui Fon;
quclc corpsagit fur clle`, prend,pou

dire, divcrfes Iituations dans :

, [clon les diverfes difpolxions des


organes,.commcc1Ic chang: elle-mme

lcs difpotons. de organes quand


11 veur agir fur eux avec plus da:rcn
lcs_ cordes dun lnfrumcnt qui font
montes l'uniI`on,trcmou(I`enr 6: fon!

branlcs quand lunefdelles touche,

parc: que lcs ondulan"'ons_ lair qui


fonc faires par les rremoumens trou
vant lesauxrcscoxdcs dans unc Gzuation

igure pareille yfont toucher fait

1 : 1 mme {`cnsqu'li
ponc' pa1Iaurrcorde.Lecofps fcrrou! .
yan: .mme dans une difpltiol
qui : c l"ai'r 1}11_
rgxir plus facilement les inipreens Sl
les f:1i|:.PafIr jufqxf I'ame, qui alors,
siI permis dc parier ain, : .
nomme cn.um`fI'on avc1nrnmentqllC

lon touche. : qui fait que qnd'


quesuns ncfom mus que des :nrs-ga1's:
d'autres font plus `touhez qui

fQnt~_m_Jancolques .8c Inngui{Ins.L,un


Yi_`pl;\\': cnrndr: la,Trompenc , un
r

toi
Iatiittela andennesmoderner.
Flteou le Luth. >Aui'ourdhu'iY
nous aggteons un ait , qui demain ne
nous plaira plus. Tout cela le fait pai

les Yrapports qu'a la werfe difpolitiori

de notre-efpri_t : de ntre ame avec des


aits,6c'ee`sin'rumens.

1)

En efec nous remarquons trois elpesj

ccs'dharmonic,lun

frappe feule

nientfl"ou`r'e comme lecbant des oifeauii

qui ne_xp'titn'e rien tfquinelaie pas


plaire - par les ; quI's
font. L`autr'e qui tiel? que de'leipritH`,
comme lha'tmonie de lUr`\iverS , Phat#

tnonie du corps humain c 'lbarmonie


d'unEtat , ou dune Republique qui
conliltedaris la julle proportion des clio
fes , _l dans larrangemcnt_ des nombres
lans le_ mlange da\1cun fon. Et enfui

celle qui frappe l'orcillc , Sc qui pafleiufi


Fame. ll y pluiieurt- pcrfonnea

quinel.`ont capables ne de la premiere


de ces harmonies; is ont des oteiilea' _

pour entendre le chant , : comme ils


ontdilleuts l'amc pefante ,les accords

ne les touchent point-, ni les mouvemcns


dela Mulique nefont point d'iu~rprcl`
fion fur'. leur ame , 8: ils entendent les
Concerts les plus fcavans, comme ils

entendientlechrtntdc plulieuts oifeaux ,

_ 111114131 quun gazoiiillcment qni~n

1 iin

_04 Detrepr/nmtoni ;n!lfvn/[qu:


rien de concert. Ceux qui laverit la

Mulique [ont pleins harmonic pti.


rement fpirituelle, lors mme quils ne
chantent pas , parce qu'i`ls 'ont dans la

memoire St dans lmaginiirion comme

dit Saint Augullin,toutes les connoif


fances des accords 8: des, confonnances.
Enfin la Mufique recitativc qui accom
gagne de beaux _Vers ,8c des lntitnciis
ieri pallionez , 8C qui fait prendre
! tours `St toutes les `ilexions , ca

pables dexpri'met ces fentimcns , `pali


de lo_reille _dans;1'arne', 8c dell en cela
uc conille ~l,e'xcell_t;nce de la_Miiliqu
dramatique.

1 . _ Y

? . quoiles Grecs ont principale


'ment travaill. ll nc fitug que voir CC

qui'ls ont crit dc la Mulique pour en


trepei'liiad,aufIi bien que des mouve
mens de l'ame dont ils ont obferve' rou

Vteslcs proportions , & les differences des


tons pour parlerordinaircment,pourX
pofer les Clioles ,pour les foutenir avec

vigueur , cenfin :pour mouvoir,` De


nis dHalicarnall`e si remarque' que dans

le parler familiernous monton: naturel


lementla ( quand nous prenom
le ton aliirmatif.
Les Italiensqu ont Ireiteiiu ces dilit-T

,IFneS de tons pour diinguer les talens

aneenne: ' Moderne .

e;r_ - '13

deleurs Predicateurs , difent d ceux qui

expofent bien , 8_6 qui racont nt agrea


blement , : excellent au pren ier ton;

de ceux
qui font
forts dans
qurls
ontle
fecondiron
, & les
de pr
ceu ,
I qui
branlent les SC qui touchent

les curs par une declarnation violcntez,


'quils : habiles au ttoifitne ton.

Le Pere Edmond Auger ]efuite Fran


ois , qui fut Confeffeur du Roi Hen-

ry . c des plus celebres PrediCa~


teurs de fon temps , ayant t lev ti

Rome, 0911161: Ireceu par faintlgnace,


remarqua

cette

difl`erence de tons

qtfavoicnt les Predicatcurs ItaliensJ Sc


tant retourn cn ~`ra`nce ,oil travailla

fottncrdes ouvriers Apoitoliqes pour


_les 11 lHerefie qui

ifoit

gran s progte's,il compoi une efpece


de petits difcours , il cliflingua ces

: , 8c exerant de jeunes gens


" 1 une de ces formules qu'il
avoitcornpofe, ce deifein on appel

lolt ctexercicefaire les tons. Voicy la


formule quilcornpol`a.

Premier Ton qui cj? /implement


exparif.

Vous devez @avoit que Vliornnae

j-_

106 De: Repre/eM'n'|n: en Muqne

eran: tomb par l faute enla difgrac cli


fon Createur , 8: clansla r' yrannie :
Satan , il se:.trouv en grande miferq,
8: confuiion, 8: que par le ftngclc lA

gneau immacul il r aliianchi de :


pelntiougz remis en Pamiri fon

Dieu. Er parranr,mcs frercs,vous devez


bien pcnfcr, 8: atrcmvcmenr conHd':
18: benigni.

t de ntre Sluveur 8: Redemprcur;Y


qui tant Dieu fait homme , :mean->>

tiffant fa grandeur pour ntre pczirclle ;

quia voulu pour toy , ingrarccrcarurg


des Cieux, 8: 1`1 (ein
, o il toit aim,fervi , 86
adore' des Efprirs bcn~hcur'cux, An'

ges , des Archanges , des Principaurez


cgencralemcnt toute la Cour C6-,
1.
7
'LY

, regarde ron Seigneur


.gnd comme pour roi il s`e[lc fair (,

bont infinie! rrendoux Agncam;r


qui vousa contraint porter nos ini
quirez , 8: dfendnrerla mor: , pourdon

ner 1:1 vic lernil`crablcs pcchcurs? ' `


Troi
meTon .

cndormis 8: 111 au fornmcil


du pcch , jufqnes 12. vous

'

. Julque ' quand aurcz.vous

les yeux 8: les oreillcs fcrmc'cS,0yCz il

voix duproplicr Jol. Clmnrez ,dir CC

ancienne: d' moderner.

to 7

divin Trompette , chantez en Sion , fan

tiliez le jene , affemblez le peuple,


fanhliez lEglil`e , alfcmblcz les Vicil~
lards ,allemblez les petits Sr (ucans la

mammelle , Canitetuba in Sicn,fn?i .


: 'fefunium , vacate rrum congregate
wr-nu=n.:.~
as
?!

populum fanflifcnte Eeele_/armcandnnate


finer , congregate parvulor , ' fugente!

. Nevoyez- vous point, ne voyez`

vous point combien il yen a qui peril.


fcnt? Pleurcz , plcurezclonc vos peclaez.
c ceux du peuple , 86 ce faifant Dieu
vousdonnera fa grace cn ce monde, :

la gloire en l'autre.
Chaque nation a caratere pour
le
our la des
Mulique
.
mechant
pour la:Ipllufpztrt
aut`_es cliolcs,
qui dpen ent de la diilerence des.

gcnies , des ufagcs : des ct.\i`1tut'r1es.4


: li un excellent Mulicen a dit ,
que les Franois cbantoient , que les EL

pagnols abboyoient ou glapiflbient ,


que les ltaliens cltevrottoient ,BC que les

_Allernans meugloent. Geli . Hifi.


peni Iatrant , [rali c.1pn'z.4nr>, Germani
lisant ; il auroit p ajoutcrquc les An
glois filllnent, : que les Turcs hur
loient. Mais il leroit contraint de dire

que les Grecs toueh"oient , : produi


foieutces grands effets que leurs biliai

tes ont dcrits. Les Franois chantent

108 Der reprejnmtanr en !


'pnrriculeremenr depuis trente ans , parl'

quil nellI 'nation qui air plus


Perferionle chanrpour les petits airs
8: les Chanfons par les nefles , 8: les

delicarells des ports voix, des Palla.


ges, cles diminutions , des trernb`lemens
8: tous ces ornemens du cham,
qui font eniirloreille tour ce qu"un'c

belle voix peut faire fentir plus doux.


avec une admirabfle methode, qui pnlll:
I

touresles regles ordinaires de la Muli


que. La gravir de la Mufique Ef
_pagnole en fait une efpece de )lippe
ment , comme la Pleine Muqu des

Allemans avec leurs `Serpens ,_ 8: leurs

Saqucboures dont ils_ accompagnent


.leurs voix,approche fors du .
fan-t les roulades des Italiens

_ .Er leurs fredons trop frequens qui lcs


.four chevrorrcr. Mais leur langue 611
dailleurs admirable pour la Mufique.
: comme leur Polie , leur genie, 66

leur loquence tiennent fort du earaterc


ccs anciens Grecs , qui fureur les

marresclcsArrs , ilfemble aufi que ces

Beaux -Arts ayent pafl la Grece en


Italie, comme nous commenons :
juger par les chofes que nous voyons

qn`ils vom paffrr nfenfiblemerir l'L


mlie en ce Royaun1c'.o la Pri'nrure,'l\'
Sculpture , les Grzrvrcs, la Muique

miennes ' modernes,


ro,
l~Eloquence ,la Po(ie,lHiiroite , & les

Manufactures fout voir depuis quelques


annes , ce quon peut trouver de plus
beau. ny a que l'Archite6tute,qui ne.'
pas encore il patfire,parce quau lieu de
sattachcr ces beaux ordres des ;Gtecs .,
4*`ir-_1a_<4=

qui ont pui Ia : de toutes les


proportions, 8c la beaut des ordon,
nances ,on samu(`e chercher ce quon
`ne trouvera jamais.

Je ne puis mernpe'cher { tmoi


gner furprife furie deilein Alle.
rnan,qui prtend avoir trouv la veri.

table figture des parties du Temple de


Salomon , & qui nous adonne' la deferi
Ption de deux lColomnes dont les lis

faifoienrle principalornement, Il croit


mme , que pourroit inventer un
_-_

nouvel ordre fous le nom A0lordr'e mr.


Chrtien , mlant les Fleurs-delys -,

quifonr les Armoiries de nos Roiss


qui ce glorieux titre a tojours etc' don

n depuis que Clovis eut etuhram: la


Religion ~.Chttienne. ]e loiie le _zele de
: Etranger, qui touche' de la grandeur,

: des vertus hctoques de ntre Monar


en des fenrirnens fi avantageux
pour _la France , mais je ne fqaurois con

veniravecquelui , que les otnemens du


Temple de Salomon ; faits comme

` Der @apre/"ent4tr'o21.f en .
nos Fleursdc Lys,qiii font des Iris,

deslfys de }ardin,comme leur couleur


leurI ligure le fout voir manifelleiieni

nulli bien que lcs Sceprrcs des anciens


Sceaux de nos Rois , o llris eli: parfai
tcmcnrhien forme. '

' Cc qui _Fair voir encore que les Lys,


ciomil eil parl ii fouyenr en la deferi
pnon des orncrnens du Tabernacle
du Temple de Jerullem, Ifroicnt pas
fcmblables
nos Flcursdelys,ellqu'il
.

_
.
. ,_'
dit_exprel`em'enr
, que la Cuve daira.in

porn',

qui
du nom de Meraucliil`
. ellappcllec
_. ,
.
quarrieme
ein livre
(ccond dci
beba; I
ioniques , avoit le deffus rehoriis
UI'

; comme un Lys ouvert , Bc. ces forresde

@iam coupes ou de Verres qui on doimcl


M_ : _igurecc que nos Fleursdelys ?
nahm iauroient faire. Les Lys qui IervoientV
:IICICZ
. d _iniertionszicux
.
blranchcs du Chanclelzer
.

{ dont Dieuluimemc prcfcrivir la figuri!


ii. z.
`

'
g
Pump.
les mefures Molle
, croient
des|LyS
~_ , femblables ceux de nos jardins. LCS

C
1

chapiieaux des deux Colomnes mil`es:`.I

la porre du Temple roienr de la ligur


Y de la Merld , & lE,crirure pour
nous les decrire le ferr des mmes rerineii`

Pourl un : pourl'aurrcau Chapitre ;


dii] livre rroifime des Rois ' Cr *Au-Y
Y eur sen devoir tenir aux loins labo."

" -

,I

'V

rnciemm ' modernes.

rieux cle Prado c Villapand , dont

tous les Sgavzms ont admir'e le travail,


dans la curieufe recherche quils ont faire

de toutes les pa.rties de l'Archirc6ture du


_ Temple , Be fes Ornemens. Mais

quand mme nos' Fleursdelis fetoient

trouvesaux Ornemens Temple


cle la maniere dont ct Alleman nous les
areprfentes ,il nc scnfuivroit pas
;=.u_-\n-.

l quelles pullinr faire un nouvel or


. nefont pas les Ornemens qui
font le corps rlune ordonnance , dell le
choix fes Parries,leur arrangement ,

cfleurs proportions dans une d fym~


mcrtrie. qui rcndle Frontifpice

lEgli'fc faint Gervais un chefclu


clArcliite&:urc . parce que celui qui
li lrgement conduit , sen ell: tenu aux
trois ordres Grecs , qui que lAr..

chitelure aura jamais de plus beau , 8C

plus exact. Sile changemenrdes or


nemens pouvoir laire des ordres nou
veaux ,quoi riendroit-il que l'on ne

lit un ordre Imperial en Faifant des (


gles
deuxfaire
ttesun, ordre
une efpece
Cha-
pitcauzlde
militaire
funI
Cafque garni de Plumes : : autres

cette maniere:` avec des ,G-riplions,


des Harpies , des Lions , c d'autres ii-
gutes. Cependant comme on nous pro-..

iz DerRe`prfnM1ian-.ren ifu/ique
met la delcription , 8: la ligure dun 01
dre Francois , quun bnbile Arcliitetta

invent depuis peu , 8: qu'on nous al


fure ne pasceder en beaut aucun des
!

dess?, autres ordres, il fautatteudre de le voir


vans dfi pour tre perfuad qu'on en peut inven
terde nouveaux,& queles Grecs,quelquc

habiles ayent e't,nont pas puii


les conuuillnces, quuu fi bel Art
Muiique
peut fournir,
que l0n
non prtend
plus queaucelles
ourflllllll
de

tre incomparablemenr plus parfaif

la leur , quoique ): lui 4/oyouspa


produire les mmes effets. Car o lvm
ceux que la Mulique clmulfc aujour

dh`uiau Combat, comme la Muliqw


Grecque y 'eliaufloit tantde Heros? O
fontles Dames qui ellein{`pir_eune wer
tu aui quroit celle de PenelO[

Aau milieu des recherchesI de tant .d'al_1r


dus , dontlelle ne demeura vitorieu,

que par Vafliduir del`on travail, .l lCS


charmes dune Muliquegrave 8: 11
fcqui lui in[`)iroitlamourde la retraite,

8: des murs innocentes 8: t'egles?El

parce quon proiroit peute'tre , que CCS


effets li merveilleux quils ont atrribui
.leur Muliquefonr dela nature des Fa*

_bles de leur Arion ,& de leur Orphe


.QYIQDS recours des exemples authenti

qucs,

41

ancienne: modernes.

ques , & desrmoignages irrprocha..


bles,pour rablir la verit de ces grands

Cits qua produits la Muiique des


Anciens.
David ne remettoinil pas lel`prir
Sal autant de Fois quil lui jooit fa'
Harpe, & pour faire revenir ce Prince

I Reg.r.

de lhumenr arrabilaire , qui toit com


me une efpece de demon qui le poile
doirde temps en temps navoir on pas
recours ce jeune Muicien?Q\_1:md on
vouloir que les Prophctes annonafl
fen: leurs oracles ,ces hommes infini
rez 111 ne demandoienr~ils pas
fouvenr quon leur amenc des Mu
ciens, afin qu'cxcirez par le chant qui
eff capable d'agiter le corps , 8:
mouvoir les efprirs ,ils pulfent fe dif
pofer recevoir l'Efprir de Dieu, dont
ils avoienr befoinV pour prononcer ces
oracles Elife ne voulut poi-.nt ans
noncer au Roi dIfral quil avoir
faire pour dlivrer fon arme 1 c.4..Reg
foif quelle f`ouH"roir , 11 nroir ex.
cir de forte. Aufi pluieurs
ont cr que cefur par un mouvement
depier : Religion que David or.
donna des Chanrres , 8: des ]oiic-irs

rl'InPrrnmens pour les ceremonies du

'enipie 8: du Tabernacle, parce queA


lli`

iii Der Rrprqfmrarpns en ?


1 Muiique excite la devotion. Le
p_la.inCliarit4 de l`Eglife faitA tous les
jours. les ,mmes effets par la gravit
de les tons , aullivbien que parla
! " Afes paroles _Le .
rcre infpire des fentimens de peniteiice ,
le De prtfundxlr des ientimens de doti
leur, compaflon pour les de

funts. Le Zllagmfcar -elle Te Deum.


des .fentimeus joye. Les Hymnes

_fone la mme chale felonnos divers


myileres,` 8: les Offices dela Semaine
Iinrc' nexcitentils pas tous les .ans
I " dans farne de qui y allillient les
Ientimeus. dfune; veritable devotion

'autanepar la gravit -du chant de lli`

gute ! par la dignit majellueufc


des lintes ,ceremonies dont ce chan!
` que ' la Muique capitiK
eil
accompagn?

` ble cle produire, firent dire aux Plato.


iiiciens que cftoit une lage difpoition

de la Providence,davoirFait du Chan!
auffi-bien que de l'Etude , 8: de la
fcience, des remedes aux maux delame,

afin que comme l`honime qui eil coui

pos devcorps 8: de'pritadcs remedes


pour le corps dans les plantes ,-dans les
metaux dans les animaux , dans les
`fucs,&tles liqueurs -,quifont des fubg

nnciennesd' modernes.
rtg
ances materielles comme 1 corps ,
lfame ptavoir les liens dans les ehofes'
l`p1'rituelles,cotnme font les connoill`an
ces : les reflexions , Se dans la Mulid`

que , dont les fons ,les airs 8e les chants


approchent dela nature des chofes l`piA
rituelles,

'

Celt ce que les Grecs connurent Il


bien,1uils firent de la Mulique
culierement decelle qui lrvoit aux re'
prefenrations un remede auf :
appaifet
lel`prit, 8:
lesunpallions
honnte, 8:
amufement
pour les 'exc-i.`
pour rer ian.
ter. Ainl ils eurent des vers , 5c> des'.
Challis PGU! la Plintc

Poutlavdou. Ivirniutn

leur , pour la colere , & P0ug1a,oyV_ .


in rre ,
pour les chols lerieuls , 8c pour la`Arfhi1e
_ plai-fanterie. : favolent exprimer le `
prio 'ra
ruit des Hors , le lillernent des vents, bres
-

1 craquement des dents des animaux',


8: plulieuts'chof`eslemblables -,comme
Pollux remarqu. Ilsavoent des voix
douces ,-.des voix fortes , des voix; bril
lantes,ils accompagnoient des .
mens de la tte , : des yeux ,aull`blen`

que dun gelle propre se naturel .


cadences pallionnes :enlinfrien ne leur

manquoir de la Force 5 de la douceur.`


Gcdelalegeret 1 voix felon les d
verls expreons vouloient
K ij

1115

Der'Reprefenta'tam en /Mu/ique I

te,nellt.ce pas ce qnil faut pour tolti


cher le cur , 8: pour produire dans

lame toutes les impreions des ;


vemens capables 11
Etcertes sil faut juger dela bont de
leur Mufque par celle de- leur Pofie,
lune 8c lautre ayant tant de rapport
enfemble, qu'il eil: prefque irupollihlc
que lune foi: bien accomplie lans le
fecours de lautre ,ene `autil pas avoiiet
quayant eu la Polie dans un degr de
perfetion o 11: point eriC<_>rC'
arriv ,leur Muiique na pas t moins

parfaite?
.
Ilell vrai quil`aut dilinguer divers
temps ' lgard de cette Muique pour
trouver perfetion. Elle fut en les
commencernens allez imparfaite aufli
bien que les autres Arts , 8: il ne faut
pas juger de ce quelle'toi-t au temp!

de Sophocle , 8: Pindare , fr ce
quelle avoit t au temps de Pythago
re , ou lon commenait fulement re
connotre la nature des nombres liar

moniques , 8: leurs proportions. Com'


me jugeroit mal de la Polie des

Latins, ii au lieu de la conlideret dans


V les ouvrages de Virgile 8: dH-orace, 0

jugeait par ceux dEnuiuS 86 C

Pacuvius,qui uavoieut ny ladellcz

ancienne: ' modernes.


ity
telle , ni la maje deces deux Potes
du lecle dAugul`te , on feroit un mau

vais jugement dela Muiique des Grecs,


ii lon en jugeoit par fes premiers
commencemens.
Voyons maintenant les Grecs
ont eu une Mulique plufleurs parties,
86 de contrepoint , qui ell la derniere
chofe quil me relie examiner des

trois que javois propofes touchant la


Muque des Anciens.
Pour le faire avec methode ,il ell: ne

cellaire de remonter juf`qu 1origine de


la Muiique , pour en mieux connotre~
les differences.

Le fon qui efr lunique objet de la


Mulique, : 1 1: fur lequel elle sap
pliquepoutfaire fes Concerts , : fes
accords,nefl: autre chofe que londu
lation , ou les tremoulfemens de l"air ou

de quelque autre corps fluide , renfer-A


m ,rompu , 8c relchi entre deux au

trescorps ,dont 1`uncaui`e mouve~


ment , 8: lautre le rompt , le contraint,
c lemp_che de pallet outre. Il faut
donc trois corps pour faire un fon par
fait , 8: qui puiie tre entendit, un
corps fluide qui : m : agit ,un
corps qui Vagite, : qui le remue', :

un autre corps, qui rompe, qui con-Y


Kiij

i 18 Der Rgpre/}nrat`om -]?7


traigne c qui relchiile les inoiive:
mens ondoyans de ce corps fluide.

Nous pouvons le remarquer dans le


fon dela voix , o le poumon poulle
: dans la ti'ache,comme dit le Pore
Lucrece, : 1 langue 6: le palais ve
nant rompre ct air, : le faifant re.

xu

'rf

flchir, latticulent , & le rendent fo

nore aufl bien que la contrainte quil


trouve dans le Canal de la trache {em
blable celui d`une flte.

=;.sa:..;
Lr. .

4fw-*2-_wl-_JA

: quaque :nim vacem canjim


fatenduinej?,
Et , 92 pnnt imptllrrl
/n/iu.

Prarere :fvaxfaucerfzp ,facrque


A/Peoraforas maliens arteria
: qui forme le fon 8: la par
role dans Vhomme eil pouHi`,contraint

battu ," rompu , 84 reflchi plulieurs


fois pour' faire uiifon articul.

voxfaucetfcp, Comme dans les Echos


ce fon articul pouHlair vers r0

cher , ou unlieu creux , Se les on<iula


tions dec,t air ainfi pouiI` portant le
fon ele la voix le font refichir. Ce qui
Fait dire li favamnent au Prince des

Poetes Latins ces paroles qui expri~

gndennermademer.
xuJ-sax`-r4.p._'\_.~_=

trg

ment exactement la maniere dont le


forment les Echos.
Ubi comm/4 pnl/il

Sezxa _[amant vocifque ojrrfk refultnt


mg.

'

Le mot pulfu explique le


ment du corps qui agitelair conm
1 cavit du lieu qui reoit : air

agite : 1 repetition du fon


articul qu-i ell port avec agit.
ojfenft exprime la rencontre de lair
contre un corps qui le fait reflechir, 8:
cette reflexion ell exprime par le mot
Re/fltat qui en mme temps exprime
les tremoull`emens Soles ondulations
Fait, femblables aux trmoullmens 8C

aux ondulations de leau quand ony a


jette un caillou ou quelque autre cholet
Ces agitations de : qui font la
caufe du fon, font que la Mulique
trois fortes dnlrmens. Des inllru
ntens que bat 8: que frappe
comme les Tambours , les Tytnbales,

Bc les Cloches: des inlltrumens que


,touche , comme lesHatpes ,les Vio~
lons , les Luths 8: les Clavellins 5 8:
des inllrumens vent , o lait ferr 8:
comprim exprime divers fons comme

les Fltes, les Orgues, les Hautbois,


8: les Flageolets.

Mu/iquene
FnoDe Der
ces Reprtfenrlonr
inllrumens les enpremiers

@_.:1_:;A-:

rendent prefque quun uniforme,


: dun mme ton , 8: fervent plus
marquer les divers temps de l'harmonie

qua varier l`es'concerts. Cependant


J- Voilus qui a fait depuis quelques
annes un Trait latin du chant des
Pomes 8: dela force du-rythme on
du nombre Vde la Poeiie , pretend

que quoi que le tambour ne foit capa


ble que de rendre un mme ton,ila
diverfes figures 8: quil exprirnetous
les pieds delancienne verficationdes
Grecs 8: des Latins quil dit manquer
ntre Poee aufii-bien qua`. ntre

Mufique. Il alote quil a v des per.


fonnes qui exprimoient non feulement
des airs de Guerre par le battement.- du
tambour> pour exciter les foldats au
combat, 8: pour leur donner diman

rage,rna-i-s quil ny avoit rien de .


tendre, de ii doux 8: de fi touchant

dans la Mufique quils ne puH`ent imi


rer joant toute `ortedairs . daner Paf
les feuls changemens du Para 8
du [ , 1111!$ 'mloienr fr bien qu1iS
changeoienr les ambes en troches , 8:'
1eSAnapellesen daryles par la tranll
poition des battemens plus vites ou

plus lents ,plus E`orts,ou plus fourdp,


8: e

miennes

: _

64,1@ m_lang'_f5,av~sn.t des paufes c des


repos, ce qLt_11_pe_:n(__:4 que nos Mu-,

Cirri# ne fsuroirit faire avec. saus.


lsuts inruu.w_\1S.'Au1E' vent; il
Mufcien sexerce longrert_;ps bab_!r1e_
. tambour , ou des in_il_r_u_mens'_fem.

blal)1e_s^iul`qu ce quil-ait _appris toutes


l_es_ _dill/Ie`rences_des mefures, ;& nous les

temps des batremens q~ui1_ croit .tre ` _


l

dun grand> poids' rqla|_1_s__laI M\ul`que,,


Voici la maniere dont il ernparle
`
rsducsndqm rjthsncarn /und grms pm,

1 fumft tympanatris ! . _Inter


Has quipp non dcfmtquieam mufrfm par-Y
` rem que muendosfcit__I.`e1ns,lang

melius imelligant s

: mnci. Eff quidam t_}mprs-fX


Mum

/ Y iron, ramen

,u,mn`w" _cum certi: , ratmi_ anf

y:nis1tibus : ad/rfrrs . '1'r/:ibisV

videlim , 4np/lis, p_m.ikus__af]`ququi -.


usjnde hqdiergza sie/itnrur Me , UA
pix ullurntsdias , o'ujufnratus`

numeri non ; ade confu indi/infi.


ut nequefbr'/nam nega: menfuram , eque
ullam prmfr contnennt lgnrcatian
Vidi 7/aiadz/i'_'z`t_}1,I_rpanu.7p ,
ut ; etiqm ad/antiunmad elf

licor , [ ,s ' 1b,fic_uloj"es


s`n.c1,4feren,r_mo,m_s ,alis uer ucm? Mice. !
v

'

_-_.4_.-,_.
`
\

ni.' Der -reprgftnfxtnm n*l{n]1`que


falrnudjurnlinflgdrent : fau mma# l
tiene ! ' rrarufrendn pulfm flir
tioreni jim in-}m`n"iIn'umeuiulfqite'ri`n.
fiera mutande' 11;;.
dnnp/o: in djla:,C'pan4r.qMrta:lin
genas Ypf.-.ifg7iii:,' :Si ! nojrt' iii

Sil

.ls
:

z [ fcticm rum qmnilri't`


fuis @courrant -infmrnls ;,"1:rnnr4/iii
954 Ljraic' ip/ai mitm
?7?'mp.miribu nihil'omnn
dude un.
ipfif { -i1iili'(gm0ri'r`

! cemfunmr _;7;y1/r)ii;zat,rr`h\ rif?


gua timllm rabe/ij ! ! ._<fei1i4m
nemnm a.' lrohum

jarn,n{ idem quoqug. mu: ffTymfd'f


narrilm Nee phr diri- qui gra
pleidar a' imfritiuI , nrc.'c24l/ieu: qui
ynnrkcnarum remprum rneqQgra'r ' mv

mmtajn numerata non lme4!.\Hli' Wfl


; cagna/antur,util in prirnisiet M
gui Mue:/tntfud_o`,priufquim amm

:mandi prnjrmnrur", exrceant !


ful/inds T mp4m'.\, ?! , crotalr ,fimi
lf/`7ue injuieniii , in lai! : ru
dimenti: _iimmorentur , dance

rzium pedim ,id omnium mqtuufnfara

nu gurdsdde familiare: red


, : qfque cuatianz expr;//urli
qui li exaiiff
Il faut tre bien entt du rambotit

dneimnes ' mademee,


}
onnottre
pour en parler
qu
de,C`ette
executent
fottetous
,
mal
les

jours d-habiles M uliciens pour


,avoir fr mauvai fe

opinion de ntre

-Mnliq ue.
ll ell vrai que le tambour ell nt>'ttA
feulement dun grand fecours dans les

:armes pour la marche d`es'l"a_rtallns,V


~.lervant de ligne' pour dloger :
marcher , fe retirer ,'_pour`s'all`ent
bler, 8t'pour l-'es autres commandemeis

quil~ lroir'd'Hicile de porter par tout


:en mme tetnps,8c 1 faire entendre
de tantdeperlbnneslns l`ecours,rnais
fil ani-me les foldats, 8: leur. donne dit
qua"ndil faut'el1oqt1er lfennetn
s& le combattre.' Les`tro'mpette`s , les
. Tymbales , 8c- les Hautbois fontpeu `
-tes am'mentla Cavalerie, 8: les che.

vaux mmesgon >void Ipar experience


Aque les Hautbois font marcher les_l`ol'.

datsplus gayement; 8: quls vont ani;


`:mez parce concert 'aux ocealions , 8:
combat comme sils alloienr des
Ilsmatchent `e'omm'e`e'n danlfant
au fon de ces iti"ll:rumen`s;,I 8: le barres'

des TyrnbalesY quiftent du tree


Pgnement 8: dela Arnatche`cles'clnevatnt
*fait aulli que ces animaux marchent
..

_n4. Der Reprrfntzianr en


Ilavec une fiert plus noble.
Je _crois que dell ainfiqtfil faut v
ftendrerla -danfe militaire des- Sybariter,
"8: des Lacedemconiensquand ondit

_alloient en danlnt A la guerre,


parce que le tambour qui regloit leur
` _ 'marcire leur 'faifoit une _el`pece\de

, 8: dharmonie reguliere ,pout


leurs mouvemens 'Car quand illarit
que pluleurs perl`onnes`marchent en,
"fetnbl_e , 8: fe l`uiv_ent immediatement

fns interruption , li elles ne marchent


pas gal elles sncommodent

: Font la mme confufion, que`n0'1!S


obfervons preique toj.ours.dan_S ifi
ptoceilions , quelqu.e } que
p`renne'de les ranger 8: de les faire mar,

"cher. Au conrraireune compagnie ds


Y 'foldats marche dans un ordre tojou

~' gal' Par le moyeu des tambours , parce


_ Vqtrele battement des Tambours pour
la marche des l"oldatsA contient (epi
temps ,dont les uns [ont marquez par

'les' coups que l'on donne fut -le tam


. bout 8:les autrcsfont retenus comin#

'autant de paufes : de YrelpirilI0l15


Celt pendant ces fe temps que lf!
VParce
foldarsquils
Font une
palee
de leur
levent
uncles
Kpieds
le
Flfemier battement quiles determine
r1iarcb:r,ilsl ti'enncnt fuipendu dll'

\
:Be

anciennes modems, _ rig


rant le' feconcl temps ,au ils
pofent ce pied , 8c commencent - ie

ru'

muer
tienrreut
lautre
fufpenduv,
, fur le"quat`rin\_e`il'$
; l'appuyenr~~ fric'

le-cinquime, fur le ixime ils lafFcr


|_niil`ent
,- leilsfeptime
: une Ces
paul`e',.r
apres quoi
Ireromine-neem.
fepr
temps (ont d1fl`eremme'nt mlez

battemens t de paufes les mar-I


ches differentes cles' nations , mais il

faut ; que le premier tempi, le


troifime : lecirtquime foient >battus

cmarquez , parceque Ile" premier d.


termine fe mouvoir pour marcher,
6 les . deux autres` marquent les aH"eia _
miH`emensdu pied , qui vont en cadeni
ce avec le. battement fans quonyfall
I reilexion , paar la fcule- a`c`cotumau-j
cede loreille.
'

Les Suils qui ont naturellement la


matcheplus pefante que les Franois, I
commencent par trois battemens forts;
qui font f`uiv.is fune paufe ik duxi

battement avec une utr paufe


quexptime leur Colin ran-pon.`

I.es Franois
plusbrcvies
lelles, 8
fe' _
rcmuent>
dabordquifont
'futA quatre
ppuyenr fur une longue ,fuivie de
deux paufes que`xprime le Para para
pan. Qgand on i-"red=o>nne apres plu

L nj

sus De.e'Kfpefntafianren/lh/i`qne
l'er`trs`battemeiis de cette forte,

Ipour varier les tons de la marche.


; les battemensfont naturellement,l
ou longs , ou brefs ou plus brefs.
_ Les longsI [ontles Pmi,les brefs les

-Pura : les plus brefs les Ffrr , queje'


efaurois mieux exprin:er'que par ees

lettres qui font un bruit lenihlable


celui clune troupedc pigeons quand
ils senv_olent.tout.d"un coup..
- plus graves
leur Yuiarclie.~ que les autres nati`ons
,ont 1 plus longues ,-_c dei
paulesplus entreemles.' A in-fi-cliaqu
Nation ; `-laatse-nient dif{`erent.ll

elli vi/fle.Y 6; Ip;j,eH, q'and" onrbat la


chfg Pf:>l1f~ le .lifrilzat pouraninier plus

fortement les f9lslatspaz'l:es;liatremens


Pf~`iPlfz I,'=,0fI1iiii,. p'our.~;l'iter\ le
\quaU\~mP.5 >lI.fSoli-'ii;inridies ou d un

: 18 de Papptochetdes-ennernis1,
9 flnllerl-larme par des mouvernens

lFf
rrs,fpsiiez'&
.
..
x`r?c's.=.fQlnI.)denxmsI .lcs Peuplo.
Fui lq ui ,olsFerueri'en.e-le mieux laflli-V
; eties mefures al e

grd.' des. in lrumens, ue,~1n- frappe,


( - -;

C'fE!1C[.~1.S .v qui ;(e'rvent, "beaucoup


aux vvac_r:or4:_ls~if3c_,alize.triot1ireuiei'1s ils
V

_ anriener' }.

'

357

oignitent celle dsimprellions que pou.


voientfrtire lesbztttetnens (ur les corps car
puble_s refonticr, 8: celle de lo dure~ de -

cesimprllisifurquoi ils enurt


1111_{_ Clocl1elenvet'le, '
o_u_,co,mme un_v1crte,silell d'une mfttiee
( , fait naturllertietrt lo`tave , la
quinte ,la quarte , 48c.V,l';t_ tierce quand -il

elt',ftapp' ,v,pat'ec.q_u.e; agit ondoye '


dans une partie ci.n_q,quatre_`~ I-rois-5 8:

dswsfvis ,- tandis quil-Lstembk'un ferit


` lefqis dans une au,t_r..,1.es_fgtollsc'otz, - = ,t

_les'<l_?,une _Viole l`ont_la mme chole li


onlesltouche doucement avec lAtchct , '
cal_1fC des tretnoulfcmens-de fait inter.
rie,qui fait toutespes conlbgnancesy Elles

lifont aulli dans routes -les Yautres cor.


SCS.A C;l1.l.',_on touc'he~,> ;
cles onclulati'ons plus delicates ,eller

_ne font pas l'enlib'les comme dans- les . '


toiles cordes, Les eonfouanccs de ? '
par,tes.s~olfrsns , .l_:nature,llene_n); .-.
.
\
lnlh_',ttme,_tis .pa'tt-.

Culcretrifentrquand qu eu' mle fglulieurs


entkmble , cotrrme-'fail7oientlesrlnciens;

! ell trange q-u'e~4lo-ri p"uil`c4dire qttltls


ti'~ayent.point 00100
trepoint , 8: quils Irfayfent -fait aucuns
mention de la divilionde la Mulique on
limple,8c compo feI de- plulieuirs .parltigg
;

' '~

YH

U28 Des R_p'?j'a'iqn:en'2Wuqne_ .


? - ~ llnc fau: que lire' (cpr on hui? Chapi..
Y"w\/~tres du livre qu;rrine` de mins. Pfo'1}ux,
'YF _"" rir`i`1d`e'H@-S
pour r1e'plc`rncx_ni=1`r
paryldfdperfad
Lla 'M1ufiq'c'dcs
dd lg `mul.
, ,Gr_'e`cs gladiyfrt de'lc_us
- tzerrs.'
! dit 'd Jlfhavmfnc des

, mgd , dsaccQrcs=, dcs.modr1I1|~


; rions', &'partiu1cremt11rdes ~r'cdrds',

'""`
qu1'=i-'ls
donncrefxh
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c_ouv.
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. )ulcfc1<fonsls,parf1eS,_jbmmh
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4ierem'enrtjn*d-algmibii leg
NVf avec les`P|1``tc,~z iklcqfiisnfmiprfd /
im,
5M11i%ig1s_{e,' !$-54;1 ,- pour

?" 4:'xp1'1'm..1Y ; cb>r de ees anmros


dedivers pafries.'N' parxml- _
in{fpls -az 2_5
, ditl- pas qua Fl1"1\:1
gjpunn@"qqil nomme Giglare ncI

#dir bdnnc, quepour la imple mlodie',


zM,_ :
gardait 'lunifonVlongu.
DC

1.~,r..11\Pa:dsdxF1&fs,1un

'm. ;&1aur.re'plus dverf


"/" de's7(2>'ns?f1iff'auH an : dux
pa1riesfdun'Ba'H` Dl',ddQ
dnI1f'wfrdaus lsl . quoi~
bnrande FIl^i;te'$ _dif`erenrs'pour chan
terle's*iy1,1*11Cs de Trr'o'_mphc
ies l`)1`hirnmbcs,A}es. Cbanfnsa boire,
&'c1lesvqi1iftdh mx dan{c's`, :
; lles; f, des ggrens", jdf.:'$
ffii V Y
0

Vrr,"rmf|e"s C9' modernes.


.4\L;-A=u.f,ir-.an f-n_s~

129

hommes , 8: _aux Concerts Vdivers


illruincns Gnou quelles fcrvoicnt aux

accords
de plulieursdupatties?
" Ladil`po(iton
Chur Comique l
: de vi`ngtquatre perfonncs ran
_ gees de 'quatre en quatre pourladiverlit '
des parties , nclt~ellc pas une autre pren

ve de cette verit? Les cinquante Mull- _

ciens qui Yremplillbient le Chur des


anciennes Tragedics julquaux Er!meni
des clEl`Ch`yle , chantoient- ils tous iur le
rnme"~tun_.> Le "rrop'g|'and bruit- que
faifoient ran-tde Mulicicns , obligea
lereduire un plus-_ petit nombre , ani _

que les accords en fuflent mieux temar


iquez,d.it]ulus Polluxa.

"

' De quoi auroicnt ferv les Inftrumens


al taut cordes , 8: les Orgues it tant de

tuyaux dont ils avoient Fulge , s'1ls


n'avoicnt cherche dans cette multitude
'dccoreles' 8: tuyaux les accords des
conrepmcs ',8c du `c'ontrepoims LIn,
{ q1_iiven`ta?' Epgone , toit
q|iarantec`ordes. Le S-imiquc en avoit
vlngbcrnq. _

Enfin ,la preuve la plus invincible


lpetfcuon de la Muiiquc des Grecs
ell: lfaboncla-nce tcrmesenlcur langue'
Vpov.\rcxprirI'1t.r"touslcsaccore:ls. tous les

"itodcs, toutes lcsconfonauccstous les

1310 Der K;pre_[ntIvn1mJvg(1`qui.


ports de _voix ,les mellires , les dili`ereni
ces de tons , cle choc ,mme des par-gI
ties. Unc langue na pointdeterines pour
les choles qui ne luiioriit _'pas conniies.
Ainfi les Barbares del-llAmeii,que`, 8: des
terres nouvellementrdcouvertes ,`~n"ont

pointde termes pour exprimer les My'


'fleres ntre leligionr,` les Yi"ecr,etsA de
la Politique, ny.lesYReglesdela Morale;
parcequls ne los ont jamais connus', 8@
riontjamaiseu docca{ionde lesvnom

mer. Ila fallu apprendre ces peuples en'


langage Portugua-is quils ne :

voient exprimer en leur langue. Il ny a


dans la langue Latine-, que Icles termes
Metaplioriques , 8: empruntezfdailleurs
pour lArtillerie : les.-F.'o`rtiHcations de
la maniere dont on sen_(ert aujourtfhui,
parce que les Anciens -ne connurent
point irianieres. Au ;e_ontraire , parmi:

les Grecs il y a une infinit- de termes


pour marquer le _contrepoint , 8: la cliff'

verlit des pnrtiesfde la M ufique. ils'


' avoient des Modes 8: des Confonanees

de trois patties quiils rlonnere_nr\l<i,s4


isonisde troisvclcleurs Divi.ni"tez,;dc Ju-
piterf, de Minerve . 8 clApo1lori, : ccs

`accordse'toierit,compol"e`z- cl'Iambes_ , 6:
fad. Pbll

"

ti`Iambi'desV sdc ,Pari.unbide_s, c'ell:a`.


'adire rle.,tons-Ac suniflbieng,
;3:_\_i.`w'.I
v

anennermademk.
tgt
tres qui le choquoient. Terpandre divi- Milf _
la les accords du Luth en plulieurs par- T ?
tiesqui f.1il'oien.t desI fugues 15: des ac- ljgsxa
cords.Que veulent dire tous ces autres .,,.;v_

tcrnies de chanter le dclliis , la bille , 8 dps- xw

le concprdatit ', 8c

detonner ou de

Ytriiinquer partie, e confonansc C

ym' "

plulieurs accords? Ariloxene , 8: Pto


lomc parlent allez clairement de cette

Mulique plulicurs parties, le mot de vm,


l

fytnpllonie elle en pluliciirs` endroitss> ""


Plutatque Pline Ciceron , Seneque ,. 'Me'

Mictobe ,1 Bocce , Calliodore , 8L plu

lieurs autres Autheurs en ont dit allez 1_ 4.


pour ne plus laillrde doute iur cette ma
tiere , mais c"ell: une t
c chole que Nefi
dcporter unefptit prvenu l la l'e'6u'reV ZN

11
l:
.

'

ll

des Autheurs, on n y void que ce que ,mgm


lon y veut voir , ou ce que l on si1mgi ,

11

voir. Le Fils de Dieu a eu beau


direclriirement dans Evangile sec] ej? ?

1.

monCorps.
en tablir
la realit
,les ~"'"
Heretiquespour
prcvenus

~Piin
ulivi,

contraire , rielaill'/`cront pas de dille

3
1

. qu ilna voulu parler que delli gufedc'


fon corps ede mme on aura beau citer

'

'

eenttmoignagesvidens pour la Mii.>

lique pluliieutsY parties des Anciens ,.

tout cela ne sfcntendra que du Plain

chant ,_ de l`un1ill`on,de 1 Otave

'll

De: Reprefenmram eri

Bourdons,ou des Conl`on:1nccsV qui IE'


lhivcnr pnrc qnon veut plis Aqull-si

a.-ycnt cu daurrc Mulique. Mais que


deviendront rouslcs rapports inI enicux
- qu1'ls omfair dla Mu_fq.uc Pqficuis
parties , avec Vlurmonie du monde

compof/Vde rali; de Splires 5 :


rant de corps clitfcrens dom lcs
mens ngalzx ,- les dillanccs, les imei
vallcsnc laiffsntpas de f`arc'unconccrt

fi; meloclieux qu"un _ Roi Prof lucieY 8


excellent Mulicicn clic que : un

I Hymne pcrpcmcl que compns


luimme I gloire , : lon honneur. A
N [`onr_cc pas autant de pi'euvcs|:f:l;1Y

pefetion de cette ancienne Muiqud


dont on regle les parties' fur ct _ordre

de 1Univcrs'? Diodore S ici-lcA r1dir\I


il pas cx relcment, quzfcc f'utfurlla`1
monic es Cieux, 8: ( que
Mrcurc forma lcs regles de li1armQniq

du cham , & les prop'oru`ons dbs nomi


cs,des icmpsc dcs~inrcrvallcs qui ;

les fcrets de la Mufque?

la Mulvquc que fantDc|1igd .


expliqu llordre des hierarcliies'I cclrlhfs ,

& avant lui ling jean lFfv5gl1'c n"a-r1'lf


dcrit l'ord1 du Cielcmpyrc, :
toute la_gloir'c_des Saints fous Vimagc
"xghJf::Lxxs` panics 2 Lbs

,_.__._.____.-c-

lea,

___

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, 8 1 cserc? refeles ac cl'
, ve nemnte
enstlc S
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:I5 4 Der Rtpij/ntalions en Muqirc


lH.&oire. 7. badiner eii"expi'imanl
des paliions tendres, : les Iamours de
leurs Dieux , ou les gilatiteries de leurs
I-Ieros..1ls,en firent un des ornernens

deleurs Ftes 8: de leurs rjoullncts,


aux N opces ,auxnai{l`ances,aux felltins.

9; Fut un elivertili`tmeiitcliam~
'ptre des Bergers 8: des Bergeres , 8:

` dans les jeux Afnlennells qui le Faifoient


dans la-Grece les defys des Mulicieris

"fail`oient .une partie de ces jettx. AAin'[i


Gi'phcehantades~ Hymnes 8: des Cani
tiquesaux Dieux , 8: un' autre Mulicien
de-men`enom , donnle nom = Par>

firms aux
iiens, en
Faifai-it
comme ;
.tantde
Sacrilices
les
IDi\"inirrz.Pi'n.L

dare loiia les> Heros _ ] ehania le


coursvdes Altres ,lorclr"e des temps 8
des ailbris, Hcliode'laThedgr`iie ou
laGenealogie des Dieux ,' : des

xvenemens Hiiloriq-ues , Linus lil


nienrarionsfunebres. Tlieocrite fit climi'
(: des Bergers 8: des Bergeres , Elchyle
8: Euripide exprimerent les graiides
at5l:ions.A:r-io liane badina,ou elifputa

pourle'-prix aulxjeux Pyth-iens' :


~tihena'1'ques_.

La Muliqtie aelivers Caiia<Srere's~i'elo'n


ccs rlivet-sdeieins, celui 'de la `Muiiqu`C
Dramatique lontfaiientrepris de traiter,

' intet1nes' moderner-


;
doit trevdexpr-imer les actions 8c les

mouvemens de lAme ( maniere

1iati1relle.'Car ce& en quoi rllillent


tes iugenieux dont le propre eli:

rlimiter la nature , comme la peinture,


tla Po'e'lie.l-ll"aut pourcela alliijettir
leehant 8: la. Symphonie aux paroles;
6: auxversdontles recits 8c les lenti
mens- doivent tre entendus ans ces
lzioris de Theatre,qui ne doiv nt pas

tellement tre FaitesI pour le plailit,


quelles ne lervenr en mme-temps .'
I

Ifaire aimer laA vertu , en chantant les

loiiauges des Heros , 8ten reprelentant e


equils ontfait de plus digne de litn

mortalit. Gu il feroit craindre quil

_1

irartilvt bientt la Mulique drama.

tique- , quielt arriv fr la Tragedie

furla Ap,li'part des Theatres , ou au lieu


Ides grandes a'`tions , : des fentimens
genereux , qui excitent le coutagerla

-_Wrtu , l`mulation , la com pallion ,la

crainte, 8: ladmiration ,ori ne

.t0'l'd prel`qii'e~-plus par- le mauyais got


.du , quedes intrigues de galante

f@_ ,oil des Heros eleininez font les


l

pitoyables perl`onnage'sI dAmans paf.


i0nticz..Celt bientt

recluite la Mulique dramatique. li _.au


lieu des favaiites tiiaiiieres_ >d_expr.itrie_r

'

-wam
4 _ _- esa-gz


136 De.\R:pryr1ttiant_en
les grandes paions ,. enquoii les eng
Giens excellerent, on nefail`oit que des
chanfons -tencltesA , petits airs Sede

femblables bagatelles. Nfy a.til plus

pour les Dieux 6 pourvles Heros que


l'~on.1ntroduit (: la~,S_cene que des

`oibleL'(esI indignes de la' majelt des


uns, c de laograndeur des
font ces { la Providence, res

difpotions faire du bien cesmar


ques de jull;ice_. 8c '_dquir les
tecotnpenfs des bons', c la punition

des coupables? font ces grandes


enttepries , o lefeourage , ln1ula.
.tion les exemples des anctres , le :

lhonnent , 8c la vertu Heroqtre


failbient faire de' li grandes `.,chol'esi'

Hercule qui dompte les monltres ,Q

nell:-1'1 pas un fujet plusI digne desI


yeux des puilnces la terre .`quun
Hercule amoureux qui le , : qui

fait d'autres .bafllfes indignes

' ,ffouvenant plus


sffeend des Dieux ', c qnil afpire la
gloire fe rendre immortel comme
eux.

' '

'

On avoit cr que ntre langue , 6:


ntre verlfcation ntoient pas capa
bles de fotenir tous ces difereiis meut
veulens que >cletx1aI1d.,li

.qlll dta'

manque,

_____
urbunrsfrnorrues.

157
matique , 8c Voilus' en fon Trait du
chant des Poemes , : de la force du
nombre c dela' cadence des vers ,pte.
! que la time laquelle nos vers
_ grand
font neceflirement
eil ;
'un
dfaut dans lesalfujettrs
vers parH, les
fonnances contiuuellcs quelle y fair,
ce quil dit tre un el`er des la-ligues
Barbares , qui nayant pasI les mei`u'

res c les diltintions des pieds des


vers Grecs 8c Latins , out voulufrapa
per loreille par la rencontre de ces

fons.

_Cependant les Vers des Hebreux

dja ces ail`onnances quil }...


bue aux langues Barbares , c ces ca_dences
repetes
ont fait allez
un ornement
cle_l_l'oquence'
desfouvent
Grecs,Y

navonsn0uS parmi nous


: verllcation plus agreable que celleI
de
nos Sonr;ets , a- qui cette confor-A
mir Ade fons , c decadences. 8c !)

deugt
premiers dchuit
quatrainsrimes
ont dansles
fait Idonner
le
nom de Sonnets.

Punts quen ses _ quatrains _ Urr_,1}*l'


pareille
`
Lu time :ities -:stx
Fareillc, `

...s

fmem

-~-ga:

ils;~8` De.r`Reprej`mtma'nr'en"fujque;. `
~M-ayriard _qui voeilut: cl'eli'vrer de
- cette fer vitnele de huit ritries,'z`\> laquelle le
-Sonnet' eb'allujett.i ', ; des Par

tifanspour tablir cette licenee.8:` bien


3 loin voir contlarr_mer`cette rencontle
r.le"tlei'1x"i`ons qui lr;'i`ppe"`i'it huit Fois :
fureiiier ilfl"aI tellerneii'rtablie,> Iquelle
loi in'dil`pcnfable qui veut :
' "$6-, ceux'> qui nont

1 pallini-t quefpour Epi


-fgramtries-. "

"

"

I-Par combien' de- Faux rai{onncinen`s


prreritni` MonieurY Voliius Ique ntre
3 ' -incapable de-1 produire les

'-grinds effets , que protluifoit lanci`eriiie


4~Mu`que des Grecs parce que nous
L

?navons *pas dans ntre Verhfication


1.l'esme'nies~'norr'ibres , les thmes mein.
,`8:fle's rsmes 1 cadences , ` comme
-'sil'isji'avoit quune feule forte' dl:

Om'ef`uie' 'qui pt produire ces effets,


: 'qu"tine'le`u1e 'langue ft' capable
8: de perfuader.'Chaque peu
fple a mariieres : les ufges diffe
rens , quoi l`o1`etital naturellement
fujets aux memes rnouvemens 1a
`

;i8`

",

1qTiio_i 'que lan nature ,i`oit~`^'l" niuel

" llvers climats la _iii ver

"fflicntr ij. fort ,que les. murs 'ne _font

ai`wn,;.e.f1_r1v_nikf; ( 59
`le;.me'mcs _dans ;o'us'_1$ L{1\$!.i_S)._C\
3\1511 - la .ang&D9?
ny.cxcircgo1'c.p_asun Allcman ,
qHJ`UD
mmes _Aikman
chdfes dont
ne fcfpilquc
,J,1.I\1Tl\gc
pgs png

_ne _piquff Ain fqupi.. qm: ,lsmaff

flous fuient' `:-<>_1^1;<>1\1,_r_s1s= mme; _:pif


mui ,_ lesV mmes 'hofs\,fn.fQ_1:\!r fpas

par l_:s_'xci_r .ga1mn;,~ Gom

me' l"Ap'pri_c _ q.\_1_i`:. l_c=mm dans


teuscs Yl\o1'nr'ncs_', . dgns gou; lgs

~'\.1_iuf1@.\_11xp>\a_r_'l.I daf, mangcr. hs


kn 'fanisfax-; pas- par _:Qu: \_ck_es ;
5/idvs -5- 86 1 du mmns alim.'i1S~;
.:1_%\ foigt1u(n\.n&l
: _acC laV eaxa6kc;c.,ds _1a9g`;Js

,1f'1f\. veur-_f.anix_e.~.c\,araI__r. les


vcmens fom p|;Qpr;cs_,, chaque

1>io'_r1..'Ur\_.'{Frm1,.<i.sY _~i`_~;m"~f_=_~; !
HER
:-'LA
?
;":"'.

Efggmlff _C @WW1
,;={1;$119_9 _
csmQuvs=sn;'n._yQ1szs;, 1_au;_r,cY affg
.<1'y;wf1fCr_vcr_ um fayfgryil',
A:}121;e{;q_L1i1A cih aceorym- ; Agr_;1,
lylli .rlxdi ,_ au lieu : -

.FlusulibrmJnaruillmcr _acorur

m .1`_
8 point fc dguifcn
`
CcPc ce caraerc des Langucsv
f , : des mani_ercs__d< __C1i,-ICI

M' ij,

_.,_. _-w.;= ,

" @Efo :Dettpiikrknrfm ll/qur


'-n5.ti'is"{, tnlIf1u't- tudier avec foin
fP0'u't-'t,~'2ulI'r dans ces reprefenfations,

Parce ! faut' _accommoder-les beau..


: dc'1la_Muique , 85 les- regles du

shunt-aux fe'rvrucl'cs~4 de la langue c


de lalllolifY ,"qu_'ilin'l& en;n"t1fe
ouor de ehangcr-, IquoiI qui1'yfait:
: fortes YtlejVer'sI plus propres c'e'r

1a`-ins rii<if`u've~nicr1sfei " dertsines .


"'5ecc's';do`1t il Enit faire-lelchoix dans
"or'np'olition's. >qurtncl @Mon
Ieur le -Duc de IGla:tn.ln`es- taut `Am
iaffaltur 2J,Rie', :fit repte`enterilans

`lrltis` pour lnnalltnee du 'l'E\2<>_U!Il=

3fils' 1 de IF`ra.'11t'c'e_.~V GA? evidenti -dA/`v/tord.


14%? Seigneur Giovan'Teo/vlt Iqui en
1sc'>i.'Hptl'.I les : ,-_ 'vou'lant{<reprel'cnt
: '!1-(-'. ,

? 1uhe1fper{en'ne " allait fe

fps" te ; agiattonsvdftine

fsgidiiitefremsef-L, 8:/tuiffdenlsnoit
u 'i Elem:> qui f''{oi'itffu* le

Bord deil-Mt' , o fa1Ch;rlou`p


'lie _fpdrhyoit aborder - caul des-'vents
eor;tr:'t'ir'e`$ ! f_t~ees petits Vers en

{ se'-~de renjttrtinlaux
darauf; se sill.; "remPtefrj<>f1 1: - j
'1:= ..,' '.l')." "if

' I

; :L _

4.

1,

mcennc: d , `

/ njjfondme,

calme
Cba l alma

/Pe/f irzgnnutef

Tarnare,
\

- , '
nnmi d:llon`e
Piera/
Il
lcgnolidate
Ya{Ie_/Pznfdz;

Debpiflrxm` Mrdar,

si

que ces rimes if fouvent repetes dans ces petits Vets; qui

ne : prefqrue que des rimes fuient


fun dcfaurdans luchan: , quau con.
traire ils on; l uneA beaut (ingulicre
par l`exprelion des mouvemens ba

lnfceg' ,ondes ',\ 8~d'eis- flots Y1cjuils


Yimiret par cette ur1i`rm\."e'~ ,
0n`nm'e, cadence e' `1es.autres quarte'
imite le Gf1'emef.: des`ven=ts, le
Bruit des flo:sdune temp?:|:e.'~~
"D"/furo
Hama@ ;
_frmentu
='
Tempce horribili

(: nell' ,
Q

' 'j
"?

'

'

EL-*Qua

3142 Das Rfeprefenf/tions- /{


Les YR. 'frequenres_ azve .les

font'

mervelle aux trois premiers Vers pour`

YIerxprimer) ce que le Po_'c`re veur expri


merr Etle Signor Ercle Bernabei

'"A_* _"'*- ' _-" _~

it la Mufque de cette azion Drama


tique ajufla. excellemmet fa `crnpof.
lion celle du Signor 'leo-lli.`
_

vercaxon. a fes lleaurez

aum-_bien -que celle des Grcs`


YLa:ins,&t cellel cbn~((`toit dans les
mcfures des SYllabes_ 8: Vlc nombre
des pieds , la ntre fe- uou_ve'.dans le'
choix 8 arrangement des mots , les
.repo , } cewlences~> ,C85 tlwres..

,E;cQu:o`ns :cc que -dit `u'r`c'e"{1e: l\A\u


I:heur de lArtPo:ique'en nnelai '
gue,1qui~, apres avoinpzrl :
,dit ,
`
L1 .Qfffenfinf
!Malherbe
: vint,

` ; f

_ `" ml- .
" 'I
1=Fifmtir dans-let ,mrt une jue- cadena,
;.D"'nn met mis. ehV fa plut: >l`nfln'gm' la
..Y
f '

Et : la Mu 4ux'regl. du devoir..
Par ce Sage. Ecrivain"la~lngdfrpare''

Nafritplus-vien de 21 z_'fi1f'pr.
Lc: fiance: avidgmc:`r}11p_rtim1t- tomef'
Er le 'vers fur l_u?~.g 1''..,oj_4-pj/nV cnimen

Tann reconnurfn Loix . cf' guide !

anciennes moderner. -

'gfux Autheurs de : ump: fm encor Je'


modele.

IfhilloireI de llAcademie Frenoife


nous apprend , que ce fut la Mruqut:I
qui regla ntre.Verlilcation , c qui
littrou-vetccs temps, _Sc ces repos que

gnotoit aupatavnt pour lcs lau'


ccs de fix 8; de dix vers-.

Demporrement `de Vollius contre


les cadences rimes ,cfbd'autant plus, in

UC -q.\1ela_ chute : Sapphiques


par unY petit Vers ( Daile Si

$1 , de mme nombre desautres


Vers~ne doit pas tre moins importan
__loreille que lkrrencontre clune mme

rime. Il en elk. des oreilles comme des


yeux, il des modes qui choquent cla
bord- la : parla difpoixion bizarre'

dcs hab\.ts,cnfin lest yeux- sy accotu


ment ,_ Sc cc qui : bizarre,

devient
beau paroppofeI
cette accoutumance.
@gud
la traduionl
F`I&11o'ii`e d une @dc ? Horace lori-.
gnal', pour perfuacler que lunc ne faua
mit fe chanter comme l'auttc , Parce

: x'nefure, qxfilY fuppofe, ncll:


Ypas la mme dans toutes les tances
'Fi:anui{`es\, dont les Vers n'ont pas

! pieds mefutez, comme les ti/'~er\s~dcs,

.
'.gmm
'
Li.:_Y

'x

Il

ll
ll

_ _~

\ _

Der K2p'e/"f'_1`frr'a`p:"tf'1 /Ylsrfquetx


Sttoples La`tin"es`, : avouetl
n:e_lt pas Mnlicien : 'cat" fur cc
principe` je " 'ud'emanderois volontiers
fi' toutes les_ ngeI`ures"d"t1ne' Sttpghe

peuvent 'fs'c'omrntder ' `ue Aslgtte


ffa'rce`"q`ne l;t"quantit` des -Syl'lbes,.
elk la 'tntrle "n1drtnit',ilI pas'qu_e'
le noibre des, S'yll'abes'' de chlqlg'
t'mtI`ut aui ie"'inn1e'? Prnorts cette'
Ode dont .
` '
.dudiwre Lyre, Dhpca ;

\ A

Audiwn ,_L_yr;fs'n`ri;r-}'C9"tismen

tfnfmafh ,

Ludifqile "'i1.'tim}7udnI',"

_ Er
wml@ Ille
per4"cn'pidr_m'
Lenmm
fllitm'_Vv
1/ircniir

/1
Pnlcn'sexcubnti1_1gni`

~' 1

fl Imparmnur
refugittt
em tdfcfvvltavillf
,' quin Luridi'
`

-_

.7ur7>nn,c7u[1ix:ni1/mf

::::95 rug@

4*' "

ICon~n'en`t'f'eroitil pour elta-nrer,.


ces trois Srrophes [ut les mmestemps> `

": : les mmes mef`nres._]e veux ?


'h'ante'toutdun air : 'en un feu] cou;
_Piet
1' ,Aludivcre
'
]{17

ma

'WM' Dil
'hdiv':r'e'L]c:.' ~'

"

` `

Comment

Imt.etm':rnodmter.

Comment cha'nteratil fur les m


mcstemps,

Imfommus mim mmfvollt =rt'd!


quertuf.

O il y quatre fyltlabcs moins au


couplctzY~joindra~t-il Er refugi: 5;
cot1petat.'l le te pour le Ilointlte avec

Quia [ dentes. Comment Feta.: il


quadre: fur le mme chiant Fi: rm '
MHH# -

'

Vi:_fl1rmnj2zvHe,
Ludifque hihi: im/vaten:

Avec ces paroles quin [nidi


Denm,1e quin ruga
: , wp,-ifi; nivel.

'O les repos ne fe rencontrent pas

(ur les mmes fyllabes.

La vetfication Frat'.oife na pas


ces incommoclitez. Les repos 'font aux

mmes enclreits , 8( lefens vers

denjambe point fur un autre Pour la


fltuation des paroles.

Vi

Si : Hollandis naturalz en An

H
1'

gleterre connoifoit ntre langre , 66


ntre ver4`1Ecation,`& sil avoit l ce
que Monfieur de Bacilly fu:
nos manietes de chanter ,il auroit chan
g Ifentiment', c il auroit v que

'cllacxue palfg ayant [ ,il IY

L45

Der R;pnentafon:.n :

$.1$ prelnf=

plus regle que la ntre, 8: -


trouvle moyen d'y ajuiler la Mull
que avec tant dart 8: fcenc:,qu'1'lY
n'_y a point de mouvemens que ntre
Pofle , 6: ntre Muquc, a'u(I`-bien
que ntreloquence. ne puienr ex..
primer &'excitet._quat1d elles veulent;

& que fi le fon des lnflrumcns qui ne


_duire
dit rien
cesde
efflersorif,e
quand cecapable
font des
demalus
proa
}_; _ .=9 _.=_ `4

favantes qui jolienr de ces~In_ltu'mens,


8: qui les divers rapports

que cesf`on`s_ Aveuventvavpir ayceles'


d1'Ferentes digorions de.l\11;e`-,lil

ne{ pointauH`v'de_paflo,n q.uelafI?v'c'fie


la Muque. ne 'pu/.iH,`ent exciter en
quelque langue que ce {o1r,q'u`and les
uotr'-vernens Fharrnonie font acvcorn-I
aux gna ires'Ade_\_ces langues;
cc _que les hablles Matres font fans

.beauqnu enten
;

`en`r ga ement .8jzla~nature des lan


gues , 8:_;1 pcrfelzion de la >Muqll

Dailleurs ntre Mufique


_que ne >sal`ujf.'!1'_t _ point : 61331119!
plueurs ycrs fm; les~ mcfurcs
'fuln air.
1 _
- :

MU~5q,u<,=. fwn'

WVIP?hsallrsrsimcfubsld-lawn'
. "

politiom
. *anciennes
la nature
' mderfm.
des paroles :
fyllabjes longues c breves , auxY voyel-A

les qui doivent fonner','aux dipl1ton'


gues qui doublenrlc ou qui laP'
puyene , aux confonanres qui murmu-.I
rent , qui" grondent , qui fe glillentl
dans-le golfier on qui fe poullnt au
dehors. enfin je ne fai sil y a jamais?
tildelangue
jequi
nei'i
excepte
pas ni.'
mela Grecque,
foi:
alli une
lus
grande deiirareie que va aujour hui
la ntre pour la declamarion ,
pour

le chant. N'en dplaife ; Moniieur


Vofliur, ! mlhs la mefure des

1 que lon obl`erve dans le c_hanr,.


que leurs accents,pal\rreque `les accents
fom faits pourle chant ,'8c` les"mef'ur_es

p'ourieiemPs du chant. En ce 'vers' de Virgile


Anm: : Cano

( premiere fyllabe du toifin-emot'


eli: breve pourla 11111&& _tloiigu
Ipour l'accen't',.pa`rce' qu`il l"aut"`que le
Chan'tappu"y"e '`:1e{l'us 'kpnrir faire enten
dre la f`yllabeffivante , ce qui fe ;
liqueei tous les mots de deux fy_l'labes.
Si Monlieur1:Vollius
ai/oir 'v
les
lgavantesire
que Monieiir
de Ba

eiliyadonn es pour"le eliant des mo.

-_-.

148 Der Rrp't"t`/fttttttcns Mit/qttt_


nofylabes v,- 1l ne fe [croit pas fi'f``1"1T
dchan contre les langues d 'tilt'
abondent. Car "tant sen Faut

au chant la de'cl_am'ation",

qnau contraire ils les 'rendent plusI


aiss en ntre langue; : Moneur

Vuugelasen fait cette remar'que'ex'


ptelle" parmi celles quil faites liir

nttelangue. rfej ;
e_l_4fe.ett ntre langue qui : ett mal
nollnes? dnft`ttetm plnur: deftttl

Cel

_lon la langue Latine qui ffm

>$1 -"tp-as repetir '


nombre remarque : t_ttx_
fm? / rang '1*&1127{_
4)!/fait
fl paattat'ltutnfe
pme une !
ne
les , 'c[le"'t1rfl
point _afcnce de . ) '.'{nbeFdnfat.

farce qtfelley 'f'ttc`a0li'tttr//e'e , qll? hlt


: il hiya" paint de rudtfe. t`__ett

Joindre plueur:"enfemlle:` simi: il


des
:
um
dritt
tout'dantettr,
entier: , '
`pu/qne
quesalut'
lort'~ctt'
de
_

llal/1ere}iqufo1`affue furlela

a des, plus doux. ' detplu:cattlttn{,


=.,qu7ilxi_ti41ti;tfatI;~"2itilece.

Vlit moi je_n.evoi ren lt


zY`$'.'p's,_ }? t>-'ftf ; rt

} *I Fs 1:

Ilm faut dom: _fze `ut'ttn"~fr

ttl: de

/-:
J* I

1 "_ J

"!

; 'dcennex mdernek,

149

qu4ml.t"'.t-fe encnntrent. Chaque [


d fc! proprietez, fet . Il j 'des

Precpm.cammun: raum les langues


(: qui font partiauliersrchaeune. .
Maynard don: la verification _eilz
fi belle ,fqtte Moneurl

l'limoit lhopimekdefivrance f.
voit le mieux faire des vers un

!i;Csbon n"o1bt"e'qui ftzmtt'` ptefqie totis


. Ivici quelqtiestiii$
.de cenit .qej1i:retnarqus. S fit
lltf grmdidanx
:..t1t` ';>l4..pi.x:
,il
-A1 ""
grani!
'

_(`:!_5 ;

if

:=

_$_,.' lq,Ro|'tqu,e n_n frs,te_far [bn /:


Qd mit lf; G.~ecs_-dn:-.-un chaval dit\fbo'D.t

/eiyur
Yaigupleitavtw'
#vynil )deus'
* ~f.~:'.'
`nmt.

rien
:fa ; { le. bien de .
; plufieuts`hetn`tPiehes de
C >':. ? .'f>l'it,'>"t ? ,

:J3 1 "'<e,``.'tt>f)

if 11~~-

S 1

: ln,Wf~4ft't faux ptmter


.v:.11.ithR.0:`I*l}t.\.V -zn - ~~` Y "

\'1aj f

: i?yfpi((;vei*qi'-finiront
gft ;~1I7lt.f_.`9f:t:t>i1x1tttrtlt

'

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I.`e_`v1a.a`jbt`gz1,',q11rtIttCiel , lflef
." ,acquerir J
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1411114 ": fn
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I

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N11)

me

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Des>Rpr`efnt4rEvns.m4i/ique

Mair je veux mal'-.au Deurqui feit


-"- .

rh

0" if,f lfffmuraucur duwde


,`

rrr

=2;\ 'nai vr .ls

:rr 75' - '1.":efr1:Y .

gu(

'

Iene In1'u=ot's-'.p`r_>nMiitrmartiis r;
_,;eilvlir tnustitlesvets `aqu-Ti-`l: alf faits- ile
,certe ferte.

'f!,r.l'

bell
wn

...!

`lrjc

, 1.. ! =-ne-fi` point rdc


arygiynfplns raju'&et,la':M;uque :

nc
llfo

aux di:la1na;i9ns.qi1efl*girdepuis

lun

les oi>fetvation_s'qi1e. lona.-`ai:es_'fut

qui

!:1 11316! L- elitair-rer _,pluis-"fqt1lelle ya

itil

Aco_,rn`n_1e la Mulqucvydeis AISI'-l1l'lbes.-Limi-

`boul

gllfs ,-plus' longues ,- : .ttrejsiio'ngr1e,

~ibreves, de,pls'lreve , T86 .

ller

;h:rv.c's,cenme:il iya;iari-sl,l`atE Mtiqllie


llt!
,lCsNores blanches-,'desMinimeslrlan; :
,.r:ll_v.'sY ,cles=No1'~rvea ,".desfCr-ocl;u'e'f ;' :

Illlfl

rries cloulzolesI Crocl1us.'f._"Q.r_ie neus


des mtivemerisr; 8: des

Alu'

liH"etenspour les voyelles',

`I

routes les Confoncsfl, :


;1::_ la rel gcerstbpar
Atioululemlens: oxrl~es~gli(Rie~dl1.gpf

1 flair
Plast

iet ,tries ,.ft_rjr;nb1i'enren, ls : lb


voix, 8: les diminutions,'il1n rien

>eu1rw,bH'f\wr;purrn:'fafr'rm

~"\ j
1

wi-. : JsM,_'Qn'm:.
;

aerienne: ' 1.'


ifi
eliarg de la Mulique de ces repreien
tations , on a v tout ce que Vart , le
favoir, un genie heureux 8c une lori
gue experience peuvent produire de

plus excel-lent. ll ell: n au pas des


belles chofes , r il { tellement ac
pommod . nos manieres' par le long
lejour quil Fait en France , quil a fait
du caratere de ief`pri't de fa Nation,8c

=.\*:-r;i<=rbe.-<f:Tv;r

Llecelui de la ntre ce juiie mlange de


l_un &_'de l'autre ,1quip!a'it', qui touche,
qui enleve , `Se qui fait avoier , ! _
;neli'rien , dont on ne puif{I`e venir a
lioiit . quand il 'aut'[`erv'it un Prince, qui
, lin . 8: le"'clil'c'rnemen`t
'nulli julle la le Roi. 'Cadmus",

~_.Thel"e , Alceile ; llis , Bellerd.


phon, se VPm'f`ei'pirie-,-fori: 1: graiitis
`fijets quila traits de cet'temanier`e

admirable 38: filinvemion : les vers


de Mnfieur (ninautronttendu quel
ques-uns d_e^'cesde`'eins inimitables`,l`a

'Mufique quiles anime , leur clonnedi


charmes lifbeaux> , que nous navori's

eplus rien nv'ierl'Italie, 8c que'no`tie


1P0uvons_ lui fournir des modeles L

'-imiter.
*
'
~
. h Ces en Mufiquene font pas
nciennes parmi nous, quoi quil femble
ait cherch plulier:tsocea[i'ons

N ]

; Der _t_Ye,f_tfef_ttttt_tantt_en Mn/[que I


de les; introduire comrne=ij:_ dirai

aprs. Elles femblent ystre -venes..


infenliblement 8c com_me_Vpa,t _pieec
ce que lA_uthenr lArt potig

que en n__tre._langue a fi Ybi_e_n_re`cc>_nnti


en ces beaux Vers., _o ilparle,de
_Tragedia , 8: que_jq;'puis dq.nra_ntmieux

appliquer ntre YMuique.__Dra,tu:1t~1`Y


_ : que les reprefentations , dont--il

V1parle commevncereittpat des _(.`,ls.rnlon_$


I Cteztttit.

Inf lf'm<g-temps
ahorrr,
dans
__-Frdnca

un
z'gtrar',_

, .

De d.m,_,nt1t_traupegrot`er

En ptiblie

} ln premiere

Et_ttttem_ent znle _en ; _/t`mplt'cit~

lf: Saint: lyinge,


.

utt._

/// n ipznt lig1torat1te_


_Fit wir de ce projet la denote i1ttp,':udeH

clmt Daeurs prc"t'bant [


. _ mt , ._
_ v
On uit renatre Hrfor ,dztdramaqttttl
~_Seulement
Iliatt.-lc! detjt laitnt
. le
H

Ale.
l .?
.antique
tttttu de_ClJlir

G de MW
-s1 \ syt'

~}|i1`cz"n'c".t' "t`r1'ti-.itit:1'rs.;' . }!
` Il di certainiquelles Pc1er'inz_igesfin7'.$
- fpctclcs'

'De' v et ov

Ceux
la. qui
TcrteSa_inte
tevcnoicnt, de Jetiifalem
; jacques

Comp'o[c_elI'e` ,Y la Sahte-Baunt

Al?t'ot`/er1ce,cle (teinte Reiuc,clu ;


l-inr "Michel -` Puy,
: quelques titrcs ; piet,
dompofoeut cles Ctntqtts fur leuts

-Voyages , y mloient l'tcc'it de la vie


la mort du Fils- Dieu ,gti du
fjttgemen cetnictclutle nauie-rc grof
llere ,mais que le cham Sc l (implicite A
tlc ces tempsY l fembloent rendre"p1

thcrique cliantoienr les mtztcles


"S.tints, leur ; : amines F@
bles Aal qui lst crance du`*peu-ple :
lc . Vilons , : dt\`P9ar0.

_.Ces Pclcrins qui alloicnr par troupes,


&quis`.1rtc'toientdanlS Iu''S 8
ts places pttbliques O ' ils. chlnignt
le Bourdon la.tn;tin`, `lc'C\hap\ea.u',. 8c
V le chargez C',qulle"8c "
magcs peintes cliverl`e`s,ccit1lc_t1rs ,

^ foiem une efpece (premie 9181:;


6 quitexcita la c1t1_lqu'es Bour.

` geois Peris al Flite un_ff1dP<ff


jun lieu propre ele vett\1`f.i_>T hea.

? ,o `rcp're{"ett`t:toit c'es`fM ;

iesiouts de Fte , autant peut :

:ieg:

publics, olf: lon rep`tel:nto"ir ccs );


<fl:et'es, Se fen ai v un Vcletri,'l`url'e
Ychemin de Rome il .11$,$ uric

~placpul>l1'que o il ny a pas quarante


aus que lon a reprelenrer les
M>ltere's de la vie duFils de Dieu.
"~"- `"=H"

bcauxvtlans
Ces Spelmcles
ces .Gecles
de pier
ignoransv,
parutelitque

lon en fitifoit les prineipatrxlornemens


des
receptions ries Princes quand ils enf
. Itruien: 83115 les Villes : comme on
clmnroir Nm."'INa'l, au' lieu des criscle
Vive le Roi , on reprel`cnroit dans les

rusla Sxmar1'taine,lc mauvais Riche.,


~laPe1lli'on de Iefus-Chrifi : plufieurs`
autres Myferes pour recevoir nos

Rois.' Les Pl`eaumes& les Profes


'
lEgli'i: toient les Opera dc ccs temps
alloir en Proceliion au devant
ces Princes,I avec les Bannieres des
Eglifes :on chanroit`~leur`loiangc" des
Cantiques coinpo/(ez Yded|'vers Palages
.lll
de1-'iscum1i~: :
il rc
des allufiofrisfui' Vles ai'onsprincipalc`s
Jfle'leul'=s Regnes.Un de n`os Rois fc pini#
liv
'fit compoler^lui`tnm`edeces Hym?
: : Canriques : lon (

Faridclfldnr ii {-

lla

-l

i\~
,_
_-menet' modem".

xg;
v`laY Reine fa Femme, qui lavoir pri

I,

faire-un de ces Hymnes Ct loir


_La bonne Reine fe nornrnoir'Conli:iu

i
t
__

'ee_,8c le Roi pour la contenter : un


VHyrrine la loiiange des qui
.eommeneoitparces mots ! Confhm.'
lia Mar/)rml , quelle crut fur lE-qui
Vvoque du mot Cynanl avoir re' com
pof , n_cntendant rien de roue

le tc{ce qui toit crit en une langue ,


ftvoitpas. _ A
-

'_ Ces relics de Mulique Dnimitique,


qui s"etoienr,_coniervez dans lEglil`e,
dervirent ln. rtablir il y . deux cents

in

'ans 8c `'R.iri_1': qui lvoit _conirrte per

Nrliie pour donner la recitation, t


li deduniation des Acteurs , ce que les

Gecs donn_oienta_.u `chant : mo'

:
;

Iiii_;:,l;i._i_it Patotre iur le Theatre vers


Yan ~ilfSc~.`t;iiim\. le l.1ppreus de, Sul'
p_itiu`s` , en lEptte dedicatoire de [s
`$ _iur : Iquil prei`cn_t_a au

in
'ardinalkiati Camerlqingue de lE'gl_iil:
__ '_'Cf`I`leveii"_tlii`Pa." Sixre , l`bus qui
I
re_[f`e_utit_`,t_cJii_s les""'efits de : :

`lM'2.`te`f`v>tt`i~i'nl`e,` ayant _t ,fouponn

attente fur' : fon Oncle


,_
Prifnnier dzrnsle Chteau :
' @inge , gifou_ e Pa e 1e'retira'.l_ui

""1`fQh1i1i1f.il1ti1_m, _l`\"fib\iflims

;
:v

1 ans
, toutesles
%5:4{
(, Snlpitius lcam.
"fi"4"*`?E"gf:';e

la- Magnilience ; :
avoitfaitblr_daUS RQ_l'n._,8_C._au_;g enf'

de Rems,
deqffursibss
I.i1l,a.`1SJs
follicitede
fluteY dreller
des Theatres
gu,
blicsnout
lss tPffnt.asiQ'dM,uqs
dont ce Snlpi
tiusft: Idit e'ttc.le_Rell:aura;.
.teur ayant fait Rome Yd_ept_1|`_s-per
1a_nnes ,ce qn'ell n'ayo_ii:_f_plus en u_1_

jg@ dpi1i,tP1ltwfx1rSslssn-ill (! ss'


! d.a'tiS Csf.t.s1?,P"t
~.1<1l\1@ ?
'at_t_e'r1d__dt_:.1_Aui\un',[_`l__teat_re
,

Perce qu".il-en
_-\.1;f1s1>iS -le
Lun L Thetre mobile

Ifilailir aupuplc

drelf au xn-ileu d'_t_1ne plaee,8_\'\d;tuttes


foisclans le @bteau 5ain_tAng_e, pour

divertirle'Pa_pe5

Icluelques
cardinaux.
.
4 V pour
_Tu rnimpgjitttut 7r4_d gnam not
_uvenmfem
CANTAREpr'mib0t:
excittmdi. gratuw
( dtumut,
(nam eittfmati alianem jttm mn/titftcu.

~lis Roma non vidmtt)in m;l_f,a_r_ pub


pirum _ad q_ntfnque.pt__'_t{u1`t_i"gltrftA1'd,;_vze_1t`|,. ne#

]1rtl_Ll>et't"ttt_leien*tvtttt".J Eatndelttqtti
_'Pa/fqsun in Hatlrinni mele( il fue nnacnt
ti_o_f['_:e?tzn_t_e , turret ) ?
'penatesgqwxquimin_mea'iaCrt' cauti teta

nfu _nmbratljns , drm['aptztule,

`.f"z1f'ft"ttfftrerif,
Y~..\.

ancirnet madernes.

' try

"? /. Tu stia/nprirnux piffurata


ftenisfacicm, qutm Pamponianicamdiam

Kermt 1orofculo'
Tbmtrum novum ! rnagrtii voti:

; "

"F

` Peu danne'es apres, Bcrgonce Botta,

I
1

Getilhomnk de Lombardie , ayztnt


t'tccvoir'- Tettone dans fa maifon le
Bl!cdeMi1an Galcas , c fn nouvelle
Epoufe fbclle d"Arragon , 'petite Fille
tlerdinand Roi Naples, leur fit

fetvir un magnifique fouper , z accom

Ip,ag~ni1ci'iaqt1c l`etvicedune d'O.


t peta quele rtabliilmenttle ces aions
1 Rn YMuiique cotnrnencoii tendre
i ` agreables pr la grace de la nouveaut',
i pi-tt-que
autres beautez
leuraclonnparles
depuis.
I _ _ ', qu'on
if

"""'}a"l`on commena les tlivertllemens

1i -

Regale
en apportant
Toilbn
"0r pour
c"ouvri`r
la. table,Ila Mercure

i
if
it

t:_l1a.ti1t'.a.lcsitdtlrelesI dont il se'toit fervi


pour tltober Apollon Yquiga.r:1oitlt:;
Troupeaux dAdt`nete Roi 11111
im Veau grati` ) vouloit,f`atire` fervir

il

ce repas. 'Diane amena Ateon t.l1:trigt~

li

Cerf , 82 apres 'avoir explique' les


fellentnens contre lui Lelie l_ui litten?>
Illdre qufellelui fafoitgrace dele faire

ffvt au" Rep'asdtine` Nyrnplie atifi

138 : .rrfprfentarim Ien :

, l lli

belle : nulli lage qu'Il`a.bclle. Orphe


ayant
appris fur FA penuin c'\`1ilplen`roit`I

encoiela mort de fa chere Euridice , la.'


celebrit de cesNopces, sy rendir pour

y chanter' fur (aLyr_e les louanges del'E-j'


poux Sc de l?Epo'ui`e : ayant attir pat: '
la douceur 'de fes` Concerts _un `gr_srutiIr

nombre d_Oil`eaux,il lesoirit il lla~*F


belle. Atalante yapportala r'tcv.ir1"S1l1'1
glie: Calyldonien 5-`avoiianr_ q'u'ellc _c'.f

cloit` adoriee
cette nouvelle
d.tre
de touteN'ym'phe"lzt4
la Ieuneife gloire
Ide :
Grece. @Th-el`e avec une troupe :
Cballeurs apporta le relie duSaugl1'ei'.I
\ Iris parut ( L'fon Char tir par
Paons, & Hr { un de ces Otfenux'

avec fafuperbe iuee. Hebe-Y porta lc!


Netardes Dieux , quelle prelcnrc dans
111 lupiter Junon. Apicius

v-int des Champs Elyiiens , pour faire-'


1`ervir'ladelicarefl`e de ce Repas toutes

les inventions. Les 4Bergers d'Ar'cadiey 4


rvircnt 'un Fromage fait des rnnifns
me'n'1'esde Pan. Verturnne 85 Pomone,

y'i`erv'ireut~des Fruits. les Dieux de laf


Mer, 8 les Fleuves de Lc'mbarr:liey !
terent de la' Mare Sedes Po1fl`ons'd'eau
douce ,' `aecompagrierent cc/s Mets

d:tu'raut de 4recits de Muiique. Cc "

{/: reprefenration 'cn Mu.

mrt

: moderner.

t 59 _

1e plusregle. Orphe en Qt l'ouver-


introcluilit Hymen , l'uivi d`une
oupe de petits` Amours, qui repon
Dient ces recits. LesA trois Cruces [:

onnautla main , firent la feqiride Sce


e.Elles furent fuivies dela Foi conju

alevtu de blanc, qui vint


L_ Princeife poutla
fetvir. du
En Ciel
mme
:inps-Mercure
lit dcicendte
la l
lenomme accompagne Virgile 86
le Titelive. A prs-eux vint Semiramis
tvec Helene , Mede , Bc Cleopatre,
qui ayant commenc chanter leurs

Folies Amours _, furent chalfes par la


Foi conjugale , qui- leur dfeudit de

venir fu'illerpar le recit de leurs eldor


dres une alliance li fainte'. Elle lcha fue
elles une troupe dAmours dont elle
toit accompagne, qui pourfuivirent
ces Femmes avec leurs Y1'<`larnbeat.ix al
lumez,8C mirent le feu aux voiles de

gtzeclolnt elles toient .cofe'es.- Aufli


tot apres partirent Lucrece , Penelope,

Tliomyris Reine des Scythes ._]uditl1


Poreic , 8c S ulpitia,qui : tendus
celebres par la puret leurs murs
venoient prcfenter la nouvelle Du
eheile , les Palmes la pudeur, que

leurs liecles leur avoient donnes. Enfin

Silent: monte fur un Afue c demy

fw *T

( De: Reyare/fnrarmnnzlnjque
,vine ~inir ; piece de Thcatt
par Chanfons plaiintes. Ccrtc F I
tc ci-c fx bien dcriredansun Autbeur dt
ce tempsl , que je crois que les Cnr.
ricux erontbienaifcsde~la voir dans la
mmelanguecnlaquclie elle fur dcrite.

Cnex/2rd_1ricpr eff, que ;

_ . ofulcnlinm , ' lnxum [

wz a. ,m nuurnfenulnm illamm effi


quod non Mimus , c -Cantor,
gum pti .Lad rem
wrm'
? Parazrnm funlj'
mnri: antecrir. 'jafm : .
,:1! tnlir.- YDamit Mercurius

quanta me wtubamfratri Apollini Adm


/;/$.
arimnx llt :pula: mme - !
ener/sin Cervum :

_cxplicutquew { ine gufi


f105'.liM @Ke fr. ex homine mlmfrrmm

_fffpullfumprabavitqum fl1ell'fpo1'1f
utrculum. Qrphms fe mod in pmnna
z/aganter/1_ d1ymxori:\Enridice: ca/Tum de

e_7et`uudr1:{`.-narrnt defuperi/mo nu.


pfmrum apparat# A, qu in dwexa mami:

[&14. ! ff
cendem adi 1; mlwlfl/ff
uva. ` qua: captawrt ajrerh
Jltnlanm Apri Cakdoni per raffa

cula ! : : , prt
fata

.4;.t'._.\'i|n*z;r_1et_"mn{rne:.'
ist
`_ftfi*l.t`Il'1`1i.t/Ig id.w`trri inter 1o1t`u!,Gr`a
Ai:t_'\j1.tven__miem parte .frgnnnf ique bano
. rem vitruribus -_;1gcsl_lanti]/n_n .Spanfll1en
J terug/j1or1x`_ 'derkGm-autemfexta low

Pavo ; inf`errefurpf4gre`n. Iriijmm..


.nir " ila`nn`f]1/sis
Y_1'|.t'f1i'l11.t< guarum mutatmfue-
'tif Arge: iilml't.V Reliqunvhdein er/'nf
"Tlatfem - ' t:4l*er'i mr'
. illvm exfeditimirmagr qum ?
._in`s.[a6iit41e*ariz _unne- fgnrxriane'

grepla]x`b_ 1i;f1f_,./1,41r~i'r indicio.


Tum`Hee.'11a fwirvfipocillatx ,

: ynrom da D;arum_menf` nt..


.ulit._Api_t`; yung@ : Pofifiruin -ntil

ftx c,rnp|i:.`Ely_{Iis~,iiqnf1`tf[a/hi luxus'


; aamf_b'ra1 luik melli
[ fm't..-Y : .4in'dif
: ipp, /. ~n41ei\rrl ):
JilirY malibu; t dalerunf,
L-Vernnnus ' Pomn1'|_a\ vmife grbarbn

.idhi6ii]2}_eiirunt, ur qnmqi:~pnm mi-


aqi1r`n'.pani_n Y_1*_m7r1-'`.dem 'minurnrent,

qiluit lupfecunddm. m_en_/l1m'arnarezgr.


,NecN@i@der- ,L fqntimlarumque dinner

Drcquqfimimunuulit' venerunt.
\ 'LIMIS rfitimisju&*bu.t~falf1-pifcium
; Aldaar@ Tz's:ir1a-`V

_=4;; miiiarc.t~ fn4vim~ef`que


.idrduqoernuzf ftnit guagua- Sltumn lam

Muque

l -

r r7ui'-:mafa,fr"a>lfr?i; il
*trfrf1-fif`uw/ >,'t1a.-~r`. e`/*i-`r1r`i`tr_r r`t".trf'l. .

[? H

se--\rrrrrra.~.fzsr>rmarrJturn@A ; lf.
-eral#-"tt'f rrzferjtj4dvr;ar~'orrkfdir1guild'
f~gs_,'prrss jnrfrffdrayr aar{"pll"1'r im
`trnllt._w;"u wir strrrru,f'f'p'>'rrlt'rfir=~,rf

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\134#($4/5;:;4$131*`'

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~ft'rr~atfrrralrrutrrra-srragagyrrrpara iff@
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` 'flv:i`ezrut`pbfrerni1v'rnvjf.H2urderbu
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; gilrrm __,

' rnagnudhem

enhrfdttitfc

ioni ucmkpnrfr' temurrz' ntiiim

1"4warts- L-frrr.imm~

in
flut)

niet

._ i nLi'e71r1er'_'m'e_rner, 116;
gmnen cccinir. Tim: {}: Semiramie
ru imfui''4r;4m'mulrrnm camiseta :

Helrm , Mede ,cleopalrquar fiie_'4


fue aperireincipientcr caningalix eanfeim

Fide: , fuettque impure frmwre


/kni/fmns nupta: , rw/jfmifque
pollui , profanariq/re', mfue um qu
pimzmfaceere fu/r. In cvnmmases 1' nei
! Cupidinum mirmm , qui/latir inten
tiffaebus qua: aczrfalge/beken! . [

,#81/_linmsjcerunt , adufi/21|" uclmnenti


mmuffu trclinc exturlvarnnt.

Sumjjr cherut, (
_ ill/ifiafanflfaris exempts fuerrmr. Lu
mi PmeloPe_.Sc]fh4rum Regina Tn
Ijrisijlufdirh , Pam ,Sufpirin _, que fiu
gulaprius car-/m'n."bus mirnoni matrnn4`

Fquefiinfrafe fuimfim cam..


_merldatrin [Lidia que/`anZ'_ar_4
ne optan: .qumfnf fir, iicallaudnnzef
'rMf`rlmt,A faam que que cipal/nam de,
#17. Severe affix- intulit } ri/`uf
mafanem adfve'r"u. pando Silenux A/`clXla t,

gui

rcipf vinalenfus :

jinnlaret , qufbmno-vneeretur miriam'


man-in hominnm cnnfjnli d_a

dit. Triiianus Ca_lc_h'us in._ nuptiartmt


Me-liolanenfium_de(`eri_ptio=ne.
_
.Ces Muliques Dramatiques Ftircntt

toufertfes dans les_._ Cai.rcrtgel' ,_

-;.-_fR-gef!

: _
lgns les Ballets , don les. Youverrmfs l

lei

fom prefque wjouns faites-"par.dfes

Blll

diloges & des ; dc MvufclensL gli


gigi chanrolenrou Yfm- I des chars lou
$ machi.n`es.f'En'n Gstavisj

tim

Rl|1ucci|~1i'; Pocc llormltin4 ayanc'.u'rl~ l

la n

talent pa-'rticulier-, exprimer dans' (:

:formes >che -paflonslchercha


les moyens :Vy aiulle. tellement la Mu.

.fiqugc l`ecl"1ann 1quls"n`>ra1ll"enr. 'rien

ny la beaut
de fes 1n:el'
lgehce_des`
pacol'es:,~qui:font
fouven:
cfornrneabl`orlne':s_` par lesporten1ensde
- mix , les fugues , & les. fredons. Il eu

l:<>n`cra|f~_ae1s Gia.aomoCorf ;
lzomnmm _Florerin 'qu-' enten'dit"la'
'.M-ufique' c fplaifoi: aux- belles'cl1`o
ffe : : :
.pdle Gacomnlle : Glio Cacci
exl1ew's;=Ma'1'u'cs'de Mufqllfg

eonccrrerent Aien{`ex1|'1ble4 une * piece !


{ du Signor
. ( - -grand- Duc', 8 E

Jaigrancle Duchede Tofcane ,. 8: dfi


Gardinadxf-'M-nn' , &Montal'x;o , avec

tanrde fucs ,-'q'_1e'ce`rre piece qui ro:


Pr-Jes'Anmurs dApollon &` de Dlplin
fervir de1mo.'clclee`i l,.Euridice, que Von
`';re1rc(nta` A . apres'Il an mme lieu.
Claude-d Monteverde excllenn Mu

ble

`fielen,
"h`niametd'fmoVennr,
compofa lAriane (:
originaux , ; devenu Matre de
1%-Mi\i'que;de Saint Mafrcde -Veni@
ilyporta cette maniere de repteferitaf
tions qui font devenus ii celebres pat'

la maguiiilcence des Theatres, 8: des


habits ', la delicatele des voix ,lhar
>monie des concerts, : les (a-vantes

Gonupoii-tions;` de ce Monteverde -, de
SSoriano Giovanelli , Teolilb

&~pluli,eurs-autres grands Matres.

'

~ Il fallut `donnertces ations Dra.'


`statiques tous ces ornemens pour-lesI
V5f."aire bien recevoir , car tandis
eut que la beaut de la co-mpolition
pir les tegardacomme les autres pieces
sie Mul'i`q.ue qui fe chantoient divees

hurs ou par recits ,Lmais ds que :


11015111: tous lesaggrmens des f`pe&a `
t_:les les changemens de Scenes les

I.imtcliirieo , les habits, la Symphonie,


fik toutes les autres heantez de la gran
.Tragedie ,_ ces ations furent reeeesY
-MEC applaudiH`etnent.dans toute lIta_.

, o les Theatres font-ii propres)


lesdecorations ii. belles , Se ii cliverfi
, les machines ii`jui"tes les voix

, la Mufique fi favante :
iibienajtille aux pallions , Se aux aS'~
_felions de l Ame
6% ,Y .`
_ .ci-;rc

166 ."?!
_] Antoine -Bail: , IFils de -Lazare
li connu par les favans. traite's_des ha.

bits,8c de la Marine ! ;
au public tait: n . Ver_ril`e'durant

l'AnibalTade de'l`o-n Pere qrfil eut d_n


ne. Darnoifelle"Venitienne ayant pris le

got de ces .reprefentationsr quiliavoit


vs en fon enfance ell'yade-les introf`
duire en -ce Royaume. _ ll ateta. pour
celaI corinne il toit bon Pote faire

des Ver-s mel`ur,s_,er>rnnxeles- Vets des


Grecs & deis Latins ,vellimarrt que

'Vers de cette forte feroient plus ;


pres our. le chn.nt,iIAacheta une:n1ai;.

fon cl; campagne dans un Village voilin


de Paris , il aifcmbla des Muliciens ,

yfaifant certains jours de la Semainel

une e[pecedAca_demie, il cherchait


aveefes amis les moyens de faire reK
: fon deffein. Il y avoit desAPtinCC.$

qui afiiioicnt quelq_uei7ois flcs Con~


cerfs ,mais s'tant `'content du chan?
ml . la Po'e`iie,i`ansY y joindre les al1
tres Ornemens des pera de Venil,

il ne fit pas de grand progrs. Scevole


de Sainte Marthe a marqu ces.f'oins'Cl'
'Baifpour ces reprefentaltions dans 1'E'-,

loge~quila fait clelu'if, 8c de Lazare [on

Pere. Domum ( mlm Femme.


' 'Mln tical/,r."rin -14;!1[5$ ,als ;

_
' h1~&tnf<'ht2fff. 2167
"'iz'ir!polrir_lamnbis fr/]r`dnfrcqrrenr.1
"tl`m Pm']n'im di / 710.
= nnnifrourn genus emnduhm
''r.'r|", dibur aptdmln-m cupdif/It//r in

ijiraer in bum* ufnm ?


arfinfatas consenties
[ammi Principe: animigmzifepe- L _

3 - `m1_fl"ue5'nnt," -

"

Y' donc que polie 1 inrroel't1ire

'"ces"a-Sionsde Mulqu'e, ilafallu leur


: tousles' 'ornemens des au_trt:=I

: - -- beau
iiet -une agreable" d>iI`pol-irion ,"tllet
- beaux 'vers , des-sntimens tendres ,des

coration propres', 'des changemens


` elefcen, des v;oiir=`tares ,5'<les"aC`t'ord's\
f'ileidivers'finlrt1tnens',' Bc cles entrees

-de-hailet. Celt ce q_ui'a-fait dire i un


e'x'cellent- IMu'ii<:ien'li.-1'tA les >`pri`ncip'=.s,Y

~ de-Saint Augu_i`in`,`q-ue' _latpatrfaite haii


"-monieai'eul"7degsf, leI dans:
I'{1?t~fprt JeI '!*cond tarro mf,-_

' noi (iiiie-dans liniaqinairori , le qua: ered?!

'_

._

I _

mulrrxt

meme le crnqul'elC primi.


lief
'iiaii`s~la
feprinie
paroledans
, le [itx-ir':nie`d'ans>
Ale:`l"on . liuitime
le cha'-nt, in mia

l
_

fdans la~d;a_nl ;v_erle neulime dansllzii Tg;


`wm~po'iition du corps C"e[?c' diie Wgr.
"`fue-l*eprie_", ist rrifoii ,` limagiiiatio_n. "
fl.1f.f

r"nouvet1iens" sla parole miei

-_r~.v\W_~.v:|

.1 63. }; Muqnf;
iqgfffuf qui ell lfexprelon' m,S~pen.fs,1
,
nonle la voix qui all lech?.-nt 1

? des mlrumens , : la c0mP0li"l

f,P.m' tout le corps FontV la parfaine harmoni.


? Ge fon: les neuf. Mlufes que lcszlncicxsY

; fam, ont conldc_r comme dS~ divillsy

:':; :.: ~:'" Ceffcequi : Peffd-qu@ dew


mP0_ les fpeaclesjl nn poiiit.1l.P1<\;l$

nm. achev `.;11.1e.Im. des rprntgions


}? 1;/Iuque ofe tro_u.vcn;.l;outcs..
esr

._ Le choix du fiijes' : l' dfp0'l-1*


font.lou'vrage de 1eI`p:ic ,t de laiaif
"ex_1.V De lfcfpri: pour lc.trnuve;, del@

)halfen pour l difpofei'. La I/Q@-'if'.


_ _ Quvrage de lmagjria1x:ioi;.V qui Gil Gl?
inventer les ornemcns , y mler 1:5
aH"etions : les :paons neceH`2irS,C
choifr des termes t, dei figiufes 4Pw+
prs pour exprime; las fentimgns ,d-QII
lnalflfiit lesV a`e`6l:i_ons,j.,Les &n;r-t.f',l3

)fiymphoiiie , 8 lesballets regairdnrlle


(. dcs.inlrI_lm1';'l}Sf,.l3

:`c_Qmpofiaon`du coips (15


'mens fjgurs~

l .

Le fuje; deces aions elliorlinaiiea


mem t' de la fable ou cler<l,l.1i0,iI>,
en il e allcg6|:ic1l1.'.l`;nridice;.Orvphlea '

`rane M-ede ,"A;rxfh}1fe , -Ihef',


'

, l'i.e1;.','\il':,Ap A ryh`I`,,'Cadni5}S

& qpaiirit

` ;4:. _ `

, <Bquantitd`autresi`ujets qui ont pari


Theatres ( font des fujets
tirez de la Fablea, Marcel Il Siracufe , Da
_:ius ai Babylone , Pompe, Heraclius,

SC pluiicursautres quon a repre(`entcz


.Venife font empruntez de lIl'ft0ire.

.La Verita Raming , Il dinganno ,


LitzgJ|n`na dblmore , : quelques autres
: allegoriques. La premiere deces
trois repreientations, fut tout al (.
gcnieue.'

Le Temps en Ht l'ouverture par un '


entre de Balletpout difitibuer lArgu
ment. La premiere _ Scene toit (
8: dun Apoticaire qui fe te'

iduiflbientde ce que les tnaux du mont-


de faifoient tout leur bien , 8: de ce que

la terre couvroit leurs fautes. Cependant

la -Vetit maltraite at des Avocats ,


,/le-procureurs L,
es Plaideurs ,.1
'toit tout ropiee 86 leur gemanrde du
fecours; mais ds quils connoilfent que

itil la `Verire', ils la fuyent. Un Cavalier


soli`re elle pour _la defendre 86 _laban

donne aullirt u'elle fe fait corinotre

. Un : aitla mme chofe parce


.fqirlle fe rnocque deles fanfaronneries.
~`nlin cette prelnicjre partie iiniffoit pal: .
~\1n' ballet de villageolsqui danfoient au

-dquelqucs courges fcches4 battues


.4

3170 Der Reprefent4nons` en Muque


les unesconrre les autres. Dans la lecon:
partie un.Marchand falloir le pre.
mier recit Se le rj`ot1'1`ll`oit de ce que
.pour fe faire riche il ne faloit que faire
banqueroute cieux ou trois fois 8 sac

~cornmotler avec ies crcanciers..Un Trai


rant fit la feconde Scene avec un Mar

, clizrnd qui vouloir fe dfaire ( con.


iience comme dunc marcbandile in-
commode : de mauvais debit. La
V Verit le prefente eux Vl`ansquils`la

connullenr , c fans vouloir traircravcc


elle. plus.
Les Dames
voulurent point
-Il
La Mulen'cn
de Theatrela
reut
" condition que la dguifanr agreable

ment elle la feroit parotre dans les

`..prefentations, pour cela elle la.rnnlq\12,


r1ui_.` donna clautres habits , lui : chan

gercleron de voix, de gcll:e,&


. niere. D-es.boull"0ns la voyant aind

guife c .reeuc. dans`leur.s*trouptS en

i clauferent un ballet de joye,

les pieces corn;


en Muque , (ont plus faites
_ pour le Iplailir : le diverrillement que
~..- pour.i"iuRru6tion ,on y cherche plus le
.merveilleux quele vrai fcmblable. !

Aporrreclrt qtielcs Machines Sc les Deco


,rau'ons,csttraordinaires y font. plus pro

aj&trs'.a.6i:i._c>n 'deA Theatre.


"";1

moderner.
'X71
:fand on reprefenra le Dari-us de Fran..
Qors Beve1'ini,la Scene changea ju`qua

_qrmrorzefoisen trois vir


le Camp de Darius avec des Elepharis
qui Porroient des Tours Pleines de Sol
dats ,une Valle entre deux Montagnes,

une place de Babylone, lcs Tentes du


Camp de Darius, une Cour clun Pa.

lais , un quartier de lA;me avec les


_machines de Guerre ,la Sale Royale du

'Palais de Babylone , les Pavillons de


; ,11 de N inns ,'la Ca-

valer'ie'& flnfanterie' ranges en bataille ,

une Prfon affreufe , le jardin Royal cle


Babylone ,les ruines d'un ancien Ch

c le Palais entier de >Bzrbylorae.


Toutes ccs Decorations fe rccluifent
quinze ou (eize efpeces qui fc rnuliif
pliant lnfn.
_
Les Cleles font des alfembles des

Dieux , cles Nue'es ,_ les di verfes Spheres,


lArc en Ciel , le Firmament, le lever ou
. lecoucherdu Soleil,les_Eclairs,lesTcm1

pres, te.

Les Sacres Font voir des Temples,`


k: ' des Autels, des Sucrices, d'es'Antres fa
l
crez, les demeures des Prtres; des All

wl

gures, des Vellales.; .

Les Militaires font les Villes alieges,

ri! dantles Remparts, lcsMurailles 66195

Pil'

A"=-.*.1r`=F~ f-Q

17'; IDas Reprrfrmafons Il/fu/ique .


dehors fon: garnis Soldats, dArril`
lerc; cle Machines de Guerre , des pla.`

"ees clArmcs-, des Tentes, un Camp , lesI


quartiers des Gcncmux ,des Sales dAr

mess, des Arfenux , des Troplrcsf, des


Cnmpagncscouvcrtes Cadavrcs .

Y:Les R\nliq1'1es;ou Charnpvtres fon:


infinies, Parce q'u'eIlesY peuvent repre.'
ferner routes fortesA de, Pa'1'fagcs,_dcs
Montagnes des Valles -,des ;
des Campsi, des ;Solitudes , des Forets,

des Prairies des Grortes,des Villages),


pague
des Harneaux,des
felon les qarrc
>FtesSaifons
r_ulcques.
couverte
La

: Neige , Fleurs', Verdure,


Fruins , des'RuiH`eaux , des Boeages , deg
'Colines, des Vignes, des R1'\}ag5 I ff.,
' Les .Maritimes ,reprfenrenrlla M61',

d`csVni[l`eal_1x , des Glcres , : Ports,


'des illes ,_.des.Ed1e``l$ , des Icmprcsi

des N;`iuf`rnges*, des ; Marins


des''Coi'nbas"de lMer ',*cc.
1
Royales fontdes Palais rof '
. de
,
deszradesdc
b_rimcn's enrichies
Colombes ,';dc_S'tar"us , I8C'<:lm,1;Ir.\$

l
l

ornernens
"des"lle:ons, :,Ties
'5:xlcs,Y
des
G'a'lerics , cs'.`pf>nrn'ns
Cabi-I

v
l

des Jardins L desA Fotirnes , des

[L-ir.d"h"6ner1r;, des cures rexnplics de


Chevaux de prix , des Gardcrobes d CS'
Trefors . .

ancienne: ' maalernex,


173
Les Civiles fom des r'u'c"s Ville,
des Boutiques de Marchands , des At

reliefs dc Peintres `, desculpteurs c


dAriifans, une Foire , un Magalin , des

Maifonsparxiiilieres, des,Pri{`ons , des

"Y$;~:nser.'

Maifo ns en feu, des Edifices commen:

ccz , des Ruines , SCC.


_
Les Hioriques fontles Villes patti.'
culieres Rome , Athenes , Con`anrino

ple Thzbes , certains Yendroits la


Grece ou la Thefalie ,311 l'Euro
Pc o fc font faites les atons qifon
rcprelentc, lAmre l. Sybille l'An

uedc Cacus ,Cc. ' Y


_
" Les Potiques fontlcs Palais du So.
leil Thetys, dEole , de la Fortune ,

de lacurioii , Sc le temple la mort ,


l`_lior'inei1r,de la Rciorrlmc. Les lieux

qi1fHomcre', Virgile , lAriofl: , 86 le


Talle om deciivts.

Les Mragiques fpm des Palais 8c _


L des folitu..

lz'

eelfc' lialtcs <ieD-joris,l7Er\f`ei',`


1511196) les cliainpsglyliensgf
lC_
le~~Cocy;e, lhivcine , les Ca_- 4
le'sM1,gi"iens`,o } noir

"


plein deS/pleiljres.
I ,LesA4c,.demique_sfontles Biblicntlic-`>
desI ;
live& IclesY lnriamens M2|.xliexx.1,ji~.K
`2`.1

._i .

' .`I

-I

#4. Der Rfprefntatont en 4"n/ique.:


tique , un cabinet dant1'qucs , une !
peinture, te.

A cela ou peut ajouter cent decora

L' I

dous 'cle caprice ,qui peuvent iveret

'

une i'nl"mit man-ieres la face d'tm


' Theatre.
f A(llttlclott reprefcnta le g-rand Pom#
pefurle Theatre fan Slvador Ve.
fc la premiere Decoration fut la pla#

'tri'omphalede Rome avec un grand


Arcdeffromphe, Sc toutes les Fen

tres des Palais pleines monde, tandis

que Pompe toit fur fon Char tir par

ff"

, at'fcorr:pa<;nc'V cl"un grand


nombre Soldts , cle pluleurs Prin

ces 8! dune troupe dEl`cla`ves A cette


!! clu_ne grand

iii

Court avec un Efealiel' , Parlequel mon.

lf'

toit un grand nombre de per{`onnes !

la
'
El
1

'

vit aprs un grand Jardin avec cles alles',


- Parteres Yde Meurs , des Bcrceaux.
Aprs ce ]ar_dmjparut ` un Temple m2.I
gnifique , puis deschambres bien pares,>

c un Tre-for plein 75 1' SC

il

Argent `, Bc q_ua-ntst dautres Ri-7

,l
l

_\

I `

cheH"s.~

Lune des plus extraordinaires deces


lft'.pref'entationsI ', fut celle quon Tu-A
rt-n ! rb.1Fevrier 1618. pour celcbrer lc
juni- df . Na1`H`u1?eK Madamcd

anciennes ' rfumlerrie,Y 1 1.7;


5avoyeOn Fir une grande machine du
Vailfeau de la Felicit. Toutes lesDivi
nitez qui font propices aux hommes, pa
rurentdans le Ciel, Se frentchacune un -

recit en Mulique auquel tout le .chur


rcpondoir, En mmeremps fur les ,

tre Angles de la Sale parurenr quatre


machines pour les quatre Elemens, un

Montgibel pour le feu , un Arc-enciel


pour 1? ,un Theatre pour la. Terre c
unVai cau pour l'Eau. Tour duncoup
' la$ale feiremplit deau , c le Vailfeau

savanant rit voir fur fa Prou un Tronc


magnique pr-epare' pour les Princes , 8c
les Princefies. Les deux ctez avoient en

divers Boucliers les Armes tous les

Etatsdesbucs Savoye. Dans le corps


du V`aii\l`ea~u toit une grande table pr-

pare pour quarante per-formes. Le Dieu


'
tirer invita
Princes,les
les la
, Geles
Damesles entrer
` dans Pincece Verif-Y _
{ o jl furent fetvis{`erv!cesfur
par les Tritons',
' lt7i"e"oiifi(oe'rrtles
le 'clos
I

rv

@livers "1`\o[{res.Martns. On repre;


'

peu loign du ?
feaiiQl"i`_rion`jett dans la Mer

efauvupar un Dautn. La~Maque firf

lePrlgue. La prirriere partie fut le:I

dparrdA.ripn , la feconde Yle : voit


llatantfurll dos duuiDatiphn. Dans

Pjiij
\

17-6- Der Keprefnraronr en'Mu/ique E


la il' fut port Corinthe
o'.t`i'~Priandre lui fit raconter fes
tures 8: le c_onf`ronta avec les .
niets qui l"avoient jette' dans la-Mer.A
Les Sirene: Brent un Baller la lin
cette piecequi f_`ut1de lin'vention
Duc Charles Enumanuel.> Le Ca-trlinalV
de Bourbon avoit fait quelque chale
de ieniblable cette machine lan' 1581;'
aux nopces du Due de _Ioyeufe vec ;
fur de la- Reine. Ce Cardina ayant-'
fait preparer un magnifique l`el`rin,pour
- touteli Courdansfon Abbayedelane

Germain des Prez , ft faire fur la-riviere>


de'Seine un grand Bac--accommode cui

forme de charde Triomphe fur. leqtrch


le Roi , la Reine-, les Princes ,-'les'-P;rin_'

celles , 8c les nouveaux marie; ,dxtifli

palier du Louvre au Praux :


Ce char toit tir' jdsi chefvatum
Marins- Faits de glu.-urs,bart.}ea\,tJi,.rdnS'lefquefs toient. : dea- ratneutsa

Il roitprecedde' rirmssidefitsnrn,
de Torrus de D%,l1E1lrl11514F iv'
SC de_mo`n{res. Marins _ehagsfsl P4llli\'
ficiens ", de ioueues,Vdign{;r:\iu1ensg6c ?

f`eu>r

artifice-; 8e de-femblables

chimes de I,polilonsl niorrllres'-'

Maries- fuivi+-,1ar,,P.l1=i1f

_ ~2l*`'alj'.1.=srivirrr,Stir-~3le
tl

("

nrennex' r1;al1el'._Y
1775~
: Philippe fecond on t_quelqu,e
chofede ,` 8` le troime ii1\
termede dela Comedie quo_n luldonna,

fut de quelques barques pliiiies de Mu_r


ficiens 8c 'de joiieurs4` dinfh:,umens,-_

qui_tepre(`entc1'ent une ces _ prome^ `


fe font-les'f<_>irs de : fur'
les Canaux de Venil`e'avee des Gon

doles `8: . des Peotes magnifiquement


pares , 8: poufses

furprennre.
Les neufavec.
Mulesunefirent
le il
quatrimefut une barque _faite en for.:
diede Monflreou dHhy:lte pluieurs`

ttes. Etenfn pour nir la piece,lat.


grnde Horloge de la Tour 11: ;
Saint Marc fonna minuit.

l'an 164.6. Monfeur lAbl:|':`4

fecretaii'e du Cardinal
5 Bichy,
riexcelleritfcompoteur
en Mulique,

unt il : plulieurs petits Treliuzz'`


fort utiles pour la methode' chanter,
femit ' chercher 'certe Muque Dra
matique que uous`avon_s 'truve feu- .

lement depuis quelques annes, Illia


Carpentras-p iljtoit auprs

le ce Crdial, quelqt1es:S'cen{es en_Y


Mufque reciatiive pour une Tragedie
d'Acheba.r' Roi du Mogel c il accom- .
pagna ces recits.- fune Symphonie

iyets.intun.ens

im gfanii

178 Dr: Repre/Imation: en ?


fuccez mais il ne ttouvoit pas pour
lors dans ntre langue ces belles :

je

potiotis au chant recitatif quon y a


V

trouves depuis.

Ce[t par les petites chanfons quon


trouv le lin cette Muque

'

dation, Sc Theatre , qu'on cher

choit depuis fi longtemps avec li peu


de fuccez , parce quon croyoit que le
Theatre ne l`oufFroit que des Vers Ale.
xandrins, 8: des lentimens Heroques
femblables ceux la grande Tra
gedie.

'

1! pluleursialogues de Lam;
" bert, Martin, Perdigal, de ,
8: Cambert' , qui ont pnurainli

dire de'bauche : Prelude cette


que lon cherchoit ,' : `.]u'on
'rfa pas dabord trouve. En 4voicintxxi
Lambe`rt.~
"
~

S I I. VIE.

_ .

clefn malheureui,!`
' .
O tourment rigou'eui!.".,I . .

Y"_-Rs 1' 5. Je7;, ,177


Helas ilT`autp:trt1't,.'A
Il faut quitter Sylvie.
O tourment rigoureux!
1 fir

I I

SYLVIE.

`:

.12
l.

plalheureux ..i_,_....,

'

l
ll

n':fzne: .

|79

Il faut abandonner la moiti de


ma Vie,

T U S D E U X.

malheureux!
Otourment rigoureux!
T Y R S I S.

En vain pour viter cette cruelle


abfence

Jai pleur , gem, foupir;


Le Ciel contre moi dclar
A mprise' mes vux Se ma }:
france.
S I L ! .

detin te. reprife de tout le fondu.


S I L V I .

'

Ny confeil ny raifon dans- ce mo


ment funee
`
Ne fgauroienr plus me fecourir,
Et le doux efpoir de mourir
Eli: dans mes maux tout le`poir qui
me teile.

'

O Delfin . repny comme .


/i

Ce font ecs petites manieres cham


fons que heuteufement irnires
en ces aiorrs Dramatiques.

Comme ctor`ent des Pelerins qui


avoientintroduit luf`age des premieres
reprefentations qui le firent en matiere

tlc piet , il y a cinq ou

(iecles_,la_

180 Der Rgprefntaranr ei: Muau;


fimplicit de ces temps remplis de fu.'
perltitions aufiibien que dignoranc
: groieret fit peu.peu deces
fpetacles une partie cles Proceilions
C des Ftes publiques o repre.
Intoit les Hilloires lAncien Tella.
ment : les myllteres du nouveau
avec des chant: c des danls,qui te-
-noient plus cles manieres Payennes,8r

des ceremonies juifves 'que la piet


Chrtienne qui eli beaucoup plus ;

rieul. LE`pagne a beaucoup reten`u"


de ces reptelntations en fes principales
Ftes 8c je ne doute point que ce ne
: cette nation qui les ait portes aux
bas , 8c en Provence , ou elles ont

t plus frequentes quen aucun autre


,endtotclu Royaume. Le chant , la dan
fe , les machines , 8c les infiniment'
: principale partie deI ces Pro_cel`
fons , ou les batteleurs trouvent

mlez aux marques les plus faintcs de


la Religion Chrtienne.
` -_

)uan Cllrillcoval Calve_re;qua~_fait


I la',1:'elatiion;ulu,\!ovag,e\.q.ueY
Philippe ;
Afit-de Mad_rd,.
Bruxelles pour aller voir [on'Pere
Charles- (lunt ,_ a dcrit une de ces
Proceliions.-.qui fe lit Bruxelles l'an

; if 9. le 'Dimanche dans 1'Ola`ve de

__|.,3
. .- .

moderner.

181

fcenfion pour la celebrite dune ima


ge miraculeufe de la fainte Vierge qui
eFt confcrve dans une Eglife quel'or1
nomme du Sablon. Apres avoir dcrit
les croix : les bannieres , lordre des
Prtres, 8: des'Religieux qui cornpo
foient une artic cette Proceflon,
il dit que*l on vid parotre pluiieurs
chars triomphaux fur lefquels toient
reprelnts les principaux mylteres de
lvie de NtreSeigncur : la (ain
IC Vierge. Cette pompe myllerieufe
commena par la figure dun Diable,
en forme d`un`puilTaiit Taureau qui
ttoit du feu par les cornes entre lei'~
quelles un autre Diable toit aflis, ;

Tun : lautre toit conduit par> un en..


faut vtu en loup mont fur un cour.
: , apres lequel marchoit Saint Mi-'
chel vtu darmes luifantes , avec le'pe

cla balance en main. Sur' les pas de


Cet Archange marchit un chariot char.

g dune mtiique la plus extravagante


]uon :rit jamais ". Ctoit un Ours

ams qui touchoit un Orgue non pas


C9mpose de tuyaux comme les autres,
mais dune viriraiue de chats enferms

fparment dans des cailles erroites o

ils ne pouvoient fe rer`nuer`, leurs


quetii:'s> fortoient enhaut , 8c >:toient

'W1
'_`-dq. -minuh>2r.`*~"

Der Reprefnlaiilnsnque.

lies des-cordes attaches au .regillre


de lorgue, dont mefure que lOurs
prelfoit lestouchesil'fai{`oit lever tes

cordes , 8: tiroit les queue`s des chats


pour leur faire miauler des balles , des
tailles 8:'des defl`us felon' la nature des

airs que vouloir chanter avec tant


de proportion , que cette tnulique de

btes ne faifoit pas un faux ton; Au


fon dect Orgue bizarre daufoient des
linges , des ours , des loups,des cerfs,
& dautres animaux autour dune gran
de fur un Theatre port par un
chat tir par un cheval. je najore
tien cette Relation de Calvete, 86

voici fes propres termes . le'gard de


cette muque , car la defcription de
toute la fte efr trop longue pour la
' donner toute entiereen fa langue.

_ Luega pa./ una -/log/im de ernri


invencio .venin un roof@

` Jgurrz de ojb nentado /ore un curro


endo organos m`qu`eo1t'/fm metidos

por de dentro. en liggers',V deaito: gatos


: 7 porbuena orden fatwa
4/11 41:41 afnam de que

tocando el a?) elorgana tirar/u de 14: colas


loxgrzto: en davide proportion] medida
unos mucho arrosporo. _yaolror

dianfmente fu eompdfs_y/l`l`1tirno{ofoll?!Y

anciennes ' moderner.

1 3;

gafas timrpor [ au/Zar/aff cada una


conforme comoI ; , J lrazjaneonfns

au/lidar alraryaxos una /ll,u_/ica bien .


jar/ada , que ern cqfn nueva mucho

1:. Vira luego una gmciofa danza


menos, o`as,lolm, ] otros animales

[ delante] detras
gran anla que en un carro rimna
qurmga. Dans cette cage autour de

laquelle danfoient ces animaux toient


deux Gnges qui jooient de la corne
mufe , au fon laquelle ces enfans

changez en btes danfoient pour re


prefenterla fable de Circ qui changea
les compagnons d'Ulyll`e en btes.
4LAtbre que nomme Jerte fai
foit Yunelaurre partie de ce fpetacle

pour reprefenter la Conception la


fainte Vierge , : fur les branches de
: arbre toient aflis des enfans vtus
A_4:nRois,ren Patriarches 8c en Prophe-`

tes pour faire voir les degrez de la ge


nealogie dela fainte Vierge , un grand
>ferpenr pour exprimerle pech originel
venoit apres. Le my [tere dela Nativit
i
dela VVierge toit peu- prs reprefen
la
r comme celui fa Conception , ce
l; lui de la Prefentaton au Temple toit
ir

accompagn celui de"lafalutation.

mi

i,

wie lAnge , lftablc de_Bethleem_.faifoitt


A

Dr: Reprefntalianr im
4voir la nailfance de Je[`usChrif au`
tout duquel une troupe mges chan

toient le Gloria in . Tandis que


: chantoient des dialogues fut

le fujet de cette 4naii`ant'e, Le myllerc


dela Citconciiicm, celui de lAdorarion
des Rois 8: celui de la Purification
ai
M

1| ;

fuivoient. Trois autres chars reprefen


toient la Refurrel:1`on,lAfceniion 86

ladefcenredu faint E`pr1'ravecdes re


cits proptes de toutes ces Ftes. Enfin

e mylete de lA(l`omption terminoit


:_`_.;.-25;#-.:-;*

toute cette pompe de Theatre Sc dere

prefentations. LEmpereut Charles


Qiint , le Roi Philippe cond Els,
c les Reines virent ces reprefenta

tions desV fentres 8: des balcons de


lHtel de Ville ,lcfafn que rien' ne
manqut cette ceremonie les Reliqucs
des Saints toient portesY apres toutes,
ces rnommeries, 6: apres avoir oi ces

recits de mufique,~ 8: 'ces concerts ?


entendoit leschants ra-`

ves de lEglii`e , 8: les ctoix'& les ban


nieres nnarchoient apreslces nges, ces,
ours , 8: ces autres >btes qui avoient

fait les prtmces de cetreProceHion.


A Comme on mloitI le profane aux

chofes inres en ces temps dgnotztnccI


8: de.-, impliit _on faifoit ,aui des
mafcarades_
'

dif. ;

:Qi

Mallarades dcs`ch_ofcsles plus (aimes c


la Noblele pour divertir au rem ps du

Carnaval s'habilloit en Hermites, enI


Moines , en IPrelats :
cent Sacrileges,i`ous pretexte de diver
tiYemenr.Celt ce qui Ht degenerer les

reprelentations de Mulique en Farces,


8C en Comedies boulfonnes.
Cependant il relta dans lEgli`e une
tlpceecle,cl\ant Dranifuique compof de
divers pallges de llriture fairite ,que

'ou appliquoitv diyers (, 8: :}u'orr-I


chantoit plufreurs parties; 8:

churs. `C.`.r':toi~t ~pa,r`tir:uli,e`t'eutent aus:


folemnitez des Noces ,eauxunerailles
des Princes, que ces : I)'ial:i`

gues, en .Recits , 8: _. divers churs fe'


tilantoienn ' l
'
` u premier Mariage
avec la Prineetie .Henriette d=Anglererre,

ou charita unde',ces\,)te:'1ts.tir> du Canti'.

que des Cantiques. Onrcommenca da


par ce : nrrratit`.~
nrfrjfunt Gamm: : in vac
/- in mnginavdamo { a fea
rmrfnnfmtalrs plenas,

Une voix feule dit enfuite

; Reverte,' Snnamirxwtni
vfni,cron'aberir.
'
C
Une autre voix

,___.______l_,1
ri Drskfpreftatafan Mngn
. jim hi/em: tr4nfx`t`, imer 4it'.`f
. Florer afparuerunt interra no/frat,

Tout le chur,

Refumere, Ret/errer: Sunmisfveni vont'

ll

13: :

Trois voix clifferentes chamerentles


trois Yerlets fuivansenV forme dedemana '
de 8: d1'nterrogatio'n`.

I
@ts 'tjra que afoennlit _/Your Virgl
_ fumi ex nromotibnt Jl'/yrrlmrhurs
-
e/ fra , que ! dolcis VAgf
jnensinnxn ,fuperdileuln ?

/ que progredmr }:
rom caff/trgens - ut loma , ciuffi
nt Sol?

1_

Le cur entier chanta leverlret (uivavnt.

'aideront um la Sion, di' :


predicawmht , ' Regime

.
_ K
? Le fe chanta par Dialogues.- si
__ Qsiwzfuloro'/'um' : zuiflia prn
fl

'

Smfum mnfmilnf t-ffpalmz.

Gmb' tui

columtofptr rwf

los `7olrltvo1. L" -

.Y

~ Co/lum 1114.

:
-

ll
il

l, ; tormztler.
Tom pulclmz . znamloz non oih' M _

Undef oaluma, : , mi
: maffime, dilftgenitrimh

st`,3`;i}ennes'9'1|`IivlenJ _ I 18%#
~ Siem liliunr infer' fic nma
liar.

' r

`
Dilerffur candidus* rbunafnr elec
ius in qnipafcirur infer lil ar.

' .Sisut malus inter lignajlludrum , cdif


?! tuus ilrterfllias.

Coronfwitllnm mater fu in die dii/L


! :jur in die liizziriea"a1'alire1`u.t','V

gt.- Lampade: cfm', Lampade: ignis.


,Aqua multe nan exringuere
ilmmm , nequejuminn obmfm .
Enfin toutI le chur ahevapar ce
Verier,
Rwelmre, Rwertere Srmmitr , ve
ni, wm' ,carom!1eri.r, _

`:`i.cSieur Perrin renditen Verscespa`


roles-deu Cantique.-_

Dans un Palais un bruit- Fiiirr

entendre, ~

Y'

Au milieudune a\1g,t'i{t_eCom> _ '2


' 'Une Muiique e tendre,
` Un chant dallegrefe c damour,`
Revenez ,Revenez ,poufe Fortune .i

De Myrtes-Bc Beurs vous ferez. cou;


ronne.

' ` -

"

.
ty YDjri.lr..__li_>~<_>ar1Irirternpsabiiririi)ji
l`m_e`,.
_ r,

L_*

QW

_____

*f*

.:15['-.. . i

" 11).;1>&1&
_
Qur paru,`ou;s'ritrc1horifdnJ' V'
Revenez, revenez,E=`p0u=fe'Brtune yl

-_ ._=.-1 s -= aw

De Myrtcs : ieuzs Vous ferez cou-`


forme.
;

_1

c_,x~...

1.1;:

_`,.

Quelle : cette Belle `_rSci:'c'1:t<t'


_aime,
' "
uien: de paro^1_:ttc\'rios fusf
monte contmc`une`furne'e`

Q@ pouliznt laMyrrlie18lEnctus',
: qui toute en_pa,rf`u1ns , toute delle
Yieul`e'-' " '
" `"
Exhalc dansles airs une

(gelle ecette 6':-rangcre Ei;V


Venu?,
4'

'lf

ui mont fi
cufm'en't',_.
:
iaftttene
' i

Il

Deffus les bras 'defun ;

"

Et Afrinlsl flfa demarche -une Miroir ' l

naturiste, _

. A ,. M

U11 'Soleil-gui i`e`i'e.Y.'e'!,ius1 Emile


.rma

'g

.Des filles de Sion Belles comme d


Apgcs
'
" '
I ' Partlgufe
_
Cl1an`teutfesdivinea1o1_r1g9
)",'\AJ}l

'
l4

je :
Saqgloire @1
Scfa felicit,

lepeuple la benit, les Reines qui :


Y
vue,

Aclmirent les attraits dont le Ciel Tar

; vtre mine eil baute, adorable Prim.I

. . celle,

"

: que : air im-perieux


.A__Nous ligure bien la Noblefi:

`?

De vos anctres glorieux!

@guetteA Majcs nous-fait bien reco-nl


,

nostre

lfeclat ela grandeur ' fang qui vous


.

: naitre!

' _

taille eil: pareille isla Palme


'
' fante,
. \. ;
M
~' : .vos yeux doux-,.l'erein,s 'Se beaux

L Sop; ,du_ne Colombe innocente

Qii~pa5t,ifi1rlari:\icsdsscaux?
vos~maii
ientailles

D`un Yvoir; poli paroilint travailles .

5 .

O : belle gybelle toute aime.


-bl.cl_ . :1._1
' -4,'

. 1
:gi J

les : d_71e'1o,u\r
: dfune : ,.

' tragique ,I 1.@ 91:01:84 :

ll
gg

= Y

fr Das 1pref"nt4st'orit,'e_n-ri;/r'que
yous tesY en beaut par dclfus vos com;

.V _
._
Ce qu"ei-lr un icune lys fr les- iicursdsi
campagnes.

" ` .

VtreV Epoux b`-iena'irn'e' des Princess-ls


merveille `
_
Entre les Lys fait fon fjour, V
elli blanche 8 vcrmellc.
Ses yeux plus brillaus _que le jour. 5.
Ilexcelle en beaute' l-`urle des l'ton'I_
mes'.
.
Comme le Grenadier' excelle-.fat lcs
pommes.
'
_v

wam
MEM
wwa-

Dans cette grande Fte illulre : fotf


tu'ne'e'r`
:A _- V .
Parmi les pornpesde la Cout'
Otlcs fa-ints nuds de 1Hynen'e'
15: joignent aux nuds delamouI,
De rofesc de lysltte lecouronne Q "

Et ( myrte nouveau que la merelui


Sefsfeux
`don_ne
ibut trop_ ardents

vous ne _ deve!
.5

pas craindre

@ls meut'-ent avantfon trpasy

Sila Met na-ples teindre '


Lesfleuvesne`leferont1pas- -

I.

LuvenezsfevencesEgon@fortuns@ . -_

9`

De myrtesc fleurs vous ferez


ronne.

Tous ceux qui co'rnpo{'ent paroles


pour csMuii'q-ues-Dramatiques n`y re'iii`
pas galement, il Faut cloiiir les
endroits 11 les plus patheti
ques , Sc les plus propres exprimer ces`
grands mouvcmens de l'arne o la Mu
iique triomphe quand elle : d"un ex
eellent matre. Monfreur Charpentier
de Franoife ,' qui sefi:' fait

nnotre par tant beaux Ouvrages


quil a donnez au public, a -un talent
particulier pour le` choix de ces p:i.ro'les-A
q'uil applique divers fujets , avec' tarn:
`fle fuccez que les plus habiles matresde

Q Mulque ontlieu dy"fairc parottetoute


,lh beaut de leur art, 8 les perfonnes

le(prity voyeur avec plaiir les allufio ns


fines Se (pirituelles avec lefquelles il: les
applique aux venemens qui fe pteien_
tent.

Entre les preufes adiirees dontfiint


Philippe Neri : pour retablir."
la pet dans Rome,o' doit mettre lit,AA

Mufique Dramatique , puis~qu"ayant.'


temarque'l"attachement que avoit
Pour cette forte Mufrque dont la

nouveaut attiroit tout le )

"
L

.__
't.^.'_A. ,`.,...
i.J=\:.,^Ll.&.&
~;.!-}_-
'^.`"lc'_L*.:A

19:. Der Rcprtfemntonr en lufqnf


entreprit de donner ce pieux divert(i"e.
tuent au peuple , 8: la noblelle de
Rome 8: faifant compofer par les
plus habiles niaitres de Mr1fque,des

recits : des dialoguesfur les princi.


pau; lEcr_tute fainte,lf`ai.;

foit :chanter par les plus belles voix


de ces recits dans fon Eglife.
Tantt c`toit VentretienY della Sama
avec le Fils de Dieu', tantt
lEnf`ant prodigue avec fon Pere. job

avecfes amis , Tobie avec fon fils.

I.Ange avec la fainre Vierge pour le


myltere Flncarnation. Ce pieux
exercice continu' encore on fait la

.".
.
_-_.J.-._

mme chofe dans les Congregations


ou la nobleie sal`emlJle, 8:cettai '
nes Ftes dans diverfes Eglifes.
` par des dialogt1es,que`_Ia
`~Manrique Drzniatique a nfeniblement
cotnnienc parmi nous. Le Dialogue
Charon, 8: de l'a-me dun Amant
paionn, compof dune balie 8: dun
deffls Func chante par Charon, :
p:at'l"a;tiie .de ct Amant ?!
fqrgrn t longtemps elm.
Lan,1.&z..pour les rj;oLi'r'-Hautes
oniietrr le Duc dej-oyeufs
_C _Madetnoifelle Vaudemont
firm el'aIteir1e' on
Vtm balet cof

`.,

_4.Al-n1.1...l&_'._~lL..k_

es

mzmms mddemei.

19;'

m1'_qt_ie , il y eut plufieurs retitsc


dialogues enwMuf1que apluleurs pata.:`
{ l ~ __

'

Dabord trois Sirenes ,cun Tritdw

iirent un concert quatre parties , liu:


ces paroles; ~..

1.-.r'.t`r.!"_

'Qcean Pere uhmm


_
Pere der Dieuir retwmc

74 le vieil Triton. attelle .


Son char, qui /: ,

I _

Irommaur femm drs jqrr

'li

O ce~Trumnam', ? _

rpondit
du Ciel:
A On leur
:
filles d/dvelail

ai

Suivez; Triton qui woudappee


]? Trompe accarr/ezines voix

Peur chanter d'un grand Rai la


lomigc immortelle.
`

"

_ 1

11 parut une fontaine autour dela


quelle toient douze Nymphesrallifes
fur des ; dorez. Ces Nymphes

toient la Reine , la rinccle de Lor


raine , les Duchelfes de Mercueil ,
Guile, de Nevers , cl"Aumae ,_'& de

Joyeufe 1 Marchale de Raz , Ma

dame_de lArchant , rgles Dainoifelles


de Pons , Bourdeille , Br.-d-e Cypier

te. Beaulieu 8: femme' reprefenroierrt


R

-*W*

_rois Der Rtpr/nraionr "rz'-174/IqImIA \

Glaucus 8:- `T4ethyIs:, qui firent .


logue en, Mufique; -_ap"ts."quune

pe de Sirenes eut chanr'_ cinq partici'


nette chan!-"oIn`;` _ -

;I.:pi-,1..;.' ?

-..

'. : fdes

e/foto det' feuilles oui/ello! I


De mantle: -6luc'besde '
Q45 chacune -Y d_`alIlrIgvM_f
Uns 'uronnofi:tr: " ' I

"

Foto
. _ _.du
Tetlsy
c/oe_f`p41fumdaalmrt-,
qm' chemin;
' ' ``
Dansune conque marine

I'

En lieu defon choir d41;gmt: I

E/lo /`4.cotrjor"r`neprf
.Potorla'donner`1"Lou'l'fe,

-Sdn grand char. -Trident,


\

'

4Glauque fe plaignit de ce qu'il ;

pas aim de Scylle cchanta ces Vers


,

; '

,_

"

da

; : ferr Tetlsys cette !!!

. '

" nouvelle

' "-`

YL'tol`tre dunpefrheur e'nDm*ma.


iti.' -.
rinflrrm I .

ol. .- .rvoudroir ne`1re Dim do.


is.; r

_ Scye tre aime',


- '
4I
Pvufne lizlrr en unifi : mc

mulls.
~ :
`..''

_;;... . _.- L Ist

`-

.I imtiennere' miem;

19;

a_'l`ethys lui repond que iA`mour cxer,

ce galement fon .pouvoir [`urles Dieuxl


; iur les hommes. Glau<;1ue:\I appelle un
Daun , pour le porter vers Scylle qu'il

aime., mais -il apprend de Tethys , que


Circ ch."tYt1gtiVx cette Ro
cher ,cpque fes pieds.-abyfiuez Tous les.
caux ont t transformez .en Chiens . `

qui abboyent contre leslots,


les VaiI`eat'ni.ll .ie plaint Acle-,ee change
ment
, Sc detnandf
Tethyadu ecou`rs.
mais cette
Deelle luifairgigaivoir
q't1'ell`lY
n`a plus lempiredes Eaux ,.que- cieli: une

autre .Nym-plie, Glauquc .veut favoit


quelle eil: cet_.te.Nympl1e , 'Sc demande
une .Nereide , ou Venus ou Iu
non-I_l apprend que..ce(L Loife qui

'1`ethysel1ernme vaptefenter fa Cou--I


ronne.
_

Y f
I 1641. leCardinal Mazarin;
quivouloit introduire en France les di.
-.vertiil`er`nen-s <lItalie., fit venir des Co;
medicus de de l les Monts,qui reprelen`
_ :
au Palais
Royal, 8c
Orphe
8c En5
ridiceien
Vers Italiens
en Muique,
avec de merveilleux changemens de
Theatre, : desmachiues quon na_voit .

pasencore ves. Cette ation


a par cieux gros dInfatiterie : de
piedcn cap qui reptefentoient cieux

R ij

Der Rvprr/`rf1tatr'onsV , _
Armes : Pune alegeoit une place ,

la defcndoit. Un pan de mu.


taille de cette place tant tombe', donna
:lfentre lArme Franoife, lors que
- la Vitoire defcendaut du Ciel parut tu
1-air& chema des Vers lhonneut des
Armes-'du : la i`agecouduitc
dela Reine { Ce- Prologue n

: pas d`e;l>aion-dOrplic , il :
Iune piccedetache, ce que les Italiens

fe font perusailz fouvenr en ces repre


ntations, comme en celle Antigone
trompe par

Alcee, de l'inveut1`on

dA'utcflio Aureli, o le Prologue fait


vo-if le Palais la Muique avec toutes'

fortes dnitrumens. Nous nous {om


mes sonfervez dans cette libert en Fran

ce : tous lesI Prololvucs des


'

.

pltces Muiique , que lou a repre
fcmtess-font-la loiiatige du Roi pout

qui 1-om af fait juiquficy ces attions d

pourle delafcr des fatigues dt


fl-.Gui11C>ou pourcelebrcr fes Triom
phes, Pour revenir-a`.~` Orplre , on fit
voir dslatprerniere Scene un Bocage,
..dbntl'etidi1"8C ia profonieur iem

-bl`oit`lirpa(il"er Aplus'el'ec!e'nft _foisfle Then. I


. tro ,~'&iiparut~don-'s ce Bocagenn Augu
91139 dansi"a liaire,eon{`ult par
fouon Pere dfuridice ,Int le (:
:.{1_.`(

ancienne: ' modcmir,

197

devoiravoirle Mariage de la Fille avec


Orphe excellent Pore c Muiicictl

his dApollon ,fut quoi deux Tourre


`rellesemportes par deux Vautoursglui
en ayant donn un mauvais prel`age,-Eu

dymion demeura ( plus effray


ce prodige , quil ne ctoyoir pas pou.
voir eviter le deltin malheureux de ce
Mariage , quelque foin que prit la Nour.
rice delFille de- le dtourner de cette
penfe par de meilleurs Augures quelle'
tiroir du chant 8 la pture des Oi

i'eaux Tandis quEtidymion alloit


laver dans une Fontaine pour expier le
: quil avoit prev , les Miniitres
de lilugure chantererit les traverfes des

-Arnans, lors quOrphe avec Eurydice


parurenr furla Scene chantant dune

inauiere li gay: qu`ils tmoignoient,


cpar leur chant : par la Danie dont '
ils Vaccompagnerent , ne crai.

-gnioienr pas les Prcfages dont


: tre touch. Ari&'ee
`l`ils"de Bacchus vint enla troiiime Seg.
ne fe Iplaindre des Vdifpolitiotis qu'll

voyoirI au v Mariage A~d"Orphe ' : il


~ toit lc Rival. saryrc danfant avec
fes pieds de :Bouc ~tchot le divertir,
GC pourleconfoler tournait en

.lesbrmmres de >l'Amrmr.` Mais fa .ia

R ii;

___
I

-98 Der Reprtynmanr en Mtg/ique.


Iiouiie stuglnentantauliett cle sztpp'.1iI"l'rV
'par ele iifoibles remecles, lui fit pour di-
: ia-` douleur chanter un air iur les

pcine que lui donnoit le bonheur duh

-e Amant quon'-lui preferoir , qnoi_le


Sary-te rpondi-t par une autre chanfoh
furie _mme fujet ; mais enfin Arifle sa'
'bandonnanr la triliefle : aux regrets,
. appello Venus tfon aideI

Venus aux cris' dArie'del`cendr dit


'Ciel dans unf nuage ; Cupidon [on
, les Graees, 8: une-troupede petits
I Amours qui chantoient les 1oiian'ges"Ide
dinlpt`ret
Del'l`e , :
de fo-n"Fil^s.
Venus
t
vlcha.
ii Arilte'
"dau`tres`
penfes

Ique eel-les'quil avoit pour ` Eury-dite,


mais ce Berger fe plaignant de lAmot
qui pour lui que des , pria
yemas de lecette
lui rendre
, :
I demanda
Dc lus
qilpro'ptiticeobre
"'tre
nirdclle
ctlesatyte'
~_Euridicele.tandis
mettantque!!!
age
noux, pria Venus de-lui ter la {
maniere allez' plnilame.Y Venus

` ayant fait"`cnuotre 'rill:e, queI Ilz


' 'negligence qtfilavoit poutI fr perinne ,
toit la caufc du d`eliine }tEuridi

- pmu tnf`,'mnnnas~ aux Gi;


_I ces de lajulter , elles.defet"t'dirent du

31
I ; __ r

1 99

_diffccncequil y avait la pr
- la ncglignce pob: laquelle le
i;y`re_l`e 11911 air badin 8; en'.
en faifant mille Gxjifmaccs , 8: mille
iuxjsallitz divegfis, puis aya,nr~prj
:Cranes dc; ~voulQ_i1'~auxlli lajLallcr pour

rcndr plus _agreable , elles lui Htc-rt

ScI
:
icvclurc mle
roule hcrilfe.
: -1:& _ouvsrc ,

t voi: une table fupcrl`>cmcn.:'


oui'. l'c_s N_Qc_s clforphc Sc dEuridicc
Mmus ; manqua de {e_r'roi1ver-fc

ofmmcil di lc:I Dic_u de la Mcdifn'ncc',' il


hama Cen; plaifamescontre
4ariage.despcrfonx}es
laidesI , : l dgnle

<__<f:tre jaloux quand on' en :rdn vede


icn_f':iixes.,.DcSvl Nyniplies> l des Bei
gercs danfercm un >B:sllc'r_:._\ztom' de la ra
]: , Vmais lcs torches. qu'ils portiiit
lout celcbxci '.c:r_I _ Hymcnc; stnr

rgeintes, pamcnt de xnauvis Aauguic_~;


;n'dymiQD,Qui.q\1iI=slz~ iab1.. mir

4.T1.sJ9'\.1 ,.~Ap<>i.l11.&; Hymelle-ib


Jgphe, 3_f,Euxydie_ ,1_ clcs YBerg,r,`=s
lt051x1$Aesvq\;iJtrq.;x,;lgur ; , rlam'e_
uit par unilyimlc. plein de le`,ndr_clIi
:_l`_cC9u_f_ Clfi'-Divinixez peur; dtoiungr

ef. ~ V

. . Y

,Y "- , ;
'
Qn, vi;.tee.9:'
hij

>

non Det_rfprj_Pnf4lta}isuFufzgur Y
iupcrbe decoration tde.-PalaisY ,~ ot`r"l'tm.
pouvoir remarquer to-_utes lesbeautezrde
, 5: Venus s7tan'tc'hangt't
en Vieille dans leTeniple:le'Prote"t,s'en
tretint des autours .dArifte avec lui

rnme , ce qtiEuridicc'fvcnnt7i
palier pour aller auVTemp'l' prier les

Dieux dtourner les furieiesprefagts


de-.fes ; , Venus luf 1'n`_{iuua douce
.meut , que pour cl1:1rig':1f`Y ccs Prefagts

Yelle navo1`rqu':l cl1angerd'Epou`it", mais


Euficlice lafle des Apo'urf`u1`t,`e's d'A.riic
: des `bllicitntious
de Venusdefein,
-t3:leAdeia
InNourrices
, perfveraidansfon
navoir qu0rphe"pour Epoux , 'forf
que`Te Satyre impatient' tant de rc
i:t1s"d*Euridce , offritfon affaneefl

tiie pour enlever cette -Belle aumilitu


de larfdanfe qui le devoir faire dans le
fjardindu Soleil, Ce-fatdiri parut aufli
'r_t.. 8cMome ly rallan-t` lAmout',
']u,no,nl8: Apollon : Pere >d"C)rpli<5e lc re

1pririrenr de fes tmneresrojou-rs' libres-,


roioursfclieulefpout 'fes eu'cl__l!`s17
=medi`a1ccs, -nia.-i`s'1-~ti4`1's~'ect`1Fftnt"l1'r'2.

bizarrerie _leshu'melrs, oile la "c'ot'r


,duite des VVl1om't'ues"le'ui*> Ytltzcouirit que
Vertus 1-vrmonr-(isnfEls`,derni

dre : he arnoureux de Vqi-t'eilq'l1e autre

frmP{\uEutiaice-,wtqrsiiotrgea
;

. " imccnrm' r`n'vdm`z::.f"


'xox'
Dieux dcmandcr Cupidon quil
n'cn fill: rien , chantant lcs loiiangcs_ d'un
Amour` conann Cependant l'.~\.mour

`fcignaxxt vouloirobcir fa merca ar#


tendit Orphe qc lcs Grnccs lui amc-4"
ncrenrparfon ordre , afin quil lui idf
pirr lAmour pour'quelque nuire
beaut. On.linvira de chanter pour fc
-xejoiiir mais scn cxcufat furla trifle-[fc

des ugurcs quilc rendoicnr melancho


`lique , lAm'our-lui decouvrir les articcs
Venus pour le deroumer lAmour
dEur1`dicc , les Craccs plus delcs Ve
nus que Cupidon ne la'voitc'rc' , lui ap
prirent que cc Dieu avoir revcl Or

phe tout quellc : contre lui ,'


dontla Declic en colere lui reprocha. fes
rahifons mais Pour >viter fes repro
ches', il senvola au Ciel, Sc Venus

mm la forme Vieille quellevo1rg.r'

'dc juf`qu lors refolur fc vangcr ou


wcfremcnr el'OrPhc. Un Temple ayant
"'chan`g tour:lun coup la face du Thcf
ieldyion 8C l~Augurc

: '

por i'acrier` Venus lfa


'Paifcnj Mas o'rr1m'l'1;;utel` roirprp-
`1's`81aV,.lmC,]uno^1r (: qui les _
filerournadri
Sacrifice qu'iils'alloienr'J `1i.

reu, lesI _ziffuralrt quEuridicc h_:rvo_ir


pls'jrtn ciandt quc`l'2\i'nout

.Laos Das ,kaprtfnfatons .m_Mu]1'quf

"fe'declaItoit pour Orphe ,elle leur dit


__doHiir l`Amour la vitime quilt
vouloir cnimmoler Venus. La Scene
changea `aulli.tIt de face, 8: Euridite

`:tccmnpagti<'I:e nourrice t des


Nymphes Yvint (Ie rendre au lieu de la
I

- sl_anl`e , l:Y sendotmit attendant _lts

I -

Dtyatdes quidevoient tredela partit.


"; ~;LIeIs Dryades arrives lv'ei.1lrent , !
"

rent _.avec des'. Callagnetes un

Il-

g-quE.-uridice trouva lijagteable

uellc ( mla avec fes Nymphes.:


" flajdsniie ne fut pasp'ltt,reco|_n

_
'chanfon la loiiangede
_ . fqtre le Satyreyaecourut pour
` I, executer fonfdgllein d~enle._vcr Eutidice
_ qui 'se'nfuit, Se ; fufa-nt__.eB: mertiu

li

.,dun ferpent , _.otrs oigo/'t'pouva|1ta , it. l


I

touteIa.tronp_e~. Anee qu1ig


: Euridice avant. le {

:emit re 'pied de _
Ile voulut tuer` , maislfrutiglice-qui nia_ voit que de laveriion_ poutI_lui;.rcf,nl_`a
_ ce i`ec,o'urs.,. &,.leI.I _pria defe tetire__t,_
pendant 'le 7venin de,-la':mI9rfut ayant

_ 'gagne
appellantV
le cur.inutilement
Vd"l:`.urx`_dice_.talle
Ia fon :
> _ Apollon 8:-.-Orphe. Le I{a_lais._du A.S_o~
-. leil. qui faifot Valors la decora'tion_. lf

.'l1`11_sa'rs-iltxsmali des regista .iA.s9l

nc'r'e'nn':: mdfernr. `

fig

lon , mlez avec ceux des' Nymphes,


8c
finir la fecondeparrie
prefenrarion.
' de " cette re.

En la rroifime on vid daborel rin


Aosleferr aflieux des cavernes", 8`des
rochers avec un antre en forme ,

au bou: defquels travers Yobfcurir,


fe leouvroii: un peu de jou'r`,'ctoir
au-fond decr arme quOr'plie fon
dant enpleurs : aux Prqus
~Euridice , 'mais ces feres Defes lili

dirent de saddre(fe`r Pluton quijfeul


regne fur les morts. Endymion :
mler fes larmes celles d'Orphe", fir:
laperre de fille lorfquela terre trem
c lombre clEuridiee paroillhr
Ipour rourmenter Arle qui lvof:
voulu enlever , le pourfuivit un fer..
' pent la main , 6: le 5: devenir furieux,
. fon chan: exprimant fa fureur , rempli:
de :erreur la quatrime Scene de certe
troifme parrie. junon decendr du
Ciel pour confolet Orphe ',lui- fugge
des moyens pour retirer' fon Euri..

_Mice des Enfers tandis que -Verras


fftriompheir de's"rre ii bien vznge.
Les' Enfers o regne Pluton ,liteit
alim nouveau clangemenr de Scene,
1-c`eLl. que toutes les ombres`vinrerrt

avee.xo_1mernens un hemmt

1,

204. .1>:.: Muque

' vant qui avoit p penetter. Plutn


' xeprtle Nautonniet Caron ,dy avoir
ct homme: mais ce Nautonnict
sexcufa.`ur1a puince dela Lyre de
: homme , qui avoit ch'arm tous les

Monres , Sc stoit fait paffagemalgr


, jufques dans iEmpire des morts.
Ce divin chantre parut zum-tt , :

charma tellement Pluton, quil lob|i.


gea de lui rendre Euridice condi

tion toutefois quil ne la tegarderot


point quel1e ne ft fortie cette de

meure. Un ballet tous' les :


, fou cent figures extravagan.
_ res I11`boux,' de--Bucentaures , de

Harpyes , c dauttes btes gayetent


cette Sene 5 lotfque Caton vint ap.
pxendre quOrpI1e avoit manqu de
parole , ce qui Et retenir Eutidice dans
Jee Enfers ,~.o`dp1orant fonfort, 8
vain de retourner vets

3 :1:,!1 futeonduite par ordrede


_ Rlltmn. aux-champs El -:
@11.101'nSa'H"zeux v, ! la

_ .-1'::5: -des nfers. Orphf


:apres vntfirc p`a'rt.de"' dualen!
:*a11Xarbres Bz aux atiimaux qui dnfe
-au fon ide { Lyne- , 8: VCUUS
>voyant qu`efBachus stoir='Fait` Il
~'PatiQL8PC'"une-'troupe } Ba'cchan5

ancennex' moderner.

zog'

'int raconter la mort dArillc fon


,caufe par les rigueurs dEuridice

lui avoit pifer Orphe , ce qui


tellement Bacchus 8: les

furcur , quesranr jetres fur


_Jhe elles le mirent en pieces._]u_

irrit dela mort chantre di


parut dans le Ciel pour luidecer

limmortalit , : Vvoulut que .

lit une conellation dans le fir

ment,
fur HymneY
quoi tout
le Theatrepour
re..
tit dun
melodieux
rimer gue la vertu parfaite doi:

ierement dtacherdela terre : nat..


dre { recompenfe que du Ciel.
:fl ainli que : fur la lin cette
ce une inllzrution morale
ce d. i
rtilfenicnt.
`

Le fuccez de cette reprefcntation


nt la nouveaut furprit galement

utlc monde par les changemens mer


illeux des decorations exrraordinai

, c par la beaut du chant , aum


en que par la variet des habits 8( des

incerts donna la penfe de renouvel


fpeacle aux Nopces ( Ma

fl , o lit reprefenter Ercole

dont' la compofition Ira


:nne Fur- 'traduite en vers Franois,
our la ltisfakion dreceux _qu nen`

1
gps Dnifwpre/nrntiantenrlluque tndorent pas lltalier1r ,

_]11:$ -:1: to-jours,


ntre langue,nLtoi`t.pa`s .capable
de fox1tnr._des_fuje.ts pm. ; pour~ 1:6!
te referrtatiqns _. .qtr fut non
T barres toit ;=1:_c<>_x^1tm;r,;c'`ar,r,r`kctir~E
tendre Vqm: des }\\r't`:`rfsk >AYle,_xarr1rlrr1s,qui

: plus propres poyglg grind@ ?


mation que pgqllrgrgt ,ay';\nt ,
de maje pont ;pri|nrd.e gm-nds
fcntimens ,que dc varit pour favori.:
fr la Muque. Cependant le,Sicur
Perrin introduteur des Amballcleurs
ztnprsde feu Moneur le Duc dOr

lcans ayant fait fouvent des paroles:


pour les airs que nos meilleurs Matres
de Mulque compofocnt .sapPerut
que ntre langue toit capable d`ex4Y
primer les paons les plus helles , :

les fentimens les plus tendres ,_ 8: :


fi lon mloit un peu des rnanieres de

la Mufique Irlicnnc nos faons"d_e


chanter on : faire quelquecho

qui ne ferait ny lun ny Yau re ,' :


qui ferot plus agreable. Can' ya bien
des gens qui ne saccommodcnt pas des

rengorgmens de la Mufque dItalic.


Il conferade penfe avec Moncut'

. lAbb dela Rpicre:> qui toit alors


Anrbafadeur en France Pour le Du@
L

anciennet' modmm. _ 107


Savoye 8: qui fut depuis Arche.I
'quede Turin. Seigneur fedfioit
u fuccez cette cntrcprife contre la

luelle la prefcription de rant iiecies


embloit une raifon all`ezforte , pour
Feupas-fairele{Ii. Cependant le :
.2erri`n{ie~la`iii"a pas de lui faire entendreY
: airs- en dialogues' compofez
rar Cambert fur-des paroles qu"il:-tvo1't
:frites defletn, peut exprimer les paf.
ions , c'-les inouverriens de lame les

:ius patlietiques. ll reprefenta dans un`


le'ces airs, un aniant defefpet , qui
liantoit un : nilanchoiique , sc

ttanfport parlequel il irrvitoitlamert


venir- lnirfesdouleurs, "
. Ie der/Poiro je fu:
Les plus noires ? , les plusfrofiin.
des nuit:

' Ne fmt A/ZJ [

-Puur plaire mn douleur , ' flatter


: ennui: .

'O ; pour 1:finir couvre mv] dc


omrcs.

Une autrefois il entreprit :


narratif Pour voir comment riif.V

firoient ces exprefiions naturelles,

Il n'y rien qui relfente la pailon , 8e

A'fz<>8- Ue: Reprefehttans en Mujw.


cefutce petitair fr joli. _
.th

Autour. - [ Rafm ,
L .2 '.','
,
Ie

.Un /four eurem querelle,

4.

:.. Y V,151te\1ta1ir_r;fan au1r4g.4clt;br.


'~ Quchpifideyuir ce man/4r.ro;f

~ . Qn : ,la ?<_`r`J"br_"l;4._

. maur.

_ 1_,

"
/
.
_ il compof enfuite 11$1519:

gues de deux Bergers, : d'ur1e l3erg._rC..Y _

donc le Sieur Lambert t la


: deux deffus-.86 bain?.
tantt dune Taille Bc ( Delius
tt d"ut1 eul Def{`us'.& d`.une BalTc,.8

aprs avoit rem3rqu`t': ce qui : .


.DIYC Mufqlre @our la ter-rdre recitati
8c capable d'exprime'r les Intrricrfs
lesplusP:tih_eriqucs Ems rjcn. Eerdredp

la parole , enfin 1 1659; il entreprlt


. une Pettepicce en forme de Pailnmle

.ltompl`ce de trois dellrs, (; Bafrr


d'trr1 bas dur1e Taille , l dln
"I'aiIlc;\l')afl`C.~ C-'toitH un Sa~tyr'e`, tunis

Bergers trois Bergeresf, qui. en


foent les Perfonnages , le fuccez des

Eglogues qtfon avoir elrantes '.:rt`1t'rc


. If`t>1'sa.ya-nt perfuade' que ; .Reprefentp
_tions de_Betgers : mieux
,des : plus gr:tvs,=La Piece rqitdrr
`

cinq
`\

if - *1ns'enne`x'"1ooa'erne:.

'09

cinq A&es;.8C quatorze Scenes {cule


mcf qui toient quatorze -chanfons ,
que fon avoit lies enfemble comme

avoit voulu , fans s'alfuje'rtir dautres


lois celles dexrimer en beaux
l en Mufiquc les divers mouverncus

Fame

Peuyent _parorre fur le

Thea-tre.
Ctteipetitevpieae futreprefente hui!
ou dix fois la campagne au Village
YclrIfl'y une lieu Paris dans la maiforr
la Haye. La nou.-veaul_
lentrepri{`e attira quantite cu
rieux. -Toney rculiit admirablement,

'parce que la Symphonie toitbclle , les


Vllteurs de belles voix , 8: des perfonnes
bien faires. Le Roi fur le bruit que You
en fir , eutla eu'r1'olir de la voir: On la
` joiia ii Vincennes 'oei toitmurela Cour.
Moniieur le Cardinal Mazarin' qui
avoir du gonfi pour ces reprefenrations
qui sy connoifoit fort bien., loiia le

Pore, VA-ureur dela Muique', 8: les


Akeurs, 8c rernoigna qu',ilfe~`erviroit
deux pour faire voir cn temp
femblables divertilimens.
v
.; Ce fuecez (ir entreprendre. iautr

pieces,c le Marquisde. S-ourdiac Fort


entendu aux Machines, s"rant alfoci
au Sieur Perrin 8 ium
a

SI

fm nifixipr;pffaxan~iarM if
:
'blic ol'on
entreprit VleAf`airt:
preinret
1111 Thatre
dts aions
. en Muiiiq-ue dlviesI Franois. Ils o`btiii
rent Rola Prrpifioln dele faire , l

` : donn 11:11:11 le nom'd`Acadc


mic- d Muqtic pout. fc diiingutt dus4
-C'utnc'clicns.,/ ilsI fiint voir- dumm icpt

3 101111111:
anstrois
piccesyqul
ne Iccd'o`icn|:'
paintori:quatre
1111111:
V, ny
pourla beaut des- machines, ny p`olttY
v Its-d'ec'oratio"n"s-, ni pour la riclicifc des
habits
la Mu
qlw : pour lcd' ''agrmensdc
' l'

_ Las Vers libres de mtfurcs incgals.


qui s"'roientf depuis peu. introduits tn
_ uibuerent
France pourpasY
les
lcttresenjocs
ne cohccs
A:l= Faire reiiiiir
aieions par la libert"que lon eutden
'1`rc'de Gertie forte au lieu des V-'ers Ale

'xandrins ,qui toient les {uls.qr1'on rc


fcitoitffur. nos Theatrcs_..On connut

'-er-sfpcririfers roient plusproprespo'ur


'i.Mu[iquc 'que les autres ,parce qu1lS
fnt-'Plt'rs`4oupcz:,' : Iquils. ont- plus dc.
mppotraux.Ve] Sriolti: des Italiens qui
furvfent- ccs azions. On avoit lcxem

5:3115; d 1Ami1\1i1. de philippe vmli,Y


oornpofe d ~cctteforre avec : fu
4'7.f.s<:, qtrfayarit t repre`{'entc;a`i Rome
dll/'l"' 1-~l`^rClv.I1's"l|:A Palais de..Moniig

,-i--,\i.4ni'11n_r.,_rt'urriil1i;iii- : _
per Corfini eri urcfence de
Cardi..
; , _elleeut toute l?ap'probntion.quon
cn- pouvoir attendre ,Sc-`,f`ut itnptimo
srvcc_laMu(que t dedie `au-. }A:trdiri"ul`

_Borghefc des.-fSpe6\;a..teur's4 de Etrtef


4P.iCi
"
I
'
. A Laeeez.'quf`ont-,
VenifePrincestous lesErrat-1
Frin,
_`_s-dv'}talie',
tous-lesI
4 gers ,leur ay"ant.fa;it go-:erle plaiiirde'
.tetefentations qui Font tous les
Itins fur Plufieursfl-battes avec une mu.

, Iaxionqui .fait que rpztrgne riem


pour attirer dertus otczr les._plu's _belles`
, nv -peilt-la~,dpe'rxI'e. des-habits,

. des macltines5 8 des dcorations-,_ liti


.qun peu de temps- tou't'e lItalie fut
" plie de femblables _1Theatres~._. Isles Dirt.'-s.
de Savoie-,.`,de Maritoiie , _

( , de . 8c les grands'-`

Tofcane donnererit de

.\;ia1;_t;s` _ ,erti%,~mcn. : 'de Ro.; tneles fitvoir ternfsen temps 6 _les

efinu'de1f'Eglifr-1 tem attirez' : 1=


beaut ; l.V Mufique , ; decomi
.>tio.iig,.Le- Confeilvde. lEmpe_reur stantt
_ttemplide Minilires ltalicns-,&'i`es Ari-~

_ :nes >('e;_1iet:iuit-~>c de grands Ofcietss


. _de cette mme _nation , fit] `trouver :
du-gou
parini les
A-i1emrns,.
_ 4eels
Iqui
entendoientt
l_alaugue_
I_tali_nrit:V
86:
1),

`;;:..,.
zza

p.az1etpejt@ntaifaxrn'rifujquf
qui rrinoient la M'rrfqfu.10.nr.t dit
ces' lpieeesf amt' fN6Pees 'def \liEr-perrerir;
elles pa_l`efeh.t.d'e1 lA trurr durs de",Bt
vieri:` : de Brandeborg-Eril elblpei
le..C1_tlrs?en I; & en Al`ler'mgn., qui
nayent v en divers temps de ces Repre;

fctz'tt1"or'\s.. 'Neanmtrs ' -'atl : a`griete


v' plus fpirtuelle : de pluri :jullle que

. G_

1 retlittle.Y :, dont lc- Ptlugue 'sdd1.ef'


(ant aux ;Card1`naux 8c awt-Dames,'lit
parler Diztne pour expliquer l7Ar\grrm'ent

decette a&ion,a.vee
inlruion
rale qm? app.-tenait -que-le .(relirc>t1l:~.4rtg'V
mmfpenfe dela. Vertu ( 16:91: ;

elle vaincre que pour


eu: 111311101: comme'
11 Ciel Pour-en ?

du f`ecour's
{ furet.

pourvoir parrilla. fue

rl '

@IANA FA Pxorredg- Yi
Saera.ti ficroi elle lhoncirata dhioli'

Dblro, eipi di wrirt. Palma .cirigere,


con : excelsagn hor rendere Y

Pi chiaro-il Tebeo-je pi ( Rom


Donrie Reali onde l`~idca [ f-'Y
Di cel/elle belt natura- -ha tolto ,
"
Che ne _.begli occhi c nel bol
_

volto.

':=_.-5s4:.=".

i 'iriaciennos ei modems.'

ai;

Seminar e me nella pudica mente.

Io gran figlia di giovee di Latona ,


Io che fpit lr-oriefl nel voflto perros,

So che mira-r vi fra nobil diletto


Come sha comroAmor guerr' e co
; aona'.

'

" .

_\[:51 retufa oggi


Diveuir per piet liquido nume
Fuggcndo por Vinnamoratofliumc

ancor con ciifuliatti ?


Il ciel ,mortali, di virt ; '
Ed
Echi
tara
vinccr
virt
lo vincere
vuol per
Amore
tempo
: il- cote
_A1 Ciel rivolga ,eel alla fuga il piede.

'

Jl

-,Ces ont { t, rei


teusdans ces teprcfentations, prineipa.

kmentquandon les `ai=tes Ylronncur


de quelque P'rince,clon-t on chante or

dinairemenrles lo-iiauges en ces Prolo~

gies. Ils fefont _ quelquefois ( limpie


recitcomme celui-c|.' Quelquefois ce _

font des Dialogues ' comme enla/ plupart


r<i[ceuxrt}uon le"Z

Roi Cielquefois un -chur entier re.. `


pond par in-tervallesfceluy'qui fait le
rec-ir~ ]`;s.ltaliens-tainrent l"otr~1e Mono
/
Y/
logue ou le recit' ( [cul ,` parce qu,l's
/
`choifrl-lerntinneeort:`ell:'nte voix , qui Gili /

lourenu drncolnrtlde Irmrbts de

115114 D:'Kfkn[M1nP#:1!ffiff2f
` Cla veins., La variete' des-Pafiiohs'

_>

expriment en
Prelogu-s fait Voir _
source quevpcuf lrrM-_i`_,{qucY recit -`v_, _
: cci;' l- qufils font leursA ckrni.' *f~ 1
forts- pour rilif.
,
I
* I'

Ierrejfai-, fi lfltalie : iamaas_.fiir "


113111111 111111110: qu;celui1qe flfafgdc. . .

-_r.v:frsg p-:_

mie Royalede Mufiiquir ', l1,I`1~17z I ' IL

_ quayant fa1itParcitrc~unt'grand' _
difpofc pour 1111 3$6111 -magrii
111: une r'iiltiti1dc'~dc"~g
Provinces di&c't`en.tes", placez
Balcons' aux deuatctez dil : vnf..

-' hornnic quidcvoit donn'r'elsliirrs'aiiz'~


_ cnrs , fc mit dafr ds qiJC'l3I0l`.. ,
`~ie' fut levtv,l 6; rutcett"rnultr`tudqui= il `
:01: dans les Balcorrs s~c'cria cr1Mllfl'.'JA "

A'1-mi Pv li demander de`sfI%ivrSv, S


I

hommes 60 des fetnmcs du bel 'air)d_S

des
~__Gai`cons"
'Bourgcei{&s.;
, un' SuiHe
:
, 'des- Broufgcois

Y.txlianrotz`

mi,.zf1rm'r,f1i1fm~,ffuvnfm#
-i _ I

-1511^^

dja 1'e"Ivlm1afz`|J'3Y

_ _f

que ahncunlmrwlls' 1 3
'Erie /usfe'/`anddlf" : ir
1 mi1f1,f.;u_ - 1- W

_`'q_u~";_n'z4r b_au;.(g"m;2. '_

t `

`1eS'ui{le`.'
nazmfw'.
" - ;

- . " e}1'on'eur [ -neuf-de Papier'


_I muli } [ defre
Moi Bcbrrlsair tout go{'r`r
Sam>qm:
crier?
ie pauvre- :fair
- einhfe',
Le Bourgeois ifndign.-
De-tout ceefrdna ! mt '
7: _,fuir malfatsfait
Et . [ doute ~ ]! laid;
Qq: ntrcfr
~,._` ` >S`iln''n ?

gwtilli `

"N"ar jim /`t1`lJu't.> -1


[wrede-Bale: -_

Pour,-l'nlef/`ujce
" Du. divatimn_tg;4bnf2it. ;
1_
yen-de grands de.feriei1x , \
"' fontdes Allegories
fur itat\-prefe_nt- des- cboies , commer
'les eampagnesdu _Roi fes eonqutes,
fes entreprifes au_.m'iliu.delHyver ,lai
Paixt Le Prologue de- Cadmusc Her.
~1'unione~f,ut-.Flai-fable 1atiai(l`arrce c- de
-lamort du ferpent Python, queda cha
.leur du Soleil a`voit;faitclore1dul-imon
: qui to_i1r'ri:._l< fur la-_.terre
apres le Deluge , qui _devint-un.
Monre : terr_ible qttrkpollon lui'

mme fut. oblige le__dtraire.t Des.

- '^

"

sin

6 Der .kefnfntletantb
Di vinitez
, des montagnes
des`fo'reTl'I,
8:
desI enifmgnes
`avee leurs
ttntrpes
cliamptres c-hanterent :lf:1l1"orcl`ciY
Vets.

"

Hitz',
La r/aix

der Pnjmrr
di/nux

appelle 'r I
.Nor r:m.wp.\'f5nt cldrzl,
.

Nar crefzuxfnt :

7out`bri/le dele'rl.erd: In clartnbn



Mi/lreltr rlaivzt : nm'I [WL

21,4: /1/ire qui [uit und la


ure /

Ne perdon: ya unfnl momen:


.Dun jvur doux ' fi chnmnt,
' di/1n'rw1.\',
I Jdnire ,: l"fre'quir10ul

!
1

' .4C:afrr.t`f glre Je fm


fr Y ! [ !
Le
: :4u:rjauft
Pn , Dieu des' 2Berget-'s , aeeqmpagn
joiurs 'riin{lerr'1mens ehamplrfs
cddnaufsuiques : jignit aux
Srieunees de.-tNymP'Bs ; ; conr
Qrrencerent fenfenble une ljtterqtri` fur
fterrtarnpu par des Bruits fouterraint,
Bc par une efpeee : nuit "gal .
Thetre entierement : will
\

lr

cau? `

ancienne: moderner,
217
coup; ce qui obligea toute la troupe
champtre de fuir avec des cris de
frayeur qui rent une maniere

concert aH`reux avec les bruits {outer


raius. Dans cette obfcurit foudaine
lEnvie fortit de fon antre , qui souvrit
au milieu du Theatre elle voqua le
monflrueux ferpent Pythoxnqui parut
dans fon Marais bourbeux , jettant des
feux parla gueule 86 par les yeuit. Elle

appella les vents les plus impetueux


pour feconder fa fureur ,& pour Vaider

ftouber les beaux jours que le Soleil


tlonnoit au nionde,mais les traits en

Haine; ct Alltel, percerenr lpail`


fear des nuages 8: fondirent liu' le fer
pent Python , qui apres stre clebatu
quelque temps en lair , tomba enfin
.tour embraf dans Marais 'bour
beux.Une pluye feu rpandit fin:
tonie la Scene, 8( coutraignit lEnvie

de s`ab'lrner avec les vents fouterrains,

.tandis que les vents lair senvole..


`_rent ', les- nuages(e _diflipetent , 8 le
Theatre devint entierement clair.
Le Prologue de l'Alcelie fut le Re
111111 . Le Theatre reprefen
toitle Palais 8: lefarclin cles Tuileries,

Se la Nymphe la Seine fit un Dia


.logne ;
Gloire, fe

Y
plaignant

Y__-H

2-rig,V Der Reprefentutianseul//1_/1`que _


Zllabfence du Roi.

gij

-`

:fi

Le que jateem' ne reviendra !

l?

5"5[ : lungurhnfe
.Dam une fi cruelle

Le [fera: gue fetten: ne re..viendratil


pau .P

On rfenend plus dei/Eau qui cliente,

On ne voidplus ele fleur: qui nurmffoul


: par.
Le He'raI ".

Les Amours, les Graces, les Plairs

: lesjeux firent le Prologuede la6tion


de Thefe. Le Temps , les Heures,

Flore, les Zephirs Melpomene , 8


une troupe de Heros firent celui d

tys. Le Pfologueris for le Palais de

la Renommee , o enrroit Neptun


aiec fes Iritons , Apollon lei

Mtifes. En celui de ProferpineleTliea


tre reprefntoit laurre de la Difcorclv
Cri voyoit la Paix enclianc':e,_l
Felicrr,lAbondance,lesjeux
8 -lC5
Plaifrs y accompagnoient ia Paix !
_toient encharnez Acomme elle. La

Vilore accompa_Qh.e dun grand _


nombre deV:coires ; de Heros,

defcendit au bruit des trompettes C

'

anti:-nnetrnoderne!.r `

!1

<`iesLI`ymbales,dc-ha'ina la Paix ,c les

Divinitez
qui Yaccompagnoient
cl1a'ina_
la I`)i(corde.Y
_ 81 en.
Les Allegories qui font lieuteufes_
pour les Prologues de ces alions, ne

lont pas lipropres pour la peinture , :

ce{l: un grand deltut clen charger les


tableaux dHi{l:oite, parce qu'ils deviene
nent enigmatiques, Il scn_faut fervii:
plus fobrement que les Anciens ,car fi
-elles Faifoient parmi eux une partie cle
leur Theologie , : de leur Religion,

elles ne font parini nous quune efpece

-.

de Polie 8: Fitftion , ]! ne faut


mler que -rare-ment aux alzions liillori
ques que peint.
Non feulement le Prologue des
ations en Mulique peut tre une Al

legorie , mais toute la piece entiere , par

ce qucccs teptcfeutationsiontdcs pein


tures parlantes qui peuvent sexpliquer ,

BC faire entendre aux Spelateuts ce


qu'elles (ont, au lieu que la Peinture ell:
une Polie rnuett qui ne peut parler

ilf

quaux
yeux-, : qui devient enigma.
tique quand elle eil: cl1ar`gt'eY de figures

li

tittraor-diuaires : dune application trop

fcrupulcuie des moindres' chofes que


peint dans un Tableau.

lian 1668. la Paix ayant t faire en


' '
T ij

H-w---u-__

zro Der Rrprryirnmtont en Mu :que


tre les deux YCouronnes IA ix 1:1 Cluip.`

pelle ,l`Al>beI cle Gravel Refident pour


le Roiattprs de lEle`tctir de Mayence,

8: Frere de Monfieur le Comte Gra

vel prfent Amballuleur pour lc _


Roi en Suifle , 8: alors Plenipotentiaite
pour Majcl la Dierre Ratisbon..

ne , Htt'eprel`enter une de ees alions cn


un Fellin folennel , o il traira Monieut

.lEle`teut de Mayence , : quelques


autres Princes , : comme lon:woitcl_e'

ja commen PrtrisA faire en ntre


Langue 6&11 il en 111
voir une Latine lAllcrnagnc qui n'cn

voyoit que dItalr`enncs.


J
Le Genie dcl'Allemagne lit l'ouv.l"
rute de cette piece , dont le fujct toit
=l.1 Paix nouvellement publie , : pria
les Princes eles Seigneurs invitezI de 1e

cevoir avec )oye lheureul`e nouvrllrV

! vcuoitleurannoncct au milieu de
vee Felin,

.Avete on: avin: , f:li'c


Hncinuitazi magm' `a0fp1,a.r,
Pam Avere,

Er duide vos fendi Germania


1. //".

Nec venia feir/as !


74 : vuntii:

I ncienm: ' moderner,

111

Vclinfipids precibm ammimre.


duleespnlati delicia:
Tnmgmto, quam inexpeato' momia
Suaviimo aurinm fervuls condire,
Vas igrur ram grariedpibus
Grarofar apparato.
Triumplmlem : porlfomaA
Hm: advolanri leririz

Gaudenres aperire.
Sereniza: in acnlir ,
: are t
Patente curdi: in oia
Appropemmem exrpiant.
Et ntimum Cardi: Conclave

Faufisinflruam numiis
intraducant.

Mars ne refpirant que la guerreen.'


tra au fon des Tambours, 8 des

bales , : chanta dabord en recit


Guerre , Guerre ,

'

Et fur lamer 8 fut la tetre,


(me dans tous les climats elle regne
auiourdhui ,

(Lig Mats l`o_it le Maitre du Monde


Et que"lon ne craigne que lui

'
'X

Sur la terre 8c fur londe.

" folla bella, fwn ella


Bella tellus orque poum:

Ulrimumquebellnfpirat
Bella tetra clim 'mandi
in 1

.wa.se

Be: Repre/'ef_zt4t'a;1.fen '/fu/l`qu4.

Nec muvam' genen/u:e'lle_ s

0rn`. /ii_it

Eug: feeuu purge


e,'e/'ufwant-e fewo/flc
Fue in ore pro/"agitare
Lilum. Furore '
Prinepumque erefmt :

Et vinfeae .Lil/fum..
f 32/meel/,fMe@1le..
Un nouveau bruit de Trorripctrcs
se'tant fait entendre , Mars demandcfi

: la Guerre , 8: continue' claantcr..


Anne _C71/isfemit
Qui: tunrum el4"1'>z<gor~f/ii`?Y
" "ela'. R.Cn0`mmequienrr'e , l q_lIl
annonce la Paix chantant
P_rx_, P,v-,PM

LEelio repete la mme chofe. Peut


, Pdxf.

_ La. Renommee
__
70;? 70', Triumph;
I. Eclio Trtumflse..
'
La Renomrne
Hem:t'1;lli'e4m'.` 41001;
rbie Prinipe legata: regna
Prima I-mperi numiq-Pw'm'p|

70 trumphe?
@Zaire P~i11r:i}1_7e: 70
Fu _nueis gemeint begli'-,l
1

_ indiennes ' rnodrnex.


Dcite Cifves ,jo trumphc. \

;
7

.Dicite millier 70 triumphs.


lntanetorbi: je rriumplaei
Fundite Mu/` rmirm Pm',

Rfomntfanfes : !
: avia: ,colles
Replccnt lr/M cn rmima aci.

; . Ha?! , mici ,
Urbe: afee: , P./ebs 41914: Pam: ,'
Oreferenmquttnre pfna
: domm Paci:

Canite Landes.

: magno Pacis Autori


.

70 triurnphn

Marsvcroubl parmccs-_chants de PaixA

la
Ia caufc,
chaff
Paix.
8: ;
'
- pai
Verlvrnt dures?
`

Pax bclligeri: ,
`
La Ren`omm`c lui rpond en com:
mandant que 11 Paix rcgne par rout, c
que l"anloi_ie le Princc qui la donne au:
monden

Pax cigesmperet cris,

, Cws~,.
Magnum :nmtamna reddm
Pdci; Ahtharem.

Mars demande q_uclcFc-cer futheqp


: la.- Paix.

'

iiijA

*__*

14. Der Repu/nttrtonr en

, .Qufrn ! Paci: urborem?


La 'Renommee repete trois fois le
nom flu Roi au `ondesTto
T/tmballfs : des Tambo mpetres , des
_ Ludauicum , Lndavmm , Lmat/im/1,

Reyfnpnnfcurn Fama depmlico


Paci: /!mbarem_
` Mars lui dit qu`elle fe trompe, qu:

I.oiiisair`neles Combats. `

' '

Qfidfnmn ludir Rex Ludavims

oe prima ej? gloria Marrit;


. La Renomme replique , que )

qu1`l aime les Comlars , il ell neanr_


moins _l'Autl1eur dela paix. '

"Prif/in : ,

.E'r'Mnrenpnedc Puri: Amlfarem


'ja trumpel Fasi: /ttharem.'

~'

Mars Clemantle lacat1{'eclun !!!


cha ngemenr, ?! des troubles do

melliques qui obligent lc faire la


Paix , sil craint les revers de la Fortune,

c fesiirgalitez La Renommee llf


repon,cl. que rien cle tout cela ne lyol)l!

ge. Qtielu Paix efl:_dans fes Etats, que


les Princes lui lont unis,que fes SUCIS
lui font , qu'il na ren craindre
dela Fortune. dont il elle lu1'.rnmelAt'~
birre , que ctl: la Pier l.imour des

Pcuplesilc der du Pere commun

'

ancienne: ' modrner.

. 225

lEgli`c les dcznmdcs des Princes fes

.Alllcz ,qui Pobligcnt donner la Paix ,


prccrcrlc repos moule I'Eut'oP:_

_ aux foinsdcendre fes C.<:~nq\1e'rc|;~`


Mars fe rend (es raifons : cm
mandc aux Tambours , aux Trompertcs,
8 aux Tymbales dalmonccr"`la Paix,

aprs quoi il fait tirer les Canons en G


gnc de rjoiiince.

`
La Paix'cn:rc.1u milieu grand

' bruit, : ccs acclamations joyc.


On luy un Triomphe , 8511:

Chzrrfur> leque\ 11 doit monter, naya.nt


point dc rous ,les Graccs apporrentceb
les des Armoiries
Mayence pour rendre cette Paix plus

urc , c le Gcnic : 111% , leu:

Aferte rota: Charitas


Hi: nfxum Pdci: cdum
I"cfci: ma vebimr

Per L/'rbe: Imperium.

Cette Piece cut un grand fucccz, Bc fnl


nnprime _(eus cc zinc.

226 .

*P

DRAMA YMUSICALE

INTER CHRI ST INISSIM-UM REGEM

Er CATHOLICUM
NUPERPU

FACTAMr

Cette "Piece fel : nous

fait voir , que ces rcprefenmtions


n"ont pas un nombre fixe de par
Yties , commela Tragedia., c la Come.

die, qui les A-nciensont donnie regu'


lierement cinq lses.
'
"

Ce nePt pas la ieule pice en Muir"-`


que que lon ait fait en langue Latine.'
1676. Franois Rodolfo de Salis
Gentilhomme Grifon , 8c Clranoint'

dans lEglife de Coire ,prenant :


dans le College Romain le degre' de'
mtres.=Arrs,apre's avoir iietcnufunc'
Thefe dedie I'Empereur , ~reprefen.
te fonsl'Image ( Perfe, on accom'
pagna cette ceremonie dune acil:ion-enl
mique de quatre parties dont le [niet
.

PERS EUS AUSTRI ACUS


LEOPO~LDUS AUGUSTUS
ROMANORUM- IMPERATR

REGNO-RUM VINDEX

MELODMMMMICO CAR.
__ MINE INTER MUSLCOS .
CON.CEN.TUS. ACCLAMAT US..
En la premiere panic, Minerve Parr
lordre des Dieux , armoi: Pcrfe
Pour la dfenf des Koyaunnesl

`,NI;~ne_we , Vulcan , les Cyclopesg,

_ avec un Chur dc rebelles : de di~_


tieux compof'oientce:tc^partie.
_

_ Minerve commenoit donnant ;

grdrcs "`.11V\1lcan~>
1~ue_fmm4r, fmde ara, cud: ;
_S1:er'pe.I

'

fedicieux chantoient.

Armate H}dros',j?rngitef|v:$ Ifylvt'.I

_ Y~lM"\i11ex.\u'.pouri`uiv~L,

1 :.8 Der Rep/enlarons }


e/Ema '1/aparur,

'

Defer [angl: amm lnarinr,


nmmnr , ignmfumlite
/llera/la oenirumine torride.
Nigro: faror, 'e/ftnte Regeln
Gravi: [ , naw tura

f'

' 'J'

Perfex: Anriamr.- " '

la fconde partie Perfe arn1ren`


}: la libert cfla Paix anxRoyau
mes.

'

'

En la troilme Partie Perfe triom


phoit
"
En la quatrie'mele Rhein avec les
`Nyinpl1es detnandoir la mme libert
8: la mme Paix,

je trouve de ces dnne (:


partie lle deux de trois de quatre,de

'cinq 8: de (ix. L4 Verit `Kfrmir/r4.


il dz;//'ng/mnu repre[`entes` Turin
1654.. toient clraeune de deux Parties.

LOrphe reprefent an Palais Royal


toit de trois , comme la`plpart C
celles (. On" les faitde quatre
quand on les fait Irvir tfintermedes
entre les Ales des Tragedies. On
` donn le nom de Tragedies , : dc
Comedies en _Mufiqtre celles qui font
decinq A6tes,comme le Thefe repre

Afente' devant f Majeil faint :

: ' modernes,

2:9

main en Laye lonz1rne_]anvi'er , 1675,

Aux nopces du Duc Ferdinand de Me


dicis avec Madame Chrtienne de Lor.

raine , lan 1589. la reprefentation en


Mufique qui febr dans la grande fale

du Palais de Florence ,toit de (ix par


ties qui navoient nul rapport les unes
avec les autres , lAutlieur de ces Inter
_medes stant voulu donner cette liber
t , pour divertir davantage les
tatenrs par la variet. Il commena

par lune de fes parties la reprel`enta


tion dune Comedie intitule la Pele
rine, il infera entre chacun des Ates
une de ces ations , & termina toute

la Fte par une autre.

fl

Ce nombre indeini <l'Aies Bc de


parties pas la plus grande libert

que fe fait permis ences reprefen


.t,ations,quifont faites pour le plaifir

; que pour Vinftrution.


-1656. le Duc de Savoye Char
le Emanuel fecond stant all prome
ner Front ,qui uneTerre du Mar

quis de Saint IGermain , Chef de la


maifon de Saint Martin dAglie' ,
Seigneur pour recevoir fon Maitre le

plus agreableuient que le lui pt per


mettre le peu de temps ! eut pour

fc preparer cette _reception , Ht en

x".`s-Au_m.e_-

230 Der Kefrefenfaonsen fu/ique


tre autres diverfiiierneiis , reprefentcr en

Muiique uneefpece de Chaiiefouslc


titre de Tvuttenmemo 3eft4receZ0 dei'
fCaeL."fzm'i armonici eorrcertata; !!! Al..

team Reale di 'Cnr/a f:`mzf:uele Dum di


r;_
.sqwf

Savoye e Re di Ci/We ! giorno di/im

rm/`cir4, e farro rd]2Jefe;1mred4l Mar


claef di fan Ger//una nel /ue-luogo di
Freut.

Certe piece fut de trois Acres. Au pre


mier Dorille , Tyriis Se Ergniic font

`S'f`-._?

une partie de chafe pour le le

Sanglier. Florille c Melilli: loiient la


beaut du`)`our, le leverde lAurorC
e tandis que Meliie va chercher Sil
v.1in,FlorilIechantedeschanfonsiiflion
neurde l'Auro1'c. Arninte cherchant 169
I

premiers chaH`eurs rencontre Al`l0l1'llf2


dont il devienr;amoureux, Silvi !
Montan font la cinquieme Scene, fr
plaignant des Loups qui defolcntleurs
troupeaux. Au 'fccond Ate qllflffc
chaileurs p.rep:trent toutes >cliofcs POU

' l:tclmii.Aminte prend un


mode pouvoir rencontrer-Florillef

qui vient chercher Meliie dont elle Clt


en peine , parce queli`e v fur aux
approches dun Sanglier. Dorille vient
donnernvis qu`un-Cerl'-`sefi,-lance' hogs

ddl FQR, lelion descots en avertit

` amrnnes ' mademef.

23.!

1: autres challeurs , tandis que Silvnm


: Montan fout en peine dun de leurs

Agneaux que -ec bruit dfraye' c fait


;

loigner rluTrouPe.1u.
Au : Atte 1-`11111 querelle v

Silvan fur la perte de cet Agneau.


Aminte pourfuivanr le Cerf, demnnelc
cs nouvelles Florille qui venoirI
fe retirer. ll le plaint elesduretez de cette
Nymplte , 8 Silvain fes difgraees,

la par les abbois du'


Cerf 8c la troupe des Chaliurs qui

danfent , l chantent tous eniemble un


air la louange

de leurs Altelles

Royales.

Cette piece rumultueufe futcompo..


(C plulenrs Clmnfons, Sc

furs recits quon tclia de lier enfem


8: on y mlct des Sonnets Franois

ila loiiange du Prince dont on oelcbroit


la na'1'lTance.

L_an 1645:1 Reine regente, Anne

(11 milieu des foins qnelle


pt-eno|'t pour la conduite lEtat

voulant faire goter les peuplet res


agteables div.erti[l`emen_s de la Muqtre

Dramatique que gotot en Italie,



Due defParme le Signor:I

} Torelli , quistoit rendu ce..


lebte Par les dcoratiotis les machi~

! Dfxjifprqfnrarianx MM/ique
hes q.uil : paroue en ces repre.
femazions. Il mir alms Veuife ,dou
le Duc Paume le rappela, ciayam

-aappqrr la-, piece dAhille dguifen


I`ous_.ie ia Philis

asciro, compofe par Giulio Szrozzi,


f. `q"'|.1s_-le nom ide Fg/4 _bearralz de 14
I41r1m.,1mf{Kf: _piece t_our;`:fait~di_fFe.
renlreieia Philis `Sciro` , illa Fu
I prefenneu au peti: Bourbon devant

il 1e.urs'Maje{}ez. Cette piece divife


4`en trois parties ,- aufquelles,il donneie
H1011; d1A&ions Bane prima,/lione
. ! terza.
:
Les voix quon avoitfait venir dI

ralie rendirent cette atiqn la plus


4.agreable du monde , avec les divers
changemens Sceue., Cy
prez , de Palais , de Places publiques,
; : dejardins. Les Divinitez qui_paru

_ renren1air,ies volse, 8: lesaurres mg'


qu'on navoit- pas Vl1.5

en France , furprirenr agreablemeur les


efprits. Ce fut cette alion qui rll
de preparation l Orphe doutfaivdja
_ >parl.
Peu de temps apres la Signer Marg'
Iierita Coa Romaine , qui ayoitd
genie 8: du raient pour la Poie,pl

:parapour le Rpi heval ,Cn


. V forme

anciennes ' mimlernes.I

13;

forme de Carroufel c de Ballet , le

de cette Fte, toit un defi d Apol~


lon 8c de Mars. Le Theatre devoir re-

prefentet un grand Arc - triomphe


Yfous lequel toit un Autel confacr .
lHonnenr auprs duquel toit une

-fontaine. LHonneur devoir patotrc


fous ct Arc,accompagn de la Vertu,
8: la Valeur , pour inviter aux gran.
des ations les Princes 8c les perfonnes
de la premiere nailfance. jupiter en
mme-temps fe feroit fait voir dans le
Ciel pour en chalfer la Difcorde , qui[_`
auroit prcipite dans les Enfers , mais
sarre{%ant (ur la , elle auroit`
teint fon flambeau dans la fontaine de

i'Honneur ,~ c le cachant apres , pour


vivre en furet parmi les hommes , elle`~
fe fetoit dguife fous les apparences
de la Paix. Cependant lHonneeur auroit

amen Apoll-on Roi de Delos


avec trente Cavaliers divifez en trois
quadrilles blanche , dore , Sc rouge,

qui font les trois couleurs du Soleil aw


lever ,au Midy , : fue le foir.

_La devil d A pollon oudu Soleil toiz .


OMNIA LUSTRAT.
Le Plaofphore toit fon Mailre de
` Camp.
'

_
I

in

_1_DetR`e]irefntuin:fen~1U!4qur

' Comme la Vertu accompagned-e


l?'H.onneur', devoir _introduite Apollon

A
}

avec les trois quadrilles , la Valeur tie-`


voit1introduireMars a.vecaurresI tren

_ te Cavaliers..4

_ '.

' Les trente premiers devoientie chan.


'ger en autant de .Conilellations pour
~'finir les courfes par- des feux :
."'

ce 8c les trente derniers en influences

eieleiies..
La devil-de Mars toit*

` oMN'rAr 'r}1=."1t1_t'E'r,. f
__ IEtoile Hefperus- liii~devoit_=. fervlf'
. _ Ada M"ai_fl`re de Camp;

" Ces deux Rois devoienttcomniencei-r


par un ballet., o-fe promettant unc'
amitifmutuelle par des enibrallemens?.
ils feraient aller jurer cette amiri,ii1r

' lafontaihevde lHon'neur , : peine


,sfen f`eroientils approchezfpour sar
( l.n lau_tre de cette eau 111`6
iroit forti une fume pai, caul`e~
par la Dif`c'orde','qui venoitY dy teint
die fi'ambeau,& que devenant com

me furieux ils fI`eroientarr1iez1'c\pr'


tagez-'en quadrilles, pour combat
tre.. LH'onneur fe : _efforc _de les
'f:.concilie_r.,,`&;fIe.fer\iant 'de'. la..Dii`cnr

.-, .
derlgnife fous les apparences de fat
Paint, pour les faire embtaffer ils fe
feroienr de nouveau irritez les uns cont

tre les'autte`s jufqu ce c,_1r1e_].upite_t-'


paroiffant dans le Clel auroit fatt conf'
notre lartiHce de la Difcorde, que la',
Vertu , la Valeur , 8: 1ll`onneur au,

toientY dpoille de fes faux habits..


Un grand Dragon auroit paru pout'
enlever la Difcorde, quon auroit' en..
iin enchane.A

I`.execution de ce dellein ayant parul


trop dieileon lui prefera lOrphe'e'~
qui fut reprefent" , Van' t647;~On ne'
l_aiH`a pas de faiteimprmer cette Fte'
de la Signora avec fes` autres
-Pofies quelle ddiaf aus- Cardiuall`
'l\"Iazatin.
_
Ennl:m 1669;-le Roi ayant ;
ne' la Paix toute l'Euro_pe,'par le Trait"
; Pyrenes -, ne penfa> plus qu fairer
clleutirles Arts, le commerce, les Iioi:t,_1
l1l\_]u[tc`e 8 les Sciences dans tout fon'
Royaume. Il tablit'po_t1t.'__oelavdivetfci
Academies cle'Beinture_-, de Sculpture _
drcbit.e6ture.de Phyftque l vd`M?" '
tltemttique : par des l,ettr_csY Ptteute_e=
giu :S ]uin accorda-_au',_S}eur Petttnt.
qui le premier avoit faitvor destre-t omi
; Mlt ue en n_zte_-langue 11 PC_m1'f:

vr 11,

2 36 Der KeprefnmnsenMig/qufi
fion drablira Paris -& dans les autrtl'
VillCs du Royaume, dcs'Acadcmicsdc

Mufique pour chanter en public des


pieces de Theatre, comme il fe pratique
en Italic, Ces aions eurent

' rands uccez durant quatre ans, unrisvv

e Roi ayant depuis jetr,les yeux furle


merire & la capacit du Sieur Lully~
Sur-'Intendant : Compolleur delaMu.

iique de fa Chambre, lui donna le foin


de ces Academics, 8: former tous

les fnjers neceflaires pour ces rcprclen


tations', lui permettantV dtablir des
-coles particulieres de Muiquc zi Paris,

8: par tout o il le { necellu`r


pour le bien 8: Yavantage de l'Acaclc

mie Royale de Mufique , fur lc pied


mme de celles dIralic , o les Gentils: ' `
hommes chantent publiquemenr en Mu.
fique fans droger , il voulut que tous
Gentlshommes 8: ; ' puln
chanter afdres pieces de reprelenra
: certe Academie Royale ,-lans

que pourceils fullentcenlez derogr au


ti`r're'cle Noblele', ny leur'.` P'rivilcgcs,.
Charg,cs',droi-rs , immunitez, Voici les
la petrrrilirnr.A
`

L O UTS par la grace


Roi France 8: de Navarre , ai tous

prefeusee venir , (aln'r.~Les Science

'anciennes ' madernfs


-zy
les Artstant les otnemens les plus con
fiderables des Etats ,nous n'avons point
ende plus agreables divertillemcnstde
puis que nous avons donn la paix nos
peuples , que les faire reviv rc , en ap->
pellant prs de nous tous ceux qui le font

acquis la reputation dy exceller , non


feulcment dans l'tendu:' de ntre
Royaume , mais atiiii dans les Pays
trangers : 8: pour les obliger davanta.a

ge de { perfectionner , nous les avons


honors des marques de ntre eime ,
8: ntre bienveillance : ccomme

entre les Arts Liberaux , la Mufique y


tient un-des premiers rangs , nous aus

rions dans le dellein de la faire reullie


avec tous ces avantages, par nos Lettres

patentes 28 ]uin 1669. accord au


.Sieur Perrin une ! d'tablir en
`ntre: bonne Ville de Paris : autres de
ntre Royaume , des'Acadernics

11 pour chanter en public des


pieces Theatre, comme il fe ptatii
que en Italic , en Allemagne , : en An

gleterre. Mais ayant t depuis informiI


Aque les peinestles foins que ledit Per'
tin appris pour ct tabililfement , nont:

,p feconcler pleinement ntre intention,


: lcvetla. Mufiqueau point que nous

nousltions promis ,- nou-S, avons ?


V

-_.-l

238? Der Rprefntatensf enMii/fune


pour mieux riiilir quil toit apropos
den donner la condtiiteA une perlen.
_

Ine , dont lexperience , 8: la capacit

_fj

nous { connus, : _qui


fuHi`ance pour fournir des e'leves

rant pour bien chanter, & ailtionner


fitr le Theatre,._q.u-drefl'er des bandes

fr

de Violons , Fltes, & autres inflrri

'

mens. A- ces Caules bien informen


de lntelligence , 8:' grande connoill
.frrce que seft acquis ntre cher c'
-

bien.ame jean Baptiite Lully. , au!

fait de la Mniique , dont il nousa


donn , & Ydonne jourriellement..l,f

rresagreaBles preuves depuis plulieil`


annes , quil seil. attacli ntre Fer.

__

vice, qui nous ont: convi de AYliono- _


rer de laA charge de Surintendar'it,C
ompofitenr de la Mufiqne 'd ?
eharnbte 5. Nous avons aiidtlsieur'
Lully , permis 81: accord ,permettons
& accordons parcesprefentes , iign
. ntre main de'tablir une. AcademieI
Royale de Muiique dans ntre bonne

Ville de YParis , qui fe_rac_ompofC' Cle'


rel :noml:'re:, : quam de p`eri`o,nn_s';
.quil avifera lion tre, que nous choi-V

Iirons. 8: a_rrrerons,f`urle rapport qlJ,,1lI


nous en,`eraY pour faire des reprefeiif

"m'.C>41SV 1levar'i,t.,nousV ,qnar_rdI il'. 1105!?

pl'aira-_, ariaicnntd
des pieces- mnimefff
de Mnque
qui iet.
tontrcompoles , taut en vers Franois,
qu'autre langues trangeres , pareilles,`
aux Academies d~'ftalie, te.
Il nen pas deces ations comme

des Ttagedres |$]$ I1ifotiqt.t=.'sA


font les plus propres avec des intrigues

bien conduites , Sc un enchanementI


de Scenes qui fe lient les unes aux au`
tres.1cy les fujets pure invention,

ou ceux qui `ont= tirez des fabies font:


les plus propres parce quil ventre

plusdecorations
de machines
, des
extraordinaires
Cieux ouverts
, ,
des Enfers , des Mers ,des Naufragesrr
des nues des Dieux- qui volent du-2
Ciel en tette', ou qui enlevent _

tnotte.l.s dans le Ciel , des Monfttes ,.


des animaux extraordinaires, desepalais

enchantez qui defcendent du~Ciel',


qui montent', ce.

_ _

Il nePt guere de fujcts plus propres,

pour les Ftes' Se pour les rtioian..`


ces , tant parce nont rien .
triffe-& de lugubre, conme la Trage;Y
die , 'que parce quon> peut aislmentl

les accommoder aux oecaiions mmest


deslites , c des 4rio`i.ii(l`a*nces.
__
`A`ini'le Duc de Savoye ayant rei
les Catd1`riau`itly Aldobrandin.,_ . :

'Q

H_--_--uw

: Das Befrq/`mldtantenMr/ique
Saint Celaire , 1un neveu du Papi:
Clement 'S/"`.1I"I.~~3t."rlautrc:;lrn\A peut
neveu , qui aliflerenl raux Nopcesdi
Infan tes de sairye : lesldive`r

-l #leur @donna !
lune de fes plus bildsunainslilil

"

reprefentcr uneatfiorr`f`e:
Muique,
-t7>fr1pitgne`
18.1
r6Dli1"
mena par un Arion port fur un Dau

fn~qu sav'a'nam `urf-le;Canal:.'c~Hai1ta


: recit , &furfrvi'irlemu1Canal .

-d.un Baller Trimns , 8 A-dcsrbieuyx

'Marins S qtui1danfoien1siiauleau:"i'urie
maniere riouvelia.ifLe:f1aje|ideila piede
roic Bellbnde
fren Mille-Fonti: ElIe.fuv'Ele.trois ,

doneleif Ducdelz Savoye donna? l-uirp


me fle
; =8c"le >Marquis"d.~Agli.
-'enfitl$'2'irs~. aum ~ W ,.fi!.o:"';~
Aux Nopces d'(s'II?riuce-lauri,

Yavec f _ iNi E
Save-ye ,f1~ejour'de la nuidncelrrlezftl
Madame Royale concourancfaueeacrr.
le , reprelenra lveneruen_

. heureux lEvenr0`f`~eli, Laipieceltlf


de cinq Aaesl 6: puelneut;.;Alleg011
que-for fion `decesY Noces. -,riff

niswpmiaam rueYrmuAwen-Giel
Et le Prologue ,,chantanrees'\VersIi

liens . lhonneur' ~de~r~Mod2`tne'Ro}'le'


=

Sgamhfafe

_1

: mokrnex. . " :.41


\
.

Sgomlmatf intorno afl Cielo


?
Del tenebro 'ucla
.~.

11611]: ; ; snggi vlfnlmanv


Nafce Grunn bem' ,
.Pllaa ferte, em

E Vmer Cdev,

( purl ; Tmpj.
~ Tout eik 31111111 merveilleux , 8: di
`venim dans 1 ravilemem de Ce..

-hale du- Chiabrexa L'Aurore , eplaz


_ , Timon , Phebu<. l`Oceau .1 ,

' la Nuit ,' Bcrecynthic~ , 8c -jupizern


fon: les` Aeurs , avec des churs de
, Trizons , dAmouts des
Signes celees , Gc des Di-visits. H
Le Prctifn fon'Tri<m1pl1:~dAmou:
introduit Venus Mars , Adonis , Pal.
las -la Beaut; \'Amour , & Rome.

ll xfyaren fi fpiritucl que leurs


querelles 8: leurs come{`ratio_m._ :
nus commence par ons Vets
''1 '

_:

i.-

.Safa dal tngo Cielo,

~.;;

1:;

5 .`

1:141;1; :"

Care. (? Latine , mi ne . .
'Pte a. mi 5. lim' Codi _ A/mm

.ubeer
&11!
~
I pull tomba
f..
fi'

; D:'Repre,lntufn:'.nf&a4J5q
Sichinrein
p4e,ef : gurrm,'
IPn
fvairitormintermYv^1" I

`f-
N

yf

(--! ,

~ @Maus veut la fch[I`e,tflo1n de ,


ein-chantant ,ces-.1Vers. ~:.<=',

. ~

? , lngf ,dq naifenerele/4; `

Qi4}'2'`?fa#2d'zM2wxg,_,nonwddmvra

I _

"Mars, Pallas ! )

~"!.

^
~
epfmiiggeri
):
'xm

'

" "l ~`~*-"1M'jf1i 'F'


'
Odivedfhmriire
:1\?"}$.: 1 ;
."
' 5


' :lm
UM0Wbt#teftrijr,= t'1.'

Vi prmtte dolcezze dagle

mena`fJio?1cedc,l30l` .~w'.zag'li'. `
-ih

v. .

L .

: \.`.f,

.~.>.Ls Vers deces.omporosIbn;


mdhai|:mcnufh.'ym'q'ues zfe "I Idire,

` ~Vs.d1Qhrr`ons Car.-f'qi ?! ny
air poncwfdclmu. . chanzenr,
les Vet-`s":~D;yriques 'de mfures irre

, fonc, inonparablemcnt Pigs


propres`~pv:mr~Y fe chant; `qlriIs ons
plasje vref:x'Gc.fns-Bonte
r>11'g.~,`Mci` Chiabrerde di :
de ramde maniesenle Ms 1de.&s~chan

[Ons en marquant Iesmfures, comme


.

4.__`___`

_-_1

ai. YJrrltrrrlnessf#.m|t1''rre3f. - \ -24.5


Vselles des Odest dHLiraee (ont.--marques
ainfi , il nomme lesuns'T_reeaici,-_dimctri
pieni ,les autres Giarnlrici dimetri fermi ,

ceux-'cy _Trocnici " -fqprnkbn


dann'. Ceux- l T_raeaiei~t'mrri ~maa
si ,lc.

'

.: --1l-d oune--pour7
~

exemple des_ premiers


ces
Vers.
Y
'
'_

. ",f..-J'i 2_5 , } -T ."..-t"


.Quando ual ferr 'r_ mig-'weg ?
emor, [arco in marre ei piglia

E he 't/~f."o_to--le ci_g_li~ - ~` .'31


DTs21im'~tls'rtlY {
-_
[
E
tacito-fm~,a,PfHa~
guartif ;

_,~

_ -_

Les-
:st\-vrEjxcmples.-des
-tu-._s -,~;sts,._~Yfeconds
' 5 Y fom
ceux-cy.
li"~ -_

ii-~

. .

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e's` 'fneures oblig' { |a.prfa-mg'
1:Ii;}lE1ie'fUl?&gne&. an querlon

arrasar rfv argus afaffqu.amPr


- lllutaariirre csrsaaesamu renna
Calab;

gf 1Fl9\n5'QHl;` 1'Efa1g,uef ;'I`,ofcanede

"cr's Slue .d.fG*'l'lq s'<li':X=, idpfi

? l1P!Ied`nu,de dix, d,~mz>, se d


d'0-'u.fc= ff
E%_5=C=s Vers: fon: mira@
asa h31Flg\fas|:Hqla -I"raugoifc'6e

il

'

ancennn mademe. `1"1 };


11181101: ont-.dc foutus cfs mcfures ,
qufil ne falloir pas que falangc nen ut
que de dcux mefuscs.
les Grecs
avoient t Gx cens ansfans lfoir dau~'
tres Vers , qucles I-kxametrs, iu{`qu
ce quA rchiloquecnt cntunde da.u tres
avec tant fucccz', quo chaoun ellya
fairede divkcrfcs mefmes , qui fit

que la Pole Grecque devint l bello Par


cette Variet Verlcroh , qu le
chant mme des gruces

artculcres ,

quand le nombre tt ~la" des pa

roles -ne l`ont.=pas lesmmes 3182 quc le


Signor Giulio un fayqt Mulcien Ro
main avoit ; grzmclfs effets dc
cette vapiet ste"tntfar~dxrr tout
le monde par cct~1t>dic" ltl se'toix:
fcrvi utilcmcnt pour__l 'Flrc2t'rc_,.DE
60
prfnr
f}1ramr"Gi[ib
fednpmhcRomaa
Itali tutti

qun"r_`
ammirmf
efpces
~ Le Clxiabtcra.{`c
de Versldans
'
-(
la&ioclB?iti}
` :
"

ravillmeut dcr- Ccphalc 11__51=


Coun { la Nsli
Matic-dc
Poecn"it'le
8c fept
fyllabes.-~f.inq
Prologue Vc
Frinc.
a_l:es_ ely
avoienrde
achjavapatde
toutes
grands.-Vers.
'l`rtcs; llJaRen'

;
'

I M_ : Q

N ;rc~"Ll1Pl{a di fliefn[rq"r1

les avra1'g'`dr'
Is divc
efpfce <f<.l'\"&x's7";"i`r'ctaT rde mefurs

di.&%renr3 f;fj12zlI "lf'f',1:f"1Ie- bien


. ts' 'iisi

~M1'J`'llll'e`,;qn1'Is om

uge grz' A-f'r1g"lit"`1; rh`1`ric`ei11rcl<'m': `

les cadences ion: romp; par 'lfiqegal


1`i$l;1o1"il5"5{yl' b'-e'-S'-, cfq (croi:
`dur dans la reicaton , q\1`"fail'u'r

bel dal1`esA"Dialges."
: d3nSl rccirs }1',_(c
chanteur,
ou
'
J" ' Ngs gr_:xnlf.'1sK Yrs qnt aufenc com4
moehkfp le ; quie lcs Afcxanl
'drips Q1); up rcpgs a[:_r_s la ,Iximf yg#

; `:o`1i1`mc``bn `|;_xY `aifc_1r"'


Vers. Les` Comm-u`n`s xiz; xjjgiblable'
repos aprs I`.1cur`r'r;'fy@:1l|b st dans
Las dia1dcS'1`VrS ( pleur fcparer cp
pluficrs repo,s..*v.D4n's 1m'e:\:`V ; _C;d`^
mus' ' 8:' d_Hrroh'e;."Sde`ne d .
`A6}:c.' '
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Saerlfi ,dc`s I_r_tres~,de Mars ou le
granel, Sacri_`1cate_ur >_t;otri`_ti1t:._t1le .

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_ ; ,ell _mit chamc Son.

La f4ra_
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Io dell" mp'r_ef
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apr gegdqv grandi,


1125_;"? memornnd,
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mr/M _neurona
Y ' Sfehiaain
quefa aurea
Regia memoria.
mf gloria
_ -Il mandagz nari _:__/aon cba mc non mandi,

idg 41)ef'R_:t7"fi:"i'ji"`r"bi>_I.f`L'rllT!'1_/l`ygr
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Meco aarrerrto'e iIci?
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IL/li`f>riMenf'
: rltidr4l"zhdd'ya]lri."
_frpr`r/oi
i

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gn"

Celi f l'uis'l'a'-Renotiifrie
qui fais la gloire des grandes enrrcpriles,
domme _r je publie aui ninde avcifrnf
Trou_:petre les grandes
;
-=;eti0jns'.~~ ~]`efus- la~la'ngi.1e f`qu'lll,n0l1C
les `aits_cclc_bresdesHt:ros`gqui .ll
ron ne leur- memoire duour`onu inl

morrelle-` Le MondesIl { voir


dans ma Courfe dans mon Palais Koll"

fe'equ"`1l afcle plusdigne dftre rernaque,


<5ri`cn"ne fc pall`c'.:_l1c7'sl11'q'1,'il`rfaitVf-Dill,ik
"me faire l<avoir`,'"'e_'eIe moiqul' PW?

'partout avec laI vitelle 8c1la'legcret;d


:nes ales ce qui le E1ir'de plusY I
"La Po_e_'ie'c lHire'(or"ne Erruff

dnne
r''rmire~daf'niri;1Plaisa\_
95!
f C
y.".afd
'grands Ili1nnies.` 11151195;
voycz icytous vos 'An`rl`tr'e9.l : l
Pro v inces leurs Etars~;Lcs
r'o/ndes decorferfs 'four leslfl`"PF5

de leur gloire.`Il`enfrclL"ent`re PSU!

vous,

m'nnerd". mnmefi
357
vo`us,at les Colonnes dHcrculc qui?
borncvfcnt les alions Se les cntxeprifes dc'
ce Hctos nefgutoicat borner les vtres;

je prpare un plus beau 'Friomplmrr


6: ; plus.grand tcndu.

- Aprs ce Recit chante' pu la Kcnomll


me., les ; |_[ d'Auttichc:

8: la maifon Medici: chantant


luts ations glotieufcs , prditcnt do'
patcils fucccz aux clem:` Epoux.

` qm.; pnr1e.l";ril>rtz*n qmzrmu

Y0

Nanjpjndon I? no/fre arm? urv- ed


Ocuf 4 ` 1.

@tienta ; ' quilan rim imttfoV


-`
Dimnf:rvi1'i , c riwrim' , 86.;4

La Poste du Palais stat-is ouvcttg


ils y cntrerent , l montes'
au Ciel. At pjne y f`utcntfls entrez- , qua
Palais diftaatoitnt tout4dun,coup
qui dumcuta au milieu de

>lfptitj s'alla.,cachct dansles csen shatt

: ,qucq_ui0_nque_ fut lst tert: fait dus


aions glotieuks mctitc de monter am

. @icl 8; elly ttt chpg cn

if m``mf'fpr4a.. _ _
Cbffnagl G-`ir`lnfetnd,.r
1'

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Dfemfff2@lzr!f(qf
1M;lzf,ii1l\ bllsfstfgefsr-il-Ialw lgclr

` - '12'Tw;ffi ref"gei1fl<f'
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ls Collines voilxcjsn

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p'.ir'ut;dansun Grttc lArnc_'qui _ell le

sigaar@q\1i~p,r@~af9\\rni,u;s1s.-Kissen@;
_sH<ifwsirffycillssfdsamfmqsg51
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Corne dbondance `, apresdc lui'*"ro'1t

iw ashisslei;;}19flYS,
dile dc:.F,lf;;s1li
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S..@QL!lurs.;.,;d_._1asgxi
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l'_ql_ai'r_, l\_1coup souvrir,

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fit ;
Mltrfe _:_o.r_xx'rx17_~""-lleY effr
_ urfe : les fxgncs 'd' Zodque :
"_urle' Ydc:-fla. divie -
""l`_t"comlnc_: -'arau de dbgrcz , ;
"Et>'*l'g'~dO"5 l'Innoc`elie"," la Sii-nr

C}'li:t,' 15: Puret,I l:rVModeta;non ,


:t"F'clcit , toutes fupcrbeb1ent,'vws',

: avec tous les caraetes qui pqu


voicnt fer.vir'__ `les'"clfl:'i_ngu_e.V'A'l'h~:
Sc 1: compagnes 'p"r`cli-1"enr`- ux noti
Bpouxf :clue fork d bonher,
_ c c_;hacunc" , fes comyzgnes l
des atroids de "Merlicv
fn firent comme \1_\_Cot1r0tn`amronY
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_lo'u_b'le'z _, comme

quand ils trayaillent -,;Dn_ fl:a>_p`a`, lptf.


`te ~d::`l"A n't`rc ,i Vlca V1:`ar\1t.'l,1_l:`evvr1"c_

\t`re , 8 ayant reconnu Mats il fofrti avec

@.C.YCl.<.>R.~'S.> 64191
<if.n1>,k.~`=L<;>.\.1f.l.I1L\ @l I`s>f=ff1.'"\ EQ
nla '5`Cnc'1`:,
66' ,
fiqtllijl
Cieli@
Tlpl
at (oreil-1"Amii
,.f"\.1*g`r.an1.
Pau; l<_:_fc_`e_m'lan_t`
',1a'surf

1.1;19; >~la..Q..m.=9rdC lV^f


boclanc , l:\_"Pr'f`perit'.", la ._I_u{_i_'e `,`_ Le.I
I__l.\ifir
; ]l_1_x
,_le__s_}.is_,__c'

un
agreable
Ball'c`r.`4
`
` xctlt_

, _1[_:,
de 11la`au,t.d.e,
variete'l'{`pri.t
dans Ic`<:`s
eprelentao/ns,
pour lc:l`qu_4:`ll~','s'guI de _petfqnnes ont

'tous les `talens` ne'eH5_._ires. ` r_ne,t\1r.c:1_I


leux qui ell; lfame de Ces aons. (

wave pSfJ.-.if.ws

-.l.A.1.;l~

gorie ell: bieb concluLtc,Ell`c cette graf'.

; .de n_Q_u_vea._u.t qui, Vr1_`c_, (; v_c_- pag


__ 1. f.1cl'emen'|: dans les aut_rs('uj'ets,..Les,_

_,Nl'a;hi'n'cs_ fon.t._dfun_-grancl (

-,-35 rsetvillcuzsfpags qu;`f94..<l.$ais.

.Des.ileRefrqenraranx eiillu/ique
coup elles font pallet de la terre au ,
de la Mer aux Enfers, du Ciel en Terre

]ardin,& : Foteli dans un De


gli, dun Palais cc.
` Les Chinoisontde cesinveut1'ons,C

deces machines , 8: les Relations du


Tunquin nous apprennent que leurs
Bonzcs clivfent le monde en cinq par
ries, dont quatre font les : que les
ntres , & celle du milieu J.la cinquimtu
quils ontcomme nous dans l'Eglife,d
couleurs particulieres pour leurs cerc
monies, que quand ils adorent lc 5_P'
tcntrion ils shabillent noir , 8: HON

pour leurs Sacrilces que des Viirnfs

8: des Inltrumens noirs.

'quandlli

adorent le Midy ils font vtus de rouge


8: routee qui ferr au Sacrifice eil
mme couleur..Q1e lors quils adorent
l`"Oric"nt , ilsont des habits Verts le
I tables du Sacri-Ecc font vertes L0
; adore-nt l0ccid*en-r ils prennentI
des habits blancs , 8: enfin quand ils ado*

rentle milieu ils paroiflnr tout revtu*


jaune.

I
l La maniere on place les

lliciens fur des Nic hes , -dans des ?


Loges de Palais,(ur divers ?
maux , clans cles Grottes , dans des Vari;
I xauir,l`urdes Chars,.& fur d&lKf"I5;

_.

~swne;<e~tvaaa,~fs.`

veilles mal1i_ncs_fert'~cuco"rc ux_ ix`i'c"r


veillc1i,auH'bienque' _leurs h`abits'bi,.`
ztes ,'8c'la-' (: de nlrumens'

queflmagi quelqiief<sis~"purIs
ferepatotrc `r1'dic`ulcs'.lI

~" _

tiihfyrrie ; faf_me-pluis
de'-libst,_qu-' 'ees' ;"preint\tos ,` }

{11-`4&?1{6 1316-1015 ufl ira


&s"q_t'1c`-leffi dellc_fs` tlc >>l:i Ta'<edie', 8

d'laC_rifedie.LLe Capicey rcgn"e au;


:
- qu'il `y afi
ue' ' 'rionf
ori:
g:el'
l>'lfl~PFr'cl'<)lsi3v`c:c)
le~' ' nelull
lo1't`t}l'l;it"c';
-lz_i1dlct{.r<l'es 5e`t1es",m'les 'li':;b\s,'

dtsjpiimttidalsssnr ,-de fis dante;


desfecif des Dtifgutsg _Hes ;
aida- ferien-se "r1~;^ile''f.sf-t_'_n`@_l.\ITe`z>^i1i
_me-non veut f0tf<epCta1es>gfeafi

bles,'q'ui fout 'c_o'ur_t's`_~"c` ~lbhg's-felnflzr


el-il`po(`1tion` de lIn\iemeut ; qui peut
d`el"1tende , ou fe telferter1 ati;
1121 en les rc.ii'elenttio`r1,>
Ittlut il 'cit abfolumemlcM.ttte; 1Les
Anciens' n"ort-~Ptcfcrit_ "at.'|cunc" Regl'
pgutces aousdc Mulque ,ils les -qnt
abandotme'esau:gcni., le{p'1'-i_t",
4 l"et`pe'n'encc deccux q'u.les` -`ir'w.e'ntenr.'

peuvtre aull ce qui lesga tendu fi


greables , parte lefp`tit agittneua ~
:invente plus ' lettte`ufetnc~nt~quar.<l- if
. _ \
Z

' _.

*~

`1.65 De: Reprefcnfltans en :


foufrc moins de contrainte. Le nombre
prodigieux de ces a`rions,`qu,i om paru

,
``

depuis un liecle , fournit une infnixl:


d"Ides auli ingenieues que cliverfes,
ceux quiveulent shppliquerces repre
Yfenrarions. Les Iralienscy exccllenr,n.
Ire Nation
celles
I'.quellea
fait S`.efl:
voir furmonte
depuis clixdans
ou douze
ans. Ccc ce qui m'a engag enrre

Prendre trait pour faire vo irlor


.gine , le progrs ,c les ornemens de

ces replefemations, qui ne fom pas lc

mo-inlre
des dans
fpetacles
autamclaif
pareillfnf
fue
le Theatre
uniiecclle
fi: dCllC1.1quc celui.cy
Il ya dautres fpelacles donc la Miu

Iique fait une partie des principaux ag


grmens , quoi que daillcurs elle ncn
falle pas routes les beaurez comme en
fcs reprefentarions que je viens de decu:

2 re.. Ces fpeaclcs nr les , ou


_ elle dbrdinaire tous l_C_S Recits qui

eompagnenr les machines. Les Built!!


dont elle fait les ouverruresc les !
_

epaux recirs outre les Concerti,

airsdes Enrrees.Lr.f Tmgrdir: dont ll


remplit les churs ; Lr: Ffirll 'dom

.elle accompagne les Mets : & les ZIM!"

-dentelle fairlcs plus agrables furpril


Tai <l,'j donn Trane des_Car_,
:

I ancienne: ' moderner.


Y157
tou'zcls,ain[ije nen dirayrien icy. On I
verra un Trait particulier des Ballets.
Tant de perfonnes ont crit de la Trage'
die ne ttire Plusricn zi. dire furce

{ Il ne faut Parler, que des


11 8 des Zapates .Pour
achever ces Traitez des teptcfentations
en Mufique.

Der ; de Reg
: - de ze'

rf
' L ny . rienV o les hommes ayent
plus affe de propret, claboncl;m
, delicateffe : magnificence
quaux . Celui que : A'H`uerus`
dans la Ville YSuln 'la ttoifime an- _
ne de Regne; paiieroitronte creati.'
ce, ii les Oracles icrez n"en avoient:
fait la defctiption. Il dura cent quatre
vingrjours : tousles Princes 8 les prin

cipaux Seigneurs clentre les Perles St les


Medes y furentconvicz , tous les H..b'i_

tans de la grande Ville furent


` cceus , les tables furent drelees du
rant ieptjours dans les Vclbules du fiar.
Y din Royal. De fuperbes Pavillons

Z ii

1 1:

Y 1.'4

353 Dn Reprgfentatia; en Mn/ique

*"`

~ pourpre c (oye artachcz de gran

5 avec des cordons 8: Vdes houpesde foye

des Colomncs de Marbre 8c rauachcz


'

onvroicntlcs Tables , Sc lcs Lits dor&


d:_1rgent fur lcfqucls fc Ycsouchoiem les

` "

Anciens. Paqui" manger. Le Pave'

Vcf1bulelo_it , 8! tout
cc que 12. Pcinrurcpeur hirc de plus cx
`quis faiibir,lcsautresorncmcns de cc

"
"

'

lgfand 8-magnilqu Ve:1'buIe,'o les

,Buffets dfCTZ faifientvvoilfun nombre

5 Pfodigcllx de Coupes dor,quc tous


Vf"' les Convez ne Vb_uvo1`enrV poipr dans

'E1

dent 1

daut1es Coupes; ll ny avo1':,x_x'en de [1


? . riche que lcs Plats cfles Cou,vcrrs.tou,t
zgnzfu

-f

. : la grandeur ! 12.1111!
Afnce d`un`grandMonarque qui 25.
; 'to1rcommc_ Sa1nr,d
-

'""" ` raler cn
.occaon rout ce nun
fine Eil.
_
`

:her c.1. IRcgne aufh hcurwx , vae que .

1_.11\1:(`1 Parotre plu

mgnifquf

11 n'Cft .pqintgparlc \111]`11'1


{11:11110-_ -lf 533
331
qi.cQn1
` :
`
_ du RC nf
:1", 10132159
V O

de la Muque qw

ni. ; acnlpgc. les.-Ffrs,encusPP1'


.ggvlm ~qt_1.c;xo1t,l:L;cou:ume\des .luxfs
; Mg, Yl><:1glgcfdtsAHyrins,gccqkli 2&1! dl'

Wzl.r'u_1nmQ\#ge-, Y1D&l2M'
-

.~-\~

ncien'ne.\'I modernes.

- 269

que rjoillettt le cur'. On ne les a gue

re l`ep:ttezlun de lautre aux occalons ;f"I_


're"j"ii.fl`at1ce. Atliene clcctt quelques 4.
Fellns la. Mulque $6* les Spetacles
faifoient une partie de Yapparcil 8 de lei.
magnificence. Il commence tn'me_ le
dixime Livte de fon Banquet des Sn

ges par des Vers dune Tragetlie dAlt~j


damas , ce Pote compare la Po`e"fie
un Fellin , une reprefentation en

Mnfique ,qui fonttroiscliofes felon lui


qui demandent 11' , "la 4
propret , : une tresgrartde v:trict.L`c _ _
Fils Dieu mmepatlant' dans lE'van
gile du Fellin que fit le Pete . l'Enfar1t
Ptodigue poutle retour7de'ce Fils, par.

le des Inlltumensclc Mullque , du chant'.A


Se des clanfcs dont un autre Fils ouit le

bruit en retournant au logis. ]ay dja.


rapport quelques~uns 5 Ftzllirtsrtc..`
sompaginez Mulqnc Danfes 86
de Reprefentatio_n_s , comme celui des
Noces clnn Dnc Milan.
[ 1618. le Duc de Savoye pout

linirle Ctrnaval par un Fellcinagrettble ,


lit drel'er'a`t ; une grande Loge

ffotenu cle Colomnes atgenteslavee


'cles Nicltes remplics`d_C Stztiis ,_ :
(- Dames tant plac`e"sfdes Si
-"
ges pteparez une grande' ~'-Per-fpe@cive" '

z ii;

'
\

'

Der Reprefeitnt/ttvnr 11414/ique


qui faifoir le fond de cette Sale , sou
vrit au fon des Trom etres, 8: [ur un
_ . par quatre Chevaux,
P
Char tire
on re
le cir
premier
Triomphe
Pe
prelenta.
ttarque qui
celui
lAmour,de dontI

iii
il
r'
...ffl

lesPeri`0nnages porrcrentlepremierSer
vice , tandis que de` petits Amours,

'montez fur les Chevaux chantoienr les.

l'
i

Tercets Italiens du Triomphe de


erarque. Le Triomphe de la lit
_

la reprcfentation du fcond Service. Le

TriompheI de la >Renntnrne dont le


Char toirtr par quatre Elcphapng, :
1 troiiime Service , 8: 1 Triomphe du
Tempsle clernier,le Char tir par des Li

/cornes.-Ce_ Feilin fuit de lin venrionA du


Marlquis d'Aglie'r Peu de jours aupara
vantle Duc en Hr un autre de propre

invention , auquel il donna le nom de


Cfel _ Chryral Le .gfva di ;
Io. 1li1`r,dreH`er pour cette Felle une gran.
de Sale de figure ovale , dont le Plafond

ztous les Lambfis toient de grandes


.Glaces de Miroirs , les Pilaflres 8: les
YNiches en toientaui, & dans les Ni

,ches huitstatues avoient les ttes 8: 165


111211115 Verre. Sous chaque Statu
toient deux Vers en forme dIni`criY

ption , 8: huitMadrgaux Italiens entre

les Niches, I.es\Princcsla les `


\

4.1

ancienne: ' rnoelerner.

1.71

curs 8 les Dames 'etant Placez Icomme


pour aiiier un fpezacle , des quatre
ctez la Sale , fortirent quatre grandes
Tables charges quatre Services, 8
accompagnes
par

ufique
qui
furent terminez
un .Ballet
du Ca-

,T. .r,-:1_

Price.

ne font pas les feuls Regales ;


geneuxc magnifiques , qui ayent paru
en cette Cour,lesPrinee[fes
Franoifes,
,
8 l_[`pa.g_ri_o'ies,-r (11;
ont.
.i

gn clans cr.E.tat_,V.y_otirp_orte ;
que ces. trois Nations ont. ~iarr_i,ais_~_

'

` plus
agreable
, : Plusdivertififant.
llse[c
fait pluiieurs
Vees ; ets
France , principalement riurant la Req'

,gencede Catherinede Medicisqui apa

Avortaen ce Royaume les n1aniete_s__; _dIta"


ie. Ainfile quinzime May 121111577
_le Roy Henry-troifime fon-F_i1s,.ayat_tt
fait au Pleiis les Tours , un Feiin ai

`Moniieur le Duc-dAlen_,o_n.i'on frere,


_caux _Seigneurs 8 Capiraines qui lf.r.'.
_voient accompagn au Siege de la Ville'
1 Charit qu`il prit fur les Rebelles?,
les Dames vtiies Vert firent ier
-fervicc pour reprefenter la faifon. I'.;`i.

Reine Mere : aprs fon Fciiin tl. Clie.


nonceau ,oles Dames fervirent vtues

en Epoufes , 8 les cheveux pars. Beawf

2.ii'1'jI

5.72 De: Reprfntatdnx envljqug

. .

joyeux' Valet de chambe 11 111111

fafoit lcs/recitvs ces Fcnilg il en cm.

Pofoi: la Muq-ue Sc lcs~rcpren'rations.


Ce Beaujoyeuxto: un Iralien"nom"m

Baltl1alrini, l"'un meilljr Violon@


dc lEurope, quc'lc:Marchal"lc'.BriHc
tant Gon vcmcur du Piedmont c:n'voya`I
la Reine ave tore la 111111111? Viu
lons dont il' e'froif.le chef. 'La Rcinc en
H:-(om Valet deCl1'ar`n , '8c 311111131

fa"1"1'm'V prennr 1 1161115 B'ca'ujyux fc


rndi G illufc' 12. CoLir'p21r'ls ii1vcnI
o`n's'.d: : , `de-` Moflques , Fc..
lns', 8: ddkprcfnrarions , quclon'n'

parloir qe lui. furlu qullt 16


Bille: des Noces du Duc d`~"]oycuf
avec Mademolclle Vaudcmont fcefr
la Rec , 8: 'fur p.l1l>'li'_`_l`ol1s>
letirrc Ballet da I2: ,
fait aux : de ITHF de

/fddemof/lle de Vgudemvnt/3 `
Sur', pm"B4l'tfrde 13*,1l/'ejem'Y 7'
lr! da C,4ml11ed#' RM' "in'e la Klint

. Un des Potes Hefa Cout Hrci


Vers l# loiangc.
' ~
.
~ 3:14/qyvux quiprenter du `cmdrJ Jr
hr

: retourner au four : Jlin ,


'*".f

`Id_'

'anciennes modernes.

2.75

Du Balercompet/]` enfon tour mefnre'


Qt' efprit Dit/in to]-meine te dt
vnnce , _
Geometre inventif , unique en tnfoienee ;
Si rien dhonnmr fnoquiert le tien }
niore' .

Beaulieu 8: Salmon Matres dela Mu


fiquedu Roi l'aidercnt en la Compoli'
tion des Recits 8: des Aitsde Ballet , la

Cliefnaye Aumnicr du Roy lit une .


tie des Vers , 8: jaques Patin alors Pein
tte du Roile fervitpout les Decorations.

Mais il Hint :tvoet qu'il ne s'el't jamais


rien fait qui approclit la propret , la
magnificence
: Mois
lappareil
des deFtes
de
AVetflailles du
May
l'an
1664. oapts lescourles Bague , 8:
Ttes , la Comedie, les Ballets , 8:
151 d-Art1lce, on lit une magnilw

que Collation accompagne de michi


: : Recits de Muliquc. Un nom

' bre innidelumietes ayant clair le lieu

; cette Collation , trente Con- _


certans y entrerent des quatre-Sai,
fons qui y potterentles Mets les plus

licieux pour les ervirA devant leurs` Ma


: Si les pctlonncs convies.'Ces Sai.

fons avec les douzesignes danferent une

des belles Entres de Ballet que lon eut

274. Der Repnfenfarianr


encore vue'. Le Printemps parut enfuire
monte' i`ur~un Cheval dEfpagne 'avec un

habit Vert en Broderie datgent 8: de

Fleurs au naturel; LEt le fuivoit fut


un Elephant couvert ( riche Houile.
I.Automne fur un Chameau, : ll:liver

vtu dc Fourrure fur un Ours. Leur .

te toit compofede quarante huit prr


fonnes , qui portoient toutes fut leurs
ttes de grands Baiiins pourla Collation.
Les douze premiers couverts de Fleurs
pour reprcienter la troupe du Prin

temps', porroient comme des jardinicrs


i

des Corbeilles peintes de vert 8 dar


peut
garniesfi remplies
dun grand
nombre de
ourcelaincs
de Conrures,
: dautreschoiesdelieieufes de la

quils toient courbez fous ct agreable


fr-tix. Douze `autres comme -_Maillon
Incurs vtus dhab1'rs conformes ' cette
Profefiion, mais fort riches, portaient

des Bailiusde la couleur Irrcarnute q-u`ol1


remarque au Soleillevanr , 86 fuivoien!
lEr. Douze autres vtus cn Varidarl4

: toient couverts de ueilles de


Vignes.C de Grappcs- de Railins, 6
portoient dans des paniers Fueillemprtcw

remplis de petits baiins de cette meme


Couleur, divers autres fruits coniirur

la iurtedc ,

4`__i

'inrcennes' ma_a'errze.\.A

27;

Les Douzedernicrs toient des Vieil


latcls gelez -: les Fourrures , 8 les
demarches marquoient la froideur- : la..
foiblcfle, portant dans des Bafiins cou

verts Glace : Neige, ce qui de-.


voit contribuer . cette Collation dela

part de lHiver. (liatorze Concertaus


cle Pan 8 de Diane , precedoient ces.

deux Divinitez avec une agreable Sym


phonie Fltes 8 MufetteS.V Elles
partirent auHi_tt aprs fur une Roche
ombrage 111$ Arbres , que

voyoit Porte en : fans que 1Artiice.


_fe pt decouvrir.
Ces Saifons 8 ces Ilivinitez firent
leurs recits a`. la Reine , 8 ces. Recits
achevez , une grande Table en forme
:0111::111: ai fe dccouvtir,q_ue
bonclance , la oye, la Propret , 8 la
bonne Chere rent couvrir par les
Plaifits , parles Ieux, par les Ris, 8 par

les Delices.

. .
Les Romains eurent des Fe[t`ins

cettefottc. Augue pria un jour onze


gie fes principaux Amis venir manger

avec luismais il voulut qu'iIs.y repre.'


fetitaflnt autant Divinitez avec leurs

habillemens 8 leurs Symboles, Mars


Mercure, Saturne, Neptune , 8e..Lui.`

mme y parut vtuen ]nEiter_,4 :

76 Der Rprfe/fmMran,t:enz1lh/ique
sappella-le des douze Dieux

" Dornirien fur extravagant,


lors que pour faire peur quelques Che

valiers Romains 4qu_il avoitvfinvitcz


manger avec lui, il les introduifit dans
une : toute reudiic de noir , o la ta
ble ne'toit couverte que de Squelers , &
ceux qui crvo~1'en,t : de Ygrands Snai
res 86 equippez comme des Morts. Les

Lits fur lequels il les fir coucher tant


faits en i`ouiiletssahbaj`e-rent ds (
furent demis , 8 infenblementils ie
r-rouverenrenfcveiis dans-des Cetcueilh

Aprsles avoir divertis de cerelorte il


leur : un maguiqlue repasvfe
raillanr de la frayeur ] let1rntvo1't_|:&1!I`

fe par une reprefenration fifundie 6 ii


Peu attendiie.
"
Y I ]e reviens ia Cour de SavoyC,P0l1I

{- cette efpece de Spenflf


bien quen` tous les autres,tol1tCeI

qlfon peut voir de plus agreable & de


plus propre. Le grand Charles Emma

! fut le Prince de fon temps lc I


plus fplendicleailfli bien queeie-plus am
_lbirierix ,ayar_1r`recevoir:dans_ Mirafio
res maifon de la Sereuiime infante fon
Epouie , les Cardinaux Nevcux duP.1Pe

.Clement VIII. le Prince de Munrouc


fm nc`mve:r_u-=C;`er1circ,YV\Sc1 le Duc de,-N.e_

anciennes "rnodrnes, '

17;

monts, leur lit un agreable Fellin. Il lcs


lit tous afieoit une table leve fur une
Ellrade, 8: place fous un grand Dais;
lans quil cut autre chofe fur cette table
quune grande Nappe tendue' , rnaiseu

meme temps au fon des Trompettes ,


Mercure defcenditdu Ciel comme lEn

voye' des Dieux , 8: : entendre atoute


l`all'emble que ctoit les Dieux mmes
'qui vouloient les regaler , : que ce fe
toit de leur propre table q'uils les fe;
roieutfervir.
t

rotanti sfere
Mej]`gcro divin ,corriere alato

! pifortunnro
per laure leggiere
Q\ti da voi _/midei

-Venni nontio de i Dei

Cl.~or tfinmnri , o peregrini Eroi


.Dn quei tertifereni
It/ 'voi ! terreni

.Portnno i cibifnoi.
A peine eutil achev de cliariter,`

quau milieu d'un agreable Concerten


la : Ceres, avec dix de fes Nym
phes quiapportetent en danfant le pain
dmsidc riches Corbeilles, 8: aprs la

:v`oir-_pol` , lirent une belle Entre :

*__*

7.73 _ Daskefrefmmtam en/l/fujqn

Ballet autour cle la Table. V

Cette Troupe tant lrre , Bacchus


entra avec la cnne. Il roirals fur un

Tonneau 'au milieu dune rroupcde

lil
?

'Mucieus vrus en Vandangcurs,d1`x


Baccllnntescourolunes Pampresap.

porrerent
Bouteilles
les Verres,
reut
leurles
Ballet
comme: desI
perfonncsl
prifes Vin.

Sur leurs pas vlnr 'ln Deef Thcris

avec tourcsle N ercdes, qui porroenl

chacune une Fontaine de Corail pour

dormer lavtr daurres porroem des

Couverts de Cllxy-cal avec des Four


cherres ,des cucillers des Corcaux
manche de' Conil , c ehanrercntce
Madrigal.

'

Vai she fonde inargenfnrz


/Il mio regno in dana 017%:

.Abm efortnmzte

Ecm ijfum d/if/ffrite


Farm' dan tm canti / '

.Dzurre combe,edi Conn/.

Flore accompagne de douze Nym-`


phcs ,vnt\'femer la table de Fleurs,C
' la : de Salades avec les entres :

'tables ro`ures garnes de fleurs. Diallc


Deee des Forets apporta le _Gibig avec

C5' modernes.
':79`.
fes Nymphes. Pomone fervit les fruits
avec fa fuite, 8 Venusavec les Amours,

ies ]eux 8 les Ris apporta les Confitu


res que les Graecs rangerent furla table.
Ala fin du Repas Neptune aCcomPa '
des [ix principales Rivieres des
Etats Savoye,iit Porter une Montr..
gncde Coral , dou `forro-ient Pluiicurs

Ru'ill`eaux pour donner iaver , cenfin


toutes les Divinitcz se'tatit reunies

femble, vinrent faire un grand Ballet


'Portant dans Baiinsdes prefens pour

IOU-te la compagnie. Ces Prefens.:oient


Ydes Gands dEfpagnc '. des Pablless des

Vafes dAgate , Corail , dAmbre,


8 111111 , des peaux lenteur,

: autres Pareillescliiofes.

.1.an 1613; on fir ptefquc la mme


ehofe en Angleterre pour le Mariage
Fridetic V. Comte Palatin du Rhin,avee

Madame Elizabeth fille unique, 8 Priu


cefe la grande Bretagne. Un Pote
,ffez mchant faifeurde Vers en ntre
langue , dcrivant les Triomphes,
tres , Cartels , Tournois , Ceremonies,
8 autres
_farle
ainfi magnicences
Ferrini. dece Mariage ,

les _der`x` fmnt dane' la

v"__'_*""l'lllIli

.
__

180 Das R-eprclfenmtant ril ifqtie __ l


.

'

gli

On retourne u'Palair l au puff


'
_/1}itRoy
'

Tmtaf richement la : compagnie


Qtfvn feu eff tonn par tout la Gfrmnnf.

FLORE y fut 14"59:


`

odeur:

LaSae paifemer demille ' mille Fleurs

couvre In mle , ' Cerl _y


"

parte

Le Pain , camine Bacchus du Vim di


toute /brie.

Les Nayades portant Pune le plnian.


lbrigniere ), d/Imre , (M0

Chij/aln ,

I eau/ur les main: : lc! Z\}W1


PJM Ntzpef

la Salade ont te .
Dime] apporta/`4 Claae

fan 671110.

L4 Nymph: I-_ympinde ayant dfmtfwl


P71/ier

.P_fce" de Pozfom' de
fum

im Vai]/mu dkrgentus
_ Ie: appa-rte,

i
i

Pomona ayant aun'/li flianmmr de/bn ? \


ger
`Lurfmf d.rf`n_'u_ lgfylutsdou
manger.-
` j
Lipbariade apporte L/ir"l-Milt 1
Des Fontaine:/Erm fn drtf6adW

rable.

_Et

'dnoiennes ' modernes,

ist

Er Ganymede }? le cele/le Eclmnn


Leur donne fur la fin le pour
oifm.

Pnreiflement Orphe-Jr { ferfn Lyre


: a/lait your leur donner is
rire
Pu`: le Do,`z'e Apollon at/esque les neuf
Sur:

Cbnrmoit des /Itnns par Foreille les


.
Ces accompagne: de Macbi

ncs : de Reprefentations en Muiqu_C v


firent les plus agreables diverti[le
mensdela reception dclIn'f`ante Cathem
rine dAutricbe Epoufe du Duc de
" Savoye , depuis la Ville de Nizze o
elletlebarqua ,jul`qu` Turin o elle de..
voit sarrter.-Etant arrive ,
qui ell fur le P , on l'invita al s'embar

quer (ur cette Riviere , : peine en


: fur les bords ,_ quil parut un

grand Ecueildou forti: le Pb, accom


pagn de fix autres Rivieres , clianta
ce recit al l'In`ante.

_ Poiche da l'4ureo Tage , e da lIlero


_ rt bei ; d1Ml;i1`cnvadne
Donna Reale , e pi fiblime im _ro

J r chiama iltwf1'of}1o/5 e Darte;


Aa


*_

72.32. Dr: Rfprejntnfant en `Mnquf


_ qual Hefparo il na*/fro alma ?
Licio acc grnifredinov lla luce;_
.

Yauf (/ pie li il corfo 'valga


uainel- mia/na , 866.
Tous les aurres Fleuves- lui repon

>dirent avec un_Concerr VOIX 1


(immens, Aprs Cr Ecueil parut une pc.

:rite Ille charge cle Nymphes qui renr


Vauffi leurs Recits. A ct delllle toit
un autre E,cuf.':.ilI avec des Bergers ,qui

fonnoienr de leurs Infrumensv rulbiqucs;


: les accompagnaient 'de leurs claan-`
1f3U.S~ Enfin les Princes : la Cour
ram embarquez , les Ecueils., &les Illes
~Ies fuivirenc avec des. Concerts conti

Vnuelsclc: Muiique, La Princeliie fur ravie


voir la beaur des Campagssf
files, : des bords de la.. Riviere , capres.

'une navigation quelq-ues heurCS 1'

gr

Duc Ihia yan Fair remarquer une 4Ifile qui'


fembloit un Paradisrerrelreparle granel
nombre dA.rbtes qui larsourormoientV
>il lui off-rit d'y delcendfe pour 1:11;

fmchir , ils : , l ayant.


_nrenlnfnteparde belles alles clans'
une Grotte pleine , en
tendi: un agreable Concert voix !
fur une Colli-ne voine.

_Tour :Yuri }; lesI Rochers ;

moi'mn'er'e5 moderner.
2:83
cueils qui bordoient cette me des deux
: venant par une fubite Metamor.
Phofe fe changer en hommes vtus
en Matelot-s, on leur vid force Ra..
nies rendre cette Ifle mobile ,. comme
celle Delos.
_

Ilsy ten mme temps une petite'


alrionen. Muiiquedes,AmoursV dAl
fe 8 dArethufe, aprs quoi un :
'Rochers venanr s'ouv'tr fit voir une4

table couverte cletoute forte fruits ,.

de Confitures Sz Liqueurs fous des


figures faites de foye : plumes
diverfes couleurs , qui aprs avoir fait'

le :emportes
des yeux durant
quelque
furent
( dun
couptempsV
pas'
une bouffe Vent : firent voir les

Fruits 8 les I-..iqueurs~ (; cou


vtoient , taudis- que la des`
Amours recitoitdes Vers Italiens, fun

lefquels lEcho rpondoit en Efpagnol'


fur les dernieres Syllabes des mors
liens,ce qui fut trouv dune rate ina-

vention.. Aufli toit-ce' le Mtuquis'V


dAgli~, qui avoit conduit- toute cette'
.
\

On fairen Allemagne' cle' ces


dappateil particulierement le Cama'.
val-, o? les Princes les` Seigneurs , 85

_ les : dguifetit en H teliets ;


_
..
; `

--__A-*

134 : Rep/~y2nMtian: en-Mufqur


Htelieres , en Valets 8c Setvante!

dHtelerie,cequon nomme Vbfr..


bajjfr; ll { efffaiedecettcforrcdans
les Cours des Eleeurs avec dagrea.

bles Mvuliql-es , parxiculieretncnc dans

la Courde Baviere,ott la Feuflelcr.,


ce Madame Henriette Adelaide [em
bloic avoir amene-vecelle touteszles
""
----=-u_*f_L,A,.-,.~;ef/_-`

'Graces',1~& come lav1agm'lieen'ce'de`


]a~Ro'1yale Coutpo; elle` _toit=1ie avec
la grandeur d.Ame'de- Madarueht

tienne de if rance fa >Merrzfl'Merom de


fon , & -la Prneelfe. la plus gene
que You ait . `
L`A'n
:
de Fevrier
Ion Ht
dans167);
le Palais
de ,Munich
, une
A

de ces Fres de Wirfriajjt ou dHte-'


lorica lA~llemande, mais~dunemaniere
la plusagteable Se la pins> `f`piritue.'ll'e'ci|.|
monde. Laseteniflime Duehefe Ma
Febronie Epvui de M onfeigneuf

le DueY Maxiuu`l1'en Fi ere reieareur,


8e : des Yltnees de la Tour~dA.u.
vergne toir lHref15: , .Se le >I.iiet"t;iei'itV
la Cour lH':elier-.z Le Baron df*

Fraofen la Baronne de `S`cl1or.li'rr.,-leV

'Chevaer 1 Perroufe premier Gen


til-hommedela Chambre CapiraH`
des VGardL*s , c la Comtee de Praifiri',

le @unite ! , &.Made.'noiill del

Lercl1'ef'eld,le
" 2fm'enm:"'
Comte:
de Tatrenbach
l
,
8 Madeloifelle Catherine de Therin,
le Comte Bonaventure Fugger 8: la
Comtele Maximilienne de Praifm.
Le Baron de Reichberg grand Mare
chal : | Baronnede Lefcin. Le Com.
te de Montfort Se Maclemoifelle de R0.
fay roient les Serviteurs c les Servan
tes de certe magnique Htellerie , o

tome (one de Nations, 8 route forte


de perfonnes venoien: loger LEle..
leur 8: lEe&ricey parurent les pre

miers en Turc c Femme Turque:~ vtus:


fuperbemen: la maniere de cette Na.'
rion. Le Prince Eleorval avec Made
mofefle cle Wolchenein en Romains.

Le
Duc Maximilien
aveclaMadame
Comrefle'
deTattenbacH
en Chinois,`
laA
Piillcefe Elel:orale,aujourdl1`uy
dame la Daup/hine, en Bohemfenne ,
qilidifoix laonne-avanr11redune ma-
nierela plus agreable 8c la plus fpiri."
ruelle du monde , donnant chacun"

des. Vers Irllens qui fail'oienr.alluon _'


- leurs murs , leur Temperament,
&\ leurs inflin'arions.~ u

ll parut cene Fte quarante ;


tions VdiierentesI homme 8: femme cle
chacune ,Tartares ,. Indiens Traum
_vin's,H5r`mgrois, l?erf\us , Armeniens,
Aa ij


.554.

M6 Der Rep??/nraronren Mujqur


Allemans , tfpagnols , Portugais ;
il

Arabes , Veniriens , SuilI`es . te. Et


pour ~les conditions` des Soldats ,des
Pelerins ,. des Bergers , cl`es jardiniers,

des Chafferifrs, des Porteurs ,


Merciers , `cles Payfans 8: Payfanes

dIralie.

'

La jeune Bohemienne eiifnle dA

vantures .dit au Chafieur qui toirle


Baron de Mercy.

//
Segui le /

lafcia /lare morr


di @elena

Tnonda il /na
mwfragrti il .

Elle donna' aul _Baron Taner, luv

reprefentoic un Armenien , avec


Furlremberg vtue.' en
Armenienne , ces Vers> qui faifolclll
allufonz cette Demoifelle.

Ar canjni in/'elw [
Sfai" lnla innmam
Brlun che ! ; piuma

Frcgginnte fi ma/fm ef fuga ;

Guarda bm che ; .

' SM : fi;/ia@ che ! i C211;

neennef' moderner;
157
Qielquefois les alions Mu.
que ne font ( partie des lfre: ,
Bc des rjoxlfalxces au milieu <:lunA Bal,
clun Feilin ,dun Bale: , dune Come..I
die ,de la reception dun Piince , ow

mme dune Proceion qui pra


riqueen Efpagne o il y des Thea.,Y

tres drells auprs des Repofoirs o Fe


met le (ain: Sacrement ou' les reliques

que_l'on porre en ces Procelions.


Le College des Nobles Bologne'
ayant
recevoirle
Ludovilio,
leur Prorekcur
, firCardinal
peindre l`url`ag1'an
porte un Eculfonde fes Armoiries ,.
qui defcendoitdu Ciel comme le Bou
facr des Rolnaihs dcrit dansles.
Falles avec les mots de ce.
P'ote

. PIGNORA .
Les Mufes recevoient . genoux ce
Bouclier recoiinoiflinr , fcroie _
leur Proterion.

Cardinal Proteeur revenant

Bologne' fon Pays natal', on choifi,


pour lArguinenr fa reception ., leA

_ V4lieu
Retour
d Apollon dans lIll'e de Delos,
fa Naillnce. Er ce furde ProsI

gope ,que emgrunia ce fujpr [oasi

I._t =+'

--__-.
-188 Des' Rcpefntifronr
/Wu/qtu

cette Incription Grecque


BIE

EHIAHBAIAN

_.

HAPONTOE

A A A . N :

'

" fuiet toit d':tutant Plus propre


que ce Cardinal toit comme lApol
lon de ce College dont il toit le Pro.
tereur, ! retournoit Pays,&
qucles trois bandes Rouges de fes Ar
moiries , font ladeviie dApollon felon
Nonnus; `

Deux chofes firent les honneursde


_ cette Fte , les Decorations ik les Recits,
parce que ce font ccs deux chofes qui
fafoent anciennement felon le Pote

Claurlien '.lapp:trel du retour dAp0i


lon.

` :Ar /: dq/ ` frlm'.t Gf]


plm ir; alam '

Ripe :ripa : repmns demft ai ,


lfue ,' tune nml [aqu v
. were fome:
;
Tam: /zver horror aqui: , : f
Echo
doh fzimnt frafkgia
pee.

tlrtlde Ia cour du College une Ima-Y A


ge de

fu

4_-L

"H
,`_`

,..

anciennes ?

158,-.

ige de lI{le Delos, un Temple lev'


au milieu tel que Virgile le dcrit~ .

l'Enede Iltoit envi


tonn d'une Forcflz de L:ruriers,-dill:in-

gue en alles., entre leiquelles-darbre en


arbre toient attaches des , des
Inferiptions, 8: des Polies : entre ces
mmes arbres croient places les Armoi -

tiesdu Cardinal dans de Lgrancles -Cou-


tonnes Laurier , entortilles duue

Echarpe rouge., comme toit autrefois


couronne' le Pre[treclAp_ollon _ Delos.
Jrmf ' _I/kam" mimitu: laura.

IToutes ces Couronnes toient dii`e.."V


rentes pour reprefenter celles de Jules \

Cefar ,deTibete, 8e autres Empe


reutsou _Heros . chacune tant diitin
gue par des Vers , qui appreoient .

quoi elle sapp1iquoir. Les deux autres


bandes rattaches aux Lauriers -_ voient appendre les Couronnes , (8:

Ireprelentoienr en mme temps les trois


bandes des Armoiries dela Mailen' des

Ludoviii. Il y avoir encore entre les


Vtrirnes at-bres-des Statues, desllluiftres
cle la -Maifon cles' Ludoviii ,chacune
avec _un pied _de[tal do-nt
contcndit
un Eloge. i

la Platebande

,`

2.90 Der Rcprg/ntntonr en Mnjque


Ce fut dans le Temple que le lirent
4 les Recits , SC parce que Virgile dit que

les Driope-s-,les Cretois, ou Candoxs,

86 les Agatliyrfes fontls peuplesqui


, lebroient de-s Jeux autour des Autels
Apollon avoit Partag enrreces
trois Nationstout le relie la Fte,
Quali: ubi Ijlmmm , Lyriam Xara',
que

Defert
, ac Delum
nmternam
fpvllh'I
`
1/!19 Cham ; mxrique

ezmlm

.C"f7" Drjp/'quefremunn yilquc

./Igathyr/,

Ces Ftes de Delos etoicntcomP_0


. 'fes Danfes , Recits c de
logues en Mulique.I Elles commen
; oient par une efpcce

de fupplication ,' tout le Peuple allant


au Temple dApollon cn _chantant :
_ Hymnes. Aprs quo? on des
Danfes _armes en frappant des Bouclicrs.
En{in.clIcs nilfoient par une action Ch

V Mufique.

YLa premiere

Partie :

ces Ftes qui toit une

efiaece

Chant ( , I2: nommait Pfoi0"


Ndwa' _[iv: fspflicatio cum'-Hymn #ll

41

ancenncs ' maderrm.


2,91
Dros adirent. La feconde toit le Baller

arm. Emr gladorum tumfutis collza,


famlmnqfue bclfcum quiddnm en
vhcan. La troifime fe nornmoix SM_/imm
ou Smfmn , comme la ieconde fe nom
moir Hjpwckzma , c certe derniere fe

falloir, (.'11m'que/centr: autjhmtes


rent. On imita en' cette occaion ces

trois elpecesde Ftes , par des Hymnes


chantez par les Mufcs , par un Baller
arm , o tous les Danfeurs portoienc

un Bouclier des Armoiries du Cardinal


dont ils fe couvroienr pour parer les
coups ,6c par une aion on Mu
1ique,o des Bergers fe rejoiiffoienrdu

retour de leur Apollon , qui gardoir les


troupeaux dAdmete auprs du Fleuve
Amplirie.
Q

Ludife iam pecudc: , peualum~'gnie~`


te e/fllatgiffrl

Pku: ia radii: vidnumqua nfug'/it


O1/ile.
Entre les Ftes qui reprclnteni' en
Muique, la Chafle a fouvent trouv
faplace , car outre celle que le VPrince

\Cardinal Maurice de Savoye fit repre


: lan 162.0, 86 do`ntj"a'y deja parli: ,

les Cardina.ux`Barberins,le Prince :


Bb ij "

Y-___.*

92. Dr: Reprefrmationr en


\

Y,lonna , 8: les autres Seigneurs Romains'

_ont fait fois _des Challes (


, avec des quipages deTriomphe,
@Sc Carroufel , o ,des machines 86

des chariotschargez de Muliciens : de


Reprefentarions , accompagnoient des
harrettes charge'csde Cerfs , de Biches,
4c de Sangliets , comme les Valctsdc

Chien , les Piquerirs , Sc les Yeneurs


toient agreablenienr ,dguileyz Iou cu

Nymphes de Diane, ou en Faunes, ou


.en Satyres , ou en ces _Chalfeurs dela

"

, dont `les Potes . arI._co_mm.e


,'Meleag1'.e , Enymion, .
1 1668. Monlieur Turinet Comte

de _Caliglion , ayant recevoir' dans la


m,a,l`onles Altelles Royales de Savoye

- divertili:mentquil
leur donna en Mu_lique, _une elpece ;

Cla-elle ! -nomma la ~Venet,ic' Royale,


parce que le feu Duc de Savoye !
_fa,t la \CIarupagueY une l`i1perl>e`mal@l1>Y
de Chalfecc dc divertilfement lons ce

mme noni. On pourlc fujctdc


, que ees Altelles Royales
.ayantchoili pour le lieu dallmblce de

leur ~Chll ce Temple niagriiique


,quelles ont fait eriger Diane la
.cles _ChalIt_trs,:Je1l_c vient Yelle- ifs

l'$v0ir porte le_fori

ple , en di-.

mciennetl .

219?,Z

fantau Duc de Savoye

Clmrmant Cbnuf
: grand cur

N4 point de mauwment qui : fait hei


alqle J'

Tp] qui ` / Tempe

0?; comme dans' Epbrj en faule lb!


mortels

Pampa: de raum pam. leurs vux fr


`

. flntelr;

O que ma glbire ]! redault


14917 le chosf: pour le' lieu ;

: que ! aveeny

: Keine plus cbae ' plu! : !


_

'Mn de geur que fver. [E: frnatf;


' f: Gian

O`enfemf4 rar: edute


Par l4b,f"olu pour/oir d ma Ditliffe'4

7: veux- dans mta: ;


_
Aprs un repas,/`ab'r: o" zfousfrbiri
que le : fimrnire
`
Vous donner (: Clur le " di

la C/vrije

Aprsicue recit la Deefi fe rournani#


vers la" troupe qui Yaccompaguoit

: dit

11];

Des Reprefenffianr en Mufquf,


Cependant Eem-ne: Silvains

Dverriz ses Souverain:


Dune agreable Sy mplmne ,

Imire(J le Concert des C'eux."


. Ou plff la bellefarmonie
la Vertu de ce: euse demy.Dieim
A.`mrm'mt dans ees lieux.

1 Elle alla cependantI Dee[I`e faire


cireier la table c Ile buffet clans une

~Sale voiliue_,o le Couvert fut mis


8c fervi par ces demiDieux. Le Bal
fuivit ce repas , 8 aprs quil eut dur
une heure , on entendit les Cors des
Chailurs _qui 5rent.cefI`er les Violons.
Le Dieu.Pan entra en mme ;
8: it Vouverrure de la Chalfe parc@
Recr,
`
'

.Prince ienne vaillant /'ame ',


.

be/le Prine_e',

: ordre ablu de la _alme


7: viens dklemliler dans lieux
Na: Alymplaes ' : dem]-Dieux
.Pour vous donner dans certe fnl@
VC'amme mlieu dun 'vae Bal:

Le plaifrnnocefzt alune ]? ;
/"enten: le: Cm ' les Voix
T0/4.# eff . Place , ,
Chajeurs

" "

'

anciennes madcrnes.

19;

Contentez.-wus de grace

Pourtaus les msnm' droits June fi


Cha/fe
D: prendre pour vaux tous Ie: curs.

Comme il achevoit ce ,on


vit entrer Endymion Favory _de Diane

quipage de Challur qui reprefente' '


le rapport tant par les Fumes qu`il
porre (ur la main , que par l'air 8: les

pas de fon entre. Cetre Entre fur l`ui


vie celle _de Ideux Dryades qui rc
'prefenroient le Lai/]':rcaurre leur
Danfe tant accompagne routes les
alions qui expriment navement ]
Partie la Chafle. Aprs elles vinrent'
:rois Saryres , qui par leur legerete', 8:

la vitelle leur danfe _exprimoicut 8: 1:;

Chaire 8: tout ce qui peut inter!-rom.:


pre le Courre comme _le Change, Qu les

rcvus pour relever les dqf`am,'Deux


Nyrnphes des Monta nes vinrent rf
rnoigner la joye es avoe-nt la
more du Cerf quelles firent cor1no_:irr`e

par les -trois mors longs que'lle~s fon


noienr. Enfin _1 Dieu Pan entendant

fonner la retraite, aflemble tous les

Chalfeurs pour la Cure , qui : 1 grand


Ballet,

'
`
? ; Felins de fpelaele ,que
`
' - iii,I

- _/1! en :
vint lu_1gc de rant jeux , de>rerc1'cr:s~,`
de divertillmens 8: Tournois aul
quels sexerg'oir la Noblelle, (ous les ri

'
gli
r

;_

'

rres fabuleux /de Chevaliers de la Table


ronde , parce que cette oe
eafiontoures les dilrilions' qui fon:
natre rant de querelles pour les rangs'&
les p'reR.ances,ils' atfeloicnt demangcr
destables rondes , o la difpofrrion'
des SeacesY ror- lesyoccaions ccs
elifpures ,ny ayant point de liant ny
bas boue , premiere ny ]
place dans une ligure ronde. LesS_ouvs.
rains mmes le rendoientgaux- leurs

Sujets Pour-rendre ces Ftes plus agrea


bles., en les rendant plus miiiercs.Y

Nous en avons un exemple llufre dans

AT*'_"-*W24

Elziiloire de Valencierines, o Forca

fi0rsdes.d&`erends du~Duc Brabant !


u Comte Flandres , le Comreayanr

allmb "- Valenciennes fes Amis, !


1`_u':rr--cI au Ene de Brabant
le 'Comte Guillaumelde Hinu-ne P011'-Y
vant-~faire~les Honneurs l Mafols

parce- 'qux'l; toit malade- dela Goutte',


il chargealean Bernier qui mir eheftl
( - l quallr~ Prevofi l
Genaro, recevoir- tousoes Princes !

Seigneurs dans fa_Ma1`l`on_ Comme il


\
,tnuaraBlele"R;"oy
Navarre. ,fmivaa

ancienne: ( moderner. I

29.7

Valenciennes, : alla defcendre lH

tellerie du Cygne fur le March. :


Bernier en ayant t averti, alla accom
pagn Meilieurs Qulfatt de Ghia
_ : , : jean Florenville, 84 fupplia
fa Majez dhonorcr fa- prelcncefa`
rnaifon 8: les Princes aifemble_z ,ce ;
fit. Il eut 'ixTables dreffes clanslune
mme Sale , chaque Prince chaque

Seigneurayant auprs lui la`Femme


d`_un Bourgeois de la Ville , fans_,au
eune difliniionJ rang poutles Prin*

ces. Ainfi ala premiere Table toit Hen


Flandres Comte de Lodes, 8:
Dauioilclle Marie. Nouvion Femme
de jean Bernier> PrevolV le Comte,ehezg
qui fe faifoit le Fcltin. Iean Luxem-.
bourg liltoyrA cleoheme etoit'> aprs' avec.;I
Damoifelle Catherine de laY Croix
Femme Piertcin' le Poivre. Philippe
Evreux Bioy- de Navarre , 8: Damoi
felle Mabel Baiify , Femme de Sire Si-1A
mon du-Gatdin. Adolf la Marek ,

Evque Liege : Damoifelle Iibel


le de B:ira1les,Eemme site Amaury
dela Vi ne.. Louis- _dc Nevers Comte
Flanrres , Damoiielle Magne :
Dtouville , Femme de jean de Qpatou...
be. Renaud Comte Guelclres ,

mmoriue Maigne le Tacque , Fertig.

_*__*

398 Der Repr/'entataifs en e/'flu/1'que


me Sire .lacquemon Gouchcz.
A la feconde table toient Guillau-`
me Iullicrs , }ean Comte Namur,
Jean de Hainau Seigneur Beaumont
Comte de Soilfons , le Comte de

Nallu , c le Comte Grandpr,


avec les Femmes cinq Bourgeoisla
troilime : la quarrime Table toient
rifpofes mme. La cinquime
toit huit Gentilshommes fans au

cune Femme ', cV la derniere , dit

Bourgeois , dont les -Femmes toient


aux premieres tables. Jean Bernier le
jeune fervt de Matre-dlItel , 8: lf

Mernoires repas t`narqnent,quon


fetvit fix fortes Vins, faint Pour

in , de faint can ,dA`uxerre , E


Beaulne , heims 8
Souper fe Ht vers la Chandelculc

Yan 133;. A la Collation de Verlailles,


pour les plaiirs l'Ille enchante On
affcla drer les ditintions. Mon

ieur Sc Madame tant an milieu


plufieurs perlonnesqui rfanroient pai'

eu les premiers rangs , ii loneutoble1'.

v quelque ordre dans les Seances.


'
On donnoit Iequi
nom
Reprefentations
Ifc d'entremct-sau!
faifoient dans
Ces ; , parceY qtfordinairernent eli

les accompagnoient les changcmexs il#

'Jrmnr1e!t"m0derns'.
199
ferviccs 8: dc mets. Et depuis quon les
a mles aux Tragedies; aux Ballets, 66

aux autres Spetacles on leur a donn


le nom Wlntermedes.
~Ces Reprcfcntations eurent un grand
cours en France vers le Regne de faint
Loiiis. Elles comrnencerenr en Proven
ce , o la Cout des Rois dArragon-,
Cotntes de Batcelonne 8: de Provence.-

attiroit de tous cts la Noblelela. plus


galante8: la plus fpirituellc.V Cell: cette
Noblclfe , : Comte Berenger me
na aveelui Turin, poury rendre hom
mage l'Empereur Frederic fut l ,
que ces Gentilshommes Provengaux.
excellens Potes ou Trouverrer , cat
ce{c ainli- quon les nommoir , cauf:
de leurs inventions, divcrtirent fi bien

eet Empereur par leurs aions en Mu..


fique, leurs Pocs, leurs Chanfons ,`
quil en compofa luimme en cette
Langue un Di.xain,pour marquer ce qui

lui avoit pl davantage en ces tjoiiif_


fances , l'addrelfe des Clvaliers Fran
ois, la beaut des Dames Catalanes,
lhonn'tet des Genois, la Cour de la
Dame de Caflellane ,c'toit une allem
ble de Gentilshommes 8: de Dames
que nommoit la Cour dzdrrour'.

Les Chanfons Proveneales les Danfes

;.oo~ De? Reprryntatrnr

mains : du vifage des Anglois, 8c la

si
"lt

bonne mine des jeunes Gentilshomrncs


de Tofcane.
Pla; mi Cavalier

il

I4 Dann Catalana
E del Ginoes
[ de Ku:/[amr
Lou cantar
E
lb Dunya
cors wzgawe'
la
Trewfkmr
[ perla uliamz
L4: dAglf{

lan Denzel de Tlf,/ana.

nianicment cctrelangue qui


[ervi dorigine la langue Italienne, 86
efe ces Trouverres que le Dante, PC'

rrarque 8c les autres Potes Italiens,


doivent la plpart leurs inventions
Jaufred Rudel, Bertrand d'Allamanon,
, Elzias Barrois,
Vernegue, Guilhen ,
Guilhen Adhemar toient Gentilslrom-,

mes & Pures de cette Cour.`


_'
Les Comres de Champagne imite

lient cette MagniHccncc8c cc; Galant@

*ee sa

ancienne: madmref_,
301
mics des Comtes Provence', 8: de
cette Cour de Champagne, elles pallie
tent celle de Bourgogne rlont Ol
ivier la Marche _a dcrit les Feliius,

les Noces , 8: les Tournois en (es Me


moires Celtia que voirqueiee pre
mier eiprir nos Pores , 8: nos
Muficiens avoit inicnfiblement degene..

r , jn(qn;`i introduire dans ces Ftes


`toute ~(orte cl'extr.1vaganccs 8: _(irn

plieitezscomme Ides Muiques dA{nes,


.cle Loups , : dautres Animaux avec des
reprefenrations Nains ,de Geants

Bergeres : des Myfteres memes

ntre Religion.
Les ZArAres,qui ne font* guere plus
en ui`age'que_n la .Cour de Savoye ,
fontune efpece de_pt_e'fens qui : le
<jour faint Nicolas, avecque quel,

.que addreffe , qui furprend agreable


ment lesperl`onnes , qui on fait ces

pteiens , particulierement quand _ils [


_fontavee des machines 8: des reprefen
4tations ,comme il s'_en di fait fort'
fpirituels : fort agteables en cette

. ncft pas du Soulier qui li:


dit Zapato en langue Efpagnole , que
ce nom eli derive , c`c{l: de Zapata qui
ignjcle Cuir qui fe met fous le Pivot

'desportcsdelsxmaiifons des plauvresrgens -

.:;:J_
-
_

'goa De :Rcpre/nmw: en Mnquf


6: comme celt par ct endroit quel'on

fait gliH`er fecretement les choles que


lon vcut donner fans quon sen apper
oive ,-Ona-donne' lc nom 'Zapate
"*"--UHwQ~;`_'
?
;
,~.`_*"

cette `cfpect: prefent qui fe fait avec


.cesfm~pr1`fes. L'u{ge en ell: venu d`Ei
lInfante Catherine Pille
'Philppelecond 8 Epoufc Charles
Emanuel Duc Savoye,lintroduiGt
dans cette Cour. Le jour la Fte dc -

lnt Nicolas ny ell den, que parte


que ce Saint durant trois Nuits ie
cretement cette trois Bouris
Pleines @argent pour marier trois Pau
vres Filles.

LAn 1667. Ic fuict du Sapete doni


ne Madame Royale parle Duc .
voye Epoux fut le ]?
Lorfquc cette Princcle entra, dans fa
chambre, elle vit la face fon grand
Alco-ve couverte , : fur lc Milieu un

Amour le Flambeau-al la main fufpCI1


du par un merveilleux artice , WCC

im Lion volantou on : ces

JE CPHE JE Dcouvn
4

A peine la Priliccfe ein motti

que l'Amour E-airfanr difpmirre la tolle

anciennes moderner.
;
lui fit voir au lieu de fon lit parade ,

deux grandes pointes de Rocher leves


fur une Montagne dontlentredeux toit
un agreable Vallon en forme de Thea..

! que les Potcs ont depeintlc Pat


nalle dela Phocide. _C'c{t l. que parut
Apollon allis fur un Tronc d'or. Il Y
avoit les ctez les neufMu(`es couron
nes Fleurs , 8: toutesbrillantes de
Pietrcries. Chacune delles portoit en

fa mainlc Symbole la Science ou


lArt auquel les Porcs feigncnt (
prefident. On dcouvrit en mme

anscleux Grottes,que la Nature

rn..

bloit avoir Creufes exprs au pied de la

Montague, Orphe 8: Linus les deux


ilsbienaimez rlApollon .8c aprs un
>excellent Concert d'Inllrumens,ce Dieu

du Parnafle fe mit chanter ces Vers.

Puifque de rnonfncre' Vallon


Un peuple barbare : /[
Cheres carnpngner df1pollon,

Eablibns ntre Parnne


Sur ces Monts o regne au/'q_g_4rd'bu_y
Un jeune 'dem'D'eu de celejkorigne
: fait ienne Heroine
Digne oem Trne de lm'.

A voix @Apollon , orphe se Li,

rt

lllr
fr

Der fprrfnfaivnsenfque
nus fortirent de leurs Grottes , : -luy

r.e'Poridirent.
ig

1 E rrr.
Pour Fheurdu `mensile tlleq mit
( [ mure' dqine
taurfairc mitre repas.
Linus,

]? [
/ [ Reine farmne
fDn cur de : grandlerof ,8tc~
Aprs un -Dialogue allez long tnt
Apollon Sfces Potes, on tira du R0
chr neufpierres pretieufes qucl011mit
entre les mains des Mules , pour 16
prefenter la }.
Orphe donna Calliope une-Em `
raude , Linus Polymnie une TOPafa
qnelles allcrent prelenter la Princelll.

Aprs ce prfenr de ces deux'Ml1{fS_,


Clion prlenta un Diamant, Uranle
une Opale, Eraro prfenra une Amc

thyle , Tha-lie un Rubis , Euterp PIC'


fenta une Turquoife, Terplieore un S14-`
Phil',Y : Melpomencun Hyacinte,cl1a
4enne de ces M toit vtu la loll
CUI

I '1"r'71l!er5 mollmel-

llturcle la Pierterie quclle prefentoit , c

Faiioit un recirpour en appliquer les rap--I


portsc les proptietez la Princeil`r.~Il.=
eut d'autres prfens , entre autres d'uii
beau Cheval qui : Pegafc ,

f`utlequelunTurc toit monte',qui pa


rut tout coup precede dedeux Morts' _

Tymbaliers,& chanta un beau recit ponti


offrir Ce Cheval ila.- Princeffe.
_ ( que ce SVapa"re`ait-t des'pliJs=
beaux que viis , celui de 1665
llffaoit' entieremerit 8: par l1in`vt.ntionx
8: par la multitude des prlens accom;
: c-haquef
chofeque Fon preleiitoit.
A`p'rc':s un Concert de Volons',Met
cure defcendant du Ciel en vint fairer
louvertuue>
comme le Dieu
alii fur'un_
ducomnietce
Cube ,(!
il invita
,

toures l`es'Nationsdu monde aiI venir oiA

frirlcurs Tributs la P-rincelle.' -


Sur> lc mpport d')'m1"
je deends der Cieux

.Pr nrde der 'Eaux'

Pu.- bsuarer-'ln Vertu couronne.


Mui:
queleluz
:
'f Ielle
je lu fuorpurorfe
air fuir ajc(- canne-irreg,
Qfflle> vdeffllujt/i,_
__
Gb;

".,~S3i_

306 De: Reprefntdtionemfuqk


.De grace ' de bmme'.
_ Tome nfre immortelle
.Nk rien adorable comme elle.

O Dieux que lon fuieolorm!


.Et que le`Hero: de .S'evvo}eA
Doit mvoir gloire ' de jojo
de lkimer ' ofen ? aime'.
Pour lm' plaire
je 'veux
I-oir en im moment
Par enchantement

- 1 oqm imei: en de me
De pfeoieux de [
: la [ ; lmrere
Bt le Climat le plus poli

: qui xmjquqyfur le fterre tifo'

-`

;'

B/ontoz. vtre Dieu


_ .Eo de tous [ Pays du mende
Pour recevoir loix rendezgoeult
re lim,
'

_ 'A ce _ommandemcnr Mcm"


on
Nationsvit des
du Maychztxgds
mondequi -P'1\*.`f`m
de

dans ,grddcs :
niques , ,qui sfouvtirepr d_e,-DS gram-le
. _lele du Palais. Llyavoithit boflqllcl
celle ta Maojchaiid ngloisotll IQP'
talces _o_le$_ouvcrttue_s $193
.' W.)

' : inerme;

307

foy: ,` des jartieres, des quarrclux de

fatin , des rubans, Src. Celle dvun Mat


chaud Venitien Penfcigne du Lion
couronn, toit remplie Glaces de
Veuife Verres _de Chryllal de

Chandeliers , Coupes , de Points


de Venife , de Chernifes , de Braille
res.de Brocards 8: Velours. La Bou

tique du Marchand Efpagnol l'cnl`ci`


gne des Chteaux de Crtflille , tole
remplie dfouvrages de Filgrane , de
Boutfcs de peau dAvmbte, de Gands

'd`Efpagne Chocolat, ,
:c.

La Boutique duliranois l'Ef'cu de


Franefaifoit voir une infinit d`u
vrages,de grands Miroirs garnis , des
Tables : Buffets 8: des Cabinets

d'Ecaille Tortu, garnis de moulu


res d'argent 8: Vermeil dor des
Coiffures des Agenda , des Etuys , des
_Plaques , des Eventarls , des Heures,
des Ecrans, . Le Marchand Indien

renfeigne du Soleil. avoit mille cu


riofitez des Indes. Le Marchand Ro'
main lEnl'eigne de l_Eto_ile avoit des
Gands Fra-ngipane , 8: de Neroli,
deslficnces toutes fortes, des

l>leaux,des Status dyvoire des Ca


inayeux , des Vales, te. La Boutique G
Cc ij,

: DH Rprq'n!mbnrenll';9g`

'l?Al1ernan lAigle Imperiale , avoit.


beaucoup -vairreiie dargent ,fr d"au*

tres M'arch:tndils d"A'usbourg , 8 de


Nuremberg', Le 'Pure 2'tl'iEnl`eigne duI
! avoir des Echarpes, des NAE
pes de l'Chine , des Coupesde Corna
line , des Umes , des Coute
l'ieresc1^'Agate , plulienrs Bagues 8 Pitt

reries. Mercure -invita'Y la Princelfc 'dt


faire aux Marchands l'honneur dU
trer dansleurs boutiques. 6 diy pitu
drc ce qui lui aggreroit davantage..

Chaque Marchand lit'-un Recit. cnlir


lingue pour inviter la Prinecllecntrcr
dans fa Bbutique, 'o' Mercure.la'con
duilbit; L"A'n-glfois ,=v& l'Alleman chan

>terent en Jrgon F`ranois,.mi:l (:


831018, 8611: Elailammcnn
Le Marcland Anglbis.

mfr snr, on/f;,sud'd1'


!
f
Bknrmon petit de' lisis"
qnf Dautren " ttefa.\"
~.Dm:"ce 'Wetbal pender bn parl."
-Moy ne paint aller A/'neriq7
C/:tether /Wamhandflf, mrrl'1'6b"t`A

Qfmvy wrlwus le Yucbef


= lidar. zwirf dans man Betis outiqy;

9.'.._.'____*i

inenne:'mamel'.

09

Ghaquc M-r1rchandilc'avo't une


, d'un ou de-deuxA Vers qui luy
toit arrache SC qui { .

la. Princefc , comme fur quanrir


rubans d-'Angleterre diverfcs caug
lurs ,ii y avoir.
I

M: Couleur:/nt le: !

: [ vtre ejfcc l: autres;


Pour ds dY`voire.`

Your ftenez. az: [ nom lbf


Y /-

1': parlerai aillurs dccs d'e.viI`cs.`


Chaque Marchand aprs 'avoir donn'<':
i ls. Princce tout ! avoir
plu prccieuxf d plus rare , donna,

c_on_g fes Garons qui (orrircnr tous`


kan dnfanr=ure entrc-de Bailcr.AL.An~1
glois dit auxfiens.

'

M6] ? rin Puur dperg/'e'r


eppenrifs :ing

N'r charge d'./1/nrchandi/]`.".

'"

/: mieux Einger. pour Janen'.


GcRendani`~ -Md-ame;
Cc ),

xo Do: Reprofmtetone en
Royale pallet dans la Boutique du V.`
niten , cnlixi di[`a.nt.,

Venez, [ Vemfe , (M2: Glem


fidele:
Vousferont wir mille oho/s plu!
he/lee.
Le I Marchand Vcnirien lnvitazl

A_1_

acheter lui par ce Recit en fon Lan:


gage'
'

.I-. _,A

`_ <1<
if.
:gy

Campe? pur qnejl pre


Rinoa e/`ol chi /ln nel .
224! fenro liqmfer
.Dalo'ofzter1ro dalla Zola.'
Le 've miro digo' moin
_
Non wonder, m damn',

Son Zeoehin vo/lr orchi chiari' Q


Ghe _frvon per andr
prs avoir vendu la Pr1'nCll,lI
donna cong fes garons en leurdl
{ danfr la faon :

Mdo
ni lo fie h
Vo/lm
/izlagnelhnzr
E monr ehe de -al
H g/seflo, e no glee xe'

_ZVH/lm merce e .c oendoaf

: 5 mn:rn"e.`

-gli

Sama qui tanti ,

C/ac ci fanno rqllegrar

Vie cY , gli ;
Non vende convie comprar
Qgeje gratis col bailar.
Le Marchand' Franois 8: fa Femme
qui toit avec lui dans la boutique

lon Yufgc ntre Nation ,chamcrcnc


Dialogue.
DAMON

Nuus avan: foutdonm : nz/mi


ren 'vendu
A1 . 1 s

_'J1 , : :
}; perdu
.

: onjaeur ]? extrme,
Dano

); Een-beur ef:L
: fan: biens nousjrons ?
:

Nou: le jrm 1

Der leprefmtatanr en 'lffqnf


umerzs-*nous* encore mme

D o isnV
7: [ Philis
P 1- 1..1 it
lewuxrf
Dnuow

.Dlmnom nous rau: }


1 1: Ifs
Dofmom nous tous- drux
deux' enfembie

tenute fiapnmc

@e ? pour jamais l:eureu.s.


D A' M' 0'
fe le wuxfP:/i1.t^'
l H=1`r.L1fs=

Damon je _l "
. -1)A'MortJ


D A1

Darmon: nan: zum leu


P 1 L I .s
. : mx , &c,~
Ils donnent aprs cong lcuzs gar
gens.
Puf,'qn".a'nfz` : nawm plus ren
/; z. fo : Cama 'fedex
Vous aval' fmff/gg' mlre bfen

Payez nou; du moins Ganbadef.


Lc Sapare lan 16;;W .xfmit pas

G magnifique. mais ll nc Fur pas moins


agreable , toir des Coun iexs tous

les endroils du monde addrclcz di


verfes Dames (lc la Com' ,' qui Lha
cun Hr lon Recir. lls ren: une phi

fante Muflque . ln. porre l'H:cl


lerie ,clou l`Hrc , l'Ilorcfl'c , les Ser.
: lcs Servnmcs firent une cn

tre de Ballet. Les Courriers, la bou


: le Vcrre la main , chantcrenc
toutes les _`enc{l:1'cs l'Hrclleric ,
c rentrant avm leurs Valils fur lc
D

*__~

IH Der Keprefntaion: en Mn/ione


heatre 1S deployerent Pour faire
leurs prefens aux Dames,

Une autre anne le Duc de Savoye


Ht paratre routes les Provinces de (ts
Etats conduites par le Devoir, le Rei

pett & 17A mourilial , 86 chacune delles


Ht fon Prefent Madame Royale mete
d u Duc. Cette- Ftc,.`ut intitule Dan

Roi des Alpes. @ono del Ke dell

Alpi.

Tous les garons enlmble de


'verles Nations , firent le grand Ballet,
--

par lequel finit cette Fte Func desplus


fpirituelles & des mieux entendusqu
1oneut encore _ves. `_
Iejne puis quitter cete Cour Oll
l'e`Prit la magnificence , la Vertu

tireffe , 8 la 'generoiit regnent dfpuls


longtemps , e ic font voir pff

[cneavee tant. de't:l:ttV fous la zcorldulr


auli [ge quh-enreutfe de Madam@
Royale , je ne puis (): qnittercettf
Cour fans parler de deux ou trois :
tres Petites Ftes , qui pour avoir CW
plus preeipites , 8 comme des If/1p0!

Pm , nen furent pasmoins agreablei


" Car il neil: rien de fi Propre pour cts
m]1rornpm,queecs petites aiotis Cn
Mufiquc, ou cinq ouf { Chantons 785
trois ou quatre Entres de Ballet

envienmt modernes',

315"

cufcmble avec un peu d'invention ,

font tojours un fort bel effet.


LAn 1666. le Duc Savoye
aya-nt t Yoblige quitter fa Cour
pour quelque temps, : clalle1' fur lee`
Frontieres de fes Etats pourvoit leur
furetc' donna en un Pe

tit diverticment en Mulique Mada.


me Royale fon Epoufe , (ous le titre
LA VERTU CONSOLE. On
: eu cette :ttion que le Merite fil

deleAmant 1 Vertu s'ta.nt loigne'

d'elle pour quelques jours, elle alla dans


la folitude. c entra dans une fombre

Forefl Pour ny tre qu` elleme'me en


un temps , ou rien ntoit capable
lui plaire , (cm cher Epoux tantablenr.
Un Berger qui Yappergt dans cette
folitude , mit chanter avec un
Theotbe qui :tccornpagnoit fa voix.
]! [ Vertu dam les efmxyeux

Efc1rf.mf,tmde ,
dame elle vient : lieux

? _/im lnnierude 5
Elle pourra trawuercy Y

Un fram remede ] qui


De : ois innocenti la Dee ndoralfl
[ ferret de charmer .
`

ij

r Der Repu'/entafonr en
llugeant voir lbninquietude qtfclle
avoit befoin repos,il liirvitesal.
feoir fous un Arbre , ou il lembloit
que la Nature eur pris foin_de lui pre
parer un Trne , : lui dit en Aconti.;
nuant de chanter
`

Sau: ce: ombrngcs uml:


'Repa/ez', adorable :
: par nos rufiques Concert!
]\ous 'r/im peilt;

[ Vertu que [ ffm


4
Eff en repo: au milieu .
A la priere Berger, la Vertu
sallied , c fair auprs d'elle la
Generolite' Sur, pour qui elica la
derniere tendrelle ; : tandis qu'CllC

entend Yun agreable Concert de Violons

lArnour du'IIeros qui lavotlennui


quel,"endr_oit
lbnabfence
caulbit
la Vertu
I ce
le {
pais du
bois , ,ptt
l {
prefcntant c 1 , lui chante
.Dans [
: plus fcheux :

): viuz
-; le jour, -

Er [ trifhrfbr.' ` am
uzil ) paroi/ /.

anciennes " moderner.


Vtre aimable Vainqueur

5:7

/Pent/oye 'vtre cur


Qn' /mpre _/anx ,
Annoncer /im retour:

Chaz, en tonte la Tne


I rf] /ufreiz. plus que I//neuf.
Des Nymplies l des Bergeres 1111
font de feniblables Recits , : danient
des Entres Ballet pour la divertir,
mais voyant que fon inquitude ne

celle pas , des Bergers vont chercher


deux Egyptiennes 'pour apprendre
d`clles ce qui peut ehagtiner cette Heroi
ne. Tandis qu'on les cherche on ferr une'
Collation la' Princelfc fur une M1.

chine quelle fait tourner eommelelle


veut,Pour`faire p:utaux.pet'onnes fa
fuite cles douceurs petit Regale,

l.'Amourc les Nympltes la Cam.


pagneppottentdes Corbeilles de fruitsi,
: ontures. Aprs 1.1 Collation ,
les Egyptiennes viennent difent la.l`

bonne
avantute
laPrincelfe
, cwlui
ptedifent
Ile retour
fon Epoux.
Les
Nymplies en tinognent le joye

par une Danie , aprs laquelle _lcs Egy


ptiennes invitent la Princee de cher
eher dans les Bois un ptfe-nt que lAlf
_mout cach pour elle,A '

'

D i 1

'

*_*

518 Der Reprefntratom' il/f;_/iqueI


Chtrchefic , Reine, :brchc{I

Dc: prefen: que/fmoura


Lui dit la premiere Egypziennc , 86
la Fecondc ajotc
-

122.';4 : ' um
J :
f

Un dan de : und cur ;


fmllire .

' La- Vertu aprs avoir cherch long

- temps ,trouve enfin au Pied dun nr


brfx randes Caifs remplies HOM

ce que a Coe de Ncela de pluS {-


Sede plus bsamque le Duc Cnvoyoll
fon Epo_u{`e , 8: qu1'1 lui Hr dcmncrI de
cette maniere :LgLeL1b.lc-, en 'cette Riff@
qui renoir en mmcremps ds

en Muquc, ds .Fcfins accompagnz


de Reprcnrariongdcs B.z11~:rsI lds
Saparcs.

On cotume en Italic de c:lc:brc5V

tous les ans parA des rjoncs BU


blques de la'm1'Hmce ds Pfl
; Lcs,Spctac1'cs 1cs'Pu.'ordina1'cs de
ccs Ftes : des Car1'on(`cls 36 .
Tournois ,des Comedies , des AOUS
L

en Mufquc', des Fcns , des FCUX

"

d`Arr1`fi'ce , dies Mafcgrades qu:md,CCS

339
"'tes fe !
trouvent?au.
temps du5 Corna--Y
val , des Prelens ,' des llluminations',
des Challes, des Courfes l`ur1aNeige`
8 fur la Glace : la faifon , des
Promenades : des Jeux fut les Eaux'.

Voicy_une lille de ces FtesI rjouil`

lances faites dans la Cour Savoye


en ces fortes doccalions.

Il Sol nafoeme ]! ojwrita delTiIe


Balletto ; farro da i Seronijfimi
Principi oli Safuoia nel rgiorno natale di

$.24.
Fanno
1609. dans I1ol>l'curit
'
_ Le S.
Soleil
nailant
de cette extremit du Monde , ou le
Soleil ne le faitvoirquc de loin en cer

taine lailon 1Anne , a rs avoir


laill ces Peuples durant plulients mois
dans une profonde nuit , Ballet darm'es

danl par les Sereuillimes`Princes`de


Savoye l'an 1609. loccal'io'n'du jour
armiverfaire la nai`lI`anceA leur
f

I Pere le Duc Charles Emanuel.


LE/,imgnatone dell /bla di Cipro

! del ferem/no Principe nelgiorrln


` :rafale difua . S. Fanno |611.
La Ptite l'Il1e
Sereniliime Prince de Piedmont Pour
le jour de la naillnce du Duc fon Pe
_relan 161-1.
.

I, .Gli Elementi gran Balletto e Torneo

'

Dd ;

52;:

Der Kepvefenrgogr en .

rapprgfmtari da [im Abeille Sere [ J


! `.S'erer.i///ir Principi. li . Ganar

mma A618.
_
_
V,
I Les Elemrns grand Ballet : Tour
ny reprelentez par le-Duc de Savoye
84 le P incede' Piedmont l`on Fils,

lift

l`an' 1618. le 11.. }mvier,jour dela

Duc.

'

1 Tezlvi delbz Pace, d : fm


il Mante 1"nm"a, Tariffs

is

un una alfa Cne,/E ferri a'alfer:


nzmo >"rif'1r.iJDr.' di Piemonte ! imm

namldi S, S, [Enna .

it

Les Ternples de la Paix &_ de Mars


fur le mont Parnall , Ballet 8c Tour.

-if
'

noy avec un la Chinoile fairs


par le Prince de Piedmont au jour

la Nailance du Ducfon Petel`an IGIV9Y


Il Giudici di Flmrtne/l Cent:/it

? per la Ceram aarifefa per il


rurale di Seremnm _fami ifi
Tariffa [ 16-zo.

Le jugement Flore fur la dfpute

des Nymphes pour la Couronne


Fleurs prefenter rl Madame Royale
aujourdc fa naillnce Felle reprelentc
Turin Van 1620.
Le ; Celri ,A'ree/1/artime
lfifrlml - gran e7`or

"04P '_armrI :rafale di. S.. . S, !


1.6211

_i

ancienne: .

gi

les Tributs des Divinitez du Ciel,


lAir, de la Mer , 8 des Enfers ,'
grand Ballet : Tournoy pour la Nail?
lance de Altelle de Savoye lan 16211
Lff/narantafavola Pejateria rappre
dale Serenime Infante e lav
Dame con gli intermedi de Balletti de

Sereni/fmi Principi nel giorno natale di


Madatnn Sereni./jrna l . Febraro dell*I
anna 162.1.

LAm1rante akion de Peleheurs ;


par les Serenillimes lo-'nanteslA
de Savoye , 8 leurs Dames avec les
lntermedes Ballets danfez par les Sc..
renillimes Princesvle lo. Fevrier jour
anniverfaire de la Nailfauce de
me Royale , qnelon ne nommoitalors,
Ique Madame Serenillimc ,le Duc de
Savoye nayant pas encore prisla qualit

Roy Chipre , ny la Couronne


ferme.
Balletto de fette Re della China fat.
to da S_ . S, per il lame Natale n
Madama Serentlrna.
Ballet des lept Rois de la Chine

fait par lon Altelle Royale pour le jour


cle la nailfinee Madame Royale.
Il G."nln'Ia~ delCt'ela e della Terra,

fea fatta dal ferent/ft`-fno Prenepe ali


Fienzante per ilgoleno natale di S./1. ,

*__*

l ;_A `

K 3;; De: Reprefentotions en Mu/ique


li iz.. Genaro de/[nno 1614,.
La joye du Ciel 6( dela Terre, Felle
pourle jour la naffnce du Duc de
Savoye , Parle Prince de Piedmont fon
Fils ,lan16z4_.

'

" Basco Trionfante delflndie con Egla


gn e / ,fe/fa fano dei
; Pagg' del Seremmo Prenoipe
Cardinale di Sen/oi/1 per il
Igiorno natale del S Carole Emo
miele prima Dum di in Romoli

zz.. Genaro a'elZ".nno 1624.


Bacchus triomphant des Indes avec
une alon en Mufique une Challf

Palorale, Fte pour le jour de la Nell;


fancc Charles Emanuel Premier,
Duc Savoye, parles Pagesdu Prim@
Cardinal Maurice de Savoye , !

le . ]nnv1`cr16z4

'

Il ]? con le Mu/,Tf44
tra 'del Convitto fatta da S. // S. I

Seremma per il f2:"


giorno fa mi/Eiu hf dieu' Fefm
1644.

Le -Mont!-Parnafl avec les Mules.


Thearredn Fc{ein fair Madame Roya
le le jour de fa naiflnce le 10. !
1614. par le Duc Savoye.
Il Centra/in de Futuri ede Nemiei
delle /Ulf/e, faire dal Sret1;1lM,

anciennes ' modernes.

32;

Principe per la 7\Lafcita dielladama


Reale li . Feltraro 1614..
L1. (berelle des defenfcurs 8 des

ennemis des Mules Tournoy fait par


le Prince de Piedmontle jour la nail:
lance de Madame Roytle.

Cadmo /incitar del frpente Torneo


! Serenijfinoo Prencip: di Piemonte per
gli anni felici _ole S. . S; fatto alli
__ Genaro dell' Anno 16.17.

Catlmus vitoricux du Serpent,Tour.


du Prince IPiedmont Pour les
hcureufes annes du Duc Savoye fon
Pere le zz. janvier 1627, v

Arbitrio del Cielo nella nafcita iMa


olawa rappre/entata nel Pa
laza di S. . S. Fanno 167.7,
7: La dilpolitiotidu la iiailfance
1: Royale , reprefente en li
Couv de Savoye lan 16 1.7.

' 1! Prometeo che rublm il fuoco al Sole


Balletto per la di S. . 5.
fanno 1627.

Promethe, qui derobele feu du Ciel,

Ballet Pour la naillanee du Duc de


Savoye 161.7.Y
Il Trionfo tlnore Balletto a Mada

ma Sereniffma Fanno 162.8. '


Le Triomphe d"Amour Ballet Pour

Madame Royale lan16:.2.

_-H,-_

14. Der Repro/ntaiom mi/M4/ion!


Llceo favola Pfcatoria con Lgli lit. A

il

rermrd, e doni portan' dal Se.


nmfmo Prmoipe, olafuoi Cavalleria

Fclfrara dada fau fair

Madama Serenifma rapprgfeotata li ,

no 161.8.

'

LAlce Aftion' de Pelclrcurs avec les


lntermedes Se les luperbes prefens por

tez Madame Roylele io'ur"defa nail


fariee par le Prince de Piedmont : les
Cavaliers,

'

-.

La Nav: della Felicit acrompagnau


da tutte le ; can lflhfehe. Dai
quattro Elementi fra le machine. Da
Arion: Dra`r/ma raplonentaro in Mu/
. Dal rompo con gli an1i'ffloi,a'rIlo
`4gimrrro Pam' del mantle- om i Balldli I
da/le qaarlro agion con lo dolcezze !
loro tr:`ati.,f`e/la filtra olas. ' S.Pl'

1
' \

gli annifelici di Madama Smnjjmo.


Le Vailleau de la Felicit accompa~
g_nc_' de toutes les Deitez avec les' Con

csrrs de Mnique des quatre Elemcns


avec leurs machines;I de la Reprelcnta

tion en Mufique,dArion , du Temps


avec les annes heurenles , des quatre
parties du monde avec des Entres dt'

Ballers , des quatre Saifons avec le tri


but de toutes leurs douceurs pourle
Felin 1, Fel.e.do'nne'e par le D-uc de 5%!

anciennes * moderna,

MadameY Royale le ` jour la


ma-ilfance.
11 sell: guere v de Felle plus com
plette , plus magnifique plus agreable
que celle-l
LEterm'ta Balletto [er il giorno nata..

le di 5.1!. S. fatto fanno 161.9


L'Eternit_ Ballet pour le jour la
naillance de lon Altelle Van 16 zg.
Il Tempo Eterno gran Balletto di M4

dama Sereni/]ma per ilgiorno natalizio di


5.14. S.fatto Fanno 1630.
Le Temps ternel grand Ballet de Ma

darne Royale pour le jour de la Nail'


fance du Duc lon Epouxlan |650.
La Felicit publica Balletto per la Na
euitzel . S.li1o, Febraro 163;, V
La Felicit publique Ballet pour la
naillancede M. R.lan 1611.
v
La ! Teatrale rapprefentata in
Balletto nella villa del Sereniffmo Prenez'
ye Cardinale Per la natifuita di S, , S,
fanno 1652.
La Challe Theatrale reptelente en

Ballet par le Cardinal de Savoye dans


fa mailbn Campagne pour la naif..
lance du Duc fon frere 1612..
Ilinni natalitit' Per i Tronfi delle Al
: del rnona'o,fefla folenne nella
eufcita del Serenffmo Prencipe di I-ie

226 : Rfpwfenmziom en :
monte ( 1651..
Le Pnlllitloe Mllegrezefatte in
rinoper Infelice nafeim del Prmepe di

Piemonte Franeefeo Panna 1651,


font les Pelles que lonr pourli

naiiliice du Prince Francois Hyacime


qui fucceda depuis au Duch , mais il
mourut jeune, 84 . la Couronnc

Challes Emanuel .
Iflmperie dA more Torneo fatto :
Mtlvtn die/7f. S. l.om1a 1633,
'

V,
*lul
.

L'Empirc d`Amour Tourney Polli 14


naiilnce de Madame 163;.
_

La Muea Balletto nelgiorna miele

del Sereni//imo Prerleife Cardinolelon


1655.

La Muique Ballet Pour cclehrer le


jour de la naiflnce du Prince grdl
nal lan 1653.
I
Dejrittiene del grim per gl'
intermediide/lo Filli mpprefenmfo
da Seren. 4pplaua'ed0'4lgior

no mztolilio del`S. Prenc/'pe Carlino!!


1635.

Deicriprion du grand B;1lletquiafer


vi dntermedes . la Reprefcnration dC

ln Phlis de Sciro faire par Madame


Royale', pour celebrer le jour dell
naiiince du Prince Cardinal l'ar1'I633f
Il Tariffa della vila, G`ivoo_loi

at1cienne.t" moderner.
27
de 'i Cavalieride/la Corte della Reale Al.
; di Savoia nel giorno annuo della

del Seremfmo Prencpe di Pie


monte li t 4. . di Settemre dell anno 165 5.
Lc Theatre la vierioiiill`ances des
Cavaliers la Cour de Savoye pour le
jour anniverlaire dela naillance du Prin.
ce Piedmont, l'an 1635. le 14,. Sep

tembre.

Giano Pacifico , e guerriero [ a


Cat/allo per ilgiorno natale di S. A. S.
fatta dal Sereniffmo Prencipe Cardinale
alla /im vigna alli S. maggio dell anno
janus Pacifique Se Guerrier Felle I
1634
Cheval pour le jour natal S. A. R.

donn parle Cardinal de Savoye dans


fa Campagne le'8,May 1654'

Comus Dieu des Plailits , Ballet


Pour M. R. lan 1654,

La Vetit Ennemie des apparences


Pour le Prince Cardinal lan 1.654.
Le jugement de Paris pour M. R.

Reine de Chypre lan 1655.


f. L'Aveuglement Ballet pour la naif
du Prince Cardinal 1635-

- Le Theatre dela Gloire pour M R.


l'an 1657.

I. La Battaglia de ! Fefla Eauefre

nel palazzo con la porfa alle te/le, e i gi

l _

8 De: Rqgrejnraivnt en
woelai Mercurinli Ffjn 1414 nel
fa/one 401 Palazzo 441 Sereni/fmo Pren
(: Tor/ufo per apflauolere al giorno

1 41 . R.

I La Bataille des' Vents felle Cheval


avec la courle des Ttes , 8 les Jeux dc
Mercufe, Felle - Pied donnes par le

Prince Thomas pourle jour de la ;


. R- lnn 1640.
Gli applaugenali ,fefh1f'4m1n Nix;

1,4 per gli nni_fel1'ci 41 Mad IZ.


Les applaudlllemens publics de la
Ville de Nice pour les hcurculesan.
nes de M R. 1`:m164J. \
La joya du Soleil pour la naillIC
M. } 1`11 1641.

Nettuno paerco fe/hi Navale faire ill


[ gli anni felici della Sereni/fi
? Pf71FPfz{. 141490164 Maria lizlq

Luglio 411` 164;

Neptune pacifique fce Navalcdon


ne par la Ville de Nice pour celebre:
les annes l1eureufes de la P14Ifl`C
Lofe lan 1641..
.
.Evento felice Efitalamio Dr4mrm!|_I_A

per le Nozze de Sereni/jmi Premi


Maurito e Ludovica /Ilaria 41 Savant
Wfpprq/ntalo in Mucn nel [111
della Nafeim dz'/MR. fanno 1645

L'Evcncmcn: heureux Epit-l12l2m


drawn.

anoennertmodrner. grr)
clirarnatique reprelent en Mulique le'
jour de la naillanee de M. R. coucou
rant avec les nopces du Prince Mauri~
ce avec la Princelle Loiiile Fan 1.645.
-Le Pl1enix.renouvell, pour M. ,
Van 1644.la nai-ll`auce de cette iztincelfe

fe trouvant le jour des Cendres. Ce


Billet le lit la veille Folln l'an 1644
[.'llerminie Paltorale reprefente avec'

des Intermedesde Ballets pour la ;


lance de . . lan 164 5,. par le Prince
M.rui'ice,.

Le don du Roy des Alpes ,L pour M..


R. l'tm I6 4.; .

Les Rjoiiillnces faites ' Nizze pour'


la naillnce de . . par le prince'
Maurice.

L'0"riente Guerrieroefe/leggiante,Car0e
fella ,fe/la a Caraallbfatra al" Valenfinot
per il giorno natale di S. . . li lo

Giugno dell anno 164,5.`


`
`L'Otient en guerre l en felle Car
roufcl fait au Valentin ,lan 1644. pou:
la. naillance du~Due de Savoye.
Les 'Tribut-s de la Mer offerts am
Prince Maurice le jour de l- naill.1ncc
ai Nizze Yau X646.
_
Les ConquerausV lil;>rcs &'`1ptil"'s
Ballet dlnf Cliamberi pour laY nail

lance de ; . 1rtr6L7.

ie

_"~

gp Dee Reprejntotions. en Miniere


Les Prieres exauces , Baller danf
Mondov pour la.- naiilance M- R.
'ran 16,0.

Traftenimento ofeareeeio eoocmri


armonici eoneerfnzo all /Ilrezza Kealedi

Carlo Emanuele Duca di Annfvoio e Re

di nelgiorno di en , forro
rapprefenrare dal/Ilnrebef /iifan Germa
no nel/ha luogo di Front [anne 1656.
Entretien champrre des Challeurs
harmoniques , d1verr=iI`emenr donnan
_ Dnc de Savoyelr jour de la nai(l`ancc.PF

le Marquis de faim Ge_rmain dans foil


Chteau Front, lo.n 1656.
_
Le Prinremps rriomph.1mdel`Hivc|:?
Rllletpour M. R, 1657
~

La Naiilfrnce du Daun de Fmnca

celebre par `les Alreflks Royales de Sa


>Yoye 1661.

'

La Naflii de l`Inf_mt >:l'11"p2l;`.,l1@


<':elb|e'rl`a mme, la mme anne'.

Les ; ,illerppf la
: du Duc de Sa.\oycau~moisclC
.Juin 1661.

_.

*_

La delivrance l,es,_Che,va-l'iXS C la
G.lo`re par le grand lcandrc'Gar1lois,
B-lllr tA vgnon.avcc des .ICCIS

_ fl@ Mufiquc, pour Fheureuie ;


d`l1Royl".m 158 par Monicfgneur
eric VSnfze -a-lors-._I ?! {

"no:'e`nfn: * :

3;!

_ Ces Ftes ayant Pae la Cour de


Savoye cclle Eeeurs ;
par la vrinceifc 1`1 on v plu;

flcursde ces Fecs , : voicy les prin


cipales.

Famaprvgnoim ad Sereni/jm
Principi.; xmiliani Emanuelis.
. Les preages la Renommee auprs

du Berceau du Prince Elezoral Maxi:


Vrnilicn Emmanuel , Pan 1662..`
I C ! geniah tarniamenm di luce afe
Jicato dal Serfniffmo Duca Eletto,/e Fer.

dndnda Maria alla fcofn comfnemom


time delft felice Henrietta
Hide Serfnz:/mn Conforte.
Les Coueurs , Tournoy h1mieif:
l dedi 51121 memoire la naiffncc heu
'renfe dHenricne delade par Fljlle...
@teur Ferdinand (bn Epoux , 1' 1669.
" Ifanne auparavant ,- M1dame lE,`1e
rice wait ioennif forte Ic
ibut la 021111411: du Duc (bn Mary, SC

lc fujer dela fut le BerceauEle&oral'.


La

Cum Elmoralc rrattfnr/unta

5n0tturnfcfeg`<giata la fera del giornorw


mlitio f1'n'Fera'rumjdo dell'
dell ultra Baviera Elmore del

S.R. I. per della Sefenfm


flettrice.

La mme anne , au lieu du 'wfch


ij

A52 De: kpreyntotionr en :


11 , onlr une ABergerie , ou less

Felles de Pols-Felle Caxnpagncoun

,roic rendu de Tapilleriesdc l`ucill1ges,.


l rome la Cour toit deguife en Ber
gers , Payflns , Moilfonneurs 8 autres

gens de Campagne, avec :pus leslnfru

mens Propres culrivcrla te1re, (,


ilA mo1lI.`unnc1', vcndanger , lucler
: planter, couper les Bois , Il Fair@ lc
Beurre e le Fromage , cc. fous ce :irre
LE:- dfoecgwro- Pufomle facilmente
myzrefenmt 4:1lliz Serenfm 151111
tonale 41 TBM/iern , Sur la. Porte du Palais
.mir cette Inlc_r1`pr1on.h

.Rar Pllezeetnor 5'eolorereg1ond/me ~


.Dii -guogae Silvar.
I
11Ele&r1'ee- qui; feiplgifot aux AllV
gories, & qui avoic fi:v:l1x1s (on 'Palais-'
un agreable. Cabinet lle! M}#lfe5= All

sur ; ngnieufemeut en embl


mes , devizs ,' en Sfpmbples 8 en
'Cll1`H`res, Ht reprefcnrer lei. Novembre:

de l`an 1668. une d ces Allgmes, leus;


le rrrc des FelesI Lucifer , Sacflcw
mlra1'.res. preparez f Lucn par HYLDC'

ne celcbfezfdes peuples de Syrie


C Rhodeslau jourfolennel dela COU
ccrarinn delaL nouvelle Dedelic aune

'nven'neJ^C5" ma if

31;

Enis Ville cclcbrc dans l'Iimii: , 8: depuis


vovince dAmour en Blvicrc., Croit
une ice la Nature la Carre
Tengrc M'adcmoii'e1ie Scuderi ,.

Sc 1Eutopie M1orus.,Il y cut am


milieu ceneF'ete un Epifode drama.
tiqL1ed11nc petite ation en Mufiquc

: rout finit par uncffpcccdc Carroufcl..


]'ay entre les mains toutes ccs Fcfeis
plus deux cents autres divcrfcs
Cours , fur ces repre
ftntations,z furles regles-des Anciens;

que jaydreH" le plan tous lc fpchz


clcs dont jc traitcray. dans 1:1Y niliiofoghic
dts Emages..

ie

sesnrfenaisiaainn
TABLE nos MATIERES
CONTENUES
EN CE' VOLUME.
B On mauvais ufage des Reprefenta

tions en !uque
Dn Cliant,

'

'

7)@ la Mnqne.
lnfqne des Hereux.

7
8

" '

Canrie/ne der Cantique; , Kepre/nmion M


Q/'lla/iqne_

33

llufiqne des Gren.


Mnnue de lErlife.
: chantier.

35
.-79
'44

`7"ra`gea'ie : ele: ".


4:9
ele Di/'on ' daures lieux P14'

'
fantevier de Carnaval,
Muque ' Peinture des Clolmi

il
60

Q/fffions en .
Sonnet pour rbaneur -le Brun.

57
`

72

,loa/ne pour mon/1`eur ejllignard. 73


Comparaifon ale la Peinture" de la
flque.

73

Trois e/peces de llnfiaae, la .Diatoniqub


la Clmmaxiguee l_f~Enna_r/nonigne. 7+
I

! Materfl

Dex Cklm la Cmedie.

Xo

De: Effets la Muque : ancien:


Grec:

Si

Trai: frtes eflnrummsceuxquife Ime..


tent famme ! Tmlbonr .'L'eux que

faue , comme le Flte * ceux' que


Frm renske, comme le Luth.

99

Diference des Tom pour la eelmatiom

10']

Camerel . Natam pour [ Mnqne.

7
151721: Ze Mujque es Hereux. ;
Principes fon.

117

Dn Ta/bem : /.
zzo
luque plufeurs parties par/ny les

'Grew'. I

12.5

Neuf emplois dela Muqfue des Anciens,


_
v
133
M_4efz`qu_e Dfamatque
154
Nme Lemgne >propre Pau be Mujque
Dmmartiqne.

150

Mwque Dremmique ez commencer' en


France par des-Pelerim.

I5:

Re^rnblfj]"e/nent Dmmmi,
-'_

qeeen Italie.

155 _ ;

441850; en M>ufe]ue z Tomne Pour ler


I : . 157Y
? fente ! premier en Fmncecesnlfenx

en Mflque
Oecam;.m'e.des Aians en
_Decaratiene ' lem' fzum'e1e'.>
-

166
167
171

_.

k.";:__e,4e._"*/v\.--`?ff*--.1|~v_1l||||-'nw'.

le der ll/leti"ere'l*V
Commencement der Opera en France, F78'

Praeeffon nwe der maen't1eI~ dei Rf


prefentationr.
_
Clfant Dmnmtigne dans lEglfe

180
18;

Moret: it cmnterde mon/leur Chanan


tten,

19t
fZ?4let Comique de la Keine atlerine de
Medieir,

192

.L0rp/fe reprefenfe' en Friznee.


19;
Le Sieur Perrin commence en Freno." les
Opere,

207

e7ion en Mn/gneponr Ik Paix, re

prefenre'e il Mayence.
` zzo
Fefe en Mufquepreparieponrlekoi.132.
Enbli/fement eadetnie de Mtgque
Peris.
135
Ver: pour les Ojoerr.

.Dver.fnon1r'de.s' nlonr Drmnatique: ol'


Muque,
24,8
Plnenr: ele eer aonx ! le !!!
de lom/rage.

De: Fe/fin: aecompegnez de M. Z67


Wirf/hqft dane [ee Cour: a"Allenmgne. 1832
Sapete! le l Cour de Savoye.
fof
".~,.,: ;J

de plufmre Feer ou Repre/`ent4


tiene en Muquede In ConrdeSa1/ajh
' de ee/le de pour le jour'
dek Nlfzznce de.: Pninaee ?

1.
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